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Accueil du site > Tribune Libre > Skyrock N’Est Définitivement Pas Une Radio Libre

Skyrock N’Est Définitivement Pas Une Radio Libre

Encore heureux qu’ici ou là on ne fasse pas de Pierre Bellanger le « père de la radio libre ». C’eut été malvenu... Ceci étant, clamer haut et fort, et à fortes doses, que Skyrock est une « radio libre » me fait doucement rigoler... A partir du moment où un média s’acoquine avec des annonceurs ET des actionnaires, il n’est pas libre. Oser dire le contraire relève du mensonge.

Seulement voilà, il se trouve qu’en cette année 2011, nous fêtons les « 30 ans de la libération des ondes » soit – pour faire court – la fin du monopole d’Etat de la radiodiffusion, actée en deux temps par les lois du 9 novembre 1981 puis du 29 juillet 1982 [1].
Or donc, l’éviction du créateur de Skyrock (anciennement La Voix Du Lézard) par l’actionnaire principal (Axa Private Equity) en cette année ô combien symbolique où l’on fête la liberté (d’émettre, donc itou : d’expression) permet bien des confusions et autres égarements, habilement entretenus, soi-dit en passant, par Pierre Bellanger lui-même.
Il était, faut dire, particulièrement tentant, de mêler les deux « évènements », de les lier, en disant, peu, prou, que : mon dieu, voyez ce qu’ils font de cette liberté, que nous avons chèrement acquise, trente ans plus tard ! On vous la vole ! On vous la spolie.
C’est oublier qui est Pierre Bellanger et qu’est-ce que Skyrock.

Pierre Bellanger n’a pas participé à ce que Thierry Lefebvre nomme « La Bataille Des Radios Libres ». Il n’a jamais été un « pirate des ondes » comme Antoine Lefébure (Radio Verte) ou Patrick Van Troeyen (Radio Nid de Coucou, Radio Ivre, etc.). En d’autres termes, il n’a pas œuvré pour que tombe le monopole d’Etat de la radiodiffusion, donc pour que la radio fût libre. Hormis un émetteur qu’il fournit, à ses frais, à une station qui n’émit que peu de temps (Radio Paris 80).
En réalité, Pierre Bellanger surgit après « la bataille ». Un peu comme ces résistants de la dernière heure. Et son irruption dans ce que l’on appelle les « radios libres » est intéressante.
Assez révélatrice du personnage.

Le 10 mai 1981, à 19h28, pour fêter l’élection de François Mitterrand, il lance (à Paris) sa première radio libre : Radio Cité Future.
Et où l’installe-t-il ? Sur le 96 Mhz.
Le problème ?
Cette fréquence était alors occupée par Radio Gulliver.
Voilà comment Pierre Bellanger, chantre, faut-il l’en croire, de la « radio libre » et de la « liberté d’expression » débute son aventure radiophonique, en boutant hors de sa fréquence une (petite) radio « historique » ce qui ne va pas manquer d’exaspérer quelques « pionniers » [2].
Croustillant, non ?

La suite l’est tout autant. Car à l’époque Axa Private Equity se nomme Le Monde.
Le quotidien dit « de référence » est, en quelque sorte, l’actionnaire principal de Radio Cité Future. Et il a ses exigences.
Dont une non-négociable : que Radio Cité Future respecte scrupuleusement la loi.
Or, quand le ministre de la Communication (Georges Fillioud) du premier gouvernement Pierre Mauroy (celui qui le 9 septembre 1981, grandiloquent, s'exclama : « Non, aux radios fric ! ») fixe les premières règles, Bellanger ne va pas s’y soumettre provoquant l’embarras et la colère de son actionnaire qui va … l’évincer.
Quelles étaient ces règles ?
Interdiction formelle de faire de la publicité, ne pas utiliser un émetteur dépassant les 100 watts. Or, Radio Cité Future disposait d’un émetteur d’un bon Kilowatt. D’autre part, Bellanger n’imaginait pas que sa radio ne puisse ouvrir son antenne aux annonceurs. Car il était activement favorable à l’introduction de la publicité, donc à la commercialisation des radios libres. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il fut exclu (décidément…) en 1980, de la FNRL (Fédération Nationale des Radios Libres) qui elle, s’y opposait. Partant du fait que sujette aux annonceurs, la radio ne pourrait plus être libre.

Il est donc clair, et ce depuis le début, que le but de Bellanger n’a jamais été de promouvoir la radio libre, pas plus de défendre une quelconque liberté d’expression, mais de faire du business.
Ce qui n’est pas honteux en soi, encore faudrait-il qu’il l’admette.

Pierre Bellanger n’est rien d’autre qu’un chef d’entreprise très bien rémunéré (620 000€ à l’année) à la recherche du profit, et qui, jusqu’ici, bon an, mal an, y était parvenu en se "maquant" avec de bons gros capitalistes comme Hachette-Filipacchi, Lagardère Active, Goldman Sachs ou Axa Private Equity. Or donc, entendre des politiques défiler au micro-chevet de Skyrock fustiger l’actionnaire et le grand capital, est un grand numéro d’hypocrisie, voire de foutage de gueule total.
Nonobstant, ce qui est assez remarquable, c’est que bien qu’étant constamment l’actionnaire minoritaire (c’est la première fois qu’il était aussi haut avec 30%) Bellanger aura pu, pendant 28 ans, rester le président exécutif de La Voix Du Lézard puis de Skyrock.

Mais qu’on ne vienne surtout pas nous dire, nous seriner plutôt, que Skyrock est une radio libre. Tant c’est un mensonge.
Skyrock est un produit radiophonique formaté qui vend et promeut d’autres produits (Coca, Nike, McDonalds, etc.). Rien de plus.
Ce n’est pas Radio Libertaire, L’Eko des Garrigues ou Radio Canut, qui elles, sont de véritables radios libres (et pour lesquelles personne ne bougera le petit doigt le jour où elles seront menacées de disparition).
Quant à la liberté d’expression, de quelle nature peut-elle bien être sur un tel support ? Sinon de l’ordre du défouloir, voire : du déversoir.

Reste la musique, ici le Rap et le R’nb.
D’autres que moi ont dit vertement ce qu’ils en pensaient, et à juste titre, dans la mesure où, Skyrock a fait plus de mal au Rap que de bien.
Si vous voulez entendre du Rap (ou du Slam) qui tienne la route, ce n’est sûrement pas sur Skyrock que vous le trouverez. Même FIP fait mieux !

Ceci étant, et hormis le fait que cette histoire n’aura été, en définitive, qu’une sombre affaire de businessmen, autant dire de personnages qui n’ont rien à faire de la « liberté » (sinon, la leur) il semble cependant évident que l’éviction de Pierre Bellanger, par Axa Private Equity, n’avait pas pour autre but que de se débarrasser enfin de Skyrock, soit de vendre.
Or qui peut acheter un tel produit, sinon NextRadioTV (RMC Info, BFM...) ou Bolloré (Berteslmann, les Groupe NRJ et Lagardère ne pouvant pas en raison de la loi anti-concentration) ?
Ce qui signifie que ce réseau FM aurait pu être effectivement happé (et vraisemblablement changer de format avec, c’est inévitable, des licenciements) par un autre groupe puissant, déjà omniprésent médiatiquement.
Bref, on ne saurait s’en réjouir.

A priori, une telle opération semble s'éloigner avec la proposition du Crédit Agricole, proposition qui rendrait à Pierre Bellanger le contrôle de Skyrock.
Une banque qui viendrait mettre un terme à cette rocambolesque affaire, avouez que, ça non plus, ça ne manque pas de piquant !
Mais qu'on ne s'y méprenne pas : c'est bien Bellanger qui vient d'être sauvé, pas la « radio libre », pas plus que la « liberté d’expression ».


[1] La loi n°81-994 du 9 novembre 1981 portera un petit coup de canif au monopole en accordant des dérogations d’émettre à des associations de type 1901 (et dans un rayon maximum de 30 kilomètres)
La seconde loi, n°82-652 du 29 juillet 1982 mettra, elle, fin au monopole d’Etat de la radiodiffusion.

[2] En fait, Radio Cité Future diffusait une boucle musicale. Assez travaillée. Originale. Mais c’était tout. Rien ne s’y disait.
Bref, c’était bien peu…
Or donc, ajouté au fait que Bellanger s’était approprié – et sans rien demander à quiconque – la fréquence de Gulliver, certains pionniers de « la libération des ondes » dirent tout le mal qu’ils en pensaient.
Ainsi Guy Hocquenghem dans le quotidien Libération en date du 17 juin 1981 qui, évoquant Radio Cité Future, tint ses propos :
« On ne dit rien, mais on occupe. C’est à nous ce morceau de fréquence, puisque comme les chiens nous avons pissé dessus ».


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17 réactions à cet article    


  • Cocasse Cocasse 21 avril 2011 10:05

    La vie d’un tocard pété de tune jet set, au profil cocaïnomane, et désaxé sexuellement, adepte SM avec son petit régiment de femelles esclaves dont une mineure, je m’en balance sévèrement.
    On peut ranger dans la même catégorie de dégénérés ses souteneurs, les mêmes qui avaient plaidé pour le pédophile polanski, et eux mêmes désaxés sexuellement.


    • Philippe Sage Philippe Sage 21 avril 2011 14:23

      @Cocasse : votre comparaison avec Roman Polanski est plutôt malvenue. Et dieu sait si ça m’a exaspéré, toute cette clique qui soutenait Polanski, jusqu’à, par la suite, encenser son film (« The Ghostwriter ») et le Césariser.

      La vie privée de Bellanger, je m’en tape. Il y a eu plainte, cependant, et condamnations. Voilà. On va pas y passer la nuit, non ?
      Mais, le cas de Bellanger (« corruption de mineure ») n’a rien à voir avec celui de Polanski (« viol, etc. »). Ne mélangeons pas tout. Ce n’est pas « à classer » dans la même catégorie, comme vous affirmez un peu vite.

      D’autre part, la Morale, c’est bien ce qui m’insupporte le plus. N’est-ce pas. « Désaxé sexuellement » c’est votre Morale qui vous fait dire cela. Je ne partage pas votre jugement. Du tout.

      Vous remarquerez que je n’ai point abordé ces sujets dans l’article, pour une simple raison : ça ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéressait, c’est que Bellanger nous fait croire (et aux jeunes en particulier) qu’il est à la tête d’une radio libre, alors que c’est totalement faux. Et d’ailleurs, le déroulement de cette affaire en est la démonstration. CQFD.

      Les propos que vous tenez sur ce fil, Cocasse, pourrait être considérés comme de la « diffamation ». Je vous engage donc, très amicalement, à mesurer vos propos.


    • Cocasse Cocasse 21 avril 2011 14:57

      Je n’ai jamais dit que les deux cas étaient similaires.
      J’ai dit qu’il y avait la même bande qui soutenait l’un et l’autre.
      Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit !
      C’est vous qui pratiquez l’amalgame, comme cela vous arrange.


    • Philippe Sage Philippe Sage 21 avril 2011 15:10

      @Cocasse : vous avez écrit : "On peut ranger dans la même catégorie de dégénérés ses souteneurs, les mêmes qui avaient plaidé pour le pédophile polanski, et eux mêmes désaxés sexuellement.« 

      Vous utilisez tout de même le terme de »souteneurs« qui, pardonnez-moi, est un terme fort et inapproprié. Ce terme est utilisé dans les cas de »proxénétisme« . Je ne crois pas que nous sommes dans ce cas.
      D’autre part, vous parlez du »pédophile Polanski« . Or, à ma connaissance, il n’y a aucun jugement, aucune condamnation en ce sens. La »pédophilie" c’est très précis (au regard de la loi), monsieur. Attention aux termes que vous employez. C’est tout ce que je dis.


    • Cocasse Cocasse 21 avril 2011 15:28

      On ne va pas faire des secrets de polichinelle, l’affaire polanski tout le monde la connait ! Préméditation, boisson droguée, sur une gamine de 13 ans, on appelle cela comment alors ?
      En France, la majorité sexuelle est à 15 ans, donc entre 15 et 18 ans on peut risquer le détournement de mineure (cas de belanger). En dessous, cela porte quel nom ?
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_Polanski#Poursuites_judiciaires

      Les gens qui ont gravité en soutien : Frédo mitterrand, jacques lang, et d’autres.
      Oh les beaux cas... quand on connait mieux les CV et les mœurs.

      Souteneur :
      http://fr.thefreedictionary.com/souteneurs
      Littéraire. Personne qui défend une idée.

      Si mon commentaire vous gène à ce point, repliez le.
      Il est d’un niveau de bistrot, l’endroit où la populace dit franchement ce qu’elle pense des tordus médiatiques ou notables.


    • Guido Falxius 21 avril 2011 18:22

      Bien parlé ! S’il n’y a plus qu’au bistrot qu’on ne raconte pas des niaiseries prémâchées, et bien regrettons juste que les bistrot ferment...


    • Philippe Sage Philippe Sage 21 avril 2011 18:25

      @Cocasse : vous plaisantez ? ... Je ne vais pas « replier » votre commentaire. Pourquoi le ferais-je ?.. Vous avez totalement le droit d’exprimer votre opinion, simplement, faisons attention aux termes. C’est tout.

      Dans le cas de Polanski. Il s’agit d’un viol (entre autres). Oui, on appelle ça un viol.
      Certes, elle avait 13 ans. Mais un pédophile, Cocasse, c’est un personne adulte qui « a attirance ou préférence sexuelle envers les enfants prépubères ou en début de puberté » (selon Wikipédia que vous citez). Or donc, c’est très précis.
      Peut-on dire que c’est le cas du cinéaste Polanski ? Eh bien non. Car si tel était le cas, ça se saurait. Ce que je veux vous expliquer c’est que cet homme aurait moult fois récidivé. Alors à moins que vous n’ayez des preuves à nous apporter ... Mais j’en doute.

      Ceci étant, comme vous, je le redis, j’ai été ulcéré par tous ces gens des Arts et du Spectacle (y compris le néo-politique Frédéric Mitterrand) qui ont apporté leur soutien inconditionnel à M. Polanski. J’ai même écrit ce que j’en pensais, ici.
      Voyez, c’est clair (et Wikipédia avait repris cet article pour illustrer la fiche de M. Bonnaud avant de le retirer - la discussion à ce propos est en ligne sur Wikipédia).

      Je ne comprends toujours pas comment vous pouvez citer Polanski et ses soutiens, alors que le sujet c’est Skyrock et son indépendance présumée (vis-à-vis des annonceurs, actionnaires, industriels, monde politique, etc.). Rien à voir avec la choucroute, mon ami.

      Nonobstant, je me contrecarre au cube de la vie privée de M. Bellanger. Qui suis-je pour le juger sur ce point ? La justice s’est prononcée (deux fois) je n’ai pas à me substituer à elle. Je ne suis pas un procureur.

      Enfin, tout ce qui ressort de la Morale, la Morale tout court d’ailleurs, je m’en fiche. Car - ainsi que le chantait Ferré - « N’oubliez jamais que ce qu’il y a d’encombrant dans la Morale, c’est que c’est toujours la Morale des autres ».


    • Cocasse Cocasse 21 avril 2011 21:28

      Ma colère est celle du petit citoyen écoeuré par les frasques contre nature de ce « monde d’en haut », qui se sert les coudes, eux les notables dont l’idéologie a plongé notre pays dans l’abime.
      Aucun mensonge n’est épargné pour minimiser, et soutenir de façon décomplexée ce genre de crimes.
      C’est pour cela que je parle de « réaction de bistrot ».
      Car ma terminologie ne pisse pas loin, si vous la comparez avec divers chroniqueurs ayant pignon sur Internet.

      Ce document sonore très intéressant revient sur plusieurs affaires. Il y a un passage évoquant la « récidive » de polansky :
      http://www.dailymotion.com/video/xanxeb_lelibrepenseur-polanski-le-pedophil_news
      http://www.dailymotion.com/video/xanxh8_lelibrepenseur-polanski-le-pedophil_news

      Et ici, divers journalistes ou blogueurs n’ayant pas leur langue dans la poche :

      http://wn.com/les_soutiens_pedophile_en_france_ !_polanski

      http://www.pierredreulle.fr/2009/09/28/polanski-pedophile-violeur/

      http://www.jacquesthomet.com/2009/10/05/comment-lhebdomadaire-francais-le-nouvel-observateur-appuie-le-pedophile-polanski/

      http://libreinfo.perso.neuf.fr/plaquette03_90.htm

      http://les3piliers.hautetfort.com/tag/p%C3%A9dophile

      Comme vous le constatez, je ne suis qu’un misérable indigné faible en verbe, par rapport à ces gens.


    • A. Nonyme A. Nonyme 21 avril 2011 10:57

      Je ne sais pas si c’est une radio libre, mais par contre, une radio de merde ça oui, c’en est une.


      • Triodus Triodus 21 avril 2011 11:39

        C’est honteux même d’appeler ça une « radio »


        • Micka FRENCH Micka FRENCH 21 avril 2011 13:17

          De l’Ecossaise...

          Ayant travaillé en radio (Scotland), je veux rendre un vibrant hommage aux gens de l’une des premières radios libres, une vraie sans guillemets,mais avec les risques de l’époque, « RADIO CANUTS » de Lyon, qui maintes fois se sont fait embarquer par la Volk Polozei à l’époque pré-Mitterrand.

          Cette radio est toujours vivante... Merci.
          Toutes les autres radios associatives ayant été vendues au privé, vendre une association étant UN DELIT, non poursuivi à l’époque... et pour cause...
          .

          Micka FRENCH
          http://mickafrench.unblog.fr


          • Philippe Sage Philippe Sage 21 avril 2011 14:33

            @Micka : Non, il ne reste pas QUE Radio Canut à Lyon.
            Il y a moult radios en France qui ont résisté aux trusts (RTL, Europe, NextRadioTV, NRJ) et autres réseaux FM. 
            Ainsi Libertaire à Paris, L’Eko des Garrigues à Montpellier, Campus à Lille, FMR à Toulouse, RTF à Limoges, etc., etc., etc.
            Et des radios libres, non sujettes aux annonceurs et aux actionnaires, Micka, il s’en créé encore (HDR à Rouen).

            Je ne crois pas, en outre, au « délit » que vous soulignez.
            Ceci étant, je suis bien placé pour vous dire que, effectivement, dans certains cas, certaines cessions étaient à la limite de la légalité.
            « A la limite », ai-je bien dit.

            Bien à vous.


          • Micka FRENCH Micka FRENCH 21 avril 2011 15:21

            Je suis réellement désolée de mon abus de langage et mon imprécision.

            Je soulignais les cas de LYON où la plupart des fréquences associatives ont été vendues à des daubes du privé telles NRJ, Nostalgie, RFM et tant d’autres.

            Ces ventes étaient illégales et les dites fréquences devraient être confisquées et restitués aux anciens adhérent des associations concernées.

            Personne n’a hélas été inquiété...

            Micka FRENCH
            http://mickafrench.unblog.fr


          • Ronny Ronny 21 avril 2011 14:41


            @ auteur

            Globalement d’accord avec vous.

            N’oubliez pas Ici et Maintenant (sur Paris) qui reste à mon avis assez fidèle à l’esprit radio libre, et qui émet aussi depuis des lustres...


            • Philippe Sage Philippe Sage 21 avril 2011 14:55

              @Ronny : oups ! Effectivement, Ici & Maintenant, la station de Didier de Plaige, est toujours vivante. Après avoir disparu un temps.

              Pendant que je suis, nous pouvons ajouter Grenouille à Marseille, et même Nova, qui reste assez fidèle à l’esprit dit des « radios libres ».
              Il y en a moult encore.
              A ce propos, un site Internet vous propose de (re)découvrir cette « bataille des radios libres » (entre autres).
              Il s’agit de : Eldoradio, Les Ondes En Liberté.


            • Guido Falxius 21 avril 2011 18:20

              Skyrap est une radio de merde, ça c’est une évidence, elle a pour mission d’abrutir la jeunesse en la coulant dans le moule bien commode du sous-prolétaire américain à moitié analphabète.

              Cependant l’autre vrai problème c’est qu’on trouve toujours la même pléthore de tiers mondains et autres politiques navrants pour défendre le pédocriminel de service.

              Lui et sa clique dépravée (notamment un certain producteur de spectacles, un humoriste qui commence à se faire vieux, un patron de maison de disque, et il en reste) font la loi sur la « musique » en France (toujours mettre des guillemets).

              D’un autre côté, certains politiques fréquentent aussi ce petit milieu interlope où l’on cotoie gaiement la jeunesse du pays (et d’autres pays aussi, j’ai cru comprendre que les petits marocains ont la cote, sans parler du pays de coeur d’un certain Fred Mitrand, la Thaïlande), alors je comprends cette solidarité. Je te tiens, tu me tiens !

              Comme qui disait « j’ai des photos de toi à poil en mauvaise posture, alors tu la fermes et puis c’est tout ».


              • sonearlia sonearlia 21 avril 2011 19:28

                La liberté d’expression ne peut pas être garantie seulement par des radios libres sur bande FM, car trop limiter par le nombres de fréquences disponible, l’avenir est aux blogs, forums, médias participatif, et pourquoi pas radio IP. 

                Pour les radios IP voir ici el .

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