• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Scénario catastrophe pour décembre 2012 dans une France qui (...)

Scénario catastrophe pour décembre 2012 dans une France qui s’ennuie

Certains prévoient la fin du ou d’un monde, précisément le 21/12/12. D’autres scénarios plus plausibles sont envisageables. J’ai déjà évoqué une année où rien ne se passe mais rien n’interdit de formuler une hypothèse assez sombre. Dans le premier cas, l’agence de notation logée dans mon cerveau accorde un triple A au monde, que je viens de réviser en double A, en raison des tensions autour du détroit d’Ormuz. Dans le second cas, je travaille avec une hypothèse triple B. Autrement dit, perspectives sombres, voire catastrophiques avec un triple C, mais je n’ose pas envisager un dépôt de bilan du monde. De l’Europe, pourquoi pas. Des observateurs n’hésitant pas à lâcher avec désinvolture cette hypothèse d’un effondrement de la zone euro. Nous n’en sommes pas là. Quel peut être l’intérêt du catastrophisme ? Eh bien lorsqu’il se présente comme éclairé, il permet d’anticiper les secousses de l’avenir et de prévenir d’éventuelles situations menant aux pire. C’est cette idée qu’a développée le philosophe Jean-Pierre Dupuy. L’opinion pense à des événements climatiques, des attentats, mais on peut aussi envisager des catastrophes systémiques plus généralisées et complexes. En envisageant la fin de l’euro pour 2011, Jacques Attali a-t-il servi un morceau de catastrophisme éclairé ? Quoi qu’il en soit, les dirigeants ont pris quelques engagements lors d’un sommet récent et la BCE a prêté 500 milliards aux banques. La zone euro est en perspective stable a déclaré récemment le ministre allemand de l’économie. Tout devrait bien se passer sauf si on prend en compte des paramètres supplémentaires.

Les scénarios économiques sont rarement fiables et le passé récent nous l’a prouvé. C’est à se demander si cette science est aussi fiable que l’astrologie. Sur une dizaine de prédictions, il y en aura toujours une ou deux qui collent, ce qui nous persuadera de l’efficacité de la méthode. Je vais quand même me lancer en prenant en considération le phénomène humain. Les événements imprévisibles de l’Histoire sont souvent causés par des passions et des explosions sociales dont les ressorts sont masqués avant qu’ils ne se détendent, créant dans les sociétés modernes des déferlements systémiques. Je ne raterai pas l’occasion d’évoquer cet éditorial devenu aussi presque aussi célèbre et emblématique que l’appel du 18 juin. Le 15 mars 1968, Pierre Viansson-Ponté titrait dans le Monde, la France s’ennuie ! Pas de chômage à cette époque, une croissance sereine, pas de déficit mais il bien connu que lorsque les jeunes s’ennuient, ils vont des bêtises, comme Daniel Cohn-Bendit et ses acolytes qui ce 21 mars 1968 n’ont rien trouvé de mieux à faire qu’aller « embêter » les filles dans un dortoir à Nanterre. Du coup les flics sont allés déloger le « péril jeune » et le lendemain fut fondé le mouvement du 22 mars. Vous connaissez la suite. La France allait être réveillée de son ennui.

Le 26 décembre 2011, Jacques Rosselin titre dans la Tribune : l’Europe s’ennuie ! L’économie mondiale semble faire des ronds et la perspective politique en 2012 sera pour la France de choisir entre la rigueur façon Sarkozy et la rigueur façon Hollande. J’ai bien aimé ce billet facétieux qui aurait pu être écrit dans le Monde ou Libération s’il y avait encore des éditorialistes dans ces deux journaux devenus, eux aussi, assez ennuyeux. Rosselin conclut de manière sibylline son billet en imaginant une élection en 2012 jouée comme un printemps français à la mode russe, faisant allusion à cette France qui lorsqu’elle s’ennuie, s’offre un soubresaut salutaire. Que cette évocation est subtilement amenée. On l’aura deviné, Rosselin pense à mai 68 mais il impensable d’évoquer ces événements dans un journal sérieux comme la Tribune, alors, un printemps russe fera l’affaire.

Examinons maintenant si un mai 68 français et même européen est plausible ? C’est une question de ressort. Il y a quarante ans, la jeunesse mondiale contestait et s’émancipait. Il y avait une aspiration à vivre, inventer, et chez les travailleurs, une attente liée aux braises du syndicalisme et de la lutte des classes encore chaudes. Il a suffit de quelques étincelles et la France s’est embrasée. En 2011, c’est plutôt l’impression d’un ressort cassé qui transparaît. La société n’a plus la pêche. Les jeunes n’ont pas confiance en l’avenir et la plupart tentent la débrouille quand le sort des études ou de l’origine sociale ne leur a pas été favorable. Les travailleurs ont peur du chômage et les vieux ont peur pour leur épargne. Dans un tel contexte, ce n’est pas l’explosion mais la dépression qui gagne la France et l’Europe. Un collapse. Une dépression de l’humeur mais qui peut aussi signifier dépression économique. Car la confiance, elle sert de liant social mais aussi elle participe à ce que Keynes appelait « l’esprit animal » et le « piège de la liquidité » pour désigner des facteurs échappant à la rationalité et pourtant d’une influence notable, positive ou négative, dans le climat des affaires. 

Rien de tel qu’un cas d’école pour illustrer ce piège de la liquidité et ce climat de confiance en berne. Le groupe Petroplus a besoin d’une ligne de crédit de 700 millions d’euros pour acheter du brut et poursuivre son activité de raffinage. Mais les banques rechignent à prêter. Pourtant, cette activité semble solide et cette situation échappe à la compréhension rationnelle puisque les banques européennes ont reçu 500 milliards d’argent frais à un pour cent de la BCE. La situation de Petroplus et du crédit est complètement absurde. Les banques laissent actuellement en dépôt au jour le jour plus de 400 milliards d’euros que la BCE rémunèrent à 0.25 %. On ne comprend pas pourquoi les banques préfèrent laisser pourrir leur argent au lieu de proposer une ligne de crédit à Petroplus qui pourrait leur rapporter bien plus que les 0.25 %. C’était justement l’objectif de cette manip de la BCE que d’offrir des liquidités en masse pour que le crédit ne soit pas asséché. Pourquoi cette situation ? Est-ce un manque de confiance, une anticipation de la surcapacité de raffinage, une stratégie des marchés pour liquider ce site ou alors une bureaucratie interdisant à de nouvelles banques d’entrer dans la participation financière ? Une chose est certaine, le monde de la finance nous ment et peut-être se ment aussi à lui-même. Il est assez curieux qu’une société comme Petroplus en arrive à être notée triple C par les agences. L’autre versant de cette crise des liquidités, c’est que les investissements se portent sur des placements censés être plus sûrs, comme le sont les obligations d’Etat. L’« effet 500 milliards » de la BCE a permis à l’Italie de lever des obligations à un taux correct. Mais en règle générale, le cas Petroplus illustre le manque de confiance et surtout, de solidarité dans les affaires financières. On ne découvre rien de neuf. L’économie au 21ème siècle ressemble plus à une affaire de jungle qu’à un club de gentlemen des affaires. Et les Etats ne sont pas en reste. Ils jouent la solidarité européenne mais louvoient pour préserver leurs intérêts nationaux. 

Et les citoyens ? Eh bien la confiance, on ne sait pas exactement comment elle se porte. Il faudrait lire dans les âmes. Les dons aux associations sont trompeurs. Et l’opinion se laisse facilement gagner à la désignation du bouc émissaire. Le voisin qui reste à la maison devient suspect. Les bénéficiaires du Rsa passent pour des profiteurs menant une vie de pacha en bouffant l’argent public alors que ceux qui se lèvent tôt mènent une vie d’enfer. C’est incroyable ce que la propagande idéologique possède comme impact sur les esprits. Mais c’est un autre débat sur les possédés (lire Ellul). Pour l’instant, l’époque semble être marquée par un manque de confiance. Une sorte de déprime du psychisme et si on voulait tracer une comparaison avec mai 68, alors on verrait une configuration inversée des énergies psychiques d’investissement collectif. Au lieu d’une explosion on aurait un collapse, un effondrement. Une dépression généralisée. Et une confiance qui disparaît. Les Français n’ont plus confiance, ni en eux, ni en la politique, ni en la finance, ni dans le progrès. Il semblent attendre les nouveaux gadgets servis par la technologie. Les accros du progrès voient le salut dans la robotique. Les allumés de la singularité rêvent d’un gouvernement mondial et numérique. Les Français attendent aussi des contes que le cinéma leur offre pour oublier leur situation dans la société. Pour preuve, le succès d’intouchables qui n’est pas sans rappeler celui d’Amélie Poulain, lui aussi à une époque de doute, précédant le vote du 21 avril 2002. 

Il se dit que bon nombre de seniors préfèrent claquer tout leur fric pour jouir tant que l’âge est propice, quitte à ne rien laisser à leurs enfants. C’est un signe de notre époque. La confiance, c’est de penser qu’on peut compter sur les proches ou l’Etat. Quand l’égoïsme arrive, on compte moins et c’est chacun pour soi. La confiance se perd. La plupart des politiques songent à leur réélection et les cadres de l’Etat à leur promotion. J’ai sondé un peu l’ambiance avec ma suggestion de traité de RCC monéthique européen. Au vu des réactions, j’en suis arrivé à la conclusion que les gens préfèrent assumer le risque d’une société s’effondrant plutôt que de la sécuriser en aidant les couches sociales les plus basses. Cette éventualité leur brise le cœur. Voilà donc un ensemble de signes et signaux dévoilant une perte de confiance qui peut conduire la plupart à épargner alors que les investissements sont bloqués, que les financiers tentent de sauver leurs liquidités et que la rigueur accentue le phénomène de récession. 2012 pourrait voir la France stagner, le chômage croître de 300 000 et au final un plan de réduction drastique où tout est envisageable, y compris la baisse du salaire des fonctionnaires. Et des coupes franches dans la plupart des dépenses sociales. La France risquant aussi de perdre son triple A. Le budget est voté à la fin de l’automne et si un mois risque d’être chaud, ce sera celui de décembre, comme lors des grèves de 1995. Une fois passé l’état de grâce qui n’aura même pas lieu après mai 2012, quel que soit le président élu.

La première chose à retenir, c’est que l’avenir se joue pour une part importante sur le psychisme et la confiance. Ce n’est pas tant l’économie que la psychopolitique qui sera déterminante. Si mouvement social il y a, ce sera plus une révolte du genre printemps arabe qu’une insurrection nationale portée par un souffle nouveau comme en mai 68 où, même si les étudiants avaient peu en commun avec les travailleurs, les Français espéraient décrocher un morceau de lune. En 2012, il n’y a rien à décrocher ni à espérer, même les vieilles lunes ont disparu du ciel des idées. Les gouvernants cherchent des solutions productivistes alors qu’il n’y en a pas. La France ne peut plus s’enrichir globalement. La convergence économique plus ou moins poussée par une finance gouvernée par l’école de Vienne mais contrebalancée par les politiques keynésiennes fera que la désindustrialisation est inéluctable. Cette situation risque de durer une ou deux décennies. En Europe, ce sera comme le Japon de 1990-2010 et peut-être pire parce que le pays du soleil levant à su jouer naguère sur le dynamisme des pays asiatiques. La situation n’est pas pour autant désespérée. Il y a suffisamment de richesses pour permettre à tous de vivre correctement. Il faut pour cela apprendre à vivre avec moins de superflu et plus de partage. L’économie est sure. Ce qui l’est moins, c’est le psychisme humain, la dépression, l’égoïsme, le narcissisme, la cupidité, la perte de confiance. Ce n’est pas l’économie qui fera s’effondrer la société mais l’inverse, une société en perte de confiance, de solidarité, de valeurs, qui fera s’effondrer l’économie. 2012 est donc une année critique, avec un risque d’effondrement social et une opportunité pour une nouvelle prise de conscience sur l’impasse du tout matérialisme qui semble se dessiner au sein de la jeunesse. Il y a une nouvelle société à inventer. Et elle sera différente de celle issue de mai 68.

L’autre jour, un peu avant 18 heures, je circulais à vélo sur les rails du tramway, remontant en flânant le cours de la Libération. En face de moi, un paysage féerique, un ciel d’un bleu profond, avec un dégradé du sombre au clair et un fondu avec l’horizon d’un orange flamboyant. Dans le bleu du ciel, l’étoile du berger, un croissant de lune et quelques traînées d’avions colorées en orange. On aurait dit un tableau de Kandinsky superposée à une scène de ville peinte par Van Gogh avec les guirlandes de Noël formant une harmonie avec ce coucher de soleil incandescent et la nuit transfigurée. J’avais l’impression d’entrer dans une carte postale divine, dans un autre monde. J’oubliais tout et mon regard se fondait dans le paysage devenu subitement surnaturel. Finalement, il y a des manières de voir et des choses savoureuses, accessibles sans qu’on ait à sortir sa carte de crédit et de plus, imposant qu’on n’ait pas les yeux rivés sur son smart phone à attendre les tweets de Nadine Morano. Changer de regard, c’est déjà commencer à inventer un autre monde. Passez de bonnes fêtes !


Moyenne des avis sur cet article :  3.33/5   (24 votes)




Réagissez à l'article

21 réactions à cet article    



  • nous aurons tout simplement une REVOLUTION VU L’ETAT DE CORRUPTION DE NOTRE

     SYSTEME POLITIQUE...DES MAGOUILLES DES BANKSTERS..DES AVOCATS ET HOMMES D’

     AFFAIRES........


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 29 décembre 2011 17:53

      Cher M. Dugué,


      Changer de regard, c’est effectivement déjà commencer à inventer un autre monde.
      Sortir de la pétrification des gestes et des consciences, c’est déjà entrer dans cet autre monde.
      Allons, résolument optimistes, vers cette nouvelle année 2012 qui sera ce que nous en ferons.
      Un peu de Rimbaud, et à voix haute :


      Cependant c’est la veille. Recevons tous les influx de vigueur et de tendresse réelle. Et à l’aurore, armés d’une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes !

      Cordialement,

      Renaud Bouchard




      • Francis, agnotologue JL1 29 décembre 2011 18:12

        « les dirigeants ont pris quelques engagements lors d’un sommet récent et la BCE a prêté 500 milliards aux banques. La zone euro est en perspective stable a déclaré récemment le ministre allemand de l’économie. Tout devrait bien se passer sauf si on prend en compte des paramètres supplémentaires. »

        Ce ministre allemand est-il un partisan de la politique de l’autruche ?

        Plaisanterie mise à part, tout le monde a discuté gravement de la règle d’or, mais personne n’a remarqué que ce serait encore mieux d’interdire aux États d’emprunter à des taux d’usure !

        Évidemment ! D’une part, parce que ce serait une mesure salutaire pour l’État, mais une mesure contrariante pour les prêteurs, les malheureux ! En somme, après avoir fait marcher la machine à endetter les États, ils veulent mettre un holà, de peur de tuer les poules aux œufs d’or. D’ailleurs, ces endettement chroniques, est-ce que ça n’est pas une sorte d’ouverture de capital ? Les dettes c’est fait pour être remboursées, pas le capital, ni les dettes chroniques.

        Dette, planche à billet et inflation :

        Dans l’Ancien système - on peut dire l’Ancien système comme on dit l’Ancien régime -, quand l’État disposait de la planche à billets, chaque fois qu’on y avait recours, cela se traduisait par une dévaluation de fait qui provoquait inévitablement une inflation, au grand dam des riches et des banquiers.

        Hier, l’État s’enrichissait d’une main et les acteurs économiques s’appauvrissaient de l’autre, mais les riches plus que les pauvres, les créanciers plus que leurs débiteurs : en somme, ce système réduisait les inégalités. La planche à billets était une flat-tax sur la fortune.

        Le système actuel a été inventé par et pour les riches avec pour objet de pallier ces ’inconvénients’ et de mettre les riches à l’abri de l’inflation.

        Aujourd’hui, l’acte fondateur de la dévaluation n’est plus une injection par l’État, de monnaie dans l’économie, mais les prêts octroyés par les banques aux acteurs économiques, de la monnaie ainsi créée.

        Les banques sont de fait en situation de prélever en amont de l’inflation, une marge confortablement supérieure à ce qu’elles perdront en aval. Elles peuvent prendre d’une main davantage que ce qu’elles craignent de perdre de l’autre. Ainsi, le recours à la planche à billet n’est plus un danger pour les riches mais une aubaine pour les banques, lesquelles à l’instar des bandits à l’octroi des grandes villes, sont en position de prélever leur dime à tous ceux qui en franchissent le seuil.

        Autrement dit, la création de monnaie, à l’inverse de réduire les inégalités est devenue un facteur d’accroissement desdites inégalités : pile les prêteurs (c.à.d les riches gagnent) ; face l’État (c’est-à-dire ceux dont le seul bien est l’État), perd !

        Et l’on comprend mieux pourquoi les États y regardent à deux fois avant d’y recourir : non pas par souci des pauvres, mais de peur de perdre les élections pour cause de grogne populaire.


        • Nina888 29 décembre 2011 18:55

          Le plus plausible serait la troisieme guerre mondiale prévue par Nostradamus qui nous libèrera de l’olligarchie grace au grand monarque ...
          Mais la politique qui nous sauverait de la victoire de l’olligarchie est l’heroïsme mondial , où tous se sortirait les doigt du cul pour aider (comme on l’avait fait pour éssayer d’aider l’espagne socialiste en 1936 ... mais où la majoritée participera ...)


          • sasquash 29 décembre 2011 23:19

            blablabla... triple A mon c..

            Un article consensuel et bien trop long ... juste pour dire « continue à dormir douce FRANCE »

            Un seul mot d’ordre pour 2012 : REVOLUTION

            http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/anonymous-vous-souhaite-de-bonnes-33071


            • appoline appoline 30 décembre 2011 12:54

              Nous n’avons plus du tout la même façon de vivre qu’il y a quelques décennies ; là, les neuneus de tous genres, si on leur supprime leur kronenbourg et leur tickets à gratter, il va y avoir du rififi dans les bistrots.


            • cathy30 cathy30 30 décembre 2011 00:43

              BD
              vous avez remarqué que la situation de Petroplus est absurde, vous faîtes bien, attention envolé du prix et rareté de l’essence pour bientôt, cela fait partie du plan.


              • poseidon 30 décembre 2011 01:49

                Pfff... Titre racoleur, fumisterie et effets de style.... La RAISON ?
                Flatter son égo, sa faire connaître et pourquoi pas charmer qqes intellectuelles de passage...
                « REGARDEZ MOI, AIMEZ MOI, LISEZ MOI, .... »
                Ca sent le complexe d’infériorité à plein nez...
                Auteur philosophe et scientifique ? Donc au moins 20 ans d’études ?
                Ecrit vain ? oui c’est ça.
                Cet article ne contient AUCUNE information.
                Que sait tu de la jeunesse et de la REVOLUTION qui arrive ?
                ... Je préfère en rester la.

                We are anonymous.
                We are legion.
                We do not forgive.
                We do not forget.
                EXPECT US.


                • Vincent P. Vincent P. 30 décembre 2011 03:20

                  J’ai voté « oui » pour votre article, Bernard, parce que j’aime toujours le côté émotif de vos articles tout en restant relativement pragmatique (euh, euh). Où va-t’on ? La question est là, tranchante, comme à chaque époque serais-je tenté de dire... Soyons raisonnables, posons la vraie question : que voulons-nous ? Un monde de spéculations, d’effets d’annonce, de combien vaut un grain de riz par rapport à l’ouverture de la bourse de New York (ou Paris, ou Tokyo, ou Etc) ?! Faut pas tomber dans le mélodrame, ça fait leur jeu... Voilà ce que je dis. Arrêter de donner de l’importance à des gens qui veulent trop en avoir, de l’importance. Des fois, vous m’inquiétez, vous semblez tomber dans ce psychodrame médiatico-financio-politique avec la passion qui vous anime... et ça fait relativement plaisir ! Mais bon, quelle est la question ? La révolution va peut-être avoir lieu, avec ses drames (réels) et ses espérances (à faire). ARRETONS LES CRITIQUES, PASSONS AUX PROPOSITIONS PUIS A L’ACTION. C’est marrant, les commentaires font de plus en plus souvent référence à l’étincelle « salutaire »... Alors, la philosophie...devrait redevenir ce qu’elle est originellement : l’acte !
                  Bonne année 2012, bonne révolution j’espère ^^ (les vessies pour des lanternes, ah...)


                  • poseidon 30 décembre 2011 05:07

                    De l’action, en voici :
                    http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/anonymous-vous-souhaite-de-bonnes-33071

                    Certaines personnes sacrifient leur vie familiale et professionnelle afin de monter de telles opérations. Avez-vous une idée des risques encourus par ces personnes ?
                    La taule direct sans passer par la case départ avec extradition possible vers les geoles américaines...

                    Bonne nuit et faites de beaux rêves.


                    • devphil30 devphil30 30 décembre 2011 06:54

                      Merci pour votre article

                      Philippe


                      • chapoutier 30 décembre 2011 08:24

                        Le 26 décembre 2011, Jacques Rosselin titre dans la Tribune : l’Europe s’ennuie !

                        c’est de bonne augure ! en effet à la veille de mai 68 le journal « le monde » avait titré ; la France s’ennuie !


                        • kssard kssard 30 décembre 2011 15:25

                          Une France qui s’ennuie mais aussi qui déprime. Une enquête récente Gallup-BVA révèle que les français sont les plus déprimés parmi 51 pays !!!!


                          Voici encore un an, la consommation en France se maintenant plutôt mieux que chez nos partenaires européens. L’explication donnée, par notre Président résidait dans « le poids du secteur public français qui amortissait la crise ».

                          Dans le même temps, la politique menée visait à détruire le secteur public avec la Révision Générale des Politiques Publiques. Aujourd’hui cette politique porte aujourd’hui ses fruits avec 30 fonctionnaires en moins par an avec les conséquences évoquées supra. 

                          - Avec une moitié de la France payée avec un SMIC calibré à150 € au dessus de seuil de pauvreté,

                          - Avec un gouvernement qui continue à subventionner les heures supplémentaires alors que le chômage explose ( autour de 8 millions de personnes, le chômage de catégorie A est une escroquerie pour édulcorer la réalité)

                          - Avec le bouclier fiscal qui a consisté à distribué des chèques de 200 à 300 000 € aux plus aisés,

                          et bien oui on comprend que les Français soient déprimés et ne croient plus en l’avenir.

                          Pour mémoire, la doxa libérale s’appuie sur les fondamentaux suivants : (politique Reagan, Bush, Sarko), suppression des impôts pour les plus riches, pour relancer l’investissement et l’Etat minimum au programme.

                          La conséquence de cette politique se traduit par un creusement des déficits. En France, plus 700 milliard en 5 ans et une explosion des déficits publics. Le rapport Seguin de la Cour des Comptes mettait l’accent sur le fait que la crise n’intervenait que pour 30 % dans les déficits de la France.

                          Ces déficits n’ont d’autres objectifs que de substituer au public le privé. Pour exemple, le déficit de la sécurité sociale a pour parallèle la montée en puissance de Malakoff-Médéric qui est présidé par (dévinez qui ?) : Guillaume Sarkozy, le frère du président). Nous pourrions aussi parler des Stés d’autoroutes ou des partenariat Public-Privé qui seront bientôt le scandale des années 2010, etc....Les entreprises du CAC 40 payent en moyenne 11% d’impôts sur les sociétés et le manque à gagner est d’environ 50 milliards par an.

                          En conclusion de tout cela, oui, ce qui déprime le plus les français, c’est la politique faite pour les 1% (actionnaires, banquiers, CAC40) et l’absence de toute équité dans la distribution des richesses. Ce qui déprime les français, c’est aussi que cette politique est sans issue. Les banques préfèrent spéculer plutôt que de prêter à ceux qui en ont besoin, Aujourd’hui, la consommation s’écroule car le pouvoir d’achat s’effondre avec l’explosion de la précarité, du chômage et du lendemain.

                          La déprime est aussi à la mesure de ce qui avait été promis : Travailler plus pour gagner plus, avec moi, il n’y aura plus de sans abris dans la rue, etc....


                          • psychoach 30 décembre 2011 15:28

                            ...Hmm, mouais...

                            La fin du monde en 2012 ?
                            On doit définir ce que l’on entend pas fin du monde ! Le monde c’est qui ? Et qu’est-ce que finir ?
                            Lorque l’on mange une orange, les pépins finissent à la poubelle. Mais ces pépins, sont-ils finis ? Après l’agriculteur l’enfonce dans la terre fertile. Mais sont-ils fini ? Finir, signifie pour Monsieur tout le monde pourrir dans 6 planches, à 6 pieds sous terre. La mort, pour nous, c’est la fin de la vie. Mais si la Vie, meurt que restera t-il ? Pour nous le sens du mot vie, relève de notre comportement obsessionnelle journalier : méttro, boulot, dodo...impôtsss....On passe notre vie, à se priver de toute la richesse même du vivant, pour économiser. On économise, pour jouir d’un bien matériel, qui nous apporteras cette fois le vrai bonheur. Jusqu’a ce qu’il atteigne sa date limite de consommation, et s’apercevoir que le machin tant attendu, non seulement n’a pas ramener le bonheur...mais en plus il ne fonctionne plus depuis ce matin 7h00. Mince, il m’avait coûté...bonbon !!!Maintenant, sa fait mal mal !

                            Voilà, ce auquel, on tient comme la prunelle de nos yeux. Voilà, pourquoi on ne veut pas finir (attention ne me faite pas dire...pour ensuite contredire...bref pas d’escrime intellectuel, pour une fois !)

                            Finir, c’est mourrir physiquement pour 99,99% de l’humanité.
                            Le monde, bien entendu c’est l’humanité entière. La somme de tout les physiologiques vivants. 
                            Quant je dis : « ...cet homme est dans son monde, il a un village dans la tête ! » . Je parle toujour s de l’ensemble des hommes de la planète ou il s’agit encore d’un autre truc ?
                            Le monde est aussi une sphère. Cette sphère, à ces lois, son organisation intrinsèque...un peu comme un village, une tribu, une cité...une société hautement civilisé envier même par les martiens.

                            Personnellement, la fin de ce monde là, ne me dérange pas ! D’ailleurs, il devrait se produire, de suite.
                            Nous avons donc : la sphère des H2S. Et la sphère des lois, et de l’organisation intrinsèque d’une sphère. 
                            On a donc deux mondes.

                            Voici les perturbations : La terre est un organisme vivant, comme la vache, ou l’homme. Aussi pour elle, les H2S sont un peut comme des bactéries qui gigotent dans une plaie. Mais qui, non content de ne pas la guerrir...la pourrisse. La reaction du globe terrestre, sera celle d’une femme qui se fait coller dans le metro...à l’heure de pointe ! Elle fera finir, la gêne en repoussant physiquement l’intimiste, ou en fuyant la situation.

                            A ce titre, oui, la sphère des homo sapiens sapiens peut cesser à 99,99%. Quelque volcans qui se réveillent, un peu de poudre dans le ciel pour cacher les rayons du soleil...durant un an ou deux....Puis baisse de la température du sol, et processus de glaciation. 
                            La peur de finir, l’incompréhension généralisé, va nourrir l’acte irrationnelle. L’acte irrationnelle, n’étant pas éfficace va déclencher ...un clône. L’H2S, est un robot dans ce sens qu’il ne fait qu’une chose : suivre son programme. Il va donc produire la même action irrationnelle en mode infini...jusqu’a sa mort physique.

                            L’H2S, se construit par immitation et opposition. Ce qui fait que littéralement tout les humains de la terre on le même programme. Vivre, travailler, faire plus d’enfant qu’autorise son salaire et jouir du bonheur d’avoir un lave-vaisselle. De ce faites, leur niveau d’adaptation est proche de zéro. Tout le monde, copiera tout le monde...et en un instant tout le monde jouira du même résultat en simultané...et de manière globale : la fin...ou plutôt leur fins.

                            L’humanité qui part en confétie...c’est possible !
                            Mais serait-il possible, qu’il y est un autre scénario ?
                            OUI, mille fois OUI !

                            Il existe, un autre monde, dont on se moque éperduement : c’est le village mental. Lui aussi est un monde à lui tout seul...avec ses lois, et tout le touin-touin.
                            Prenons une école : Harvard.

                            Les étudiants qui en sorte, sont la crème de la crème. Celui la, à étudier le droit, l’autre la boulangerie...(heu non pas la boulangerie), la dynamique des flux, l’économie etc...etc..
                            On peut dire que chaque éleve reçu, ayant son diplôme est un expert dans son domaine.
                            Nous voilà, avec une génération spontannée d’experts....en veux-tu en voilà !

                            Prenons un problème simple : la crise mondiale actuelle.
                            Nous avons donc deux entités : un expert, et une crise mondiale.
                            Imaginons, que nous les « slaves citoyens » soyons intéresser pour comprendre la merde dans laquelle on est. Que se passera t-il ?

                            Notre expert, dont le cerveau est formater en économie, nous cracheras tout ces cours d’économies. Nous ne connaissant rien à rien (dieu nous en préserve), nous dirons :« houlalala, qu’est-ce qu’il est bon, qu’est-ce qu’il est fort, qu’est-qu’il beau grand et fort !!! » Nous serons écraser par le poid de son illusion savante et donc croyable, crédible.
                            Illusion car, la crise actuelle n’est pas qu’économique.

                            Prenons, maintenant un expert en agronomie : il fera pareil, et nous Houlalalalala, qu’est-ce qu’il est beau, grand, fort....j’aurai dû poursuivre les études...la vache !!". 
                            Mais l’expert, en agronomie ne nous diras que,... ce qu’il sait en agronomie.
                            Il se trouve que la crise n’est pas que agronomique ;

                            Ainsi de suite, jusqu’a ce qu’il y est plus personnes pour nous talquer les parties avec sa vision spécifique et son illusion savante.
                            Nous voilà donc, en mesure d’affiner notre situation.

                            On a une crise mondiale, ou européen...sa change rien (l’infection crée les liens).
                            Mais en plus de cela, nous ne le comprenons pas ; car les dieux sortit de la cuisse de jupiter...expert en tout...sont en cessation d’explications. Et nous, consommateur aviser prêt à boire jusqu’a la lie, la coupe de bave, pleine de vérité périssable mais crédible... attendons, la parole sacré d’individus ne comprenant que ce qu’ils ont appris à l’étude. La merde, c’est que les études, n’avait pas étudier la venue d’une telle crise ...normale, il ne peuvent pas être ouvertement des marabouts ou des voyants ! Inversement, parler de la croissance que l’on aura fin 2012...bein, c’est de l’astrologie au mieux, ou de la voyance au pire.

                            Cette crise, est la fin du monde pour certains. Car elle autorisera, l’accident positif : comprendre. Voilà, une chose étrange. En général, on imite, on répète...et on fait comme si.. ! La fin du monde dont je parle, est la fin de l’expertise de l’intellect. La fin de l’économie, sans l’Homme. La fin de l’homme robot. La fin de l’homme, qui travail pour s’intoxiquer avec de la nourriture suspect, oui mais pas cher...enfin pas pour les artères, créer pour les pauvres comme lui ; qui ne voit pas leur famille de la semaine, qui ont des horaires d’esclave parce que winner...Bref, la fin de l’extermination de l’Homme par la Logique bidimensionnelle.
                            La fin du monde ? Oui, ciel...qu’elle vienne !
                            Chaque fois, qu’un homme comprend...cette compréhension précipite...la fin du monde.
                            La fin du monde, c’est à chaque instant.

                            • Nina888 30 décembre 2011 16:10

                              C’est la fin du monde du dieu argent par la révélation : Révélation=Apocalypse ... apocalypse n’est pas la fin du monde ... Ragnarok n’est pas non plus une fin du monde en soit mais le combat héroïque du bien contre le mal pour un monde meilleur . L’Héroïsme sauvera le monde , tout le monde peut etre le héros que nous voulont etre au fond de nous , le héros qu’ont est destiné à etre ...
                              L’industrialisation à commencé avec la création des première armées , pourquoi ce ne serait pas au peuple de se défendre , de défendre leur monde ?
                              L’industrialisation c’est la solution de l’olligarchie pour contrer l’Héroïsme hummain : l’artisanat est une expérience de création héroïque .
                              le volontarisme est héroïque .
                              Les talents vraiment uttille à l’humanitée et la nature sont étouffé dans l’oeuf ... c’est ainsi que les héros sont censuré par l’olligarchie ...


                            • BA 30 décembre 2011 15:29

                              Vendredi 30 décembre 2011 :

                               

                              Nomura prône la création d’un nouvel ECU en cas d’éclatement de la zone euro.

                               

                              Le courtier japonais Nomura estime que le risque de rupture de la zone euro continue de croître. Trois scénarios possibles se dessineraient alors :

                               

                              - une sortie de l’Allemagne de la zone euro, option définie comme « très théorique » ;

                              - une sortie limitée à des petits pays (la Grèce et le Portugal par exemple) ;

                              - l’abandon de l’euro par des pays de grandes dimensions comme l’Espagne et l’Italie.

                               

                              Cette dernière variante déterminerait, selon Jens Nordvig, le rédacteur de l’étude en deux volets, « la fin de la zone euro en tant qu’aire dotée d’une devise qui fonctionne ». Dans ce cas pas si hypothétique, le retour à l’unité de compte européenne (l’ECU, pour « European Currency Unit ») aurait un impact positif pour les grands pays qui lâcheraient la monnaie unique, estime Nomura.

                               

                              http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201817128174-nomura-prone-la-creation-d-un-nouvel-ecu-en-cas-d-eclatement-de-la-zone-euro-269188.php


                              • clostra 30 décembre 2011 16:09

                                En 1968, avec un mois de mai d’une exceptionnelle douceur « La France allait être réveillée de son ennui. » Douceur qui s’est d’ailleurs prolongée longtemps dans la saison...

                                J’aurais été de votre avis il y a encore quelques mois, par ennui, par conformisme, par laisser-aller à la paresse.

                                Cependant, parmi toutes les bêtises que nous distillons à redistiller la bonne chauffe jusqu’à obtenir cet alcool nectar des cracheurs de feu, alors que sous les feux de la rampe du square occupé par nos lointains tontons...

                                (Où vais-je ?)

                                c’est de ma mémoire qu’est sorti cette pépite.

                                Rappelez-vous, sur les quais de ce méandre de la Seine, invités que nous étions en 68 à « contempler », il avait été écrit :

                                « Dix ans de conneries te contemple »

                                Dix ans déjà en 1968 que ce Wall Street à la française contemplaient la Seine...

                                (pour les vieux potaches qui y compris dans leurs blagues à deux balles n’en restent pas moins des potaches : qu’avez-vous fait de 68 ! jeunesse ! qu’avez-vous fait de 68 ?)


                                • clostra 30 décembre 2011 16:21

                                  épisode 2 : c’est la scène qui me perturbe...

                                  et alors ? vous savez ce qu’ils ont fait ces potaches farceurs ? Ils se sont éloignés de Wall Street alias la Défense. Ils sont allés occuper le Larzac et même, ils y ont élevé des moutons et même que même, leurs enfants instruits par leurs parents, seulement leurs parents, la nature et la vie, ils ont fait des études supérieures !

                                  Ils ont occupé le Larzac pour laisser un peu de nature là où devaient s’exercer les soldats à la guerre...Car ils aimaient la nature et la paix.

                                  En ville, il nous manque juste un potager pour subvenir à nos besoins...quand il n’y a pas de travail, on peut au moins faire la vaisselle, laver le linge, faire les poussières...et faire pousser ses légumes, cueillir les fruits et pécher des poissons...faire du fromage de chèvres et cueillir les oeufs.


                                  • clostra 30 décembre 2011 16:23

                                    épisode 3 :

                                    (Dugué nous délaisse) Vive la rose !


                                    • restezgroupir44 restezgroupir44 30 décembre 2011 16:48

                                      Ce qu’ils ont fait c’est que vous allez faire au joli mois de Mai

                                      http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSxCdD9bLxVZUO841bbRgiXAJwGMkNT1FmiQQUsL0Lh23eJy0mM9w

                                       smiley


                                      • clostra 30 décembre 2011 19:12

                                        merci pour ce clin d’oeil on va y réfléchir. A moins que ce ne soient des gros yeux...

                                        Ce qu’il faut dire est que les « révisionnistes » de 1968 sont les mêmes que ceux qui n’ont pas encore compris où nous menait la finance. La vision de Bernard Dugué est en effet époustouflante mais certains urbanistes n’en ont cure !

                                        Pour en revenir à la citation, j’espérais que la mémoire collective (au sens de l’intelligence collective) viendrait me corriger car il me semble - sans certitude - que le bon terme était « bêtise » et non pas « connerie »

                                        10 ans de bêtise te contemplent ?

                                        Citer Dany dans ce cadre-là n’a bien aucune valeur car sans son reniement-revirement, ses plates excuses etc il n’aurait jamais pu revenir en France.

                                        Son passage du rouge au vert ne pourrait être qu’une suite logique d’un mouvement dont il n’a pas tout suivi...

                                        Gaby a créé les Lycées autogérés...

                                        A l’époque, un mot à table vous valait une année de pension...

                                        Les filles étaient quasi cloîtrées par leurs père et mère de peur des grossesses...On leur prescrivait déjà le Pondéral...

                                        On sortait de la guerre d’Algérie, il y avait eu la rafle des algériens de Paris...De
                                        Gaulle avait perdu du prestige.

                                        Kennedy avait été assassiné et avait mis une grande frayeur au monde entier en pointant l’arme atomique vers Cuba avec ultimatum qui soi-même pointait des rampes de lancement vers les USA...

                                        Il y avait la guerre « froide »...

                                        L’oreille au poste des jeunes années faisait son effet, avait amené à réfléchir

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès