Et bien, trés
cher confrère, je suis ravi de votre analyse mais, si vous le permettez, je m’autoriserai
d’ajouter ma propre analyse sur les relations que nous pouvons établir entre le
burgerisme post-moderne et la pensée anelkéenne.
Très cher
confrère, voyez-vous, moi-même, ai-je étudié la leurrologie bovicognitive et me suis même intéressé à une époque à
la quickologie burgeréenne. Je me
suis d’ailleurs fendu d’un modeste essai sur ces thèmes intitulé « Interconicitude
métonymielle en contexte fastfoodique extrême : guide de survie face au
sloganisme outranciel contemporain » (publiée aux Editions Happy Meal)
Je reprends vos
propos en les incluant dans mon analyse (avec votre tacite autorisation, très cher
confrère) : vous écrivez donc : Si
Quick et ses stratèges
publicitaires se permettent d’énoncer pareilles incohérences, c’est parce
qu’ils savent s’adresser à un public
vulnérable à de tels leurres, fussent-ils délirants. La publicité est le miroir de l’état mental de la majorité des membres
d’une société qu’elle prend pour cible.
Je vous donne à
la fois raison et tord, mais je ne vous en tiendrai pas rigueur car nulle part
n’avez-vous prétendu être bonobologue,
contrairement à moi et donc je me permets non seulement d’étendre la dimension
de votre analyse mais aussi de l’enrichir si vous le permettez très cher
confrère.
Il me semble qu’en
usant du terme public vulnérable sans expliciter plus, bien qu’après vous
invoquiez l’état mental des zômos bonobos
contemporains : vous n’ayez point le courage d’aller plus loin et de poser,
une fois pour toutes, sans faux semblant et vice versa : la centralité
essentielle autant que centrale du bovidisme
bonobique post-moderne et
contemporain : ayez donc le courage cher Pr Villach de reprendre ici
la célèbre formule du grand quickologue
et burgerologue Waedele von Schniderspaetzle qui dans son traité « le Burgerisme
dévoilé » écrit : « …en
arriver à faire bouffer du boeuf à des boeufs est une des réussites les plus
exemplaires qu’est connu le Monde depuis l’invention du godemiché en Gommorrhée
antique »
Continuons dans
la lecture de votre analyse, je me dois de reprendre ce passage : Ce
faisant,
Quick qui a pourtant
choisi comme slogan « Nous, c’est
le goût », ne commet pas seulement une faute de goût. De tels rapprochements insinués par intericonicité
sont proprement insensés pour célébrer un vulgaire
produit bourratif et même étouffe-chrétien.
A nouveau, il me
semble très cher confrère que vous vous montriez quelque peu trop prudent et
donc pas assez imprudent en parlant uniquement de vulgaire produit bourratif ou
christofocatoire…Non, très cher Pr Villach, à nouveau je vous renvoie à l’éminent
quickologue et burgerologue Waedele
von Schniderspaetzle et à son traité « le
Burgerisme dévoilé » qui dans
le chapitre « Coprophagie rituelle : essence du burgerisme » n’hésite
aucunement à expliquer que l’acte coprophage des burgéristes contemporains n’a rien de consommatoire mais qu’il s’agit
bien là d’une pratique rituelle bovidique clairement attestée dans le livre saint du Burgerisme, compilé et
fixé par Iléon de Caecum "De Sancta Saprophyta : Sacra
doctrina« et que l’on retrouve aussi dans l’autre œuvre du canon burgérien »De fiente et essenchia" de St Cholédoque de Lambliase où à chaque fois la Sainte Selle qui vit le dernier repas du prophète burgeriste Mechoua
Bâr Bakh : et où il institua le rituel
de l’Eucarichie : lorsqu’aprés avoir ingurgité sa formule special magic burger, il se rendit sur
la Sainte Selle et entra par le mystère de la transusbtanchion dans une
transe théogastrique par laquelle il s’unit
mystiquement au Burger éternel et primordial : ceci avant de s’effondrer,
pris de coliques mystiques et quittant ainsi son enveloppe corporelle pour rejoindre
les Béatitudes Burgeréennes Eternelles.
J’en arrive donc à ma
conclusion et rebondis sur votre interprétation leurrocentrée, typique de tout leurrologue
compulsif, qui vous fait faire l’impasse sur les liens évidents entre la pensée anelkéenne et le rituel de l’Eucarichie dans le burgérisme bovidique : en effet, mon
cher et éminent confrère, il faut savoir parfois sortir de la leurrologie et constater qu’il y a peu l’éminent penchieur Anelka a invité
dans son langage certes fleuri et inspiré, mais qui est propre à tous les
augures et prophètes, son entraîneur à éveiller par un rituel sodo-tantrique sa kundalini et ainsi ouvrir son anâl-chakra :
et bien à l’évidence ici l’injonction sodotantrique anelkéenne peut parfaitement se relier à
la conclusion du rituel eucarichiatique
burgériste qui voit chaque disciple se rendre sur la selle consacrée de son temple. Je ne m’explique
cependant pas l’inversion opérée ici par l’injonction
anelkéenne où à l’expulsion eucarichiatique,il préfère l’introduction
sodotantrique : je me range pour le moment dans la ligne du célèbre Shîlavasi, spécialiste indostanais du sodotantrisme tandourique , qui pense
que par cette injonction l’inspiré Anelka opère la jonction entre shiaïsme réformé et néo-burgérisme dans la continuation du
mouvement initiée par l’Eglise de Scatosophie
du réformateur goulaschiste Vasichilla Tavalda :
cela reste bien entendu à discuter.
Sur ce, très cher
confrère, veuillez agréer mes plus sincères salutations.
Professeur Eckhart von Treelok,
phD en Métaphysique
acrobatique du Tube et Gérontochiatrie rectale, Enseignant-chercheur en
Théorie de la Turpitude à l’Université de Barvard ( Etat de Xanadu)
Professeur honoris causeur à l’Université Alma Mateur de Shitazuwang
(province de Sushi Oriental), titulaire d’une chaire en physique des condoms
à l’Université Populaire et Socialiste de Vodkagrad ( Oblast de Zubrowka)