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Accueil du site > Tribune Libre > Si on arrive à greffer un cerveau : Que devient l’âme (...)

Si on arrive à greffer un cerveau : Que devient l’âme ?

« Contentons-nous de faire réfléchir. N'essayons pas de convaincre. »

Georges Braque

Dans cette deuxième contribution dédiée en ce mois de Ramadhan à l'introspection - après la première qui a concerné, la détermination scientifique du premier jour de jeûne face à la religion,(1) nous allons traiter aussi de science et d'éthique Décidément, la science bouscule d'une façon de plus en plus conquérante un certain nombre de « certitudes » avec lesquelles l'homme a vécues depuis l'avènement de l'humanité et sa perception du monde. On remarque que les sciences ne produisent plus seulement des visions du monde. Elles interviennent dans sa transformation. Ce faisant, elles sont tout autant cible qu'outil de formation de nos valeurs. Alors, vers quelle direction aller ?

Chacun se souvient que dans les années soixante-dix du siècle dernier le chirurgien sud-africain Chris Barnard avait ouvert « les hostilités » en greffant un coeur d'un homme dans le corps d'un autre ! Cette prouesse révolutionnaire fut saluée dans le monde entier. C'était en effet l'ouverture d'un vaste champ de la chirurgie réparatrice amenant à « l'homme réparé » comme une voiture où on arrive graduellement à remplacer les pièces défectueuses reculant graduellement les limites de la mort. (2)

Cependant, du point de vue éthique, depuis toujours on pensait que le coeur était le siège du sentiment de l'émotion et pourtant du jour au lendemain, la science nous a dit de chercher ailleurs pour placer ce qui dans l'imaginaire, la philosophie, l'éthique et les religions ce « supplément d'âme » qui accompagne le corps. Implicitement l'homme s'est replié sur le dernier bastion qui fait la différence entre le profane et le sacré à savoir le siège de la mémoire de l'esprit et/ou de l'âme. Nous allons dans cette contribution traiter justement de ces nouveaux chantiers qu'une science conquérante est en train de lancer.

La tête d'un ver décapité repousse

Dans un article paru sur le journal Le Monde Pierre Barthélémy rapporte une expérience troublante sur la mémoire : « Visant à fabriquer de nouveaux organes pour remplacer ceux qui se révèlent défectueux, la médecine régénératrice est un domaine en pleine expansion. Un domaine qui pose aussi des questions inattendues lorsqu'il touche au cerveau : pour les personnes souffrant d'une maladie neurodégénérative comme la maladie d'Alzheimer, qu'arrivera-t-il aux souvenirs stockés depuis l'enfance lorsqu'on repeuplera le cerveau avec des neurones tout neufs issus de cellules souches ? Les informations seront-elles perdues comme des archives brûlées ou bien parviendront-elles à être conservées grâce à une sorte de mémoire dynamique en constant remodelage ? » (3)

« La réponse à ces questions fascinantes, p,oursuit l’auteur pourrait bien venir de... vers. Les planaires sont dotées d'un cerveau centralisé, avec une transmission synaptique et une gamme de neurotransmetteurs que l'on retrouve chez les vertébrés. (...) Dans une étude publiée le 2 juillet par le Journal of Experimental Biology(JEB), une équipe de l'Université Tufts (Massachusetts) a voulu tester de manière radicale la dynamique du souvenir : une fois que sa tête a repoussé, la planaire décapitée se rappelle-t-elle quelque chose de sa vie d'avant ? (...)Toute la difficulté tient dans le fait que l'on doit prouver que la planaire se souvient de ce qu'elle savait avant qu'on lui coupe la tête. La meilleure manière de s'en assurer consisterait à lui apprendre quelque chose. (...) Ses auteurs ont mis au point des plateformes expérimentales pour entraîner les planaires et tester leur mémoire. (...) L'idée consistait à leur faire reconnaître cet environnement particulier et à leur apprendre à y trouver de la nourriture, sous forme de minuscules morceaux de foie de boeuf (les planaires sont carnivores). Alors que ces vers préfèrent d'ordinaire rester sur les parois des récipients et évitent la lumière, ils devaient apprendre à vaincre ces réticences pour manger car la nourriture était placée au milieu de la boîte et éclairée de manière assez vive par une diode électroluminescente. Avec un tel protocole, les chercheurs s'assuraient que le comportement de ces animaux résultait bien d'une décision prise par le cerveau et qu'il ne s'agissait pas d'un quelconque réflexe. Au bout d'une dizaine de jours d'entraînement, les planaires habituées aux « arènes » trouvaient beaucoup plus vite leur pitance que celles qui ne connaissaient pas cet environnement ».(3)

« Ensuite les chercheurs ont laissé leurs bestioles tranquilles pendant deux semaines, puis les ont testées de nouveau, avec succès. Pourquoi deux semaines ? Parce que c'est le temps qu'il faut à la tête d'une planaire pour repousser. Si l'on veut tester sa mémoire après une décapitation, il faut en effet déjà être certain que l'animal est capable de garder un souvenir ! Les têtes ont été coupées de manière à ce que plus un milligramme de cerveau ne subsiste. Une fois que la repousse a été complète, les vers sont retournés dans l' »arène ». Lors de la première séance, les résultats ont été « décevants » Mais dès le test suivant, le niveau de leurs performances est remonté à celui qu'il était avant la décapitation. Une fois rafraîchie, la mémoire leur était revenue ! Le résultat est extraordinaire en ce sens qu'il défie le sens commun. Comment les souvenirs ont-ils pu être sauvegardés lors de la décapitation ? Ainsi que le résume Michael Levin, un des auteurs de cette étude, « nous n'avons pas la réponse à cette question. Ce dont nous apportons la preuve, c'est que, de manière remarquable, la mémoire semble être conservée en dehors du cerveau. » L'article évoque l'idée que le savoir né de l'entraînement a réussi à « s'imprimer » dans les néoblastes, ces cellules souches à partir desquelles l'animal va recréer la partie amputée... et notamment les neurones du cerveau. Un peu comme si le cerveau tout neuf démarrait à partir d'un disque de sauvegarde. (...) »(3)

« Quelle est l'espérance de vie conclut Pierre Barthélémy des planaires après repousse ? En fait, je voudrais savoir si le processus de repousse correspond à une nouvelle naissance ou à la continuation de l'existence déjà entamée. Dans ce dernier cas, les diverses applications médicales envisageables ralentiraient le processus de vieillissement sans vraiment lutter contre lui. Sinon, aurait-on là de nouvelles perspectives pour la théorie de l'évolution ? En effet, si la planaire qui se divise transmet à ses deux moitiés des comportements non innés, on se retrouve en quelque sorte avec une hérédité des caractères acquis chez les espèces se reproduisant par scissiparité ».(3)

Ce qui paraît étrange le croyons-nous, dans cette expérience, est-ce que la mort n'a pas envahi le ver décapité ? Comment la vie du ver a-t-elle survécu dans la tête décapitée et transmise à l'autre corps ? A moins que d'admettre il existe « le souffle divin » véhiculé par des cellules souches aussi bien dans la « queue » du vers que dans la « tête ». La prouesse est double, non seulement la vie n'a pas disparu mais de plus la mémoire est transmise sans défaillance ce qui relance, dans une certaine mesure , l'inné et l'acquis et remet au goût du jour le "Lamarckisme"…

Si on arrive à greffer une tête humaine : Des conséquences extraordinaires

Justement à propos de tête, une tentative de greffe de tête humaine est envisagée !! « Dans une étude publiée il y a quelques jours par la revue Surgical Neurology International, le neurologue italien Sergio Canavero annonce qu'il est désormais possible de... greffer des têtes humaines. Pour être plus précis, si l'on considère que le cerveau, contenu dans le crâne, est le siège de la personnalité, de la conscience, et renferme ce qui rend chaque être humain unique, il vaudrait mieux parler de greffe de corps plutôt que de greffe de tête. (...) Sergio Canavero s'inspire directement des travaux du chirurgien américain Robert White qui, en 1970, parvint à transplanter la tête d'un singe A sur le corps décapité d'un singe B (...) Dans son étude, Sergio Canavero assure que ce temps est déjà venu en expliquant qu'une moelle épinière tranchée net par un instrument chirurgical peut se réparer assez aisément pourvu qu'on remette les deux sections en contact dans un mélange de deux polymères, le polyéthylène glycol (PEG) et le chitosane. Ces produits sont en effet capables d'activer une sorte de fusion-réparation des cellules nerveuses endommagées, comme l'ont montré des expériences réalisées sur des cochons d'Inde et des chiens ». (4)(5)

« Une fois ce problème écarté, Sergio Canavero passe aux choses sérieuses, c'est-à-dire à la description d'une greffe de tête. Il faut un receveur, par exemple un tétraplégique ou une personne souffrant d'un cancer sans métastatase au cerveau. Et il faut un donneur de la même corpulence et du même sexe (car ce détail a, dans ce genre de greffe, son importance...), en état de mort cérébrale. Dans la partie initiale de l'opération, deux équipes chirurgicales travaillent en parallèle. La première refroidit la tête du receveur, une profonde hypothermie devant ralentir énormément le métabolisme du cerveau de façon à ce que celui-ci ne subisse pas de dégâts pendant le laps de temps où il ne sera plus irrigué. Sur le cou, on dégage les muscles et les vaisseaux sanguins, la trachée et l'oesophage. On conserve la thyroïde. La seconde équipe prépare le cou du donneur, mais de l'autre côté de l'incision. Dernière étape : les deux groupes de chirurgiens sectionnent simultanément les moelles épinières. »(4)(5)

« Il faut ensuite aller très vite. La tête du receveur est dans ce que les spécialistes de l'hypothermie qualifient joliment d' »état de mort contrôlé ». Elle est transférée sur le corps du donneur et l'on s'occupe aussitôt de la reconnexion de la moelle épinière grâce au mélange PEG-chitosane. Puis on rebranche toute la tuyauterie. Et le traitement immunosuppresseur commence, pour éviter le rejet du greffon. Une fois que le patient se réveille, il lui faut un accompagnement psychologique pour apprivoiser son nouveau corps. Si le receveur était auparavant tétraplégique, ce dernier doit aussi se réhabituer aux mouvements. L'auteur de l'étude écrit que les chirurgiens devront d'abord s'entraîner en réalisant des expérimentations sur des primates, voire sur des humains en état de mort cérébrale. Si tout avance comme sur des roulettes, la première greffe de tête humaine pourra avoir lieu dans deux ans assure Sergio Canavero ».(4)(5)

« L'article de Surgical Neurology International passe volontairement très vite sur les nombreuses questions éthiques qu'il soulève Aucune loi de bioéthique n'ayant prévu une telle greffe, Sergio Canavero presse donc la société de s'emparer du sujet. Dans son interview au Matin, il s'interroge : « Imaginons un nouvel Albert Einstein. On pourrait décider de greffer sa tête sur un corps pour l'empêcher de mourir. Des règles éthiques doivent être établies avant que le procédé ne tombe entre les mains de médecins peu scrupuleux. »(4) (5)

Les conséquences de ces avancées un danger pour la condition humaine

 Là encore nous sommes en face d'une énigme, quand on décapite la tête, que devient ce que l'on appelle l'âme ce que les religions juives et musulmanes appellent « rouh » que donc beaucoup de tetra/paraplégiques retrouveront l'usage de l'intégrité de leurs corps ? Cette expérience permettrait de déterminer plus précisément l'origine biologique de la conscience. La tentation de prolonger la vie, voire de rajeunir, va être bien grande, pour ceux qui en auront les moyens. Ceci combiné à l'allongement de la durée de la vie, la mécanisation du corps, et autres possibilités ne sera-ce pas considéré comme un premier pas vers « l'éternité » ?

Une singularité sur le plan éthique, serait d'un vieillard espérant revivre avec un corps jeune. La question est de savoir si la quête de l'immortalité à n'importe quel prix entre dans la mission du médecin. En fait, dans la quête de l'éternité, la solution finale serait la « copie » de cerveau, soit en recréant la matière grise in-vitro, soit en simulant parfaitement sont fonctionnement par un système logiciel et en copiant le « contenu » du cerveau dans ce système Le Human Brain Project, a pour objectif précisément de modéliser le cerveau.

Laurent Alexandre cité par Jean-Luc Pujo s'interroge si on arrivait à reculer les limites de la mort, on ne se crée pas un problème éthique et social. Il écrit : « La génomique et les thérapies géniques, les cellules souches, la médecine des protéines-chaperons et des nanotechnologies réparatrices, l'hybridation humain-machine permettent d'envisager une croissance de l'espérance de vie en bonne santé beaucoup plus rapide que ce que la société envisage généralement. Il est probable que l'espérance de vie doublera déjà au cours du XXIe siècle, et l'obtention d'une quasi-immortalité ne serait plus qu'une question de temps. (...) Dans un monde sans mort, l'humanité se cherchera de nouvelles valeurs. Le conflit avec les religions prônant de croître et de se multiplier pourrait devenir aigu. »(6)

Rien n'arrête le mouvement de la science. On ne peut pas parler d'âme puisque cela n'est que un autre mot pour l'esprit qui est une caractéristique du cerveau (et qui meurt avec lui). On peut penser que l'esprit est « généré » par le cerveau, mais en fait on n'en sait rien.

Que deviennent l'âme et l'esprit après la mort ?

Pour le père Souchon jésuite : « Ce que nous devenons après la mort est un bien grand mystère. Le mot même après, qui suggère l'idée d'une continuité temporelle, est mal adapté pour parler de l'éternité (...) Pour l'homme occidental, le dualisme grec apparaît comme évident pour parler de l'être humain : il est évidemment composé d'un corps et d'une âme. « Après la mort », le corps va en terre et l'âme est accueillie par Dieu. Le mot rouah (vent, souffle, esprit) est un mot hébreu très riche et complexe. C'est d'abord le vent, un des éléments de la nature, vent de tempête ou brise légère, « dont on ne sait ni d'où il vient ni où il va » (Jean 3,8). Quand il est question de l'être humain, c'est la respiration, le souffle, la force et l'énergie vitale. Présent à la création, le souffle de Dieu (son Esprit) est, en quelque sorte, le lien vital entre Dieu et l'homme.(...) » (7)

Comme le relevait C.G. Jung : « Toute conception du monde a une singulière tendance à se considérer comme la vérité dernière sur l'univers, alors qu'elle n'est qu'un nom que nous donnons aux choses ». Pour la biologie le vivant n'est qu'un simple agrégat complexe d'éléments de construction. Un peu d'humilité pourrait lui faire admettre que la réalité première est autre chose. Pour leur part, les religions, devraient - de mon point de vue - montrer que la transcendance n'interdit pas d'aller vers la science notamment, pour réparer le corps, mais que l'existence de l'homme est un miracle non seulement en termes d'insufflation de la vie mais même au vu des millions de contraintes physico-chimiques surmontées pour qu'il naisse. Il n'ya pas lieu pour les croyants, de tenter de se substituer au divin…..



1. http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour/177330-la-nuit-du-doute-de-la-tradition-contre-les-calculs-de-la-modernite.html

2. C.E. Chitour http://www.legrandsoir.info/transhumanisme-l-homme-repare-et-augmente-a-t-il-encore-besoin-du-divin.html

3.P.Barthélémy La tête d'un ver décapité repousse avec sa mémoire Le Monde 11 07 2013

4.S. Canavero http://www.surgicalneurologyint.com/ article.asp ?issn=2152-7806 ;year=2013 ; volume=4 ;issue=2 ;spage=335 ;epage=342 ;aulast=Canavero

5. http://passeurdesciences.blog.lemonde. fr/2013/06/26/un-medecin-italien-veut-greffer-des-tetes-humaines/

6. Jean-Luc Pujo « Biopouvoir : Menaces pour l'Humanité ? » La Tribune.fr - 18/12/2008

7. http://www.croire.com/Definitions/Mots-de-la-foi/Mort/Que-deviennent-l-ame-et-l-esprit-apres-la-mort

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


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52 réactions à cet article    


  • Gasty Gasty 18 juillet 2013 12:58

    « Lors de la première séance, les résultats ont été « décevants » Mais dès le test suivant, le niveau de leurs performances est remonté à celui qu’il était avant la décapitation. Une fois rafraîchie, la mémoire leur était revenue »

    Comme je ne sais pas quel fut le test suivant pas plus que le premier d’ailleurs, ma première réaction est de penser aux doses admissibles que l’on remonte pour ne pas avoir à déplacer des populations comme au Japon.

    Hormis cette remarque basé sur des tests que je ne connais pas, ce genre de bestiole fait plus dans l’innée que dans l’acquis, l’aurait-il entre temps inclus pour sa descendance dans ses spermatozoïdes et réutilisé à son profil ?

    Et si l’âme ne dépendait pas du corps mais seulement d’une clé de contact pour mettre en route la machine humaine( comme une voiture), le cerveau n’aurait pas plus d’importance que tout le reste.

    Merci pour cet article fort intéressant.


    • soi même 18 juillet 2013 19:36

      @ Démosthène ; va faire un tours dans une thalassothérapie, ton cerveau est en train de grillé !


    • soi même 25 juillet 2013 00:12

      @ Démosthène, ce que tu n’as pas encore compris, tes arguments, j’ai quoi de te ridiculiser, et si je le le fais pas, c’est que j’estime que cela ne vaus pas la peine, non pas que tu es nul dans ta logique, c’est qu’il te manque le sens humain, le sens de la vie !


    • Sortirducadre Sortirducadre 26 juillet 2013 12:52

      @Démosthène.


      Je vous cite : « Tant que ce n’est pas quantifié, démontré et expliqué, cela reste du domaine de l’ésotérique. »

      Je ne doute pas qu’en relisant votre phrase vous compreniez aisément qu’elle est inexacte. Quantité de phénomènes naturels ne sont ni quantifiés, ni démontrés et encore moins expliqués. Ils restent des mystères pour la science mais existent pourtant bel et bien. La vérité est dans la Vie, pas dans la science qui ne fait que tenter de l’expliquer, parfois admirablement, parois sans réussite.

      Pour découvrir et essayer de comprendre le monde qui nous entoure, il nous faut une science humble et ouverte, et certainement pas des postulats tranchés et des phrases toutes faites comme la vôtre.

      Je vous suggère de lire cet ouvrage, ne serait-ce que son introduction si vous êtres flemmard, cela vous permettre de remettre quelques points sur quelques « i » : http://bit.ly/1aMxiXI

      Amicalement.

    • escartefigue 18 juillet 2013 14:53

      Dans le supermarché près d’ ici ils ont greffé une tête de gondole 

      dans une allée , il y en a un caddie ça lui fait rire une tête de gondole . 

      J’ ai rien compris .

      • foufouille foufouille 18 juillet 2013 15:11

        tu travailles dans un super ?


      • escartefigue 18 juillet 2013 15:15

        non non , je suis super dans le travail 


        • Christian Labrune Christian Labrune 18 juillet 2013 15:34

          Ce qui pose encore plus de problèmes à l’intelligence que la greffe d’un corps décérébré sur une tête encore vivante, c’est la greffe, sur des problématiques scientifiques du XXIe siècle, des représentations culturelles ultra périmées du haut moyen-âge. C’est de cette manière-là qu’on produit des monstres spéculatifs. Et qui ne risquent évidemment pas d’être viables.

          Faut-il une fois encore le répéter : Dieu est mort. Et quand bien même ce dernier existerait encore, en tous points conforme aux fables grotesques des trois révélations, celui qui ne connaît pas la peur et peut rester debout face à l’abomination, l’homme libre donc, n’en aurait strictement rien à foutre.

          Je laisse à méditer cette belle formule de Georges Bataille : « Dieu, s’il savait, serait un porc »


          • soi même 18 juillet 2013 19:55

            @ Christian Labrune, sans doute pour toi, c’est une évidence : Dieu est mort. sauf que scientifiquement cette affirmation n’a jamais été prouvé.
            Donc comme ce n’est pas prouver scientifiquement, il est préferable pour t’as gouverne de resté modeste !


          • Christian Labrune Christian Labrune 18 juillet 2013 21:51

            soi-même,
            Vous n’avez apparemment rien compris à ce que je disais. La question n’est évidemment pas de savoir si Dieu existe ou s’il n’existe pas.
            Ce que je disais et que vous m’obligez à répéter, c’est que si le Dieu de la révélation existait, s’il apparaissait là, ce soir, sur mon écran ou au milieu de mon appartement - ce sont des choses qu’il ne fait plus, quand même, depuis pas mal d’années !- je lui dirais d’aller se faire foutre.
            Quand on est un homme libre, on n’a peur de rien. Pas même d’un dieu tout-puissant, une sorte de Poutine à la puissance dix, qui pourrait vous envoyer pourrir dans ses enfers pour l’éternité. Relisez le Dom Juan de Molière, si vous ne comprenez pas très bien ce que je veux dire.

            Au reste si, nouveau prophète, j’utilisais AgoraVox pour raconter aux lecteurs mes rencontres fréquentes avec DIeu et leur faire part des intentions de cet olibrius sur l’humanité, de ses exigences et de ses interdictions, vous ne manqueriez pas de dire qu’il faut que je me rende au plus vite aux urgences de Sainte-Anne. Vous auriez tout à fait raison. Dans l’antiquité très tardive, la psychiatrie n’existait pas encore. C’est bien dommage : il y a des sortes de pathologies mentales qui s’y sont développées et qui ont été durablement contagieuses. Je parle des délires mystico-paranoïaques.


          • Loatse Loatse 18 juillet 2013 15:39

            Bonjour Chems

            On peut envisager (pourquoi pas ?) que l’âme est une sorte de mémoire externe et indestructible qui stocke les données traitées par le cerveau... (si l’on se base sur les récits troublants de nde)

            Auquel cas, le cerveau ne serait qu’un outil au service de l’âme...un organe au même titre que le foie bien qu’infiniment plus complexe 

             même si son dysfonctionnement peut altérer nos facultés physiques, psychiques et émotionnelles car à mon avis, nous ne nous résumons pas à nos émotions, ni à notre personnalité dont une bonne partie est conditionnée par notre patrimoine génétique, une autre le fruit de notre éducation et de notre milieu...

            M’enfin ce postulat ne peut être envisageable que lorsqu’on cesse de « penser » le monde en fonction de ce qui est visible, explicable rationnellement, disséquable...


            • Neymare Neymare 18 juillet 2013 16:27

              "On peut envisager (pourquoi pas ?) que l’âme est une sorte de mémoire externe et indestructible qui stocke les données traitées par le cerveau"
              Sans prétendre à une quelconque vérité, et d’après mon expérience personnelle, c’est en effet le cas : imaginons Dieu comme une mer d’énergie capable de stocker l’information (un ordinateuir fait bien la meme chose). Cette mer est composé de milliard de goutes d’eau partageant la meme information mais incapables en l’état de s’individualiser et indifférenciées.
              Pour celà Dieu a créé 2 véhicules (faits de cette meme énergie, il n’y a rien d’autre) : l’ame et le corps humain. Pour aller dans le corps humain il faut dejà etre dans le véhicule ame. Chacun de ces véhicules possède ses propres caractéristiques et sa propre information (mémoire).
              Si vous considérez que vous etes votre corps (humain) vous n’aurez accès qu’à l’info qui y est lié (et qui se trouve comme toute info de l’univers, sans support matériel autre que l’énergie).
              Si vous entrez dans la voie spirituelle, vous ne tarderez pas à prendre conscience que vous n’etes pas votre corps, en atteignant votre ame, vous serez alors capable d’atteindre les infos de l’ame (mémoires de vie antérieures et de la vie dans l’au delà).
              Vous vous rendez compte aussi que la perception que nous avons de notre monde matériel est aussi information envoyé dans notre conscience, c’est un peu comme si on était assis sur notre canapé et qu’on entre en immersion totale dans un film vachement sophistiqué au point que l’on croit etre un acteur du film et que ce monde est bien réel (alors qu’en fait ce n’est qu’une projection de lumière) : si vous vous indentifiez alors a l’esprit à l’intérieur de vous, vous vous rendez compte que c’est vous meme mais dénué du formatage de notre belle société, c’est alors que vous etes vraiement libre, car vous sortez du film qui vous est projeté, vous n’etes plus identifié à l’acteur du film (pratiquement, quand vous faites quelque chose vous avez l’impression que ce n’est pas vous qui agissez)
              L’information étant lié à l’ame et independante du corps physique, si vous changez votre cerveau, cette information ne changera donc pas. C’est juste l’aspect superficiel de la personnalité qui va changer : vous serez peut etre plus nerveux, plus dépressif etc..., le cerveau n’est qu’un récepteur/traducteur de nos sens et d’idées qui font partie de cette information délocalisé
              Après c’est mon point de vue, c’est comme ça que j’ai ressenti less choses dans mon expérience, d’autres auront peut etre un autre ressenti


            • doctorix, complotiste doctorix 18 juillet 2013 20:33

              Selon moi, et après tout ça me regarde, le corps a besoin d’une âme pour être vivant, alors que l’âme se passe fort bien d’un corps.

              Par exemple, jamais on ne donnera un souffle de vie à une cellule artificiellement créée.
              Donc, ce qui viendra investir le nouvel ensemble corps-cerveau artificiellement réuni, Dieu seul le sait ! Mais je crois probable qu’il ne sera animé par rien du tout, et ne survivra, et sans conscience, qu’à coup de perfusion, ce qu’on appelle un légume...
              Notez au passage que les planaires montrent bien dans cette expérience que leur « âme » est restée chevillée à leur corps, (reconstitué par un caprice régénératif de la nature), prouvant pas là, comme pour nous, que le siège de leur esprit n’était ni leur cerveau, ni même aucune cellule de leur corps.
              J’ai acquis cette certitude sur le peu de rôle du cerveau dans la connaissance et dans la conscience non pas en feuilletant des textes religieux plus ou moins ineptes, mais au travers de trente ans d’études sur les états proches de la mort. On y apprend que le corps est un obstacle pour l’esprit, en tous cas un mauvais serviteur, et que les facultés de l’esprit débarrassé du corps sont sans commune mesure : vision à 360°, capacité de déplacement instantané n’importe où dans l’univers, perception des pensées d’autrui, visions d’avenir et connaissance du passé...
              En tous cas, on peut comparer le cerveau à un mauvais appareil de radio : si l’émission cesse, vous pourrez toujours le bricoler, vous n’en tirerez ni une pensée, ni un son...
              Alors, cet obstination à conserver un corps aussi infirme ne m’attire nullement, si toutefois un succès était envisageable, ce qui me parait bien improbable.

            • agathe agathe 19 juillet 2013 14:38

              @Par Neymare (---.---.---.165) 18 juillet 16:27

              C’est tout à fait exact, c’est aussi ce qui nous fait dire parfois que nous ne sommes que les spectateurs parfois involontaires de notre vie (et de notre existence) .
              Là aussi ce n’est que mon humble avis et ma propre expérience.


            • Neymare Neymare 19 juillet 2013 14:46

              @Agathe
              Spectateur volontaire plutot : d’après les textes de ceux qui en ont eu l’expérience on choisit le type d’expérience avant de s’incarner.
              Et on est spectateur mais on a sans doute une certaine influence sur la construction et les choix de notre personnalité de surface.
              Mais c’est vrai qu’il est surprenant de constater quand on arrive à s’identifier au soi intérieur, qu’on a vraiment l’impression de ne pas agir, comme si une distance se créait d’un coup entre l’acteur extérieur et le spectateur intérieur. Le but final étant bien sur (mais là il faut ramer pas mal avant d’y arriver) que le soi intérieur prenne la place de la personnalité superficielle, ou plutot supprime la contention psychique qui permet le maintien de cette personnalité illusoire


            • agathe agathe 19 juillet 2013 14:52

              @Neymar
              le ’parfois involontaire" est écrit à dessein, c’est par la suite que l’on comprend que cet état peut se provoquer volontairement. Je ne vous parle que de mon expérience bien sûr ;
              Cordialement


            • Neymare Neymare 19 juillet 2013 14:59

              @Agathe
              Oui effectivement, je n’avais pas compris le sens que vous donniez à votre phrase. On a tous effectivement des instants ou on se cale sur notre conscience intérieure meme si on ne s’en aperçoit pas de prime abord
              Vous arrivez à la conscience intérieure par quel moyen Agathe, si ce n’est pas indiscret ?


            • ZenZoe ZenZoe 18 juillet 2013 16:26

              Votre article me rappelle la première question posée au premier greffé du coeur en Afrique du Sud : « Aimez-vous toujours votre femme ? » En effet, on supputait alors que le coeur était le siège des sentiments. Il l’aimait toujours sa tendre et douce, et la théorie fut donc abandonnée. Cela fait sourire maintenant.

              Pareil pour le cerveau à mon avis. L’âme est une énergie qui habite notre corps sans s’y fixer vraiment, l’âme est en transit, elle se dispersera autour de nous à notre mort. Dans les arbres, les fleurs, les nuages - enfin, j’espère ! Je ne voudrais pas que mon énergie aille se loger dans un cafard ou toute autre sale bestiole !


              • Neymare Neymare 18 juillet 2013 16:42

                « En effet, on supputait alors que le coeur était le siège des sentiments. »
                Il a été démontré que le coeur (mais aussi le système digestif) possède des neurones : l’ame est partie prenante de notre corps via les différents centres de conscience : l’énergie sexuelle, l’amour, la volonté et d’autres sentiments et perceptions sont le fait de notre ame et pas de notre corps physique.
                L’ame ne peut se disperser après la mort, ce qui se disperse (et croyez moi si vous le voulez, sinon c’est pas grave, ça fait un drole d’effet quand vous vivez l’expérience) c’est votre personnalité externe, celle que vous avez forgé depuis votre enfance :
                c’est l’information : « je suis mon corps physique », « je suis de telle classe sociale », « tels sont mes gouts », « je suis meilleur que les autres parce que ... » etc ..
                A ce moment là si vous vous considérez toujours que vous etes votre esprit extérieur, vous vous retrouvez vraiment à poil : vous n’etes plus rien. SI au contraire vous avez dejà pris conscience que vous n’etes pas l’aspect superificiel de votre personnalité, vous resterez celui que vous etes, cad votre ame : le ressenti de l’ame est exactement le meme que celui que vous aviez quand vous étiez un petit enfant (avant d’avoir construit votre personnalité mondaine) : vous vous sentez parfaitement libre, heureux, joyeux, sans souci et dégagé de cette prison psychique dans lequel nous enferme le formatage de l’éducation et de la pensée commune, c’est comme si on vous enlevait un énorme poids


              • foufouille foufouille 18 juillet 2013 17:28

                @neymare
                tu as ressuscité ?
                 


              • Neymare Neymare 19 juillet 2013 08:36

                « tu as ressuscité ? »

                 Non, quelques années de pratique. Il n’y a rien que l’on ne puisse explorer, il suffit d’un peu de persévérance


              • vesjem vesjem 18 juillet 2013 17:32

                comme einstein , qui démontra la théorie de la relativité avec une démonstration fausse mais à partir d’un bon résultat préalablement démontré par henri poincaré , il existe un certain nombre de résultats imaginaires que des scientifiques zélés « savent » démontrer ; il en est de même en statistique , on peut démontrer tout et son contraire ; on peut donc se complaire dans l’âme d’un asticot
                 


                •  C BARRATIER C BARRATIER 18 juillet 2013 18:40

                  C’es un peu la charrue avant les boeufs. Pourquoi se poser le problème du devenir de l’âme en cas de greffe de tête sur un ver, un singe ou un homme...tant qu’on sait (à moins de l’imaginer) que l’âme n’existe pas comme chose mesurable, expérimentale..etc..., si âme il y a c’est aussi le cas chez le ver..et le problème est résolu ! A moins d’inventer quelque chose de particulier pour l’homme...ou certains hommes (les conquistadors débarquant chez les indiens d’amérique avaient même imaginé, puis décrété, que l’âme n’existait pas chez les indiens, ce qui les autorisait à les torturer pour s’amuser, à les griller vifs liés avec un caillou dans la bouche pour que leurs hurlements de douleur ne dérangent pas l’auguste assemblée.

                  Je ne vois pas pourquoi on situerait quelque chose qui n’existe pas dans une partie préférentielle du corps. Le « moi » existe chez l’être vivant., il est partout et nulle part précisément...il n’est pas coupé de son environnement, donc il n’est pas coupé de l’univers. Alors, greffe ou pas greffe, quelle importance ? Pourquoi la partie enlevée et remise à quelqu’un d’autre n’aurait pas son moi partagé ? Où serait le problème pour l’univers qui a quand même une autre importance que le moi d’un seul être ?
                  Voir en table des news :

                  Sens de la vie, sens de l’univers

                   

                   http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=59



                   


                  • soi même 18 juillet 2013 20:06

                    Bonne question, avant tous il faut savoir que le cerveau n’est pas un orgame ordinaire, c’est un organe nerveux qui mettra en échec l’outrecuidance de la science.
                    En ce qui concerne l’Âme, temps que que tu vis une vie de sentiment , il y a l’Âme.
                    Le siège de l’Âme n’est pas le cerveau, c’est le thorax.

                    Si par hypothèse, il y arriverait qu’il y est cette prouesse, il est évident que l’on aura affaire à un golem et non plus à un homme !


                    • escartefigue 18 juillet 2013 20:10

                      Oui , sauf les cerveaux lents .


                      • Tony Pirard 18 juillet 2013 20:38

                         L’homme est constitué par un phénoméne Chimique et Physique.« L’âme » n’existe pas... !C’est seul une aliénation de notre Cerveau.Mais,les religions en général pour donner un sens romantique dit que....« l’âme énléve au ciel ».Mais,quel ciel.... ?.Le probléme est nous avons une parte de notre cerveau que nous appelons de« Conscience ».Elle nous montre quand nous pratiquons un act hors de le comportement humain,ce que la religion beaucoup « Vif » appele de « péché ».
                         Toute notre énergie est donné par les « Ribossomes » que se situe dans la cellule.De rest...C’est invention des religions en général.


                        • soi même 18 juillet 2013 21:28

                          @ Tony Pirard, ’où vous tirez la sympathie, et l’antipathie, l’amour et la haine, la joie et la tristesse, la mélancolie et l’euphorie, l’espérance et la déception, simplement de ses réactions neurone-chimiques du cerveau, ce que vous contrasté est juste la conséquence en aucun cas la causse !

                          Et une science plus humaine le sait très bien, !

                          Science sans conscience n’est que ruine de l’âme … François Rabelais

                        • Nicolas_M bibou1324 19 juillet 2013 14:26

                          La sympathie, et l’antipathie, l’amour et la haine, la joie et la tristesse, la mélancolie et l’euphorie, l’espérance et la déception, sont des sentiments uniquement provoqués par des réactions electrico-chimiques à l’intérieur de notre cerveau. La preuve ? Ca fait un moment qu’on sait les provoquer, simplement en mettant quelques électrodes dans le cerveau.


                          Je ne nie pas l’existence de l’âme, je vous demande juste sa définition, si tant est que vous en ayez une, ainsi qu’une démonstration reproductible permettant d’affirmer son existence.

                          Tant qu’une telle démonstration n’existera pas, l’existence (ou l’inexistence) de l’âme humaine est du domaine du dogmatisme.

                        • soi même 21 juillet 2013 22:41

                          @ bibou1324, vous attendez une définition de l’Âme, dans quel terme dans celle qui tiens contenu du psychisme où dans celle qui est cloisonner dans la définitions matérialiste de la neuroscience ?

                          Car il y a une grande différence entre la lecture ARISTOTE

                           

                          LE TRAITÉ DE L’ÂME

                          http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/ame.htm

                           et les théories de Jacques Monod, « Le hasard et la nécessité » :

                          Sans doute l’émotion devant un tableau soit le résultat à vos yeux du au réaction neurochimique du cerveaux, et bien dans ce cas, il faudra que vos donner à ce processus une intelligence suppérieur, car si vous viver un sentiment, l’auteur du tableau à eu le talent de l’exprimé par les touche de couleur.

                          La théorie scientifique sur l’Âme est un délire stems scientisme !


                        • 65beve 65beve 18 juillet 2013 22:06

                          Il faudrait peut-être en parler à Saint-Pierre.
                          En effet, si la pratique se généralise et pour peu qu’il y ait du clonage, il risque de perdre son latin en voyant débarquer au paradis des âmes en double exemplaire identique.
                          Je propose de charger Soi Même de cette délicate mission. Il a l’air très féru en ce qui concerne notre au-delà.

                          cdlt


                          • soi même 21 juillet 2013 22:54

                            @ 65beve, pas d’inquiétude, t’as pas assez médité la parabole du LE BON GRAIN ET L’IVRAIE : Matthieu 13:24-30.36-43.

                            http://www.egliselutherienne.org/bibliotheque/bible/parabolesduseigneur/Par a_10.htm

                            Il se pourrait que la Création est une longueur d’avance sur ta conception de ton monde, et cela en tout cas le mérite, de montré notre nullité à concevoir le Pleroma !


                          • Pyrathome Pyrathome 18 juillet 2013 23:20

                            Comment les souvenirs ont-ils pu être sauvegardés lors de la décapitation ?
                            .
                            Et si la mémoire était stockée dans un « serveur » extérieur ??


                            • 65beve 65beve 19 juillet 2013 07:37

                              Pyrathome,

                               Chez Google par exemple.


                            • povmillet 19 juillet 2013 08:16

                              Qui d’autre que google ?

                               smiley smiley smiley


                            • Sortirducadre Sortirducadre 26 juillet 2013 12:59
                              Excellente remarque Pyrathome. Poussons encore plus loin : et si la mémoire, soit l’information immatérielle, n’avait pas besoin de serveur pour être stockée. Elle serait en permanence disponible, existant partout à la fois et de toute éternité.

                              C’est l’idée, bien plus complexe que ce minuscule résumé, développée par Ervin Laszlo dans ce livre fort intéressant : http://bit.ly/1aKYTZz.

                              Bonne lecture smiley

                              Amicalement.

                            • escartefigue 19 juillet 2013 09:07

                              L’ âme c’ est dans le câble coaxial . 


                              Au centre le fil dur c ’est l’ âme , et vers l’ extérieur c’ est la masse .

                              C ’est pour ça certains ont une âme , d’ autres sont à la masse .

                              • gaijin gaijin 19 juillet 2013 09:46

                                il semblerait que dans certains de greffes d’organes des phénomènes de « transfert » de mémoire émotionnelle se soit produits ..........
                                mais comme aucune expérience scientifique ne pourra jamais le démontrer cela reste du domaine du « non vrai » scientifique qui est abusivement assimilé a de l’ irréel
                                la question de l’ âme ne pouvant pas être posée dans le cadre restreint de la science matérialiste et je ne me placerais pas donc pas sur ce plan.

                                ma définition ( provisoire ) de l’ âme :
                                ce qui constitue ou supporte le sentiment de mon « je suis » en tant qu’un tout cohérent et différenciable 
                                ( encore que ce dernier point soit problématique puisque certaines expériences mystiques sont de l’ordre de la perte de la différenciation. )
                                un tout pouvant en théorie être divisé, ce que je considère comme étant l’ âme est ce qui reste irréductible par exemple si j’étais un ordinateur mon âme se serait les données.

                                cet exemple de l’ordinateur me paraît intéressant :
                                l’ âme de l’ordinateur ce sont les données et les données n’ existent pas ! même si j’étais en mesure de diviser mon biniou en atomes je ne trouverais pas les données et je ne les retrouverais pas si j’étais capable de le remonter. si je le coupe en morceaux il y en un qui est intéressant : le disque dur : les données sont là ......mais elles peuvent aussi être ailleurs sur un autre disque dur ou quelque part dans le « cloud »
                                où sont elles ? et où ne sont elles pas ?
                                sont ici ou ailleurs ? ou ici et ailleurs  ?
                                sans que ni cet ici ni cet ailleurs ne puissent être définis. ???
                                cet exemple ne nous apprend rien sur ce qu’est l’ âme bien sur mais il est intéressant d’observer que nous nous pouvons nous poser les mêmes question que celles que nous nous posons a propos de l’âme pour un outil que nous avons créé. ça devrait a minima nous faire réfléchir sur la nature de celui qui pose la question ......
                                je me sert donc actuellement d’un outil qui est une interface entre moi et des données dont je ne sait ni ce qu’elles sont ni ou elles sont ni ou elles ne sont pas ........

                                mais bien sur je ne suis pas mon ordinateur, quelqu’un qui me le prend peut accéder a mes données, se faire passer pour moi au point que de devenir moi ( enfin, mon moi virtuel )
                                mais moi je suis l’ utilisateur et j’existe indépendamment de l’ ordinateur ( encore que si je perds les données je suis amputé d’un partie de ma mémoire .......)

                                mon point de vue ( forcément limité ) sur la question posée par l’auteur est que le cerveau est une interface matérielle entre l’ âme et les parties plus mécaniques du corps.
                                on a tendance a croire que l’interface « est » la personne et comme si on détruit l’interface on n’accède plus a la personne (par des moyens ordinaires estampillés : scientifiquement valide ) cette croyance se trouve renforcée
                                ( c’est le même genre d’illusion que celle récente qui faisait croire que puisque les bébés ne verbalisaient pas leur souffrance ils ne souffraient pas ......)

                                comment aller au delà ?
                                je ferais un parallèle avec la question de l’amour
                                si quelqu’un se demande si l’amour existe on est certains d’une chose : la personne n’est pas amoureuse ( elle peut prononcer les mots et peut être même y croire mais elle ne l’est pas )


                                • Neymare Neymare 19 juillet 2013 10:27

                                  @Gaijin
                                  "ce qui constitue ou supporte le sentiment de mon « je suis » en tant qu’un tout cohérent et différenciable 
                                  ( encore que ce dernier point soit problématique puisque certaines expériences mystiques sont de l’ordre de la perte de la différenciation. ) « 
                                  C’est normal sur ce dernier point : il existe plusieurs niveaux de conscience. Votre esprit pur fait partie du tout indifférencié, vous n’etes pas individualisé à ce niveau là, c’est le niveau le plus haut auquel on peut remonter.
                                  Quand vous y adjoignez le véhicule »Ame« , votre esprit (conscience pure) s’individualise et peut naviguer dans différents »univers« de l’esprit, vous pouvez ainsi avec le véhicule »ame" (qui est énergétique) entrer dans un 2ieme véhicule qui est le corps humain.
                                  En méditation vous pouvez soit atteindre le véhicule ame, auquel cas vous serez individualisé et pourrez avoir accès à votre mémoire d’ame, et en allant encore plus loin vous rejoindrez le tout indifférencié et là vous perdrez votre sentiment d’individualisation (c’est ce que les indouistes appellent la samadhi)
                                  Evidemment, ces expériences ne sont que prises de conscience, nous sommes en fait toujours dans le tout indifférencié, mais les infos envoyés sur notre conscience nous cache cette vérité ultime


                                • gaijin gaijin 19 juillet 2013 11:10

                                  neymare
                                  oui bien sur ( et d’ailleurs fort bien résumé, chapeau )
                                  mais ça ne peut être compris que par ceux qui ont eut au moins un aperçu de ce dont il est question
                                  pour une tentative de définition c’est dur ......
                                  je reste de toute façon bien conscient que je ne peut ni appréhender l’ame dans sa réalité a partir de ma conscience mentale ni verbaliser ce que je peux en percevoir par ailleurs .
                                  d’où ma tentative .....


                                • Neymare Neymare 19 juillet 2013 11:39

                                  @Gaijin
                                  Le ressenti de l’ame (je parle d’expérience personnelle, je ne peux donc généraliser) rappelle furieusement le ressenti qu’on avait quand on était un tout petit enfant (je parle de ressenti et non de mental) : on est débarrassé de cette espèce de poids qui fait de nous des adultes : le poids de notre éducation, de nos peurs, de nos responsabilités etc.. C’est la perte aussi de nos grandes vérités qui ne sont en fait issues que d’une vue partielle des choses et donc biaisées
                                  C’est un lacher prise total de cet espèce de prison psychique que nous avons construit pour nous protéger ou nous adapter à ce monde.
                                  Le fait d’atteindre l’ame est lié à la purification de nos centres de conscience : au lieu d’avoir des ressentis et émotions indifférenciés et enchevetrées la conscience de notre vécu devient plus pur, se traduisant par un ressenti d’etre plus, plus présent, plus conscient. Pour vous donner un exemple, le plaisir sexuel ou meme la jouissance sont le fait de remontées d’énergie de l’ame le long de l’axe des chakras, en purifiant ce passage, on devient bien plus conscient du passage de cette énergie.
                                  Pour résumer vous etes dejà votre ame mais sa puissance est voilée par la construction psychique que l’on identifie à soi généralement, cette dernière reste néanmoins une illusion


                                • pyjahman pyjahman 19 juillet 2013 17:06

                                  Essaie donc les psyllocybes ;)


                                • kitamissa kitamissa 19 juillet 2013 10:16

                                  Hier j’ai traité de tête de noeud un mec chauve qui avait failli m’emboutir en grillant un stop, 


                                  ce matin je l’ai revu avec un capuchon en latex !! smiley


                                  • gaijin gaijin 19 juillet 2013 10:26

                                    on vous avait pourtant dit de ne pas coucher avec le premier venu ......
                                     smiley


                                  • nemotyrannus nemotyrannus 19 juillet 2013 13:51
                                    Je ne suis pas vraiment d’accord.

                                    Il n’y a pas de mauvais savoir , il n’y a que de mauvais usages.

                                    Ce n’est pas la science froide le problème , ce sont encore et toujours ceux qui l’utilisent à telle ou telle fin.
                                    Et ce n’est pas un ésotérisme forcené qui à coup de manipulation émotionnelle , en faisant vibrer les coeurs à coup de beaux discours et de grands mots , qui rendra ce monde plus décent , plus juste et mieux compris . 



                                  • kitamissa kitamissa 19 juillet 2013 12:10

                                    Le coeur ? qu’une pompe qui envoie le sang dans tout le corps, rien d’autre ! 


                                    • gaijin gaijin 19 juillet 2013 15:30

                                      et pourtant .......
                                      avoir un coup de coeur
                                      ou
                                      avoir un coup de pompe
                                      ce n’est pas pareil.


                                    • Sortirducadre Sortirducadre 26 juillet 2013 13:10

                                      @kitamissa


                                      Les recherches récentes montrent tout autre chose. Renseignez-vous !

                                      Je vous suggère de prendre le temps de de regarder cette courte vidéo : http://youtu.be/iGmGClOonIE.

                                      Faites ensuite vos propres recherches, vous serez surpris smiley 

                                      Amicalement.

                                    • gege061 gege061 19 juillet 2013 15:36

                                      Contrairement à ce que vous écrivez le donneur est vivant car autrement son activité cérébrale serait nulle. Chez l’homme mort le problème de la mémoire ne se pose pas aujourd’hui.

                                      Ce qui est assez formidable c’est que grâce aux progrès comme l’IRM de commencer a comprendre le fonctionnement du cerveau.

                                      Quant a dire que Dieu est mort on n’en a jamais autant parlé grâce au laicïstes qu’ils en soient remercié : un point sur la laicité ici : http://papyencolere.over-blog.com/page/4


                                      • pyjahman pyjahman 19 juillet 2013 17:08

                                        La définition de ce qui est éthique ou ne l’est pas est purement antidémocratique et ça soulève également des questions.


                                        • Vipère Vipère 19 juillet 2013 17:18

                                          Bonjour à tous

                                          Excellent article de l’auteur et des arguments des lecteurs  !

                                          Je ne sais plus où j’ai lu que « les humains ne sont séparés les uns des autres que par leur corps » ! 

                                          Qu’ils ignorent qu’ils forment un grand tout, de quoi méditer !


                                          • Claire29 Claire29 19 juillet 2013 19:09

                                            Elle va chercher un cerveau tout neuf !


                                            • chmoll chmoll 19 juillet 2013 19:41

                                              quand t’es raide mort tu d’viens un asticot ,l’âme aussi ?

                                              ou alors ta aussi le barbecue ,l’âme aussi fini en brochette ?

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