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Accueil du site > Tribune Libre > Soutenez l’indépendance de l’AFP en signant sa pétition (...)

Soutenez l’indépendance de l’AFP en signant sa pétition !

Derniers jours pour signer la pétition contre le changement de statut de l’AFP, qui menace son indépendance ...

L’indépendance de la presse est une condition nécessaire à l’épanouissement de la démocratie. Elle est malheureusement aujourd’hui bien mise à mal, par sa dépendance croissante à l’égard des subventions d’Etat, par un noyautage des puissances financières actionnaires, dont les majeures vivent de contrats sur des marchés d’Etat, sans parler également du même phénomène observé sur les médias audiovisuels, de la récente réforme de l’audiovisuel public accentuant l’emprise du gouvernement sur l’opinion, ainsi que de la manipulation des sondages par l’Elysée récemment dénoncée.
 
Il reste encore un bastion d’indépendance et de professionnalisme incontesté : l’AFP, l’Agence France Presse, présente en France et presque partout dans le monde, qui alimente la presse de ses dépêches, lui fournissant la matière première de l’information.
 
L’AFP est dotée d’un statut unique, défini par une loi de 1957 destinée à garantir son indépendance structurelle à l’égard des pouvoirs publics et de tout autre "groupement idéologique, politique ou économique". Sa mission est "de rechercher tant en France qu’à l’étranger les éléments d’une information complète et objective". C’est en quelque sorte un service public. Cette mission doit primer sur les questions de rentabilité.
 
Evoquant des questions d’autonomie financière et de rentabilité, le gouvernement a souhaité changer le statut de l’AFP et a mandaté M. Louette, son PDG, " pour proposer un changement de statut qui doit notamment "doter l’Agence d’un actionnariat stable" et "conforter son rayonnement international et européen". Cette annonce provoque une grande inquiétude au sein du personnel de l’AFP. L’intersyndicale a lancé une pétition "SOS-AFP" le 27 novembre 2008. Elle appelle à refuser "toute modification qui aurait pour effet soit de transformer l’AFP en agence gouvernementale, soit de la livrer en totalité ou en partie à des entreprises privées quelles qu’elles soient et sous quelque forme que ce soit". Elle exige que l’agence conserve sa particularité, sa capacité à remplir sa mission d’intérêt général et son indépendance structurelle. Par conséquent, elle s’oppose à toute modification qui dénaturerait son statut, inscrit dans la loi de 1957.
 
Cette pétition a recueilli 19 500 signatures à ce jour, notamment de nombreux journalistes, dont Edwy Penel et Laurent Mauduit, de personnalités politiques telles que Martine Aubry, François Bayrou, Corinne Lepage, Marielle de Sarnez, Cécile Duflot, Ségolène Royal, Olivier Besancenot, Marie-Georges Buffet, Manuel Valls, Dominique Voynet, Jean-Louis Bianco, José Bové, Yves Cochet, Gérard Collomb, Bertrand Delanoë, François Hollande, Benoît Hamon, Clémentine Autain, David Assouline, et de philosophes, artistes, etc. Dans quelques jours, la pétition sera remise au gouvernement. Afin qu’elle dépasse largement 20 000 signatures, apportez aussi votre soutien et joignez-vous nombreux aux signataires !
 
Pétition « SOS-AFP » : http://www.sos-afp.org/
 
 
 

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29 réactions à cet article    


  • Marianne Marianne 15 octobre 2009 10:29

    Un internaute vient de me signaler cet article publié par ACRIMED en 2006 :
    http://www.acrimed.org/article2257.html?var_recherche=sarkozy


    • spearit 15 octobre 2009 10:30

      « Il reste encore un bastion d’indépendance et de professionnalisme incontesté : l’AFP »

      Mort de rire....

      Si c’est comme ça qu’on nomme un toutou au ordre

      On croit rêver


      • John Eastwood 2 John Eastwood 2 15 octobre 2009 11:08

        Faut-il toujours être franc-maçon pour diriger l’AFP ?


        • toidac 15 octobre 2009 11:08

          l’afp est menacée de perdre son indpendance.Come la poste, le gouvernement veut la transformer ensociété anonyme et plus tard la privatiser.Il faut empécher cela.La mobilisation de tous est indispensable pour que ce bastion de l’indépendance (parler de « toutout aux ordres », c’est vraiment ou de l’humour ou de l’ignorance) reste au service de l’einformation et de la démocratie.
           Tous à vote signature, où vous rejoindrez des gens de toutes nationalités parmi les plus prestigieux, et des milliers de citoyens attachés à l’indépendance de la presse.


          • sisyphe sisyphe 15 octobre 2009 17:40

            signé (sans grande illusion, hélas..)


            • Bobland59 Bobland59 15 octobre 2009 17:52

              Merci pour votre article et le lien pour signer la pétition . Ce que je viens de faire .


              • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 15 octobre 2009 18:50

                Son indépendance d’opinion ne viendra que d’une entière privatisation.
                Quand seul, le soucis de satisfaire le plus de clients possible, de tous bord, afin d’assurer sa rentabilité, sera son moteur.

                Une entreprise, ne fonctionnant qu’avec des subventions, et sans soucis de rentabilité et donc sans l’obligation de satisfaire ses clients, ne peut être que le jouet de l’état et des syndicats. Donc, le contraire de l’indépendance.

                La liste des signataires mis dans votre article est particulièrement significative ! De l’extrême gauche au centre gauche.

                Pour moi, une agence indépendante devrait recueillir l’approbation et le soutien de l’extrême droite à l’extrême gauche.


                • Annie 15 octobre 2009 21:32

                  Satisfaire le plus de clients possible lorsque l’on parle de l’information, cela veut dire quoi ?
                  Relayer les sujets les plus populaires ? ou desservir les clients les plus riches ?
                  Intéressant que l’une des meilleure télévision du monde, la BBC, soit publique, avec un cahier des charges très exigeant, et qu’elle soit accusée par la droite comme la gauche d’être à la solde du camp opposé. Ça, c’est un gage d’indépendance !!


                • sisyphe sisyphe 16 octobre 2009 03:40

                  Par jesuisunhommelibre (xxx.xxx.xxx.27) 15 octobre 18:50

                  « Son indépendance d’opinion ne viendra que d’une entière privatisation.
                  Quand seul, le soucis de satisfaire le plus de clients possible, de tous bord, afin d’assurer sa rentabilité, sera son moteur. »

                  Ben voyons !

                  Comme on peut le voir, d’ailleurs, avec tous les medias privés, aux mains des grands groupes financiers, totalement «  indépendants d’opinion » , comme de juste..

                  Et leur souci de satisfaire le plus de leurs actionnaires possibles comme moteur ; vroum vroum... c’est ce qu’on appelle un moteur bridé...

                  Décidément, dès qu’on lit l’intervention d’un libéral, la même question se pose :

                  - est-ce qu’il nous prend pour des cons, ou est-ce que c’est lui qui l’est vraiment ?


                • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 16 octobre 2009 17:11

                  @ Sysiphe,

                  Bien que je déplore cette façon d’argumenter, je pourrais vous retourner le compliment.

                  Je préfère tenter de vous faire voir plus loin que l’évidence première.
                  « Et leur souci de satisfaire le plus de leurs actionnaires possibles comme moteur ... »
                  C’est exactement ça ! Peut importe le contenu, pourvu que les actionnaires ait une juste rétribution de leurs placements. Donc que l’agence vende au plus de journaux possibles.

                  Un exemple ? Libération. Le principal actionnaire est Edouard de Rothschild. Est-ce que ce journal est le porte parole politique de ce Monsieur ? Je ne pense pas.
                  Est-ce que ce journal a des lecteurs ? Oui
                  Donc il intéresse un investisseur, soit par une rentabilité immédiate (ce qui n’est pas le cas), soit comme outil de diffusion de messages commerciaux (la pub) auprès d’une cible (le lectorat de Libé). Changer le contenu éditorial serait une stupidité de la part de l’investisseur. C’est justement ce qu’il achète !

                  Comme vous pouvez essayer de le comprendre Sysiphe, l’indépendance vient de l’absence de lien entre l’éditorialiste (qui cherche à communiquer des idées) et l’actionnaire, qui cherche à placer au mieux son capital.

                  En revanche, quand le contenu éditorial est à la merci du politique (état et/ou syndicat) il ne peut absolument pas être indépendant.

                  Mais je comprends que vous pensiez comme cela. Voir comme vous le monde uniquement en terme de violence, de coercition et d’affrontement, vous empêche de comprendre qu’il est aussi possible de vivre des rapports humains en terme d’échanges et de liens contractuels (ce qui est exactement la définition du commerce).


                • Paul Cosquer 15 octobre 2009 21:17

                  A quoi bon mettre son nom sur une liste d’anonymes où les grands noms hyper médiatisés scintillent en lettres d ’or ?

                  Que pèse la signature du citoyen anonyme ? Rien !

                  Que pèse le citoyen ? Rien ! Les partis s’en fichent. Ils l’utilisent pour les élections puis le jettent, le méprisent.

                  Je croyais que « rien ne serait plus comme avant » et que le citoyen serait appelé à jouer un rôle actif pour l’avenir. Mais il faudrait déjà qu’il soit entendu...


                  • sisyphe sisyphe 16 octobre 2009 05:55

                    Par Paul Cosquer (xxx.xxx.xxx.221) 15 octobre 21:17 Paul Cosquer "A quoi bon mettre son nom sur une liste d’anonymes où les grands noms hyper médiatisés scintillent en lettres d ’or ?

                    Que pèse la signature du citoyen anonyme ? Rien !« 

                    Allons bon !
                    Voilà notre ami Paul Cosquer qui nous fait une crise de ne pas voir son nom parmi ceux qui »scintillent en lettres d’or«  !

                    Il me semble que l’important, dans une pétition, ce ne sont pas les noms connus, mais le nombre de ctoyens l’ayant signé, non ?

                    Par ailleurs, les motivations pour la signer me semblent être de se demander si elle représente une cause que l’on a envie de défendre ; pas savoir si son nom sera »médiatisé"..

                    Un peu de désenflement de l’ego serait bienvenu, de temps en temps, pour plus de solidarité, et pour défendre des causes (en l’occurence l’indépendance de l’information) qui me semblent bien plus importantes que sa propre valorisation...

                    Non ?


                  • Paul Cosquer 16 octobre 2009 06:11

                    Cela veut dire que dans la pétition de ce genre c’est une sorte de vote censitaire. Si tu es connu ta voix vaut 100 plus que si tu es anonyme. Avec un référendum, toutes les voix ont la même valeur, c’est au nombre que l’on compte. Il faut des pétitions sur le même principe que le référendum, citoyen !


                  • sisyphe sisyphe 16 octobre 2009 06:25

                    C’est à dire ?
                    Anonymes ?

                    Pourtant, moi si je vois que Paul Cosquer a signé, je n’hésite pas une seconde...

                    Et vous, Paul, je suis sûr que si vous voyez le nom de Bayrou, ça va vous motiver...


                  • Paul Cosquer 16 octobre 2009 06:31

                    Généralement oui mais je vois que pour le moment « notre » lettre ouverte à François Bayrou est sans effet pour le moment au Mouvement Démocrate où le site officiel ne fait entendre qu’une seule opinion sur la question de la moralité en politique dans l’affaire Mitterrand.

                    Il ne faudrait pas que la pluralité des opinions soit étouffée ni le Citoyen méprisé, cantonné à n’être qu’un idée incantatoire en période d’élections présidentielles.Or, j’ai le sentiment que les hommes politiques se fichent de sa tronche.

                    Nous les hommes politiqueux,
                    à tous on est supérieureux !
                    Les Citoyens on fait sans eux
                    et on est comme ça super heureux.


                  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 15 octobre 2009 21:31

                    Edwy Penel et Laurent Mauduit, personnalités politiques telles que Martine Aubry, François Bayrou, Corinne Lepage, Marielle de Sarnez, Cécile Duflot, Ségolène Royal, Olivier Besancenot, Marie-Georges Buffet, Manuel Valls, Dominique Voynet, Jean-Louis Bianco, José Bové, Yves Cochet, Gérard Collomb, Bertrand Delanoë, François Hollande, Benoît Hamon, Clémentine Autain, David Assouline, philosophes, artistes.

                    Belle brochette de belles âmes ! Il ne manque que Jack Lang, Frédéric Mitterrand, Roman Polanski et Bertrand Cantat.


                    • sisyphe sisyphe 16 octobre 2009 06:21

                      Oui ??

                      Vous auriez préféré qui, comme ça, pour avoir une idée de ce qui est, pour vous, des références morales ?

                      jeansarkozy ? Jean Marie Le Pen ? Philippe de Villiers ? Bruno Megret ? la famille Balkany ? Charles Pasqua ? le GUD ? Lagardere ? Dassault ? Bouygues ? Bolloré ? Hersant ? Rachida Dati ?

                      pas de bol ; il ya peu de chances que ceux là se manifestent pour défendre la liberté de l’information...


                    • Paul Cosquer 15 octobre 2009 21:40

                      Il vaut mieux donner un rôle au Citoyen, et pour commencer ne pas mépriser le rôle qu’il a joué lors rendez-vous électoraux nationaux, plutôt que d’attendre de lui qu’il signe un énième papelard à la suite des grands noms dont l’opinion prime sur toutes les autres.

                      Ce serait une faute de négliger son poids et sa force. Car 2007 sur la toile n’était peut-être qu’une répétition de 2012... A bon entendeur.


                      • Marianne Marianne 15 octobre 2009 23:12

                        @Paul Cosquer

                        On dirait que tu déprimes depuis que tu es sorti de ta taverne de poètes ...
                        Je pense que les mouvements citoyens et pétitions sont un marqueur important. De même que le gouvernement fait attention aux sondages, il peut être sensible à des mouvements d’opinions quand cela dérape trop. Essayons au moins.


                        • Paul Cosquer 16 octobre 2009 00:11

                          Vous trouvez que Voris Bian déprime ? smiley


                        • Le péripate Le péripate 16 octobre 2009 06:44

                          Qui pour diriger un Monopole ? L’État ? Les syndicats ?

                          Je ne vois pas qu’aucune de ces deux options soit la bonne.

                          Plutôt la fin du monopole.


                          • sisyphe sisyphe 16 octobre 2009 07:01

                            Aïe !

                            Le Péripate a encore visé un « monopole » ; c’est pas de sa faute ; le péripate voit des monopoles partout....
                            Une agence de presse un monopole ?

                            L’AFP un monopole ?

                            L’AFP souhaitait alors devenir autonome, plutôt qu’une agence semi-gouvernementale. Ce souhait est exaucé le 10 janvier 1957, grâce au vote à l’unanimité par le parlement d’une loi spécifique sur son statut.

                            Le PDG Pierre Louette a révélé en mars 2008 dans un entretien au Monde son intention de « toiletter » le statut d’indépendance de l’AFP, protégé par une loi adoptée à l’unanimité par le parlement en 1957. En octobre 2008, le gouvernement français lui demande d’aller plus loin, en étudiant des modifications aboutissant à la création d’une société par actions.

                            Le 27 novembre 2008 les cinq principaux syndicats de l’AFP, le SNJ, l’union syndicale des journalistes CFDT, le Syndicat national des journalistes CGT, la Force ouvrière et SUD lancent une pétition électronique [3] pour dénoncer le double risque d’étatisation et de privatisation, visant à remettre en cause l’indépendance de l’AFP.

                            Et, donc, son statut actuel :

                            Le statut d’indépendance et de neutralité [modifier]

                            Le statut particulier de l’AFP fut créé par la loi du 10 janvier 1957, votée à l’unanimité par le parlement français, suite à une mission de réflexion de 18 mois, souhaitée par Jean Marin (président de l’AFP de 1954 à 1975), et lancée par le premier ministre Pierre Mendès-France.

                            L’AFP est « un organisme autonome doté de la personnalité civile » au « fonctionnement assuré suivant les règles commerciales ». Sa mission est « de rechercher tant en France qu’à l’étranger les éléments d’une information complète et objective » et de les « mettre à la disposition des usagers ».

                            Le spécialiste de droit public Jean Waline y voit une personne de droit public sui generis ou innommée. Mais le Conseil d’État l’a qualifiée d’organe de droit privé sui generis dans un avis d’assemblée du 10 juin 2004 relatif au statut juridique du siège de l’AFP.

                            L’AFP est gérée par un conseil d’administration de 16 membres :

                            La loi de 1957 a également institué un conseil supérieur de 8 membres, qui veille au respect par l’AFP de la mission impartie par ses statuts, et reçoit les plaintes des usagers ou des professionnels. Généralement qualifié de juridiction administrative spéciale (Jean Waline) ou d’autorité administrative indépendante (Rapport 2001 du Conseil d’État), il peut sanctionner le PDG.

                            Une commission financière composée de deux membres de la Cour des comptes française et d’un expert désigné par le ministre de l’économie et des finances surveille sa gestion financière[5].

                            Le financement par un contrat pluriannuel fixé à l’avance [modifier] L’AFP ne dispose pas d’actionnaires, seulement de dotations de fonds propres. Son statut lui interdit d’être subventionnée directement par l’État, ce qui mettrait en doute son indépendance. L’AFP dépend donc de ses seules ressources commerciales.

                            Pôvre péripate ; décidément, c’est une volonté délibérée de se ridiculiser à chacune de ses interventions...

                            Tiens, peripatouchou, une liste des « monopoles » ! ! Pour des monopoles, il ya une sacrée concurrence, lol de lol !! 


                          • Le péripate Le péripate 16 octobre 2009 11:47

                            Alors qui paye ? Comme d’habitude, vous et moi, par l’intermédiaire des fonds alloués par l’Etat à l’AFP, sous la forme d’abonnements souscrits par les administrations à des tarifs qui, en principe, devraient garantir l’équilibre des comptes de l’agence. Ces revenus, qui, bon an, mal an, constituent 40 % des ressources de l’AFP l’exposent à la critique, serinée par la concurrence, d’être une “agence d’Etat” du style Tass ou Chine nouvelle, dont la crédibilité serait entachée par sa dépendance financière de l’Etat français. Toujours dans l’article de Causeur. Gros mensonge donc du Marat de bidet défenseur des crapules.
                            Sans même évoquer tous le dispositif complexe d’aides, subventions, privilèges fiscaux, statuts...

                            Il n’est pas étonnant qu’avec de tels atouts, l’AFP puisse jouer dans la cour des grands. Mais est-ce le rôle du contribuable de financer la production d’information au niveau mondial ? Et si c’est le cas, il faut bien reconnaitre alors que c’est une agence d’État... Et pas le baratin sur la supposée indépendance faux-nez du pouvoir syndical.


                          • Paul Cosquer 16 octobre 2009 07:10

                            « Ce qui choque les Français dans l’affaire Mitterrand comme dans celle de l’EPAD est la façon dont les élites s’auto-protègent pendant que le peuple est exposé aux vents glacés de la crise. »

                            Lu sur Marianne.

                            Il me semble que les élites qui s’auto-protègent incluent François Bayrou qui est le seul à détenir la vérité sur la moralité en son parti, le pape qui fait des bulles quoi ! L’élite dans sa bulle...


                            • Le péripate Le péripate 16 octobre 2009 08:20

                              Quelle est la réalité de l’AFP. La même qu’à l’Éducation Nationale, ce sont les syndicats qui gouvernent. Est-ce démocratique ?
                              Et bien sûr, ils crient au loup si une menace plane sur leur pouvoir.

                              Pour les syndicats, il n’est pas question de laisser le loup capitaliste entrer dans la bergerie AFP, ce douillet cocon où ils assuraient jusque là une gestion clientéliste du personnel ( la CGT locale a fait pendant longtemps le pluie et le beau temps dans les promotions et les mutations de journalistes). Il veulent le beurre et l’argent du beurre : que l’Etat paye sans avoir son mot à dire sur la stratégie de l’entreprise, et qu’il ne s’avise surtout pas d’exercer la moindre pression sur les contenus rédactionnels au nom du sacro-saint statut. Luc Rosenzweig sur Causeur.


                              • sisyphe sisyphe 16 octobre 2009 08:59

                                Par Le péripate (xxx.xxx.xxx.211) 16 octobre 08:20

                                « Quelle est la réalité de l’AFP. La même qu’à l’Éducation Nationale, ce sont les syndicats qui gouvernent.  »

                                Mensonge et propagande.

                                Alors, on rétablit : 

                                LE STATUT DE L’AFP

                                Le statut d’indépendance et de neutralité 

                                Le statut particulier de l’AFP fut créé par la loi du 10 janvier 1957, votée à l’unanimité par le parlement français, suite à une mission de réflexion de 18 mois, souhaitée par Jean Marin (président de l’AFP de 1954 à 1975), et lancée par le premier ministre Pierre Mendès-France.

                                L’AFP est « un organisme autonome doté de la personnalité civile » au « fonctionnement assuré suivant les règles commerciales ». Sa mission est « de rechercher tant en France qu’à l’étranger les éléments d’une information complète et objective » et de les « mettre à la disposition des usagers ».

                                Le spécialiste de droit public Jean Waline y voit une personne de droit public sui generis ou innommée. Mais le Conseil d’État l’a qualifiée d’organe de droit privé sui generis dans un avis d’assemblée du 10 juin 2004 relatif au statut juridique du siège de l’AFP.

                                L’AFP est gérée par un conseil d’administration de 16 membres :

                                La loi de 1957 a également institué un conseil supérieur de 8 membres, qui veille au respect par l’AFP de la mission impartie par ses statuts, et reçoit les plaintes des usagers ou des professionnels. Généralement qualifié de juridiction administrative spéciale (Jean Waline) ou d’autorité administrative indépendante (Rapport 2001 du Conseil d’État), il peut sanctionner le PDG.

                                Une commission financière composée de deux membres de la Cour des comptes française et d’un expert désigné par le ministre de l’économie et des finances surveille sa gestion financière[5].

                                Le financement par un contrat pluriannuel fixé à l’avance ’AFP ne dispose pas d’actionnaires, seulement de dotations de fonds propres. Son statut lui interdit d’être subventionnée directement par l’État, ce qui mettrait en doute son indépendance. L’AFP dépend donc de ses seules ressources commerciales.


                              • Le péripate Le péripate 16 octobre 2009 08:37

                                Cette presse dispose donc, rappelons-le, de ces quelques facilités :

                                Quasi-dispense de TVA ; (...) Généreux abattements d’impôts consentis aux journalistes ; (...) réductions tarifaires de la SNCF ; aide à la modernisation des diffuseurs ; aide à l’impression décentralisée des quotidiens ; fonds d’aide à la distribution et à la promotion de la presse française à l’étranger ; aide au portage de la presse quotidienne d’information politique et générale ; aide aux publications hebdomadaires régionales et locales ; aide à la distribution de la presse quotidienne nationale d’information politique et générale ; fonds d’aide aux quotidiens nationaux d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires ; fonds d’aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux d’information politique et générale à faibles ressources de petites annonces ; fonds d’aide au développement des services en ligne des entreprises de presse ; fonds d’aide à la modernisation de la presse quotidienne et assimilée d’information politique et générale et à la distribution de la presse quotidienne nationale d’information politique et générale ; tarifs postaux préférentiels ; régime spécial des provisions pour investissements ; exonération de la taxe professionnelle des éditeurs et agences de presse ; régime dérogatoire des taux de cotisations de sécurité sociale des vendeurs-colporteurs et des porteurs de presse ; calcul spécifique des cotisations sociales des journalistes ; statut social des correspondants locaux de presse. Le reste sur Hashtable.


                                • sisyphe sisyphe 16 octobre 2009 11:53

                                  - vous rendez compte m’âme Michu ? Tous ces honteux privilèges pour des travailleurs !
                                  - et syndiqués, en plus ! On nage en plein bolchevisme !
                                   - Alors qu’on veut limiter les bénéfices de ces pauvres traders, qui font rien que du bien...
                                  - je t’inderdirai les syndicats, et je t’alignerai tout ça par le bas, moè...
                                  - voui ; comme à France Telecom ; allez, au boulot, et si ça vous plait pas, z’avez qu’à vous pendre !


                                • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 16 octobre 2009 17:25

                                  @ Sisyphe

                                  Vous avez encore raison, on nage en plein bolchevisme :
                                  Quelques dirigeants syndicaux font la pluie et le beau temps. Sont-ils majoritaires ? Non, cela fait longtemps que les syndicats ne représentent plus qu’eux-même, ont une gestion plus que louche (aucune comptabilité), peuvent décider de la promotion des salariés uniquement en fonction leur allégeance.

                                  Où est la démocratie la dedans ?

                                  Il est urgent de revoir le statut des syndicats et leurs règles de fonctionnement pour qu’ils puissent, enfin, accomplir leur vrai mission : Défendre les intérêts réels des salariés.

                                  Mais cela sort du fil de la discussion.

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