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Socialistes et dans la rue le 5 mars pour renforcer les droits des salariés


Le gouvernement examine le 6 mars un projet de loi issu de l'accord minoritaire du 11 janvier 2013.
 
Dans cet avant projet :
· * le refus de mobilité deviendrait une cause de licenciement pour motif personnel.
· * un contrat intermittent serait créé alors qu'il faut, au contraire, renforcer le CDI.
· des accords d'entreprise pourraient imposer, sous peine de licenciement, la baisse des salaires et/ou l'augmentation du temps de travail en reprenant ainsi la loi du député UMP Warsmann.
· * les licenciements économiques collectifs seraient plus faciles et plus rapides.
· * l'inversion de la hiérarchie des normes permettrait que des accords d'entreprises soient moins favorables que le droit du travail.
· * les recours au juge contre des licenciements collectifs, comm devant les prud'hommes, seraient limités.
 
Il faut renforcer les droits des salariés, pas les brader
 
La gauche a été élue pour s'attaquer à la crise, interdire les licenciements boursiers, permettre la reprise d'entreprises vouées à la délocalisation ou à la fermeture. Ce sont ces lois protectrices qui sont attendues et rien d'autre. Il y a urgence pour les salariés, il y a urgence pour la gauche aussi.
 
Le 5 mars, en tant que socialistes opposés à cet accord dicté par le MEDEF, nous serons dans la rue avec les syndicats majoritaires qui refusent ce projet de loi, avec les jeunes et leurs organisations qui refusent la précarité. Nous serons dans la rue car c'est la place de la gauche d'être aux côtés des salariés contre les reculs sociaux, pour le progrès social et contre les exigences patronales.
Et le lendemain nous continuerons notre action avec toutes celles et tous ceux qui refusent les reculs annoncés du droit du travail, qui veulent répondre aux urgences sociales et militent pour un emploi pour tous.
 
Amender le projet de loi, retirer les articles régressifs, améliorer le Code du travail, écouter les syndicats majoritaires ... il n'y a rien de plus urgent quand on est socialiste !
 
la version à faire signer pourrait être :
 
Pour renforcer les droits des salariés 
 
le NON socialiste au Medef

 

 


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8 réactions à cet article    


  • ZenZoe ZenZoe 5 mars 2013 11:18

    Tant que le marché de l’emploi restera fortement déséquilibré, avec une demande largement supérieure à l’offre, rien à faire, les patrons resteront les plus forts pour négocier. Tant qu’il y aura des millions de chômeurs, les patrons continueront à vouloir imposer leurs règles. Tant que la peur sera dans le camp des salariés et des chômeurs, les patrons pourront en jouer.

    Il y avait un reportage sur la Thaïlande l’autre jour. Un patron de restaurant français installé là-bas disait que le chômage n’y existant pas, il avait du mal à recruter et SURTOUT, qu’il lui fallait chouchouter ses employés. J’ai entendu et constaté le même son de cloche dans d’autres pays, dont le Canada, la Nouvelle-Zélande et l’Australie, pays peu connus pour traiter les travailleurs comme des esclaves. Les patrons manquent de main-d’oeuvre, ils font tout pour l’attirer et la garder, normal !

    Où je veux en venir, c’est que lutter pour les droits des salariés alors qu’il y a de moins en moins d’emplois est tristement inefficace. Ca fait de la pub aux syndicats, mais c’est contre-productif. Ce qu’il faut, c’est relancer la machine. Réindustrialiser le pays, encourager l’entreprenariat.
    Ah, et aussi peut-être se décider à lutter efficacement contre le travail au noir de milliers de « réfugiés ». Quand les employeurs auront vraiment du mal à recruter et qu’ils ne pourront plus compter sur une main-d’oeuvre clandestine, ils se mettront peut-être à réfléchir.


    • Loup Rebel Loup Rebel 5 mars 2013 13:17

      Des socialistes ?

      Ça existe encore des gens qui ont la foi dans le dogme de cette église ?

      Avec un Pape plus attaché à guerroyer au Mali, ou marier les homosexuels, plutôt que de s’occuper des problèmes économiques de la France.

      Certes, il est impuissant face à cette réalité, ce qui ne l’a pas gêné pour distribuer ses promesses électorales, le traitre. Ne me dites pas que vous l’ignoriez, l’auteur, quand vous avez déposé vos bulletins dans l’urne en mai 2012 ?


      • Txotxock Txotxock 5 mars 2013 13:23

        Ce n’est pas un peu la définition de la schyzophrénie ?


        • Robert GIL ROBERT GIL 5 mars 2013 13:47

          « le socialiste est un charlatant qui pretends combattre la misere, sans toucher ni au profit , ni au capital » ENGELS

          voir : LICENCIEMENT REPRESSION ET REGRESSION


          • LE CHAT LE CHAT 5 mars 2013 14:15

            le PS n’a de socialiste que de nom , rien ne les distingue guère des gens de l’ump avec qui ils bouffent au Siècle !


            • Loup Rebel Loup Rebel 5 mars 2013 16:44

              Pas la peine de commenter les billets de Branchereau.

              Ce J-C-là n’a jamais posté un seul commentaire, ni répondu à aucun.

              Laisse bétom,encore un zombi qui se regarde le nombril en suçant son micro (avant, c’était le pouce).


              • Loup Rebel Loup Rebel 5 mars 2013 20:30

                Ah ! par contre il a (au moins) deux amis qui lisent les commentaires smiley)

                Juste deux amis ? Ce n’est pas beaucoup...


              • Dwaabala Dwaabala 5 mars 2013 22:12

                La liberté du peuple, c’est de pouvoir descendre en foule dans la rue ; celle de la finance, du patronat et de leurs gouvernants, de l’étrangler quand chacun rentre chez soi.
                C’est le nouveau mode de vie de l’exploitation et de la protestation subséquente. C’est la liberté démocratique en bas, technocratique et capitaliste en haut.
                Il n’y a pas un pays : Grèce, Portugal, Espagne, Italie, France, où le scénario ne se constate.
                Une journée d’action dans 170 villes aujourd’hui en France, à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU, de Solidaires.
                Cependant, à ceux qui ironisent sur le vote F. Hollande au second tour, ou se félicitent de leur bulletin blanc ou de leur abstention en cette occasion, il est facile d’opposer qu’il vaut mieux avoir à affronter aujourd’hui cette pseudo gauche au pouvoir que l’auto-satisfaction cynique de la droite et de ses suppôts.
                La suite à venir le montrera sans doute, autrement que par le succès de l’extrême-droite dont les social-libéraux se font les fourriers, ni plus ni moins d’ailleurs que ne l’eussent fait les UMP.

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