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Sortir de l’antiracisme, entrer dans l’ouverture à l’altérité

Après 9 ans d’antiracisme soft (1972-1981) et 30 ans d’antiracisme forcené (1981-2011), il est temps de faire les comptes, et de tirer les conclusions qui s’imposent. C’est simple : l’antiracisme est raciste, culpabilisant, liberticide et illégitime. Ce paradigme du racisme et de l’antiracisme est donc faux, il convient d’en sortir et de fixer un nouveau paradigme, non raciste, pédagogique, qui respecte les libertés fondamentales et qui soit légitime. Nous proposons le concept d’ouverture à l’altérité.

40 ans d’antiracisme et quels résultats ? Une France obsédée par la race, quiracialise le discours, qui judiciarise le débat – limitant ainsi la liberté d’expression-, qui a offert une deuxième carrière à Hitler, qui hiérarchise les discriminations, qui excommunie les hérétiques, qui se communautarise. L’antiracisme est d’autant plus illégitime qu’outre son échec patent sur le terrain, il est instrumentalisé par le pouvoir politique, qui s’en sert à des fins électoralistes et de communication. Enfin, l’antiracisme a besoin du racisme pour exister et se développer, ce qui est non seulement contradictoire, mais aussi manipulateur et délétère, y compris envers les gens sincères qui veulent faire baisser le racisme par ce biais, en vain. L’échec est donc total.

Il convient de tirer les leçons de cet échec pour repartir sur de bonnes bases et ne pas commettre les mêmes erreurs. L’antiracisme a commis l’erreur de partir sur des bases opposées à celles des racistes du 19ème et du 20ème siècle. Ce faisant, ils n’imaginaient pas reproduire à leur façon les crimes qu’ils dénonçaient, en faisant eux aussi passer la race avant tout autre critère. Aujourd’hui, un noir qui a un problème est forcément victime de racisme, ce qui n’a pas de sens. On connaît les dérives de ce postulat : victimisation, déresponsabilisation, négation de la réalité qui est bien plus complexe.

Une rupture nécessaire

La rupture d’avec le racisme ne réside donc pas dans l’antiracisme (qui est un racisme qui ne dit pas son nom), mais dans le non racisme d’une part, et surtout dans l’ouverture à l’altérité d’autre part.

Le non racisme consiste à ne pas considérer la race comme primordiale, et à considérer que l’être humain doit être jugé en fonction de ce qu’il fait et non de ce qu’il est. Contrairement à l’antiracisme, le non racisme ne culpabilise pas le raciste réel ou supposé, il le considère comme intolérant et vise à lui faire prendre conscience que son attitude est irrationnelle et contraire aux faits. Il ne cherche pas à excommunier le raciste réel ou supposé, mais à lui ouvrir l’esprit. Ainsi, le racisme peut réellement baisser, au lieu d’être alimenté par un jeu pervers sur la racialisation.

L’ouverture à l’altérité, qui est complémentaire à cette attitude non raciste, consiste à expliquer que nous sommes certes tous égaux, mais aussi tous uniques et en ce sens tous différents. L’ouverture à l’altérité est donc indispensable si l’on veut pouvoir vivre ensemble, tous ensemble. Le clivage se situe donc entre ceux qui sont ouverts à l’altérité, et ceux qui y sont fermés. Or ce que recouvre ces deux catégories est bien différent de ce que recouvre le clivage raciste/antiraciste, puisque ce clivage se focalise uniquement sur la race.

Il n’existe pas d’hommes intrinsèquement bons, qui ne sont pas racistes de façon innée, et d’autres intrinsèquement mauvais, qui sont racistes depuis la naissance et jusqu’à leur mort. Les gens changent, ils sont éduqués, plus ou moins bien, ils font des rencontres, des expériences, et tout cela crée chez eux des sentiments racistes ou non.

Pourquoi l’ouverture à l’altérité est-elle la solution ?

Nous sommes tous intrinsèquement fermés à l’altérité. Ce qui n’est pas soi nous est étranger, et nous dérange en ce que c’est différent de nous. Cela fait partie de la nature humaine, comme de si nombreuses études scientifiques l’ont démontré. L’être humain a naturellement peur de l’inconnu, aussi bien physique qu’humain. Il est méfiant, il se protège, car c’est un réflexe de survie que des millions d’années d’évolution lui ont appris. Le reconnaître, c’est déjà faire un très grand pas vers l’ouverture à l’altérité.

Or le racisme n’est qu’une des manifestations de haine à l’égard de l’Autre, du Différent. Il en existe bien d’autres, que l’antiracisme a justement fait passer au second plan, du fait de sa domination idéologique. Tous ces sentiments que nous ressentons parfois à l’égard d’une personne timide, qui bégaie, à qui il manque un bras ou une jambe, qui est chauve, dont la figure est recouverte de boutons, qui est laid, difforme, nain, géant, anorexique, boulimique, religieux (quand on est athée), athée (quand on est religieux), obèse, brûlé au 3ème degré, bourré de tics ou de tocs, handicapé physique ou moteur, épileptique, allergique patent, j’en passe et des meilleurs.

A considérer toutes les catégories possibles et imaginables de différences, nous rentrons tous dans une ou plusieurs des ces catégories. Le rejet de chacun dépend des catégories dans lesquelles nous nous trouvons, certaines sont vivables, d’autres moins. Toutes nous invitent à respecter le principe de l’ouverture à l’altérité, et à considérer les autres pour ce qu’ils font, et non pour ce qu’ils sont. La logique du racisme, juger l’autre pour sa race, doit nécessairement être étendu à tout jugement basé sur ce qu’un être humain est, ce que la plupart du temps il n’a pas choisi d’être. Par exemple les mauvaises langues prétendront qu’il suffirait aux obèses de moins manger, en réalité la plupart sont atteints d’une maladie, physique ou psychologique, et c’est cette maladie qui les rend obèse. Ils peuvent en partie changer et tenter de maigrir, mais un jugement global sur les obèses ne vaut rien, puisqu’il s’agit à chaque fois de cas particuliers. Le risque serait de déresponsabiliser les gens en les victimisant, or telle n’est pas la logique de l’ouverture à l’altérité puisqu’il s’agit d’être tolérant et non de culpabiliser l’autre, qui reste libre de changer ou pas, quand il le peut, chacun étant la première victime de ses différences par rapport au groupe. Ainsi les États-Unis sont une société bien plus tolérante que la nôtre de ce point de vue, en ce que les obèses n’hésitent pas à se montrer publiquement, sans complexes, ce que les Français osent beaucoup moins faire. Plus généralement, c’est une société qui respecte plus l’anticonformisme, donc la nouveauté, l’innovation, et le changement, car tout cela est lié.

Que faire ?

Il s’agit donc de responsabiliser tout le monde, par l’éducation, non idéologique, mais factuelle et scientifiquement démontrée. Oui, l’ouverture d’esprit est préférable à la fermeture d’esprit, au sectarisme et au dogmatisme. Oui, l’ouverture à l’altérité est préférable au rejet de l’altérité, car le premier est constructif tandis que le second est destructeur. Ce doit être le paradigme choisi pour juger des actions et des réflexions de chacun, ainsi l’on peut se rendre compte que l’antiracisme est destructeur en ce qu’il nie l’aspect général de l’altérité, le limitant à la race, créant des catégories parmi les populations, enfermant ceux qu’il veut protéger dans ces catégories, donc renforçant ce qu’il prétend combattre.

L’éducation plutôt que la culpabilisation, les procès ou encore la violence (l’antiracisme est très violent). Quand des gens fermés à l’altérité refusent cette pédagogie, il ne s’agit pas de les exclure de la communauté mais uniquement de les empêcher de nuire ou de les sanctionner quand ils nuisent. Une réflexion peut être effectué en ce sens, car rien ne doit être figé. Une fermeture à l’altérité n’est ni dénuée de causes, ni définitive. Elle est souvent la manifestation d’une douleur, d’une dépression ou d’un malaise passagers. Une personne qui manifeste une fermeture à l’altérité un jour J pourra ne pas du tout le manifester un jour J+1, pour mille et une raisons dues à son environnement immédiat, son vécu familial ou professionnel, etc. Or dans le contexte actuel, un raciste ou considéré comme tel le restera advitam aeternam, même s’il ne l’a été dans les paroles (et non dans les actes) un jour, une heure voire une minute dans sa vie. Cela n’est tout simplement pas vivable.

Restent les actions, seules mesures possibles du jugement d’une condamnation. Les paroles peuvent blesser, mais ne sont blessées que les personnes n’ayant pas été assez sensibilisées à l’ouverture à l’altérité. On peut agir sur des paroles blessantes, tout simplement en ne les jugeant pas blessantes pour soi. Nous avons ce choix. Voilà pourquoi la liberté d’expression la plus poussée doit absolument être préservée.

Par contre, les actions ne nous laissent pas de choix, elles s’imposent à nous. Elles ne peuvent pas être interprétées, contrairement à l’expression. Elles ne dépendent pas de la personne victime, de son degré de sensibilité ou de son ouverture d’esprit. L’action est, elle est manichéenne, vérifiable, mesurable, démontrable, tout ce que l’expression n’est pas (sauf à retomber dans les procès interminables et le plus souvent à l’appréciation totale du juge, dont l’antiracisme a le secret). Le passage à l’acte détermine l’action coercitive qui doit venir sanctionner la fermeture à l’altérité, comme elle doit venir sanctionner tout autre domaine. Contrairement à un dogme actuel, il n’y a strictement aucune différence entre un meurtre raciste et un meurtre non raciste. Par contre il existe une différence fondamentale entre un meurtre avec préméditation et sans préméditation par exemple.

Si nous nous en tenons à ces quelques principes, nous aurons une chance de sortir de l’engrenage et du cercle vicieux dans lequel l’antiracisme nous enferme depuis trop longtemps.


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41 réactions à cet article    


  • kiouty 26 septembre 2011 10:36

    Si nous nous en tenons à ces quelques principes, nous aurons une chance de sortir de l’engrenage et du cercle vicieux dans lequel l’antiracisme nous enferme depuis trop longtemps.

    Qu’est-ce qu’ils souffrent alors, les victimes de l’antiracisme, versons une larme...
    Pauvre choupinette.

    C’est vrai que les crimes antiracistes montent en flèche ces derniers temps, la discrimination contre les antiracistes est a son paroxysme.

    Laissons les gens être racistes !! C’est naturel et en plus, c’est bon pour l’économie !

    Non mais arrêtez avec vos salades, sérieusement, si vous avez un fournisseur de drogue, je VEUX son adresse, ça a l’air d’être du bon matos.


    • TyRex TyRex 26 septembre 2011 10:58

      Tu veux de la drogue ? Tu n’en a pas besoin, tu planes déjà... et quand tu redescendras sur terre, parmi nous autres, j’aimerais te poser une question :

      Si le mouvement anti-raciste avait réellement eu de l’impact sur la mentalité des gens, comment se fait-il qu’après 30 ans de communication le bilan soit aussi catastrophique ?

      30 ans de dures labeurs pour arriver au troisième millénaire (2002) avec 17% de la population française qui vote Lepen...

      Continu de planer petit oiseaux...


    • Zanini 26 septembre 2011 11:52

      Si le mouvement anti-raciste avait réellement eu de l’impact sur la mentalité des gens, comment se fait-il qu’après 30 ans de communication le bilan soit aussi catastrophique ?

      Ah mais l’anti racisme a eu de l’impacte sur la mentalité des gens, elle les a rendu plus raciste, ce qui était le but recherché. Le pape de l’anti racisme en France c’est BHL, un homme qui a été condamné pour esclavagisme (Becob) et qui soutient le bombardement d’enfants palestiens avec des armes interdit par la convention de Genève (Phosphore blanc), il n’a y donc rien d’étonnant a cela.D’autant plus que la lutte anti raciste a toujours été une lutte pour l’immigration, ce qui n’est pas la même chose, jamais ces gens ne se demandent si l’émigration est une bonne chose pour l’Afrique.(La réponse est bien sur non ce n’est pas une bonne chose pour l’Afrique.)

      Ceci dit il suffit d’aller faire un tour dans les banlieues pour voir qu’ils n’ont plus aucune crédibilitée aupres de ceux qu’il sont censés défendre.Les seuls qui les défendent encore les anti-racistes officiels sont les bobos lobotomisés.


    • Renaud Séchiant 26 septembre 2011 16:45

      Disons que Sarkozy a foutu 30 ans d’anti-racisme en l’air en un seul mandat : Il a légitimé le racisme.

      Ce constat évident ne vous était pas venu à l’esprit ?


    • maddle maddle 26 septembre 2011 11:14

      L’ échec n’ est pas total bien au contraire ! Car c ’ est la réussite des inventeurs du concept : Dray ,Finkelkraut, BHL, Halter etc... Voila ou nous en sommes, ça à même fonctionné au sein d ’ Enquête et Débat puisquece site est devenu Ultra Anti Musulmans et « grand prêtre internet » du choc des Civilisation.




      • AntoineR 26 septembre 2011 11:21

        Avoir 17% de la population raciste arrange bien nos maitres.
        ça permet d’avoir un lepen au deuxième tour et donc de passer sans problème (comme chirac). Ou de récupérer ses voix dès le premier tour avec un discours sécuritaire (comme sarko).

        Le racisme n’est pas créé ou maintenu par l’antiracisme mais bien par la médiocrité ambiante (médias, politiques, )

        Je ne sais plus qui a dit une phrase qui ressemble à peu près à ça :
        « Ce sont ceux qui ont creuvé les yeux du peuple qui lui reproche d’être aveugle »

        ça doit être Chomsky, je la trouve bien approprié. En plus après tu peux culpabiliser tout le monde : les racistes et ceux qui se battent contre.


        • tikhomir 26 septembre 2011 11:49

          Disons quand même que si l’antiracisme est culpabilisant et ne fonctionne pas, c’est aussi parce que le discours prôné et les actes qui suivent c’est blancs = méchants et pas blancs = gentils... Forcément, ça fait tâche.

          Il y a quand même pas mal de phrases bateau dans cet article, comme :

          « Enfin, l’antiracisme a besoin du racisme pour exister et se développer »

          On pourrait tout aussi bien dire « l’ouverture à l’altérité a besoin de l’altérité pour se développer » ou « le gruyère râpé a besoin des pâtes pour être mis dessus ».

          "Contrairement à l’antiracisme, le non racisme ne culpabilise pas le raciste réel ou supposé, il le considère comme intolérant et vise à lui faire prendre conscience que son attitude est irrationnelle et contraire aux faits.« 

          Bof, on en vient toujours à culpabiliser l’autre... Le considérer comme un intolérant ou comme un raciste, je ne vois pas bien la différence. En plus, merci de prêcher si religieusement, la bonne parole type fondamentaliste façon : moi j’ai raison et vous avez tort, bande d’intolérants qui n’avez pas reconnu la Vérité.

          Aaaaaaaaaaaaaammmmeeeeeen.

           »Tous ces sentiments que nous ressentons parfois à l’égard d’une personne timide, qui bégaie, à qui il manque un bras ou une jambe, qui est chauve, dont la figure est recouverte de boutons, qui est laid, difforme, nain, géant, anorexique, boulimique, religieux (quand on est athée), athée (quand on est religieux), obèse, brûlé au 3ème degré, bourré de tics ou de tocs, handicapé physique ou moteur, épileptique, allergique patent, j’en passe et des meilleurs.« 

          Sachant que le seul exemple de racisme évoqué dans l’article est contre un noir et au vu de la liste ci-dessus, peut-on considérer qu’être noir est un handicap dans votre propos ? Considérez-vous qu’être religieux ou athée soit aussi une »tare« comme le reste cité ? Ce n’est probablement pas ce que vous vouliez dire, mais disons que la formulation est plus que limite...

           »Ainsi les États-Unis sont une société bien plus tolérante que la nôtre de ce point de vue, en ce que les obèses n’hésitent pas à se montrer publiquement, sans complexes, ce que les Français osent beaucoup moins faire.« 

          Allez allez, quelle star américaine est obèse ? Vu le nombre de gros aux U.S.A. on peut se demander pourquoi on n’en voit pas plus dans les séries, dans les émissions TV, sur les podiums ou autres ? C’est aussi avec le Brésil certainement un des pays où les gens ont le plus recours à la chirurgie esthétique. Même les hommes et femmes politiques d’importance sont minces là-bas.

          Bien sûr que non les Etats-Unis ne sont pas plus tolérants et sont au moins aussi névrosés que nous.

          Et puis franchement, le discours »c’est mieux aux Etats-Unis« , c’est passé de mode parce qu’admettons-le, leur situation n’a rien d’enviable non plus.

           »dans le contexte actuel, un raciste ou considéré comme tel le restera advitam aeternam, même s’il ne l’a été dans les paroles (et non dans les actes) un jour, une heure voire une minute dans sa vie.« 

          Dans le contexte ici, la parole est un acte... C’est l’acte de parler.

          Au final, c’est pas que l’article soit faux, c’est qu’il est bizarre et sujet aux mêmes travers que l’antiracisme : l’ouverture à l’altérité est culpabilisante ( »toi t’es pas ouvert, moi oui« = »toi t’es raciste, moi non"), l’ouverture à l’altérité peut dériver sur uniquement une catégorie de personnes comme l’antiracisme s’est pris à considérer que seuls les blancs sont racistes.


          • Renaud Séchiant 26 septembre 2011 16:50

            Ton commentaires et ta réflexion sont très justes mais bien trop complexe à comprendre pour un raciste.


          • Traroth Traroth 26 septembre 2011 12:11

            « 40 ans d’antiracisme et quels résultats ? Une France obsédée par la race » : En 2002, les choses allaient plutôt bien. La société était relativement apaisée C’est le retour de la droite et son besoin de boucs émissaires qui sont la cause directe de la situation actuelle !


            • Renaud Séchiant 26 septembre 2011 16:51

              + 1 j’ai fait le même commentaire sur l’échec de l’anti-racisme. Sarko a foutu 30 ans d’anti-racisme en l’air en légitimant ce dernier sur un seul mandat.


            • Rounga Roungalashinga 26 septembre 2011 17:55

              La pensée magique...


            • Traroth Traroth 27 septembre 2011 12:30

              @Roungalashinga : Non, MÉMOIRE. Certains en sont encore pourvus !


            • Rounga Roungalashinga 27 septembre 2011 14:40

              Seuls des cerveaux obscurantis par Hollywood peuvent croire aux scénarios monodéterministes où tout est la faute d’un seul méchant qui fait basculer brusquement une situation calme et prospère en une situation ténébreuse et violente. On n’est pas dans Star Wars ou Harry Potter, il faut se réveiller ! Les changements au sein d’une société sont des choses complexes et lentes à se mettre en place, et ce n’est sûrement pas la mémoire qui est compétente pour en démêler les ressorts.


            • Traroth Traroth 27 septembre 2011 17:52

              Là, vous m’apprenez quelque chose. Je ne savais pas que « la droite » était une seule personne ! Je vous trouve un peu dur, leur électorat a faiblit, mais faut pas exagérer, quand même ! smiley


            • Rounga Roungalashinga 28 septembre 2011 07:52

              Je n’ai pas dit « une seule personne », j’ai dit « un seul méchant ». Faut avoir lire, un peu.


            • Traroth Traroth 28 septembre 2011 17:54

              Parce qu’un seul méchant, ça peut être plusieurs personnes ? smiley smiley smiley smiley smiley


            • Rounga Roungalashinga 29 septembre 2011 08:16

              « Un seul méchant » au sens d’une seule entité !
              Mon Dieu, mais qu’ils sont lourds ! Avec son pinaillage, Traroth a réussi à passer allègrement à côté de ce que je disais, à savoir qu’il vit dans un monde magique où les évènements se déroulent uniquement sous l’action de quelques uns, et ne s’expliquent pas par la sociologie, l’Histoire, ou l’économie, matières qui nécessitent d’utiliser des ressources intellectuelles.


            • Traroth Traroth 29 septembre 2011 22:00

              Ah, une seule entité... On est beaucoup plus loin du méchant de Star Wars ou de Harry Potter, là. Je vous conseille de vous mettre d’accord avec vous même, avant de chercher à communiquer vos idées aux autres.
              Parce que des situations dont une seule entité est responsable, ça, c’est parfaitement imaginable et ça ne relève absolument pas de la pensée magique.


            • Rounga Roungalashinga 30 septembre 2011 13:14

              Ben si...Si vous pensez comme ça, vous vous condamnez à ne jamais rien comprendre. L’actualité et l’Histoire sont des choses complexes, il faut être à la hauteur de cette complexité.


            • Traroth Traroth 3 octobre 2011 14:49

              En d’autres termes : si je ne pense pas comme vous, c’est que je suis idiot et que je ne comprends rien. Pourquoi est-ce que je vous réponds, déjà ?


            • Rounga Roungalashinga 3 octobre 2011 16:14

              C’est pas une question de penser comme moi ou pas, c’est une question de faire une analyse sérieuse. La vôtre ne l’est pas car elle fonctionne selon un schéma trop simpliste, qui la fait se rapprocher de la pensée magique. La réalité est une chose complexe et multidéterminée, rappeler cela n’a rien du fanatisme que vous m’imputez (« si je ne pense pas comme vous, etc. »), mais est plutôt une invitation à la réflexion.


            • Traroth Traroth 4 octobre 2011 11:08

              « La vôtre ne l’est pas car elle fonctionne selon un schéma trop simpliste, qui la fait se rapprocher de la pensée magique » : Ceci n’est rien de plus qu’une affirmation gratuite. Si vous n’êtes pas capable de le voir, tant pis pour vous !


            • Rounga Roungalashinga 4 octobre 2011 13:17

              En 2002, les choses allaient plutôt bien. La société était relativement apaisée C’est le retour de la droite et son besoin de boucs émissaires qui sont la cause directe de la situation actuelle !


            • Traroth Traroth 4 octobre 2011 16:31

              Y a-t-il quelque chose de faux là-dedans ? Dans ce cas, dites quoi au lieu de tourner autour du pot !


            • Rounga Roungalashinga 4 octobre 2011 17:22

              Y a-t-il quelque chose de faux là-dedans ?

              Oui : tout.
              -La description de la situation en 2002 est loin d’être exacte. J’en veux pour preuve et exemple le 21 avril (si vous voulez j’ai d’autres exemples à vous donner mais je choisi celui-ci car il me permet d’enchaîner avec un autre truc), qui n’est pas survenu par erreur ou par miracle, ce qui nous amène à la deuxième chose fausse :
              -L’inversion de la cause et de la conséquence, ou plutôt la vision à sens unique du processus complexe de la politique qui a une action sur la société, et de la société qui a une influence sur la politique. Dans votre exemple vous affirmez que c’est la politique qui a eu une influence sur la société, mais vous êtes-vous demandé si ce n’était pas aussi le contraire ?
              -Une identification floue de ces facteurs que vous prenez uniquement pour des causes. « La droite » ça veut dire quoi ? Si vous aviez cité des noms de partis, ç’aurait été un peu plus précis, pas top, toujours, mais un peu mieux quand même. Une présentation sérieuse des faits aurait désigné des courants de pensée, des idéologies, ou des noms.
              -Monodéterminisme : « la droite et son besoin de boucs émissaires qui sont la cause directe de la situation actuelle ». Attention, pas « une cause », mais « la » cause, « directe » qui plus est. Etant donné que la vie politique et sociale d’un pays est multidéterminée, que ses fluctuations prennent racine dans la sociologie, l’économie, la démographie, les idéologies, imputer un changement aussi contrasté et aussi bref que vous le décrivez à une seule entité est une négation de cette multidétermination et également imputer à un groupe de personnes un pouvoir démesuré.

              Donc de tout cela on voit bien que ce qui ressort de l’analyse rapide de votre commentaire c’est la sous-estimation que vous faites de la complexité du réel, ce qui explique mon emploi des termes « simplisme » et « pensée magique ».


            • BHL=MST 26 septembre 2011 12:16

              Rean Jobin, comment va votre chat ? Avez-vous retrouvé votre livre ? Et ce Grand Israël alors, ça se précise ? 


              • yoananda 26 septembre 2011 12:24

                En dehors de la propagande étatique bien martelée d’années en années, quel rapport entre le racisme et Lepen ?


                • Renaud Séchiant 26 septembre 2011 16:42

                  Quel rapport ?

                  Simple : Des photos avec des anciens SS, avec des skinhead...

                  Sans compter les relations qui ne sont plus à prouver avec des groupuscules extrémistes tel le GUD...

                  Mais à part ça non aucun rapport... Lamentable.

                  Il n y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.


                • tikhomir 26 septembre 2011 17:22

                  "Simple : Des photos avec des anciens SS, avec des skinhead...

                  Sans compter les relations qui ne sont plus à prouver avec des groupuscules extrémistes tel le GUD..."

                  Oui, c’est très limite comme argument. Vous vous faites photographier avec des homos et vous en fréquentez quelques amis homosexuels, voire une ou deux fois ici ou là vous allez dans un bar homosexuel pour accompagner vos amis ? La conclusion est simple : vous êtes homosexuel. Avec ça, vous êtes tout et n’importe quoi. C’est très insuffisant je trouve.


                • paoum 27 septembre 2011 00:36

                  à la différence près que les homosexuels ne sont pas une communauté qui pratique l’intolérance, la promotion du nazisme, la violence bête et méchante, les pires des barbaries...etc...

                  argument fallacieux et complètement ridicule, si tu est pote de nazis c’est que le sang qu’ils prônent ne te déranges pas, non ? si tu aimes les lâches sanguinaires, assassins potentiels, assez pour sourire en leur compagnie, tu t’expose à la juste vindicte de ceux qui veulent débarrasser l’humanité de cette engeance maudite.

                  cqfd

                  bien à vous,


                • tikhomir 27 septembre 2011 09:23

                  « à la différence près que les homosexuels ne sont pas une communauté qui pratique l’intolérance, la promotion du nazisme, la violence bête et méchante, les pires des barbaries...etc... »

                  Ca c’est tout à fait votre point de vue, pas le mien. Quand on voit les militants d’act-up par exemple, ils sont à la limite du terrorisme souvent. On se rappellera bien aussi les attaques de cathédrales, etc. pour ne citer que quelques exemples classiques. Quel bel exemple de tolérance de non violence bête et méchantes, etc...

                  « si tu est pote de nazis c’est que le sang qu’ils prônent ne te déranges pas, non ? »

                  La question n’est pas là, peut-être qu’on apprécie les gens pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils font et que ça n’empêche pas de passer de bons moments avec eux. Eux comme vous, sont des êtres humains avec leurs qualités et leurs défauts. Pour fréquenter des gens, faut-il forcément être d’accord sur tout avec eux ? Si vous laissez les gens que vous considérez « dans l’erreur » livrés à eux-mêmes et entre eux, comment peuvent-ils prendre conscience de leur erreur ?

                  De manière générale, si personne n’essaye d’endiguer la haine et reste dans son petit coin avec ses fréquentations bien propres sur elles et tout, alors c’est simple : vous êtes complice de la haine, du communautarisme sectaire (non ouvert) et vous n’apprenez à connaître personne tout en parlant de gens que vous ne connaissez pas.

                  C’est tout le problème de la paille et de la poutre (c) Jésus, le Christ

                  Tout le monde a le droit au repentir, à être encouragé à changer pour quelque chose de mieux.

                  Je ne dis pas que c’est ce que fait Monsieur Lepen, je dis que l’argument des photos et des fréquentations ne prouvent rien pour affirmer ce qu’il pense ou ce qu’il est. Peut-être que oui, peut-être que non, mais il faut des preuves, pas des affirmations à l’emportée.


                • paoum 27 septembre 2011 12:27

                  waaaa !

                  la mauvaise foi !!!

                  c’est sûr, les homo sont ceux qui tabassent les néo-nazis à longueur d’année !

                  et sous le pro-ss, il y a un coeur de bisounours, c’est évident !! je te défonce la gueule à coup de bottes, mais je le fait humainement !
                  je voudrais tous vous buter, mais, après je me repentirai, promis !

                  waaaaaa !
                  ptdr !


                • Renaud Séchiant 26 septembre 2011 16:52

                  Sinon ? but de l’article ?

                  A part dire que l’antiracisme c’est de la merde (on voit directement ou vous voulez en venir du coup).


                  • Rounga Roungalashinga 26 septembre 2011 17:25

                    on voit directement ou vous voulez en venir du coup

                    Où ça ?


                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 septembre 2011 16:59

                    « Contrairement à l’antiracisme, le non racisme ne culpabilise pas le raciste réel ou supposé, il le considère comme intolérant et vise à lui faire prendre conscience que son attitude est irrationnelle et contraire aux faits. Il ne cherche pas à excommunier le raciste réel ou supposé, mais à lui ouvrir l’esprit. Ainsi, le racisme peut réellement baisser, au lieu d’être alimenté par un jeu pervers sur la racialisation. »


                    Auriez-vous pu convaincre, avec votre approche non-raciste, même les nazis, Hitler compris, que les juifs ne sont ni une race, ni inférieurs aux prétendus aryens ?
                    J’ai comme... un doute..

                    Commencez par convertir, par vos bonnes paroles, les membres du FN que les arabo-musulmans ne sont pas plus une menace sociale que les spéculateurs voyous « souchiens »...

                    • neopteryx neopteryx 26 septembre 2011 18:58

                      Excellent article.

                      « Or le racisme n’est qu’une des manifestations de haine à l’égard de l’Autre, du Différent. Il en existe bien d’autres, »...
                      comme ...l’antiracisme serais-je tenté d’ajouter !

                      A faire lire aux éducateurs, aux journalistes, aux juges aux affaires pénales, tant l’anathème à la mode est utilisé, de la cour de l’école maternelle aux prétoires, afin de diffamer ’facile’ et ’à bon prix’.

                      Car curieusement, la diffamation « anti-raciste » n’encourre pas la même peine qu’un acte verbal raciste.


                      • non667 26 septembre 2011 22:15

                        à auteur
                        "L’antiracisme a commis l’erreur de partir sur des bases opposées à celles des racistes du .....« 
                        article bisounours !
                        L’antiracisme n’ a pas commis d’erreur
                        l’antiracisme n’ a pas pour but de lutter contre le racisme mais est une tactique politique des judéo-mondialo-capitalisme pour faire triompher le N.O.M. en sapant les nations, en diluant/dissolvant /leurrant les peuples .jusqu’à présent ça réussi !
                        au principal bénéfice des juifs dont la religion est la seule et unique dans le monde qui soit réservée a une »race « /ethnie /descendance d’Abraham par Isaac ,donc raciale ,donc raciste depuis plus de 4000 ans ! ; lire
                         LE CHAPITRE XVII DE LA GENÈSE . FONDEMENT DU JUDAÏSME .
                        et donne l’explication de l’éternel » problème juif " ( et insoluble tant qu’on ne les aura pas mis au pied du mur [pas dans le sens pour les fusiller !])de - 4500 au conflit israëlo-palestinien 9-11,libye , printemps arabe ....actuels !

                         2 pages à méditer seul et qui valent tout les livres ,discours ,films qui ne sont qu’embrouilles 


                        • ykpaiha ykpaiha 26 septembre 2011 22:53

                          L’antiracisme comme l’écologie sont deux concept de vieux barbus 68ards attardés,concus pour enfermer l’intelligence dans un sac de merde.
                          Le pire c’est qu’il y en a pour y croire alorsi qu’en fait ne sont que des machines d’autodestruction mentales.
                          Suicidaire donc ? la réponse est dans nos JT, et pour ceux qui n’y croient pas il n’ont qu’a sortir dans les rues ou prendre un transport en commun.


                          • nenecologue nenecologue 26 septembre 2011 23:01

                            L’antiracisme a muselé tous les médias sauf internet.

                            En France on a pas le droit d’en parler mais faites quelques recherches sur race et QI sur internet. Vous verrez que le classement par race du QI est le même que pour le taux de chômage ou la délinquance. Mais ça c’est très politiquement incorrect de le dire !


                            • paoum 27 septembre 2011 00:41

                              vous devez être de la race de ceux qui s’arrêtent àQ dans QI pour sortir de telles clowneries, sans aucun fondement scientifique !

                              n’importe quoi !

                               smiley


                            • baska 27 septembre 2011 00:39

                              Jean robin, je doute fort que vous soyez la personne qu’il faut pour parler d’ouverture à l’altérité. Lorsque vous êtes intervenu dans l’église orthodoxe du père samuel, l’illuminé qui pense que « chaque musulman qui naît est une bombe pour l’occident », et que vous avez appelé à la guerre contre l’Islam, s’agit-il d’une incitation au choc des civilisations ou une ouverture à l’altérité ? 

                              La vidéo de votre prêche :
                              Dans la vidéo, vous ne parlez aucunement d’ouverture à l’altérité mais plutôt d’une ouverture à l’intolérance, au rejet et au combat de personnes à cause de leurs croyances religieuses.
                              Haineux, va !

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