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Commentaire de Professeur Eckhart Von Treelok

sur Sous les injures d'Anelka, une publicité délirante de Quick fait « couic » !


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Professeur Eckhart Von Treelok Professeur Eckhart Von Treelok 29 juin 2010 15:24


Et bien, trés cher confrère, je suis ravi de votre analyse mais, si vous le permettez, je m’autoriserai d’ajouter ma propre analyse sur les relations que nous pouvons établir entre le burgerisme post-moderne et la pensée anelkéenne.

 

Très cher confrère, voyez-vous, moi-même, ai-je étudié la leurrologie bovicognitive et me suis même intéressé à une époque à la quickologie burgeréenne. Je me suis d’ailleurs fendu d’un modeste essai sur ces thèmes intitulé « Interconicitude métonymielle en contexte fastfoodique extrême : guide de survie face au sloganisme outranciel contemporain  » (publiée aux Editions Happy Meal)

 

Je reprends vos propos en les incluant dans mon analyse (avec votre tacite autorisation, très cher confrère) : vous écrivez donc : Si Quick et ses stratèges publicitaires se permettent d’énoncer pareilles incohérences, c’est parce qu’ils savent s’adresser à un public vulnérable à de tels leurres, fussent-ils délirants. La publicité est le miroir de l’état mental de la majorité des membres d’une société qu’elle prend pour cible.

 

Je vous donne à la fois raison et tord, mais je ne vous en tiendrai pas rigueur car nulle part n’avez-vous prétendu être bonobologue, contrairement à moi et donc je me permets non seulement d’étendre la dimension de votre analyse mais aussi de l’enrichir si vous le permettez très cher confrère.

 

Il me semble qu’en usant du terme public vulnérable sans expliciter plus, bien qu’après vous invoquiez l’état mental des zômos bonobos contemporains : vous n’ayez point le courage d’aller plus loin et de poser, une fois pour toutes, sans faux semblant et vice versa : la centralité essentielle autant que centrale du bovidisme bonobique post-moderne et contemporain : ayez donc le courage cher Pr Villach de reprendre ici la célèbre formule du grand quickologue et burgerologue Waedele von Schniderspaetzle qui dans son traité « le  Burgerisme dévoilé  » écrit : « …en arriver à faire bouffer du boeuf à des boeufs est une des réussites les plus exemplaires qu’est connu le Monde depuis l’invention du godemiché en Gommorrhée antique »

 

Continuons dans la lecture de votre analyse, je me dois de reprendre ce passage : Ce faisant, Quick  qui a pourtant choisi comme slogan « Nous, c’est le goût  », ne commet pas seulement une faute de goût. De tels rapprochements insinués par intericonicité sont proprement insensés pour célébrer un vulgaire produit bourratif et même étouffe-chrétien.

 

A nouveau, il me semble très cher confrère que vous vous montriez quelque peu trop prudent et donc pas assez imprudent en parlant uniquement de vulgaire produit bourratif ou christofocatoire…Non, très cher Pr Villach, à nouveau je vous renvoie à l’éminent quickologue et burgerologue  Waedele von Schniderspaetzle et à son traité « le  Burgerisme dévoilé  » qui dans le chapitre « Coprophagie rituelle : essence du burgerisme » n’hésite aucunement à expliquer que l’acte coprophage des burgéristes contemporains n’a rien de consommatoire mais qu’il s’agit bien là d’une pratique rituelle bovidique clairement attestée dans le livre saint du Burgerisme, compilé et fixé par Iléon de Caecum "De Sancta Saprophyta : Sacra doctrina«  et que l’on retrouve aussi dans l’autre œuvre du canon burgérien »De fiente et essenchia" de St Cholédoque de Lambliase  où à chaque fois la Sainte Selle qui vit le dernier repas du prophète burgeriste Mechoua Bâr Bakh : et où il institua le rituel de l’Eucarichie : lorsqu’aprés avoir ingurgité sa formule special magic burger, il se rendit sur la Sainte Selle et entra par le mystère de la transusbtanchion dans une transe théogastrique par laquelle il s’unit mystiquement  au Burger éternel et primordial : ceci avant de s’effondrer, pris de coliques mystiques et quittant ainsi son enveloppe corporelle pour rejoindre les Béatitudes Burgeréennes Eternelles.    

 

J’en arrive donc à ma conclusion et rebondis sur votre interprétation leurrocentrée, typique de tout leurrologue compulsif, qui vous fait faire l’impasse sur les liens évidents entre la pensée anelkéenne et le rituel de l’Eucarichie dans le burgérisme bovidique : en effet, mon cher et éminent confrère, il faut savoir parfois sortir de la leurrologie et constater qu’il y a peu l’éminent penchieur Anelka a invité dans son langage certes fleuri et inspiré, mais qui est propre à tous les augures et prophètes, son entraîneur à éveiller par un rituel sodo-tantrique sa kundalini et ainsi ouvrir son anâl-chakra :

 

et bien à l’évidence ici l’injonction sodotantrique anelkéenne peut parfaitement se relier à la conclusion du rituel eucarichiatique burgériste qui voit chaque disciple se rendre sur la selle consacrée de son temple. Je ne m’explique cependant pas l’inversion opérée ici par l’injonction anelkéenne où à l’expulsion eucarichiatique,il préfère l’introduction sodotantrique  : je me range pour le moment dans la ligne du célèbre Shîlavasi, spécialiste indostanais du sodotantrisme tandourique , qui pense que par cette injonction l’inspiré Anelka opère la jonction entre shiaïsme réformé et néo-burgérisme dans la continuation du mouvement initiée par l’Eglise de Scatosophie du réformateur goulaschiste Vasichilla Tavalda : cela reste bien entendu à discuter.  

 

Sur ce, très cher confrère, veuillez agréer mes plus sincères salutations.  

 

Professeur Eckhart von Treelok,

 phD en Métaphysique acrobatique du Tube et Gérontochiatrie rectale, Enseignant-chercheur en Théorie de la Turpitude à l’Université de Barvard ( Etat de Xanadu) 

Professeur honoris causeur à l’Université Alma Mateur de Shitazuwang (province de Sushi Oriental), titulaire d’une chaire en physique des condoms à l’Université Populaire et Socialiste de Vodkagrad ( Oblast de Zubrowka)

    


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