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Accueil du site > Tribune Libre > Sommes-nous vraiment un pays riche ?

Sommes-nous vraiment un pays riche ?

En ces temps compliqués où nous ne savons plus trop si l’on fête la naissance du Christ ou de la nouvelle année, si l’on attend tout du lendemain qui chante avec l’innovation ou de la sagesse du passé avec la spiritualité, arrêtons-nous un instant sur notre satisfaction d’être un pays riche. Sur l’ensemble de l’échiquier politique, il y a en effet unanimité pour parler des pays riches dont nous ferions partie.

Ai-je le droit de soutenir contre tous les médias qu’il est stupide ou enfantin de parler de pays riches et de pays pauvres, comme de richesse nationale, son inverse la pauvreté nationale semblant être délaissée par les commentateurs ?

Comme toujours, et le GIEC pour ne prendre que lui nous en donne un exemple concret permanent avec le climat, c’est en quantifiant ce qu’on a du mal à définir, qu’on le rend apparemment concret, palpable et réel. Comme la qualification est un exercice périlleux qui nécessite le doute, la modestie et une capacité d’observation aiguë, il est très tentant de contourner l’obstacle en quantifiant ce que l’on a du mal à définir pour rendre sa réalité incontournable. C’est tellement vrai que tous les totalitarismes quantifient ce qu’ils ont du mal à imposer. Le régime national-socialiste comptait les juifs, les tziganes et les communistes et de même les fausses démocraties interdisent de quantifier les réalités qui les gênent comme les statistiques ethniques.

Qualifier la richesse n’est pas simple et les dictionnaires sont incapables de la définir simplement. Elle est en fait une approche à tâtons par un groupe donné du beau et du bien vus par lui, comme la justice est une approche du bien et du vrai, toujours vus par le groupe considéré. Son étymologie, le mot franc riki qui veut dire pouvoir et qui a donné reich en allemand, indique la tendance naturelle de tout groupe à donner le pouvoir à ce qu’il trouve beau, bon et bien.

Comme la richesse est très difficile à définir et que certains viennent même tout compliquer comme cet ancien président du Mali qui disait « Nous sommes riches de la famille », le capitalisme et ses intellectuels ont décidé de la quantifier pour qu’elle soit réelle, non discutable et universelle. Faire croire à l’universalité de la richesse, négation de la réalité, nouveau colonialisme et même nouvel esclavagisme, est la mission que se sont donnés l’ONU et l’OMC en se laissant totalement pervertir.

Et c’est là où le ridicule le dispute à l’absurde. Il a été décidé arbitrairement que les entreprises créaient la richesse et que cette richesse pouvait se chiffrer en monnaie. A commencé alors une longue descente aux enfers où l’intelligence s’est surpassée dans la manipulation du faire croire.

On a commencé par confondre la richesse avec la production pour lui donner une réalité concrète et on a éliminé dans la production, les notions mêmes de déchets et d’encombrants pour que la confusion soit vraiment totale. Il a fallu ensuite nommer cette richesse soi-disant créée par l’entreprise et on lui a donné le nom sympathique et très parlant de valeur ajoutée. On cherchera pourtant vainement un quelconque ajout de valeur puisqu’il ne s’agit que de la dépense des clients diminuée de ce que l’entreprise a préalablement dépensé chez ses fournisseurs. On commence déjà à prendre la dépense pour une valeur, pour une richesse. La valeur ajoutée d’une entreprise n’est pourtant que la partie de l’argent de ses clients qui n’a pas été donnée à ses fournisseurs et qui sera totalement distribuée à ses salariés, à ses actionnaires et à l’État. L’entreprise est essentielle pour faire circuler la monnaie grâce à sa production mais elle ne fait que cela. Si sa production ne trouve pas preneur, l’entreprise meurt et parler production sans parler clients, créer le désir sans savoir comment le satisfaire comme le fait la publicité, est indigne et générateur de malheur. Laissons l’entreprise à sa place : Elle permet à la monnaie, en répartissant l’argent de ses clients, de remplir son rôle de titre de créance sur le groupe. Il est manipulateur, en feignant d’ignorer l’argent dépensé par les clients pour fabriquer la valeur ajoutée, de faire croire que l’entreprise crée des richesses.

La valeur ajoutée n’existe donc que par la dépense des clients. Mais par un tour de passe-passe, l’INSEE vient nous expliquer finement, sans jamais mentir ouvertement mais en faisant tout pour que l’on comprenne de travers, que la somme des valeurs ajoutées est la richesse annuelle produite alors qu’elle n’est que la somme des dépenses qu’elles soient publiques ou privées, intelligentes ou stupides, à consommer tout de suite quand on l’appelle consommation, ou à consommer plus tard quand on l’appelle investissement. Pour bien nous tromper on appellera cette somme de dépenses, Produit National ou Intérieur Brut, PNB ou PIB. Cela permettra à tous les « experts » de présenter le PIB qui n’est qu’une dépense comme une création de richesse.

Faut-il à nouveau rappeler que le PIB mesure dans un espace-temps donné toutes les activités d’achat et de vente ? Il peut donc se calculer de trois façons : par l’argent dépensé, par la valorisation des marchandises vendues et par la somme des transactions. C’est ce que fait l’INSEE dans un langage abscons sur son site. Un observateur attentif remarquera l’imbécillité de mettre l’import-export dans le calcul de la seconde définition sans le mettre dans la première et dans la troisième, tout en aboutissant prétendument au même résultat. Puisque nous sommes dans l’imbécillité, observons que les fameux critères de Maastricht, pas plus de 3% de déficit budgétaire et pas plus de 60% d’emprunt, sont exprimés en pourcentages du PIB, donc de la somme des dépenses publiques et privées. En clair il est sage d’après l’Union européenne de dépenser jusqu’à 103% de ce que l’on a déjà dépensé et, plus l’on dépense, plus il est judicieux d’emprunter. Que personne ne s’étonne de la montée de la dette ! Et ayons tous la charité de comprendre pourquoi Juncker se réfugie dans l’alcool.

Après avoir bien expliqué en lui donnant un nom que dépenser c’est s’enrichir, arrive alors le dernier maillon du faire-croire, maillon indispensable pour que la dépense soit vraiment considérée comme une création de richesse. Les banques créent la monnaie pour que les clients puissent la dépenser et transformer la production des entreprises en richesses. Dans une économie cohérente c’est l’État qui crée l’argent en reconnaissance de sa dette, en reconnaissance d’une énergie intelligemment et préalablement dépensée pour la collectivité. Dans l’économie capitaliste les banques inversent le temps et créent l’argent en prétendant le récupérer plus tard, ce qui enlève à la monnaie son rôle essentiel de régulation puisque c’est le futur qui équilibrera tout. Le futur a toujours bon dos ! Les banques inondent le marché d’argent en faisant monter la dette pour équilibrer leur fausse générosité exclusivement fondée sur l’intérêt qu’elles en retirent. Et comme la richesse est vue comme une capacité à dépenser, le magma politico-médiatico-publicito-universitaire constate avec une fausse tristesse la montée continue de la dette tout en se félicitant de la baisse de la pauvreté grâce à la croissance qui est la croissance des dépenses mais qu’il présente comme une croissance de la richesse.

Mais ce magma vend tellement bien l’illusion de la richesse créée que cela lui revient en boomerang dans la figure par les Gilets jaunes qui ne comprennent évidemment pas pourquoi ils n’auraient pas leur part.

« En même temps » on voit une mignonne secrétaire dite d’État, venir pérorer dans les médias pour dire qu’elle a « déclenché des cellules de crise » et qu’elle est « sur le pont » (BFM TV 22 décembre 2018). Rassurons-nous. La Macronie va nous sauver à force d’être « trop intelligente » comme dit l’ineffable Gilles Le Gendre.

Plus sérieusement l’État ne pourrait-il pas enfin rendre utile tous nos concitoyens sans se décharger de ses devoirs sur les entreprises ? Dès qu’on s’est réveillé de la fausse création de richesses par les entreprises, on s’aperçoit avec tristesse que l’État ne fait qu’habiller Paul en déshabillant Pierre, activement et passivement. Activement en tentant d’acheter le peuple avec une apparente générosité et avec un argent qu’il n’a pas et qu’il est obligé d’aller chercher. Passivement en laissant la gestion monétaire aux banques qui ne crée l’argent à dépenser tout de suite qu’avec une créance à récupérer plus tard grâce à une création de richesses qui n’existe pas. Chacun observe la dette monter inexorablement sans s’en laisser déranger.

Il est intéressant d’observer comment la seule expérience intéressante d’État de ces deux derniers siècles a été dévoyée, rabaissée à la charité publique, conspuée et immédiatement interrompue. Il s’agit des ateliers nationaux de la IIe république qui n’ont duré que 4 mois du 27 février au 21 juin 1848. L’État fournissait du travail aux chômeurs, l’organisait et le payait. L’idée extrêmement intéressante s’est instantanément heurtée au fait que l’État connait très mal les vrais besoins du peuple, qu’il a une très faible capacité d’organisation et qu’il n’est pas maître de la monnaie. Le résultat en a été ce que l’État sait admirablement faire aujourd’hui avec le RSA et les subventions : payer les gens à ne rien faire en prenant l’argent chez ceux qui travaillent. Mais à l’époque il y avait encore des députés dignes de ce nom qui, comme Victor Hugo, rejetaient cette facilité. Voilà ce qu’il disait à la Chambre le 20 juin 1848 :

« Les ateliers nationaux sont un expédient fatal. Vous avez abâtardi les vigoureux enfants du travail ; vous avez ôté à une partie du peuple le goût du labeur, goût salutaire qui contient la dignité, la fierté, le respect de soi-même et la santé de la conscience. À ceux qui n’avaient connu jusqu’alors que la force généreuse du bras qui travaille, vous avez appris la honteuse puissance de la main tendue ; vous avez déshabitué les épaules de porter le poids glorieux du travail honnête, et vous avez accoutumé les consciences à porter le fardeau humiliant de l’aumône. Nous connaissions déjà le désœuvré de l’opulence, vous avez créé le désœuvré de la misère, cent fois plus dangereux pour lui-même et pour autrui. La monarchie avait les oisifs, la République aura les fainéants (…).
Cette fainéantise fatale à la civilisation est possible en Turquie, en Turquie et non pas en France. Paris ne copiera pas Naples ; mais, jamais Paris ne copiera Constantinople »
.

Victor Hugo pourrait nous redire cela aujourd’hui mais cette piste est pourtant la seule à creuser si nous voulons réellement nous convaincre que nous créons de la richesse. Mais la mauvaise expérience des ateliers nationaux nous a appris que le travail utile à effectuer comme son organisation doivent être laissés à l’initiative privée. La force de l’État, s’il reprend enfin son rôle de créer la monnaie, est de gérer cette création en vérifiant que ce qu’il achète avec cette nouvelle monnaie est vraiment considéré comme un enrichissement de la nation. S’il en crée trop, il dévalue la monnaie et appauvrit son peuple. S’il n’en crée pas assez, il se désintéresse de l’énergie de son peuple en faisant perdre à la monnaie son rôle de créance sur la collectivité.

Le nœud de notre problème est bien le rapport compliqué entre le travail, la richesse et la monnaie. Ce n’est pas parce que l’État a raté l’expérience des ateliers nationaux et que le capitalisme nous a apporté la cacophonie incompréhensible et prétentieuse des économistes, que nous ne devons pas nous contraindre à inventer une nouvelle harmonie entre le dynamisme de l’initiative privée et la force de la puissance publique.

N’oublions pas notre Constitution qui dit avec grand bon sens : « Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi ». Que les fêtes qui ne sont plus la joie partagée après l’effort commun mais qui sont achetées pour faire de la croissance, ne nous le fassent pas oublier trop vite !


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36 réactions à cet article    


  • Xenozoid 25 décembre 2018 13:32

    @Marc Dugois

     Croyez-vous sincèrement que nous pourrons rester éternellement dans l’illusion ?

    il suffira d’en crée une autre


  • Marc Dugois Marc Dugois 25 décembre 2018 13:54

    @Xenozoid

    On peut en effet jongler d’illusion en illusion. Mais la réalité nous rattrapera toujours.


  • tiers_inclus tiers_inclus 25 décembre 2018 15:41

    @Marc Dugois

    Certes. Aphorisme qui pourrait définir le vivant. Sauf que la « réalité » reste conditionnée et in fine inaccessible. 
    Nos systèmes socioéconomiques sont à l’image de notre condition, une immense fuite en avant qu’ils amplifient, avec comme perspective le mur. 
    La seule richesse c’est la libération de la souffrance, et ni les artefacts productifs (pansements entraînant de nouvelles plaies) , ni le « suicide » (on ne fuit pas une illusion) ne sont des solutions.
    La pensée calculante ambiante nous interdit la voie. Ce n’est pas dans le rapport des hommes aux hommes que ce trouve la solution, mais dans le rapport de l’homme à sa condition qu’il n’ose même plus regarder en face. 


  • Marc Dugois Marc Dugois 25 décembre 2018 15:55

    @tiers_inclus

    Là je vous rejoins.


  • Marc Dugois Marc Dugois 26 décembre 2018 07:40

    @Xenozoid
     
    Vous avez raison. Après avoir créé Mitterrand on a créé Chirac puis Sarkozy puis Hollande puis Macron. Se réveiller d’une illusion en en créant une autre permet de tenir un moment. Mais arrive inéluctablement le retour de la réalité.


  • Xenozoid 26 décembre 2018 15:38

    @Marc Dugois

    depuis que la propriété est cumulative(bien avant cette république),c’est la réalité,l’illusion est de croire que le pouvoir donne quoi que ce soit sans compensation


  • Marc Dugois Marc Dugois 26 décembre 2018 15:51

    @Xenozoid

    L’illusion est en effet de croire qu’il n’y a pas toujours une compensation et que nous sommes des dieux capables de création.


  • Xenozoid 26 décembre 2018 15:58

    @Marc Dugois

    si tu connais des dieux capables de création,je veux bien te croire, mais c’est tout...bonnes fêtes a toi,vous si vous êtes plusieurs


  • zygzornifle zygzornifle 26 décembre 2018 10:12

    Le pays est riche grâce a la pauvreté d’une partie de son peuple , l’argent existe bel et bien mais seulement pour certains....


    • Marc Dugois Marc Dugois 26 décembre 2018 11:11

      @zygzornifle

      Développez votre argumentaire car là, vous ne faites qu’affirmer que vous aimez entendre.


    • zygzornifle zygzornifle 26 décembre 2018 10:13

      Mieux vaut être riche dans un pays pauvre que pauvre dans un pays riche ....


      • izarn izarn 26 décembre 2018 14:20

        Que le PIB soit une mesure de richesse arbitraire ; d’accord.

        Mais même avec cette mesure arbitraire, la baisse des revenus du « petit blanc », que ce soit aux USA, ou en Europe est évident.

        La part des salaires dans le PIB n’a fait que baisser depuis les années 80. On se souvient : Reagan, Thatcher, Fabius, le néo-libéralisme et la globalisation « heureuse », etc...

        Et depuis ça continue de façon irrémédiable. L’UE et l’euro ne sont que l’instrument de la globalisation néolibérale. Le PIB semble augmenter pour les riches « globalisés ». La majorité sur trouve sur la touche.

        De fait ça ne marque que l’effondrement général du néolibéralisme.


        • Marc Dugois Marc Dugois 26 décembre 2018 16:28

          @izarn
           
          Attention à faire le tri dans tout ce qui passe....

          Le PIB n’est pas du tout une mesure de richesse mais une mesure de dépense.

          Vous avez raison de voir le néolibéralisme comme une vraie saloperie qui est d’ailleurs plus fabriquée par des inconscients que par des vrais salauds mais ne tombez pas dans leur piège de voir le PIB comme une création de richesses.

          Le travail doit être évidemment mieux valorisé mais personne ne vole une richesse qui n’existe pas. Ce sont les prix qui sont trop bas.


        • sylvain sylvain 26 décembre 2018 18:07

          @Marc Dugois

          merci pour cet article, j’en rajoute un peu

          dans nos systemes economiques un ralentissement de la croissance engendre une crise de surproduction, ca me parait illustrer parfaitement le fait que la croissance mesure l’augmentation des dépenses et pas des productions de richesses
          on demande d’ailleurs plus aujourd’hui a nos entreprises de vendre leurs produits, c’est a dire de créer un besoin, que de répondre a un besoin
          si c’était l’inverse les entreprises seraient, à mon sens, effectivement créatrices de richesses, et en pratique elles le sont encore en partie


        • Marc Dugois Marc Dugois 26 décembre 2018 20:18

          @sylvain

          Toute la publicité ne fait que créer à grand frais le désir sans se préoccuper de la capacité à satisfaire le désir qu’elle crée.

          C’est tout le problème de l’économie actuelle qui ne se vit pas comme un échange des êtres mais comme une création ex nihilo de richesses à se partager. Cela débouche sur le chaos actuel et à venir.


        • jalin 26 décembre 2018 18:54

          Les banques privées ne peuvent pas créer de l’argent autant qu’elles veulent, il y a des ratios, et si elles prêtent de l’argent, il faut bien que cet argent soit remboursé, sinon c’est la banque qui casque les prêts non recouverts, d’où les primes de risques inclues dans le taux d’intérêt. Bref, vous racontez n’importe quoi... vous ne comprenez rien à la finance. Seules les banques centrales possèdent le bazooka de la création monétaire, mais là aussi il y a les limites inflationnistes.


          • Marc Dugois Marc Dugois 26 décembre 2018 20:12

            @jalin

            C’est curieux cette façon de monter le ton et de facilement insulter dès que l’on touche aux tabous.

            Les banques centrales n’ont aucun bazooka et ont un bilan où elles mettent forcément une créance à leur actif chaque fois qu’elles mettent de l’argent à disposition à leur passif. Ce sont des créances sur les peuples soigneusement ignorées.

            Sortez peut-être de vos certitudes et engagez des dialogues courtois et cohérents. Je vous invite à aller lire mes billets sur mon site. Je suis prêt à dialoguer là-bas comme ici.


          • jalin 27 décembre 2018 09:21

            @Marc Dugois
            Que fait la BCE depuis plusieurs années ? Elle rachète sur le second marché pour des milliards d’Euros, si ça c’est pas un bazooka...

            Quant à votre pensum concernant la VA, c’est franchement risible.

            J’imagine que vous vous prenez pour le Galilée de l’économie, c’est une épidémie depuis quelques temps.


          • Marc Dugois Marc Dugois 27 décembre 2018 11:10

            @jalin

            La BCE rachète en effet depuis plusieurs années pour des milliards d’euros mais avec quoi ? Avec de l’argent qu’elle met à sa disposition à son passif en mettant en même temps à son actif des créances d’un même montant sur les peuples. Il y aura bazooka quand la BCE voudra récupérer ses créances.

            Quand à mon « pensum sur la VA » expliquez-moi ce qu’il y a de risible. Affirmer c’est bien, s’expliquer c’est mieux.

            Pour conclure sur le ton méprisant que vous employez ou pour démarrer sur un dialogue respectueux, croyez-vous sincèrement que chercher un peu de cohérence dans l’économie c’est se prendre pour Galilée ? Trouver la cohérence inutile, ne serait-ce pas se prendre pour Panurge et prendre ses contemporains pour des moutons ?


          • jalin 27 décembre 2018 11:38

            « Avec de l’argent qu’elle met à sa disposition à son passif en mettant en même temps à son actif des créances d’un même montant sur les peuples. »


            Oui, ça s’appelle une opération comptable, mais vous préférez les politiques d’austérité ? Les peuples, comme les ménages ou entreprises ont des dettes, rien de scandaleux de s’endetter pour investir. Celui qui s’endette pour acheter un logement, ça vous pose un problème ?


            Vous dites que la VA ne correspond à aucune richesse produite, c’est pas cohérent pour un rond.


            • Marc Dugois Marc Dugois 27 décembre 2018 11:59

              @jalin

              S’endetter me pose toujours un problème car cela présuppose que l’on va créer des richesses pour rembourser, ce qui est un mythe dans lequel vous êtes visiblement à l’aise mais qui fait grimper sans aucune limite la dette mondiale car la création de richesse n’est qu’un mythe.

              Pour prendre l’exemple de la valeur ajoutée qui pour vous est une richesse produite, existe-telle sans clients ? Existe-t-elle sans que les clients viennent s’appauvrir en monnaie pour reconnaître en l’achetant que la production est richesse. Il n’y a aucune création de richesse, il y a échange entre une production et une richesse déjà existante qu’est la monnaie. Mais il est vrai qu’il suffit de fabriquer de la fausse monnaie par la double écriture pour faire croire qu’en achetant une production qui n’est qu’un encombrant ou un déchet, on a créé une richesse.
              .
              C’est ainsi que les Bourses, l’immobilier et les œuvres d’art grimpent. La fausse monnaie créée par les banques font croire que ces valeurs montent. Est-il intelligent de le croire ?


            • Francis, agnotologue JL 27 décembre 2018 12:08

              @Marc Dugois
               
               avec des détracteurs comme vous, le système bancaire n’a guère besoin de soutiens !
               
               smiley
               


            • jalin 27 décembre 2018 16:15

              @Marc Dugois
              « S’endetter me pose toujours un problème car cela présuppose que l’on va créer des richesses pour rembourser, ce qui est un mythe »

              Ah bon, depuis quand l’investissement ne crée pas de richesses ? Une entreprise qui investit dans une machine plus performante crée bien des richesses qui permettent de rembourser la dette, payer ses salariés et actionnaires.

              « Pour prendre l’exemple de la valeur ajoutée qui pour vous est une richesse produite, existe-telle sans clients ? »

              Et Lycée de Versailles, sans la richesse produite les clients se baladeraient à poil, ne mangeraient pas, ne se logeraient pas... retour à l’âge de pierre, quoique même à cette époque savoir tailler un silex permettait de mieux chasser ou cueillir.

              « C’est ainsi que les Bourses, l’immobilier et les œuvres d’art grimpent. »

              Oui, mais ça c’est une autre histoire, c’est celle des trappes à liquidité, car les quelques hyper riches ne savent plus quoi faire de leur argent, alors ils le mettent ce genre de coffres forts qui se transforment en bulles spéculatives.


            • jalin 27 décembre 2018 19:19

              @jalin
              "« Pour prendre l’exemple de la valeur ajoutée qui pour vous est une richesse produite, existe-telle sans clients ? »

              Pour compléter, les clients ne peuvent acheter la richesse produite que si ils ont produit eux même de la richesse pour obtenir l’argent nécessaire à leurs achats.

              Donc votre question est stupide, rien de plus.

              Vous vous affichez comme avocat en droit des affaires, mais si vous êtes aussi nul en droit des affaires qu’en économie, alors vous êtes un imposteur mythomane qui relève de la psychiatrie.


            • Francis, agnotologue JL 28 décembre 2018 07:57

              @jalin
               
               je suppose que le post ci-dessus que j’approuve, s’adresse à Marc Dugois ?


            • jalin 28 décembre 2018 09:59

              @JL
              Oui.


            • Marc Dugois Marc Dugois 29 décembre 2018 16:15

              @jalin

              « Imposteur mythomane qui relève de la psychiatrie » ! Je découvre ce site depuis quelques mois et je constate combien l’insulte méprisante sous couvert d’anonymat, peut servir de défouloir à certains que la réflexion déstabilise. Par respect pour le site je continuerai à vous parler sérieusement même si vous avez trouvé un émule qui semble vous approuver dans le même anonymat.

              En économie, l’origine des biens et des services produits (fabrication, importation, vol, copie) comme l’origine de la monnaie (travail, emprunt, vol, fausse monnaie) doivent être autant étudiés que leurs destinations (consommation, incorporation, encombrant ou déchet pour la production, achat, épargne ou don pour la monnaie), Attention à l’économie unijambiste ! Votre phrase « Une entreprise qui investit dans une machine plus performante crée bien des richesses qui permettent de rembourser la dette, payer ses salariés et actionnaires » en apparence cohérente, saute à pieds joints sur tout un tas de problèmes. L’argent « investi » vient-il d’un travail déjà exécuté et vendu ou est-il emprunté et devra-t-il être rendu dans le futur ? Et s’il est emprunté avec quoi remboursera-t-on ? La machine produit certes mais sa production ne sera richesse que si des clients viennent s’appauvrir en monnaie pour l’obtenir. Qui va payer le chômage de l’ouvrier que la machine a remplacé ? Et l’argent du client sera-t-il suffisant pour payer les salariés, les actionnaires, les fournisseurs, l’État et en plus rembourser l’emprunt ?


            • jalin 29 décembre 2018 16:41

              @Marc Dugois

              Vous vous foutez de la gueule du monde, toutes ces questions sont largement étudiées depuis des lustres et vous voulez faire croire que vous êtes le seul à se les être posées, quel culot ! Vous êtes un emmerdeur et un imposteur, allez vous faire voir chez les moldaves...

              «  L’argent « investi » vient-il d’un travail déjà exécuté et vendu ou est-il emprunté et devra-t-il être rendu dans le futur ? »

              Les 2, car soit vous avez épargné et vous pouvez investir( auto financement ), soit vous empruntez et remboursez dans le futur. C’est la base de la microéconomie et des marchés inter bancaires dont manifestement vous ne comprenez rien à rien.


            • Marc Dugois Marc Dugois 29 décembre 2018 16:53

              @jalin

              Je ne veux rien faire croire. Je vous trouve grossier et je ne vous répondrai donc plus car être grossier et anonyme est insupportable.

              Si par hasard un jour vous acceptiez d’envisager de réfléchir par vous-mêmes sans penser complètement à tort que tout a été déjà pensé, demandez-vous pourquoi, en créant tant de richesses d’après vous, la dette mondiale n’arrête pas de grimper.


            • jalin 30 décembre 2018 07:15

              @Marc Dugois
              « Si par hasard un jour vous acceptiez d’envisager de réfléchir par vous-mêmes  »

              C’est bien votre problème, c’est que vous pensez par vous même en faisant croire que tous ces phénomènes n’ont pas été étudiés par d’autres depuis des décennies, je vous laisse à votre sorte de solipsisme...


            • Marc Dugois Marc Dugois 30 décembre 2018 08:00

              @jalin

              Merci d’avoir abandonner l’injure et la vulgarité (mais pas encore l’anonymat), ce qui m’autorise à vous répondre.

              Ces phénomènes comme vous dîtes ont été très mal étudiés. S’ils avaient été correctement étudiés nous ne serions pas obligés aujourd’hui de chercher des boucs émissaires (l’État pour les uns, les riches pour les autres) pour expliquer que toute cette richesse mythique créée a été barbotée.

              J’ai cherché ce que vous aviez écrit vous-même et j’ai eu la surprise de voir que vous vous contentiez de commenter et de juger les autres. Si votre démarche est honnête et sérieuse, allez lire ce que j’écris sur mon site et parlons-en là-bas ou ici à votre choix.


            • jalin 1er janvier 2019 19:57

              @Marc Dugois

              « Ces phénomènes comme vous dîtes ont été très mal étudiés. »

              Et vous n’expliquez en rien comment vous les étudiez mieux...


            • Marc Dugois Marc Dugois 1er janvier 2019 20:05

              @jalin

              Je peux difficilement tout expliquer en un article. C’est pour cela que j’ai écrit deux livres et que je continue d’écrire sur mon site en tentant d’expliquer à ceux qui veulent bien lire. Je n’y censure aucun commentaire.


            • microf 27 décembre 2018 14:13

              @Marc Dugois,

              J´aimerai avoir votre opinion sur le point de vue de cet africain sur la situation en France.

              Message que tout francais devrait écouter et faire suivre.

              Gilets Jaunes point de vue d’Afrique par Tatsinda Bertrand en 9:24
              https://youtu.be/O7E8oJ_BUJ0

              "On peut poser quelques questions, oú est l´Episcopat catholique francais, ouais c´est important. La France est une terre catholique, la fille ainée de l´Église, oui il se prononce partout, oui sur toutes les questions sociales en Afrique. Aujourd´hui, il ya plus de frontière entre l´église catholique et les questions d´ordres politiques. Ben cette église catholique á Paris, le Président de la Conférence épiscopale en France, on ne l´ententd pas. Deuxième des choses, oú est le Fond Monétaire International. La troisième des choses ca je vais faire rire vous allez comprendre même, ca c´est pour faire rire oú est l´Ambassadeur du Cameroun pour demander en fait á M. Macron d´engager rapidement un dialogue avec les corps sociaux en France. Non ca fait rire, je rappelle á mon grand -frère Célestin Jamen le RSA en France, c´est 450 Euros, quand vous l´avez vous vivez effectivement dans une chambre de foyer. En plus, on vous donne des bons alimentaires, celá veut dire qu´avec 450 Euros, vous ne vivez dans aucune grande ville francaise vous vivez dans une chambre de foyer déjá subventionnée. Le SMIC en France, c´est dans les 1300 Euros, un logement assez confortable á Paris, il faut aller chercher au dessus de 1000 Euros, ca veut dire que avec 1300 Euros á Paris vous ne fondez pas de famille. Vous n´allez pas en vacances, vous vous offrez pas en faite je veux dire que vous n´allez pas au théatre, je ne parle même pas d´aller manger même une fois par semaine dans un bon restaurant. Donc c´est ca le problème de la France. C´est á dire avoir instituée des minimas sociaux qui sont donc toutes les caisses sont pratiquement en faillites et n´avoir plus une économie comme l´a dit Maitre MOMO qui peut répondre á ca. Parceque pour pouvoir donner ces 450 Euros á des chomeurs le RSA, ce SMIC, ce salaire minimun qui n´existe pas pratiquement en Grande Bretagne, eh bien il faut être en croissance, il faut avoir une économie effectivement qui a une croissance, il sont á une croissance zéro, vous le financez comment ca ? première question, voilá les questions fondamentales.Deuxième question,les hommes politiques francais, le général de Gaule va remettre sur pieds ce qu´on va appeler une échelle sociale, Bachir, oú á la tête de cette échelle sociale, se trouve pratiquement une 100e de familles, c´est eux qui ont accès á Sciences Po á Paris, á l´ENA, ils se marient entre eux, M. Hollande a rencontré Madame Ségolène Royale á l´ENA, ils font des enfants qui intègrent les grandes écoles Polytechnique, vous allez voir Polytechnique en France 99% d´enfants qui sont á Polytechnique en France, ont des parents qui ont été á l´école Supérieure Polytechnique á Paris, ils se coptent dans des conseils d Administrations, je suis au conseil d´administration de EDF, mon épouse est au conseil d´administration de VEOLA, ma fille est au conseil d´administration de... voilá l´élite politique en France. Et cette élite politique est partie de 200 mille chomeurs en 1968 quand on chasse le général de Gaule á aujourd´hui, 6 millions de chomeurs et plus de 10 millions de pauvres, échec total, donc nous pouvons recevoir des lecons de tout le monde, mais pas d´eux, pas d´eux ( la France ) c´est á dire nous ONNP, on ne le supporte plus, on ne le peut pas, voilá le bilan des hommes politiques.

              Quand M. Célestin Jamen, militant du MRCV, parti ultra libéral soutien un M. Macron, on comprend les connections. Alors, je m´arrête lá. Le journaliste ( en fait il a dit qu´il ne ne soutenait pas ). Je m´arrête lá.

              Modèle économique, choix économiques, voilá, voilá du tout libéral. Le role de l´État, il faut désengager l´état, mais quand on désengage l´état, qu´est ce qu´on fait, eh bien les pans entiers de l´état sont tombés en fait entre les mains d´un certain nombre de lobbys et de familles, pareille, un exemple Bachir ( le modérateur ) c´est 8 familles en France qui ont le monopole de la grosse et de la grande distribution en France. Famille AUCHAN, Famille CASINO, Famille CARREFOUR, Famille LECLERC 8 familes je ne parle pas de petite distribution de quartier, je parle de la grande et de la méga distribution, Bachir, voilá les limites. Autres choses les choix sur la taxation, entre taxer le capital et le travail, ils vont faire le choix de taxer le travail ca veut dire que tout ce qu´on appele la classe moyenne, les gilets jaunes lá c´est la classe moyenne. Est ce que cela justifie le fait l´appelation en tout cas puisque c´est ce que pense ces gens lá que le Président Macron serait le Président des riches ? Mais le Président Macron c´est qu´il est porté par ce que je vous dit par les familles, ce lobby politique qui s´est accaparé des grandes écoles qui ... entre eux, il est porté par eux et ce cac40 en fait á qui l´état, quand l´état va se désengager l´état va remettre entre guillemets, l´économie francaise, Macron appartient á cette famille lá, voilá Macron c´est á dire que Macron ne peut pas voir la vie autrement que de consolider celá, c´est aussi simple que celá. Ces gilets jaunes lá, c´est la Révolution du prolétariat.

              Quand on parle même de casseur, mais Bachir, un casseur est un francais, l´état francais a le droit de lui trouver un travail, une deuxième chance, une formation. M. Jamen nous parle de la grande richesse de la France, de ses acquis et de ceci, mais pourquoi elle ne donnerait pas une deuxième chance á un casseur ? elle pourrait lui donner une deuxième chance, une formation, un travail et la possibilité de se soigner et bien il ne deviendrait pas casseur. Eh bien quant dans ta famille vous avez un méga délinquant qui est votre enfant, eh bien la responsabilité peut aussi incomber au père d´avoir assumer un mauvais encadrement á cet enfant pour qu´il devienne délinquant. "

              Suite..


              • microf 27 décembre 2018 14:14

                @microf

                Suite et fin

                Message que tout francais devrait écouter et faire suivre.

                Gilets Jaunes point de vue d’Afrique par Tatsinda Bertrand en 9:24
                https://youtu.be/O7E8oJ_BUJ0

                Donc le modèle économique lá, c´est á dire que du rôle de l´ état de désengager l´état et de dire que c´est le marché qui va tout réguler mais le marché s´en fout des pauvres, je vous donne un exemple. M. Mittal No 1 de l´acier dans le monde, il va délocaliser il va partir de la France, alors qu´il faisait des bénéfices. Vous avez beaucoup de groupes en France qui lancent des plans sociaux alors qu´en fin d´année, ils ont des bénéfices nets. Je vais plus loin les multinationales francaises, eh bien en France, elles ne payent pas beaucoup d´impots alors que certaines ont jusqu´á 2000 filiales, elles gagnent de l´argent á l´extérieur d´oú ce concept de MÉLANCHON de créer un IMPOT UNIVERSEL de dire que ces grands groupes francais, allons taxer ces multinationales les filiales qui sont ailleurs ca veut dire que TOTAL, TOTAL dans la CEMAC ( Communauté Économique des États de l´Afrique Centrale ) TOTAL a plus de 450 filiales, mais pourquoi on irait pas chercher l´agent lá bas ? vu que TOTAL quand vous regardez les bilans de TOTAL en fin d année en France eh bien c´est á limite de 2 millions d´EUROS nets, alors que c´est la 1ere entreprise francaise avec pratiquement avec plus de 30, 40, 50 milliards d´Euros, de bénéfices et de chiffres d´affaires de résultats nets.

                Voilá c´est la Révolution en fait de l´Extrême droite ces gilets jaunes en grande partie et de l´Extrême gauche qui n´acceptent plus d´être les dindons de cette farce, d´oú des slogans Macron démission, dissolution de l´Assemblée Nationale, et Maitre a dit quelque chose de très intérèssant Macron n´aura pas de résultats pour ca, il pourra faire tout son bla bla, j´ai bien peur que ca contamine les étudiants, si ca contamine les universitaires, ca contamine d´autres corps sociaux, s´en est terminé, c´est une dissolution de l´Assemblée, j´ai bien peur pour Macron qu´il n´arrive pas á la fin de son mandat.

                Pour s´en sortir est ce qu´il doit monter au créneau ? mais l´heure n´est pas á monter au créneaux, c´est á dire il faut refaire l´architecture, c´est á dire qu´il faut dire aux chomeurs francais qu´on ne te donne plus le RSA on ne peut pas vivre au dessus de ses moyens Bachir, vous ne pouvez pas rationner chez vous en allant emprunter chez le boutiquier, á un moment donné, le boutiquier vous explique que excusez moi. Ils sont ( France ) á 2000 milliards d´endettement et chaque jour, la France lève l´argent sur les marchés, mais la France vivra comme ca jusqu´á quand ? Je vous donne un dernier chiffre l´industrie d´un pays comme l´indonésie est largement plus performante aujourd´hui que l´industrie francaise, je parle de l´indonésie, et alors qu´est ce que Macron a comme solution ? eh bien, qu´il dise tout simplement aux francais qu´á partir d´aujourd´hui, vous allez souffrir comme nos frères africains, il n´ya plus de choix pour vous, c´est dur, la situation est assez compliquée déjá vous savez que Fillon avait dit au temps de Jacques Chirac que les caisses sont vides, Sarközi l´a rappelé en lui disant qu´un Premier Ministre ne le dit pas, mais M. Fillon avait eu le courage de dire que je suis á la tête d´un pays, dont les caisses sont pratiquement vides, on ne gère pas une ÉCONOMIE en gérant L´EDETTEMENT ( comme en France ) Bachir, voilá en fait la situation de ces gilets jaunes lá ET NOUS SOUTENONS CE MOUVEMENT DE GILETS JAUNES et ca doit faire réfléchir les peuples africains c´est á dire que pour nous les nationalistes de dire que vraiment pour nous les peuples africains s´attendre avoir encore un bonheur avec la France, c´est compliqué."


              • Marc Dugois Marc Dugois 29 décembre 2018 16:44

                @microf

                Vous me demandez mon avis sur ce très long texte plein de bon sens et de fautes d’orthographe.

                Il s’affronte aux pouvoirs en place en faisant la même erreur qu’eux : croire à la manne divine qui tombe toute seule et que l’on appelle maintenant croissance économique. Chacun pense que certains se gavent, uniquement parce que certains dépensent beaucoup avec de l’argent trop facilement gagné pour faire croire qu’ils sont riches. Les entreprises ne tiennent que par un principe scandaleux de comptabilité qui est le principe de pérennité interdisant de prévoir sa mort. Les grosses entreprises « too big to fail » n’arrêtent pas de perdre de l’argent pour payer tout le monde en accumulant les actifs surévalués. Observez les milliards d’euros ou de dollars de provisions qu’un nouveau dirigeant passe systématiquement en arrivant dans un grand groupe. La dette mondiale dépasse chaque année son sommet historique de l’année précédente. La dette monte et les banques prêtent de l’argent qu’elles créent pour que certains dépensent et fassent croire que nous produisons des richesses à nous partager. Et chacun exige sa part.....

                Nous nous mettrons à raisonner correctement lorsque nous aurons tous accepté qu’on ne peut s’enrichir qu’en appauvrissant quelqu’un d’autre. Nous en sommes malheureusement très loin et nous allons nous contenter de haïr ceux que nous croyons voir dilapider nos richesses. Le rôle du salaud sera tenu par ’État pour les uns, par « les riches » pour les autres. Qui dira que la richesse n’existe pas car elle n’est qu’un regard ?

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