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Accueil du site > Tribune Libre > Suis-je un salaud de riche ?

Suis-je un salaud de riche ?

Avertissement : cette histoire est une fiction.

"Sale riche", me dit un gamin énervé, certainement un peu éméché, alors que je venais de piler au feu rouge avec mon dernier modèle de chez BMW, le plus luxueux.
Et alors, j’ai les moyens, mince, et les voitures c’est mon dada, j’ai toujours aimé les Allemandes. Je ne vais pas culpabiliser, ah non, ça jamais. C’est vrai j’ai eu de la chance, je ne le nie pas, bien né, de bonnes études et un job super bien payé. Je n’ose pas dire le montant, plus de 5 000 euros par mois, oui, et 70 heures de travail par semaine au moins, toujours en déplacement aussi. La vie de famille en pâtit un peu, je ne vois pas suffisamment mes gosses et ma femme, ils s’en arrangent, je crois.

Mais pourquoi je vous raconte tout ça  ?

C’est que je viens de prendre conscience de, disons, certaines choses, grâce à une amie proche. Caroline a toujours été mon amie, une vraie amie. On s’est connu en terminale, on a flirté quelques mois, puis on s’est vite aperçu que ça n’allait pas coller, mais on est resté amis. Elle a été obligée de travailler très vite après le bac, sans argent pour les études... ou peut-être elle n’était pas faite pour les études, je me rappelle, ça la barbait. Elle, ce qu’elle aimait, c’était les gens, les rencontres. Elle avait plein d’amis autour d’elle et j’étais heureux d’en faire parti. Nous nous sommes toujours vus régulièrement et ça, depuis plus de quinze ans maintenant. Et pourtant, nous ne sommes pas du même milieu social. Jeunes, cela ne se voyait pas trop, mais en vieillissant, si. On en parle ensemble, elle n’a jamais eu honte d’ouvrir sa porte, son petit appartement dans le 18e, sans trop de lumière, avec une cage d’escalier miteuse. Et moi, je m’en suis toujours foutu ! J’ai toujours adoré aller chez elle, c’est un havre de paix, je peux avec elle, faire tomber ma cravate, mon masque de cadre sup. C’est comme ça, chez elle, c’est comme si je pouvais enfin être moi-même. Elle me connaît bien, mes défauts, mes qualités, elle m’accepte entier. Et moi aussi, en retour, je l’accepte telle qu’elle est, oh, c’est facile, elle est bourrée de qualités, mais ne croyez pas, elle a ses défauts aussi, comme de me raconter, pendant des heures parfois, ses maladies psychosomatiques et les nouvelles médecines naturelles qu’elle vient de découvrir.

Bon, j’en viens à mon histoire. Elle m’a raconté l’autre jour, qu’elle a une amie, Géraldine, qui a trop flambé et compté sur l’héritage familial et qui se retrouve sans le sou. Cette fille a bourlingué toute sa jeunesse aux quatre coins du monde, rencontrant pleins de gens, de tous milieux, de toutes origines, se retrouvant tantôt fauchée, tantôt remise à flot par un bon geste de la famille. Le problème maintenant, c’est qu’elle n’a plus personne pour la renflouer. Arrivée sur la quarantaine, elle survit péniblement en étant caissière et ça fait plus de trois ans que ça dure. Elle s’est résignée, peut-être la fatigue, peut-être le manque d’envie de conquête sociale, elle s’en est toujours foutue et elle peint à ses heures. Elle s’est habituée et se dit qu’après tout être pauvre, ce n’est pas une tare. Seulement voilà, elle s’est confiée à son amie et lui a avoué que plus le temps passe, moins elle voit ses amis aisés, elle commence à ne fréquenter que des gens, comme elle, qui ne peuvent pas finir les fins de mois.

"C’est plus facile, tu vois, on se comprend ! J’en suis arrivé à ne plus supporter les réflexions des gens qui n’ont pas de souci d’argent. Ils ne se rendent pas compte. Oh, je ne leur en veux pas, mais ça me met mal à l’aise et puis je ne peux plus rendre les invitations. Tu sais, 6 personnes à dîner à la maison, ben c’est des repas en moins pour moi. Et puis, tu me connais, je ne peux pas leur offrir de la piquette, j’aime que la table soit jolie et les mets appétissants. Avec mes amis pauvres, on s’en fout, on boit de la bière et une plâtrée de pâtes et on se marre bien. Je vais te dire un truc tout con, cela fait des mois que je n’ai pas remplacé l’abattant des toilettes, ok, c’est dans les 20 euros, mais 20 euros, tu sais pour moi, il y a toujours un truc plus important à acheter. Et bien, ça rate pas, chaque fois que des "riches" viennent à la maison, j’ai droit à la réflexion " alors, c’est quand que tu le changes, cet abattant de toilette"... et des pauvres, jamais, vraiment, jamais !
Puis quand ils me parlent de restaurant, de chez machin ou de chez truc, tu sais rue de..., oh, c’est pas cher, je t’assure, le soir tu t’en tires pour 30 euros grand max !
Ben, oui, mais moi je ne peux pas me le payer le resto, alors je dis rien, j’écoute, j’approuve, je souris, mais je suis triste. Ils savent bien pourtant que je n’ai que 700 euros par mois, mais ils ne savent pas faire attention. Ils n’y pensent pas. Pour eux, c’est naturel.

L’autre soir, j’ai été invitée à une soirée de bourges, mince, tu as remarqué comme je parle... attends, rigole pas... arrête de rire... je vais me pisser dessus...

Bon, ben, super maison, grand jardin tout éclairé, une cinquantaine d’invités, tous bien habillés, courtois, verre de champagne à la main. Tu me connais, j’ai parlé un peu avec tout le monde, et ce que j’ai entendu m’a effrayé. Quel gouffre !
Ils parlaient de dernier modèle de voiture sorti, "oh, je sais pas, tu crois vraiment, le dernier 4/4 Chrysler, il est bien ? Je vais peut-être l’essayer", de décoration, "il faut vraiment que tu ailles dans ce magasin, c’est génial, les dernières lampes design qu’ils viennent de sortir sont à peine à 200 euros, c’est vraiment pas cher", de bouffe, "ah, tu n’y est pas encore allé ? Il vient juste d’avoir la deuxième étoile, je t’assure, c’est vraiment très fin, en plus ils cherchent la troisième étoile, alors tu vois, tu payes le prix d’un deux étoiles pour un de trois", de maladie, "Monique, la femme de Grégory a un cancer, c’est pour ça qu’ils ne sont pas là ce soir. Un cancer de quoi ? Ah de l’utérus, attends, je connais le meilleur spécialiste sur la place de Paris, il est pas donné, mais bon, ils ont les moyens, je crois. Je vais les appeler pour leur donner son adresse et qu’ils y aillent de ma part"....
J’écoutais, j’écoutais, je passais de groupe en groupe, mais je ne savais pas quoi dire. Une amie m’a présenté à un petit groupe "Géraldine est artiste peintre", "Ah bon, vous peignez ? Moi aussi à mes temps perdus..."
Tu ne peux pas savoir, j’avais envie de dire, non, je ne suis pas artiste peintre, je suis caissière de supermarché, mais je me la suis fermée, j’allais pas gâcher la soirée.
A la fin, après quelques coupes, j’ai parlé plus d’une heure d’éducation avec un député PS, "oui, oui, vraiment l’éducation, c’est sur ça qu’il faut mettre le paquet, tout part de là ! ..."

Quand elle a eu fini de me parler de Géraldine, j’ai dit à Caroline :

"Tu crois vraiment que je suis un salaud de riche ?"

Et Caroline m’a répondu :

"Mais non, tu es mon ami, tu es dans un autre monde, c’est tout !"



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60 réactions à cet article    


  • Rosemarie Fanfan1204 18 janvier 2008 12:16

    Iris, vous avez tenu votre pari, faire un papier drôle sur les "riches"... attention au massacre smiley

    Merci en tout cas de ce rayon de soleil au coeur de l’hiver. Je me suis bien amusée.


    • hahahaha 18 janvier 2008 13:34

      Fanfan,

      un rien ne vous amuse ;

      au fait la clope que vous tenez au bout du bec, c’est pour la pose, non ?

      Bien à vous.


    • Djanel 18 janvier 2008 19:23

      au RMI le fric est aussi fictif.


    • ficelle 18 janvier 2008 21:33

      Hé oui, quand on n’est pas pisse-vinaigre, on peut rire de rien... et en fumer une...

      Et une chouette histoire.


    • HELIOS HELIOS 18 janvier 2008 13:12

      La vrai vie... c’est ça !

      C’est pas salaud de riche qu’il faut dire, c’est "salaud de parisien" !

      Vous ne comprennez pas pourquoi je dis ça ?... dommage ! ce n’est pas la peine que je vous explique...

       


      • biztoback 18 janvier 2008 16:04

        Laches-nous, il n’y a pas que Paris en France.


      • biztoback 18 janvier 2008 16:05

        Petite nouvelle bien agréable à lire.

        Merci à Iris


      • Sébastien Sébastien 18 janvier 2008 13:18

        Comme la vie est injuste. Les riches ont de l’argent mais pas vraiment le temps de le depenser. C’est pour ca qu’ils font un gros achat au lieu de plein de petits. Les pauvres par contre ont beaucoup de temps mais pas d’argent.

        Je pense donc qu’il faudrait que les riches travaillent moins pour depenser plus. Et que les pauvres travaillent plus pour depenser tout autant, c’est-a-dire pas grand chose.


        • faxtronic faxtronic 18 janvier 2008 17:03

          a sebastien :

          C’est vraiement ridicule ta remarque, c’est pas parce que tu es pauvre que tu as du temps et vice-versa. Cela n’a rien a voir du tout.

           


        • Sébastien Sébastien 18 janvier 2008 19:10

          Ne me dites pas que vous m’avez pris au serieux ?


        • Francis, agnotologue JL 18 janvier 2008 13:31

           

          Iris écrit : ""Je vais te dire un truc tout con, cela fait des mois que je n’ai pas remplacé l’abattant des toilettes"".

          L’abattant de toilette ça se lave, et les cendriers, ça se vide, même quand on gagne 5000 euros par mois on sait ça ! Qu’est-ce que vous voulez dire avec cet article ? J’ai pas compris !


          • Iris Iris 18 janvier 2008 13:48

            Cassé, bien sûr, cassé l’abattant !


          • roOl roOl 18 janvier 2008 14:05

            Oui, il n’ya qu’un riche pour penser qu’on pourrait changer quelque chose de sale smiley


          • roOl roOl 18 janvier 2008 14:57

            Ma mere a toujours travailler. Issue d’une famille de l’immigration, ses parents fraichement debarqués d’Algerie avec les autres pied-noirs ont ouvert ici un commerce avec leur economie.

            Ma mere, ainée de la famille a toujours travaillé dur, que se soit dans l’epicerie de ses parents ou apres son bac, reussissant a gravir les echelons de la societe pas a pas, de secretaire à directrice d’agence, finalement elle a reçu la médaille des chevaliers de l’ordre du merite.

            Marrié depuis quarante ans, elle a avec mon pere une jolie maison dans la banlieu aisé d’une grande ville française.

            Sa petite soeur, petite derniere de la famille, a choisit tres tot la marginalité. Preferant les joies simples et les rencontres, elle suit la route de l’Inde avec les autres babacools de l’epoque. De monastere zen en pays etrangers, elle se construit une vie sans faste, basé uniquement sur la spiritualité et les echanges humains.

            Mais les gens changent, les ex-hippies finissent par se ranger, et meme la joconde subit les outrages du temps.

            La voila RMIste, ses ex amis de toujours ne sont plus la pour la soutenir, ou ne veulent tout simplement plus. Son physique ayant bien baroudé, la voici fatiguée, sans retraite, a chercher des petits emplois quand les autres partent profiter enfin de la vie apres un dur labeur.

            Ses parents, ainsi que ses soeurs l’ont bien souvent aidée, meme s’il prefere plutot orienté leur largesse vers sa fille, qui semble parti dans un chemin similaire.

            Tout ca pour dire que la reflexion revient chaque année : vous qui avez tant, pourquoi ne pas me donner plus.

            Chaque fois ma mere se pose la meme question : Suis-je une salope de riche ?

            La réponse me semble évidente : elle a deja bien donné, a chaque fois que cela a été possible, a chaque fois c’est jetter son argent dans un puit.

            Cela me fais mal pour elle, elle pour qui la famille compte tant qu’elle n’a jamais compté.

            Pourtant, je suis plus du coté de ma tante que de ma mere, coté vision du travail. Je n’aime pas le travail, et j’ai longtemps preferé les voyages et la debrouille au CDI dans la grisaille des ville. Et je respecte ses valeurs de vie. Mais pourquoi, en ayant choisit de batir sa vie sur des valeurs personnelles et spirituelles, en veut elle a ceux qui ont travaillé et dedicassé leur vie a la quete de la reussite ?

            Meme si je ne crois pas en la necessiter de travailler pour vivre (manger / se loger / se reproduire), je pense que tout travail merite salaire, et que les gens qui se depensent pour obtenir des diplomes, pour abattre des quotas de travail, pour investir doivent pouvoir etre plus riche que la vaste masse des oisifs .

            A mes yeux, ce sont des moteurs pour que la societe avance, bon, pas toujours dans le bon sens... mais avance tout de meme.

            Mais si les pauvres en veulent au riche, ce n’est pas par envie. Ce n’est que, dans la detresse ou ils sont, il ne voit pas de moyen de s’en sortir que des boulots dont personne ne voudrai, a des ages ou on ne voudrai plus travailler, ajouter a des ennuis d’argent, de santé et de motivation. Ils n’avaient deja pas envie de rentrer dans un systeme de travail, alors sur leurs vieux jours...

            Il galerent tout les jours de leur vie, car des hommes se douche dans des bains en or massif, avec poignée de robinet incrusté de rubis. Pas vous, avec votre salaire de cadre, vos 45 heures par semaines et votre grosse BMW. Mais bien les 10% de "sur-riche" que compte la planete, qui mangent le benefices pour les autres. Et comme tout le monde, les pauvres amalgament : Sale riche !

            Ne venez pas me parlez d’assistanat, dans une societe ou on relache les violeurs et leur propose des therapies, ou on conserve les assassins dans des box avec tele par cable, et que les pedophiles ne sont que des malades a prendre en charge. Les improductifs ne sont pas pire que ceux la, alors pourquoi ne pas les integrer aussi ? Dans chaque fourmilliere, on compte un pourcentage d’inactifs.

            Si, au dela d’un seuil monetaire, il ne devenai plus possible d’amasser plus ?

            Que passer le cap des X millions en fortune personnel, ce serai simplement un crime contre l’humanité de continuer a empiler lingots et hummer simplement pour pouvoir avoir plus que le millionaire d’a coté.

             

            Je vais me faire taxer de gauchiste, d’utopiste, de troskistes et autres... mais si une personne entend mon message et le passe a quelqu’un, la planete sera pour moi sur la voie de l’elevation.

             

            Désolé si j’ai été long et confus... je ne suis pas au niveau des gens qui écrivent les articles, mais ca me tenait a coeur.


          • Paradisial Paradisial 18 janvier 2008 16:00

            roOl,

            Ultra-excellentissime votre contribution. Je la partagerais par mail.

            Bien à vous.


          • roOl roOl 18 janvier 2008 16:09

            Merci beaucoup, j’avais pas mal d’aprehension sur les commentaires apres rédaction...

            Mais si je n’ai qu’un seul combat se sera celui la !


            Les citations que vous donnez plus bas m’etaient inconnues, elle rentre directement dans mon top 20 personnel smiley

            Bonne continuation


          • Paradisial Paradisial 18 janvier 2008 16:29

            Vous disiez "je ne suis pas au niveau des gens qui écrivent les articles".

            Oh que non.

            Au contraire, votre contribution vaut mieux que toute une compilation d’articles fort lettrés mais insipides et sans grand intérêt. O la ressent sortir du fond d’un coeur épuré et ne manque pas en conséquence de toucher quelconque âme qui sache lui être sensible.

            C’est à moi de vous remercier.

            Salutations les meilleures.


          • faxtronic faxtronic 18 janvier 2008 17:10

            A rooi,

            Valeurs spirituelles et salaire correct, tu peux faire les deux aussi. Je suis chercheur, je cherche avec enthousiasme des solution pour fires des foies implantables artificielles. Mon oncle est mort d’un cancer foudroyant du foie il y 7 ans, c’est pour cela que j’aai changé de metier. C’est a la fois spirituelle et cela me donne de l’argent. Quand a aller a Katmandou... Le voyage est une illusion, on est toujours soi-meme oú que l’on aille.

             


          • coati coati 18 janvier 2008 17:28

            @ roOl

            Bravo pour votre sagesse. Vous m’avez donné le frisson.


          • Yohan Yohan 18 janvier 2008 18:51

            Question saleté, les riches s’y entendent. Laissez les seuls 1 semaine sans femme de ménage !!! vous verrez les dégâts

            Demandez aux gars du BTP, ils vous diront que les appartements les plus crades sont souvent ceux des riches. Dans leur cuisine, je ne me risque pas à attraper une cuillère qui risque de me coller aux doigts. Chez leur concierge, portuguaise assez souvent, c’est en revanche nettement plus nickel que chez eux. 


          • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2008 13:28

            Iris, merci de la précision. J’avoue être tombé dans le panneau.


          • saudrais 14 avril 2013 00:52

            témoignage touchant que je prend entièrement à coeur. c’est bien d’être précis.


          • snoopy86 18 janvier 2008 13:56

            Bravo Iris

            Excellent article, lucide et plein d’humanité...

            Seuls ceux qui ont vécu les situations que vous décrivez peuvent réellement apprécier la finesse du trait.

            Snoopy (deux fois "riche", trois fois ruiné, ou peut-être l’inverse...)

             

             

             


            • illumen 18 janvier 2008 14:03

              Je suis pas sur que les "pauvres" aient beaucoup plus de temps. (mis à part les chomeurs évidement...)

              Les quelques personne que j’ai connu qui avaient des difficulté financières habitaient loin en banlieu pour payer moins cher leur logement (donc transport = 3h par jour)

              ils n’avaient pas les moyens de faire garder leurs enfants durant les vacances scolaires, l’été et les WE.

              sans oublier ceux qui cumulent plusieurs emplois, ceux qui travaillent de nuit

               


              • Christoff_M Christoff_M 19 janvier 2008 10:27

                 il y a des chomeurs qui ont travaillé longtemps pour ma part plus de quinze ans, et qui ne sont ni pauvres ni mécontents d’une pause apres des horaires complètement décalés !! après tout j’ai cotisé alors pourquoi avoir honte d’etre chomeur !! surtout viré contre mon gré suite à restructuration !!

                 mais dans ma famille, il y a des gens qui disent le poooovre !! il faudrait arreter les clichés sur les riches et les pauvres !! encore une fois typiquement française pats des étiquettes....

                 il y a des riches qui vivent dans des chateaux mais qui n’ont plus un rond pour se chauffer et bouffent des pates tous les soirs !! quand à des pauvres rmistes qui vivent dans l’appart de leurs parents avec catre orange payée par nous et pas d’impots je ne les considère pas comme victimes ou pauvres !!

                quand à tous ceux qui manifestent je les trouve en bonne forme phusique et mentale..... le vrai problème de la France c’est le classement purement administratif et bateau des cas !! la plupart des vrais pauvres ceux que défendaient l’abbé Pierre on ne les voit pas ils n’ont pas la force de se montrer ni de manifester donc on fait comme s’ils n’existaient pas.... il n’y a que des bobos ou des gens qui s’inventent des problèmes par comparaison aux autres, pour rire de la pauvreté, sujet grave et terriblement actuel....


              • Ouebman 18 janvier 2008 14:19

                Bonjour,

                Je ne saisis pas du tout l’interet de cet article....

                Cette "fracture" riche-pauvre n’est une nouveauté pour personne.

                Cordialement,

                O


                • Denis Gérard 18 janvier 2008 14:23

                  Bravo pour cet article, plein d’émotion et de réalités. Contrairement à d’autres avis je n’ai pas vu son côté humoristique. Encore bravo et merci.


                  • Vincent Verschoore VincentV 18 janvier 2008 14:25

                    Outre la caricature, c’est quoi vraiment être riche, et quoi vraiment être pauvre ? La majorité d’entre nous n’est elle pas quelque part entre les deux, ni riche, ni pauvre ? Quel est l’intérêt de se dire pauvre quand on ne l’est pas vraiment, par rapport au SDF qui dort dans des cartons ? Il faudrait inventer des mots plus précis que "pauvre" ou "riche", à mon avis, car entre 500 E par mois et 5 000 E par mois (et les "vrais riches" gagnent beaucoup plus que cela), il y a une telle marge que deux adjectifs ne suffisent pas.

                    Ca me rapelle un repas entre amis, on dégustait un poulet aux endives avec un bon petit rouge (habitant en Bourgogne, obligé), parlant politique, lorsque un des convives, musicien professionel de très bon niveau dit en guise de préambule "nous, les pauvres..." J’avoue avoir failli m’étrangler sur le poulet. Lui et moi avons des niveaux de vie similaires donc il doit gagner entre 1 et 2 x le smig, pas riche, mais certainement pas pauvre. Par respect envers les ’vrais" pauvres, faisons attention à notre vocabulaire...


                    • Pierredantan Pierredantan 18 janvier 2008 15:38

                      Ah, encore un article d’Iris et une réponse de Pierre.

                       

                      - Iris tu ne connais pas beaucoup les riches crois moi. Le mot riche ne veut rien dire : est-ce que gagner plus du smic veut dire que l’on est riche ? Les rmistes peuvent penser que oui. L’etat essaie de nous le faire penser aussi. Tu cites un riche qui gagne 5000€/mois ? c’est le salaire de mon chef comptable qui ne s’estime pas du tout riche. Le terme de riche est RE-LA-TIF ! C’est toujours celui qui a plus, l’autre quoi. Celui qui rend nécessairement les autres envieux. C’est quelque part l’alibi du marxisme et de ses enfants, socialisme en tête.

                      - Les vrais riches n’ont pas de salaire, ils ont des revenus issus de rentes, des jetons de participation, des terres, des actions en grande quantités sur tous les continents, des hotels, des yachts. Ils peuvent être anciennement ou nouvellement riches : les premiers auront tendance à se cacher, les seconds étaleront leur argent en dépensant 150.000€ un soir pour acheter une montre sur un coup de tête à leur copine.

                      - Faut-il des riches ? OUI. Le riche qui achète sur un coup de tête une montre à 150.000€ paiera 30000€ de TVA. Pas mal non ? Pas de riches, pas d’impots et retour à la case union soviétique et partage de la misère, là où les Rmistes deviendront les riches. Vous vous souvenez des Soviétiques ? Quand ils se sont tous retrouvés universellement pauvres, il se sont aperçu du coup qu’ils n’avaient plus besoin du communisme, car tous étaient devenus égaux, certes dans la pauvreté et la vodka. Et ça, ça vous donne envie ?

                      - Faut-il avoir peur de la richesse et se sentir coupable : non ! tout le mal que je vous souhaite c’est de le devenir (riche). Que nous devenions tous riches, oui ? On ne va quand même pas souhaiter à tous de devenir pauvre ? Vous me direz qu’à lire certaines lignes sur Agoravox, certains aimeraient bien ça (supprimons les riches, y a pas de raison que certains aient plus que d’autres > pour eux, idem, retour à la case soviétique du bonheur kolkhozien - ce sera sans moi).

                      - La France est-elle un pays qui s’enrichit ? : au risque de vous décevoir, non. Pas qu’on soit plus crétins que les autres, non. Nous ne nous apauvrissons pas, seulement les autres s’enrichissent plus vite, c’est tout. Encore cette relativité. Et l’hémorragie des "riches" se poursuit, certains de nos pays voisins l’ont bien compris (Suisse notamment) et encouragent cette émigration. Beaucoup beaucoup trop d’impôts, un ascenseur social cassé et un Etat qui ne donne jamais l’exemple.

                      - In cauda venenum : une de mes relations, entrepreneur de son état me disait : "en fin de compte, la France, c’est un pays où l’on est bien mieux traité que dans d’autres quand on est pauvre". Avec un déficit abyssal, deuxième poste de dépense de notre pays, cela pourra-t-il continuer longtemps encore ?

                       


                      • tSbeNjY tSbeNjY 18 janvier 2008 16:14

                        Très juste, Pierre.

                        Effectivement, la France est un pays très généreux avec les "pauvres".

                        Et évidement, ces largesses sociales ont un coup. Qui n’est pas assumé.

                        Du coup, comme un ménage qui vit au dessus de ses moyens, la France s’endette.

                        Quand nous n’aurons plus de quoi nous occuper de nos "pauvres", ce sera à notre tour de demander la charité.

                        En attendant, nous continuons à augmenter la dette plutôt que de la rembourser...

                        Et quelle dette !

                        http://www.nirgal.com/wakeup/dette


                      • armand armand 18 janvier 2008 18:45

                        Vous résumez le riche à celui qui paie une grosse taxe sur sa Rollex. Vous choisissez d’ignorer que les ’vrais riches’- que vous identifiez effectivement à ceux qui touchent des rentes, des jetons de présence, des stock-options et des golden-machins se sont à bien des égards soustraits à la communauté dont ils sont issus. De plus, les modalités d’enrichissement sont des plus opaques, consistant, dans bien des cas, à un véritable droit de pillage que les dirigeants de grosses entreprises exercent sur leur propre société.

                        Et je ne cite même pas la kleptocratie russe, qui a exercé un hold-up sur le pays entier et que, pourtant, on accueille à bras ouverts à Paris ou à Londres.

                        Leur richesse est gérée par des fonds d’investissement qui se sont soustraits à la logique comptable de tout un chacun (j’achète, je paie, on me livre) - voir l’incroyable complexité des ’futures’ et des produits dérivés à effet de levier. Ces fonds sont domiciliés bien souvent dans des paradis fiscaux.

                        La privatisation des lieux de résidence : "gated communities", recours au gardiennage privé, achève de placer cette catégorie en marge de la communauté nationale à laquelle elle appartient.

                        Alors mon propos n’est pas de dire ’haro sur les riches’, mais d’insister sur la nécessaire soumission de la richesse au bien commun et aux règles communes. Cela passe notamment par la suppression des paradis fiscaux, l’alignement des rémunérations des dirigeants sur celui de tout salarié (ou bien ce sont des entrepreneurs, sur leurs fonds propres, ou bien ce sont des salariés, mais pas les deux quand ça les arrange).

                        Je finirai par rappeler que les ’riches’ d’il y a cent ans se faisaient une gloire de fonder des musées, des hopitaux, de beaux bâtiments. Ce souci semble bien absent des ’bling-bling’ actuel.


                      • armand armand 19 janvier 2008 13:19

                        Par ’alignement des rémunérations des dirigeants’ je ne parlais pas, bien sûr, du quantitatif, mais plutôt de leur appliquer le régime de tout salarié : tant de mois en indemnités de licenciements, incorporation des stock-machins etc. dans le salaire, et disparition des golden-hello et golden-parachutes.

                        Il leur restera largement assez pour continuer à être des ’riches’.


                      • chris11 21 janvier 2008 22:38

                        Vous avez raison ,dans nos société le chef comptable ,c’est le seul qu’il faut chouchouter ,car c’est le seul qui connaisse les vraies recettes de l’évasion fiscale . ;°)))

                        Mais independament de cela je suppose que vous devez avoir des employés ou ouvriers ,et si c’est le cas , pouvez vous vous passer d’une des deux catégories : ouvriers et plus généralement encadrement ?

                        Vraisemblablement non . Donc quels sont les criteres selon vous qui font que les uns valent dix fois plus que les autres ? d’un point de vue salarial évidemment .

                        la question est plus généralement , pourquoi valorise t on plus un travail qu’un autre ? et selon quels criteres ?


                      • Paradisial Paradisial 18 janvier 2008 15:46

                        Elle est vraiment devenue riche Géraldine, je vous l’assure.

                        J’aimerais partager - avec toute personne s’estimant ayant le coeur large et l’esprit lucide - ces deux citations qui me sont très très chères :

                        • On ne doit appeller richesse les choses que l’on peut perdre [Léonard de Vinci].

                         

                        • Le savoir est la parure du riche, tandis que la richesse est la parure du pauvre [Imam Ali]. 

                        La citation de Léonard de Vinci « on ne doit appeler richesse les choses que l’on peut perdre » entend que la richesse est loin d’être matérielle, et que la vraie richesse dès que l’on l’acquiert on ne peut plus jamais la perdre (comme la culture, l’érudition, la science, l’expérience, la sagesse, la charité du cœur...), contrairement à toute les autres vanités matérielles que certains peuvent maladroitement prendre pour richesses, comme l’argent par exemple, que l’on peut perdre tout aussi aisément et rapidement que l’on les a acquises.

                        La citation de l’Imam Ali « le savoir est la parure du riche tandis que la richesse est la parure du pauvre » (il m’a semblé que tu l’as lue littéralement, donc maladroitement) abonde dans le même sens, et le conforte davantage.

                        Elle entend que le vrai pauvre n’est pas celui qui connaît l’indigence et le manque d’argent, mais est l’individu qui - lorsqu’il paraît en société - ne peut s’attirer la considération des gens et leur estime qu’en se parant par différents signes extérieurs de richesse (vêtements de luxe et/ou signés, bijoux ostentatoires, voiture d’ostentation, argent follement dilapidé et autres extravagances), et qu’en camouflant ses grandes misères intérieures par toutes sortes d’artifices (langage creux mais maniéré, voix solennelle mais fausse, discours intellectualisé mais insipide, torse bombé, accent de pacotille...). Alors que le vrai riche n’est pas logiquement celui qui serait millionnaire, mais est l’individu qui peut s’estimer riche par son éducation, par sa largesse du coeur cœur, par sa vertu, par sa culture, par sa science, par sa sagesse, par son ouverture d’esprit, par, par et par... et qui parvient à s’attirer l’estime de toutes les personnes qu’il rencontre sans qu’il n’ait besoin d’arborer quelconque signe extérieur de richesse.

                        Dans ce sens beaucoup de pauvres sont fabuleusement riches, tandis qu’une grande majorité de ceux baignant dans l’opulence sont effroyablement miséreux.

                        Hummm, elle est vraiment devenue riche Géraldine. Et Caroline en a bien perçu la transition (de l’état d’esprit).

                        Saluez Caroline de ma part.


                        • Paradisial Paradisial 18 janvier 2008 15:50

                          Les parenthèses (il m’a semblé que tu l’as lue littéralement, donc maladroitement) apparaissent là, parce que le texte in sus je l’avais repris d’une conversation que j’avais eu avec notre ami belge qui se prénome injustement "L’Enfoiré". J’avais omis d’enlever lesdites parenthèses. Désolé.


                        • Paradisial Paradisial 18 janvier 2008 16:08

                          La richesse est vraiment la parure du pauvre.


                        • sobriquet 18 janvier 2008 17:30

                          Pour exprimer cette idée, il me semblerait plus juste de dire : "La richesse est la parure du misérable" : La différence est remarquablement bien expliquée dans cet article de l’Encyclopédie de l’Agora : http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Pauvrete


                        • Paradisial Paradisial 18 janvier 2008 18:14

                          Sobriquet,

                          La formule de base me semble beaucoup convenir.

                          Sans jeu de mots l’allégorie ne saurait être une allégorie et perdrait des fois même la force de ses multiples nuances.

                          L’allégorie pourrait résumer, contenir et/ou donner lieu à d’assez long discours.

                          Merci pour le lien que vous proposiez en partage. Son texte contient des extraits et en annexe un renvoi vers une intéressante conférence donnée par le diplômate iranien Majid Rahnema : La Pauvreté. J’explorerais cette dernière ultérieurement à tête reposée ; son contenu mérite beaucoup d’attention.


                        • sobriquet 19 janvier 2008 15:27

                          Au temps pour moi, c’est le lien vers cette conférence que je voulais donner ! En effet, son contenu est passionnant.


                        • TSS 18 janvier 2008 15:57

                          @pierredantan

                          une petite larme m’est venue en lisant votre post ! de crocodile cela va de soit.


                          • tal 18 janvier 2008 16:30

                            richesse paureté, vaste débat !


                            • Fred 18 janvier 2008 16:38

                              Pour répondre à l’auteur :

                              Si vous n’avez jamais triché pour en être la où vous êtes et que vous payez vos impôts, non vous n’êtes pas un salaud de riche. Par contre avec plus de 5000€ net par mois, vous faites effectivement parti des plus riches de France, genre top5% voir 3% de la population.


                              • haddock 18 janvier 2008 16:41

                                Sinon il y a celle-là :

                                 

                                Connaissez-vous la différence entre une orange et une enclume ?

                                 

                                Non ?

                                 

                                Y a pas de différence , ils sont tous les deux en fer

                                 

                                s

                                 

                                sa

                                 

                                sauf l’ orange ...


                                • nephilim 18 janvier 2008 17:01

                                  je n’ai pas trouvé cet article drole comme fanfan ^^ nous ne devons pas etre du meme monde !!

                                  je l’ai trouvé touchant !! c’est con n’est ce pas ?

                                  j’ai eprouvé de l’amitié pour cette personne sans la connaitre.j’ai vécu des situations similaire et vous les retranscrivez parfaitement.

                                  vous n’etes pas forcement un salaud parce que vous etes riche vous le devenez si le pauvre vous dérange^^ ou s’il vous fait rire


                                  • judel.66 18 janvier 2008 17:10

                                     

                                    IRIS...faites nous doncun bel article pour nous expliquer pourquoi les riches vont placer leur argent en suisse au lieu d’investir en France pour faire travailler l’ouvrier Français ou construire du locatif ....n’oubliez paz en conclusion de nous dire ce que vous pensez du role joué par l’ISF.....


                                    • coati coati 18 janvier 2008 17:27

                                      @ roOI

                                      Bravo pour votre sagesse. Vous m’avez donné le frisson.


                                      • Emile Red Emile Red 18 janvier 2008 17:43

                                        Oui...

                                        Rouler en BMW haut de gamme (4x4 peut-être ?) c’est être un salaud de riche.


                                        • socribe 18 janvier 2008 17:54

                                          C’est assez réaliste comme petite histoire, mais un peu court à mon sens, et superficiel parce que les motivations des choix de vie des gens me paraissent beaucoup plus complexes que ça. Mais ça m’a fait rire.

                                          Donc la question c’est faut-il se culpabiliser d’avoir de l’argent quand on a des amis pauvres ? ( toutes proportions gardées, parce que comme écrit plus haut, c’est une notion bien relative ).

                                           


                                          • feilong 18 janvier 2008 18:44

                                            La différence pauvre/riche n’est pas tant "mauvaise" dans la valeur financiére, mais dans le "pouvoir" que celle-ci donne désormais. Les "riches" ont toujours été capables d’éviter certaines contraintes (être riche pour se faciliter la vie c’est logique), mais cette situation s’aggrave de jour en jour (Sarkozy ou non je ne pense pas que ça change grand chose. Peut-être une légére accélération). 

                                             

                                            Nous nous trouvons dans une situation où les implications que j’appellerais citoyennes (implication politique, associative, ....) deviennent de plus en plus réservés à une élite "financiére" au détriment de gens qui n’ont pour seul luxe que de pouvoir penser "égoïstement" à leur survie.

                                            Aprés cette "élite" peut essayer de correctement remplir cette mission, mais si certaines couches sociales ne sont plus représentées, ni même consultées dans des processus de "décisions" qu régissent leur vie, il n’est pas étonnant que celles-ci se sentent délaissé, voire méprisées par des groupes qui ont en commun une seule chose, à savoir leur situation financiére.

                                             


                                            • michel hbk 18 janvier 2008 18:51

                                              "Ce forum est un espace de débat civique et civilisé qui a pour but d’enrichir cet article. N’hésitez pas à signaler tout abus en cliquant sur le lien présent en bas de chaque commentaire pour nous indiquer tout contenu diffamatoire, injurieux, commercial, raciste... et qui sera supprimé dans les plus brefs délais."

                                              ... Plaisanterie sans doutes de agora ?

                                               

                                              Non, salaud de riche, ce serait une plaisanterie ! on pourrait choisir parvenu ...

                                              chiez bien sur des chiotes en bon état !

                                               

                                              Juste povre ptt gars ! ... pour pas dire autre chose !

                                               

                                              Ou alors, c’est de l’humour :

                                              http://fr.wikipedia.org/wiki/Antid%C3%A9presseur

                                              ça peut vous aider !


                                              • superResistant 18 janvier 2008 20:42

                                                j’ai beau lire et relire cet article, chercher ce qu’il recèle de drôle, et non je ne trouve pas... Peut-etre l’accumulation de clichés ?

                                                Ya encore du boulot...


                                                • Christoff_M Christoff_M 19 janvier 2008 10:30

                                                  il y a des chomeurs qui ont travaillé longtemps pour ma part plus de quinze ans, et qui ne sont ni pauvres ni mécontents d’une pause apres des horaires complètement décalés !! après tout j’ai cotisé alors pourquoi avoir honte d’etre chomeur !! surtout viré contre mon gré suite à restructuration !!

                                                  mais dans ma famille, il y a des gens qui disent le poooovre !! il faudrait arreter les clichés sur les riches et les pauvres !! encore une fois manie typiquement française des étiquettes....

                                                  il y a des riches qui vivent dans des chateaux mais qui n’ont plus un rond pour se chauffer et bouffent des pates tous les soirs !! quand à des pauvres rmistes qui vivent dans l’appart de leurs parents avec catre orange payée par nous et pas d’impots je ne les considère pas comme victimes ou pauvres !!

                                                  quand à tous ceux qui manifestent je les trouve en bonne forme phusique et mentale..... le vrai problème de la France c’est le classement purement administratif et bateau des cas !! la plupart des vrais pauvres ceux que défendaient l’abbé Pierre on ne les voit pas ils n’ont pas la force de se montrer ni de manifester donc on fait comme s’ils n’existaient pas.... il n’y a que des bobos ou des gens qui s’inventent des problèmes par comparaison aux autres, pour rire de la pauvreté, sujet grave et terriblement actuel....


                                                • jak2pad 19 janvier 2008 12:51

                                                  Iris s’amuse,

                                                  elle n’a pas grand’chose à dire, c’est le blabla, la tchatche un peu crispante entre copines qui tuent le temps devant un verre à moitié vide et rivalisent de traits d’esprit , de stéréotypes bien lourds, et de vannes de collégiens.

                                                  Iris nous inflige le quatrième, ou cinquième article soi- disant drôle à mourir, et fanfan, son clone et son avatar, se pâme devant elle et passe une ixième couche de pommade.

                                                  Iris a quand même deux gigantesques problèmes :

                                                  le premier, c’est le complexe de l’écrivain raté, qui pense qu’avec un vernis de causette facile, on intéresse les gens. Désolé, Iris, ceux qui commentent avec admiration, ce sont ceux qui explosent de bonheur à un sketch de Bigard, cette tragédie nationale française. Vous êtes dans la même veine.

                                                  Votre deuxième tragédie, c’est cette peur panique de la pauvreté, toujours présente, et qui malgré le discours faux-cul Télérama, doit vous réveiller la nuit en sueur.

                                                  J’ai vu avec plaisir que d’autres que moi vous trouvent fatigante. Changez donc d’inspiration, et essayez un vrai sujet ,vous verrez que c’est moins simple. Pour l’instant, votre "vitriol", c’est du vinaigre de cidre......

                                                   


                                                  • Iris Iris 19 janvier 2008 14:51

                                                    Merci pour cette mauvaise critique, c’est toujours constructif ...


                                                  • Iris Iris 19 janvier 2008 14:56

                                                    Heu, par mauvaise critique, j’entendais, bien sûr, critique dans le sens de désapprobation ...

                                                     


                                                  • Rosemarie Fanfan1204 19 janvier 2008 15:09

                                                    waouh Iris avec Jak2 vous avez eu votre séance psycho gratis. J’imagine qu’il ne vous a jamais vu mais de façon péremptoire dit que vous avez un problème d’écrivain raté et aussi avec l’argent.

                                                    @jak2, personne vous oblige à lire les papiers d’Iris, quand vous voyez son nom passez votre chemin au lieu de juger ; iris s’amuse et nous invite à sourire, et je ne me pâme pas. Regardez le post de Claude, d’un billet humoristique, elle nous fait part avec émotion de sa vision de la richesse.

                                                    Et oui, c’est çà la richsse d’AV.


                                                  • Djanel 20 janvier 2008 18:32

                                                    iris prouve qu’on est pas toujours aussi con quand on est riche puisqu’elle envie la richesse d’être pauvre.

                                                    Il faut que la rassure les pauvres sont parfois et même trés souvent plus bêtes que les riches parce que la misère intellectuelle dépend de la qualité de nos jugements et non pas de l’argent. 

                                                    Il n’y a plus qu’à les écoutéer parler.


                                                  • claude claude 19 janvier 2008 14:56

                                                    bonjour iris,

                                                     

                                                    merci pour votre billet.

                                                    si vous le permettez, vous y abordez les 2 facettes de la richesse :

                                                    • la richesse matérielle, qui permet l’appropriation d’objets et de services. richesse subordonnée à une naissance, un métier, un coup de bol...
                                                    • et puis la richesse intérieure, celle qui n’a pas de prix : l’amitié, l’amour que l’on porte à nos proches et qu’ils nous rendent. celle-là est inestimable, car riche ou pauvre, tout le monde peut la détenir.

                                                    les hasards et les aléas de la vie ont fait que je suis née avec une "cuillère en argent dans la bouche", c’est à dire dans une famille dite de la "bonne bourgeoisie de province", des parents ayant fondé leur entreprise qui marchait du feu de dieu, bref jeunesse agréable et confortable, plein de copains avec qui on formait une bonne bande. études supérieures, mariage avec un futur chef d’entreprise qui a réussi.moi, je me trouve un bon boulot avec bonne paye...

                                                    j’ai divorcé, et rencontré l’homme avec qui je vis depuis 20 ans maintenant. il y a 15 ans la maladie a fait irruption dans ma vie, donc, plus de bon boulot / bonne paye...

                                                    mais, je suis riche, car la bonne bande de copains de mon adolescence est toujours là, 35 ans après. nous avons traversé la vie ensemble etnous nous sommes réjoui des réussites de chacun, tremblé au cancer d’une d’entre nous, accueilli les nombreuses amoureuses de l’autre...

                                                    je suis aussi riche car j’ai un conjoint, une famille et des amis qui m’aident à supporter ma maladie.

                                                    j’ai moins de sous qu’avant, je ne pars plus au ski, ne passe plus de vacances à l’hôtel, ma voiture a 12 ans... mais qu’importe, puisqu’à part maman et mes grands-parents, les personnes que j’aime sont toujours là... smiley


                                                    • Iris Iris 19 janvier 2008 16:12

                                                      Merci Claude pour ce témoignage, oui, l’amour est la plus importante des richesses.

                                                      Merci à Fanfan aussi pour son soutien

                                                      Et merci aux autres commentateurs et aux témoignages et histoires racontées.


                                                    • cyrus 11 août 2009 21:20

                                                      C’est consternant de lire des articles pareilles, même si cela relève de la fiction. Pour l’auteur : c’est quoi être riche et être pauvre (pour reprendre le message de vinCent V) ? Croyez-vous qu’avec un salaire 5000 euros par mois et être cadre sup classe automatiquement une personne au rang de riche et entende par là que cette personne vive une vie totalement différente d’un smicard ou d’une caissière de supermarché ? Pourtant cette personne est obligée de travailler pour vivre, elle doit faire ses courses elle-même et les ménages aussi. Je ne crois pas qu’elle ait le moyen et le luxe de se payer une bonne à tout faire qui s’occuperait d’elle du matin au soir !

                                                      Un vrai riche gagne beaucoup plus que 5000 euros par moi ! Un vrai riche n’a pas besoin de travailler ! Il a une bonne à tout faire qui y demeure dans son domaine et qui s’y occupe de toute chose dont il a besoin ! Il a des fringues couteux, par ex une chemise à au moins 1000 euros !

                                                      Ce qui j’en doute un salarié avec 5000 euros par mois ne pourrait jamais se le payer !

                                                      Moi, je vis en Suisse, mon mari gagne dans les 17 000 CHF ( plus de 10 000 euros), nous avons deux appartements, l’un à Bern 3 grandes pièces, un autre à Zurich, 3 grandes pièces, ce sont des appartement modernes, deux voitures l’une BMW, l’autre une porsche décapotable, jamais Ô grand jamais l’idée me vient de me croire classer parmi les riches, je suis seulement une personne de classe moyenne, pas pauvre mais surtout pas riche, puisque je dois travailler pour obtenir tout ce bien matériel !

                                                      Alors s’excusez-moi, mais ces gens qui sont vraiment moyens et qui se permettent de se démarquer d’un smicard ou d’une caissière en se croyant hautains, en les narguant de leur vie fictivement satisfait, me font vomir. Cette façon d’agir, j’en connais pas la raison, mais cela relève d’une certaine attitude de parvenue d’esprit si peu élevé !

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