• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Taux de positivité et immunité collective

Taux de positivité et immunité collective

 

De façon un peu étrange le taux de positivité à la Covid 19 est peu commenté, alors que cet indicateur est très important, et nous montre qu'une part importante de la population a et a été infectée.

En préambule à cet article il convient de faire un rappel ; une épidémie cesse ou devient bénigne pour un nombre limité de raisons qui sont les suivantes :

  • Soit on trouve un traitement,
  • Soit on trouve un vaccin,
  • Soit le virus mute ou disparaît,
  • Soit la population atteint « l’immunité collective  ».

A ce stade de la pandémie de la Covid aucun traitement n’a réellement démontré son efficacité, un vaccin reste hypothétique à court terme, et les évolutions du virus sont aléatoires. Quant à l’immunité collective si on en a beaucoup parlé elle ne fait plus la une. Pourtant le tableau actuel de l’épidémie devrait inciter à s’y intéresser de nouveau même si certains travaux posent la question d'une immunité de groupe possible avec le Sars CoV-2.

En effet dans l’avalanche quotidienne de chiffres autour de la Covid, il y a un chiffre qui est très peu commenté et qui pourtant devrait nous interpeller. Il s’agit du taux de positivité. Ce taux est défini ainsi : Nombre de personnes testées positives en RT-PCR SARS-CoV-2 divisé par le nombre de personnes testées, sur les 7 derniers jours consolidés. Il indique donc le pourcentage de personnes qui sont porteuses du virus au moment du test, et sont donc contaminées.

Au 4 octobre 2020 il était de 8,2% et ce pour 12 565 cas positifs, ce qui veut dire que l’on a testé plus de 153 000 personnes. Avec un nombre de tests aussi élevé (en semaine 39, plus de 924 000 personnes avaient été testées !) la structure de l’échantillon testé devient très proche de celle de la population française*, et ce d’autant plus que les tests étant gratuits tout le monde peut se faire tester. Cela veut donc dire qu’au 4 octobre 2020 8,2% de la population française – ou en tout cas un chiffre proche – était porteuse du virus. Ce chiffre est très élevé car cela correspond à près de 5,5M de personnes !

Ces personnes qui sont testées positives, logiquement, ne vont pas se tester à nouveau et les nouvelles personnes testées dans les prochains jours seront donc bien différentes, ce seront de nouveaux cas. Au bout d’un certain temps, par exemple le 31 octobre, toutes les nouvelles personnes testées positives feront partie d’une nouvelle cohorte de personnes positives, car on ne reste pas positif indéfiniment, et aucune personne qui aurait été testée positive le 4 octobre ne le serait encore ; ce qui est déterminant ici c’est la durée pendant laquelle on est positif à un test PCR. Il est très difficile* de trouver des chiffres convergents sur le sujet mais on peut estimer que la période de « positivité » aux tests PCR dure 15 jours environ.

Donc si le taux de positivité reste à 8,2% tout au long du mois d’octobre on pourra estimer que plus de 16% de la population aura été contaminée pendant ce seul mois !

Là où cela devient vraiment intéressant c’est que depuis le début de l’épidémie de très nombreuses personnes ont, elles aussi, été contaminées. En utilisant rétrospectivement le taux de positivité on pourrait déduire à chaque moment la proportion de la population contaminée.

Faisons l'exercice depuis début juin avec les hypothèses suivantes (qui sont assez proches de la réalité d'après les chiffres que j'ai pu retrouver, notamment avec une augmentation sensible du taux à partir du mois d’août) :

- taux de positivité en juin 1%, soit 2% de la population positive sur le mois (30 jours divisé par 2, soit 2 cycles de 15 jours, multipliés par 1%)

- taux de positivité en juillet 1%, soit 2% de la population positive sur le mois (30 jours divisé par 2, soit 2 cycles de 15 jours, multipliés par 1%)

- taux de positivité en août 2%, soit 4% de la population positive sur le mois (30 jours divisé par 2, soit 2 cycles de 15 jours, multipliés par 2%)

- taux de positivité en septembre 4%, soit 8% de la population positive sur le mois (30 jours divisé par 3, soit 2 cycles de 15 jours multipliés par 4%)

- première quinzaine d'octobre 8% de positifs, soit 8% de la population.

On arrive au total à plus de 24% de la population depuis juin ! ce qui serait une excellente nouvelle car cela voudrait dire qu’une part beaucoup plus grande de la population a été contaminée par rapport à ce qu’on pensait. Et si on extrapolait à la période de février/mars/avril on serait encore plus haut (une modélisation de l’Institut Pasteur indiquait environ 5% de la population infectée fin avril), plutôt autour de 30%.

D’ailleurs si on reprend le chiffre de l’Institut Pasteur avec 5% de la population infectée à fin avril on a eu près de 30 000 morts et l’obligation de confiner, et avec entre 20 et 25% de la population contaminée en plus depuis cette date nous avons des chiffres très inférieurs et sans confinement, ce qui serait là aussi une très bonne nouvelle. Cela tendrait à soutenir l’hypothèse d’un virus moins virulent ou de facteurs d’immunité bien plus forts qu’on ne le pensait.

En conclusion on peut penser qu’une part importante de la population a été infectée avec une accélération depuis août ; ceci explique les chiffres en augmentation (hospitalisations, réanimations) mais sans commune mesure avec la période de mars/avril. Si cela se confirmait l’immunité collective ne serait plus alors un objectif inatteignable, et il serait envisageable sans un coût humain insupportable.

 

* On peut contester cette hypothèse sur un jour ou deux mais par sur la durée. Si on a testé 1 million de personnes en une semaine et que le taux de positivité est de X% il est très proche du taux dans la population générale.

**C’est une donnée critique pour estimer le nombre de cycles pour compter les nouvelles cohortes ; si la durée de positivité aux tests PCR était plus longue on aurait moins de cycles et donc moins de personnes contaminées dans mes calculs.


Moyenne des avis sur cet article :  3/5   (12 votes)




Réagissez à l'article

20 réactions à cet article    


  • rogal 6 octobre 2020 09:01

    Considérations intéressantes.

    Quelques passages un peu rapides toutefois. Notamment :

    « Nombre de personnes testées positives en RT-PCR SARS-CoV-2 divisé par le nombre de personnes testées, sur les 7 derniers jours consolidés ».

    Je ne vois pas où sont les « 7 derniers jours » dans la suite (4 octobre). Pourriez-vous préciser cela ?


    • Chem ASSAYAG Chem ASSAYAG 6 octobre 2020 09:09

      C’est sur 7 jours glissants. Cdt


      • nono le simplet 6 octobre 2020 11:20

        quand on est fâché avec l’arithmétique on écrit n’importe quoi ...


        • Adèle Coupechoux 6 octobre 2020 11:59

          Merci pour ce rappel plus que nécessaire.

          Ceux qui continuent de s’enfoncer, vont-ils enfin retrouver la raison et leur bonne foi ?


          • njama njama 6 octobre 2020 14:16

            « une épidémie cesse ou devient bénigne pour un nombre limité de raisons qui sont les suivantes :... »

            déjà 1er point quand il n’y a plus de morts

            2ème point quand il n’y a plus de malades

            les points suivants sont inutiles, l’épidémie est terminée.

            Le virus mute indépendamment de ce que l’on pense, de même qu’il circule confinement ou pas, l’utilité du confinement n’a pas été pour l’heure démontrée.

            « Une épidémie sans malades, je ne sais pas comment ça s’appelle ?... » Laurent Toubiana épidémiologiste


            • njama njama 6 octobre 2020 14:30

              pour le citer exactement :
              LE 19 45 de M6 JT du 22 08 2020 Dr Blachier Dr Toussaint Dr Toubiana Vidéo (2’21)
              de 0’30 à 1’09 : Pourquoi les jeunes semblent-ils plus touchés ?
              - Dr Jean- François Toussaint : « La plupart des cas positifs actuellement dans cette phase de l’épidémie sont des sujets jeunes asyptomatiques qui ont une probabilité extrêmement faible de développer une forme sévère nécessitant une hospitalisation ou l’entrée en réanimation. »
              - Dr Martin Blachier : « En fait c’était probablement le cas au début, simplement on ne le voyait pas puisqu’en fait on ne diagnostiquait que les gens qui étaient malades. Comme les gens qui sont malades sont des gens âgés, en fait on ne voyait que des patients âgés mais les patients jeunes existaient avant, tout simplement parce qu’on ne les diagnostiquait pas. Donc le fait que cela circule plus dans la population jeune ça s’explique par le fait que les jeunes ont beaucoup d’interactions sociales, donc les jeunes se sont toujours plus contaminés que les personnes âgées, simplement maintenant on les voit parce qu’on les diagnostique. »

              à 1’34 le Dr Toubiana épidémiologiste « ... donc une épidémie de non-malades qu’est-ce que c’est ? »
              https://www.youtube.com/watch?v=g0oOTe6qVoo&feature=emb_logo


            • njama njama 6 octobre 2020 14:23

              Nouvelles restrictions contre le Covid-19 : « on est dans la folie la plus totale », selon le docteur Toubiana

              ... En cause notamment, « l’abandon », par le gouvernement, de « l’indicateur fondamental » qu’est dans une épidémie la mortalité au profit des seuls tests positifs, « pourtant incapables de distinguer les sujets malades des personnes guéries ». Des tests de surcroît beaucoup plus nombreux par rapport au mois de mars. « Cette politique du chiffre appliquée aux tests conduit à une nouvelle aberration consistant à s’étonner du fait qu’on trouve davantage aujourd’hui ce qu’on ne cherchait pas hier », soulignaient les signataires.

              « Je vous rappelle que 96% de la population française n’est pas positive, et que sur les 4% restant 95% ne sont pas symptomatiques », insiste l’épidémiologiste, qui réfute le qualificatif de « rassuriste », dont certains titres de presse l’ont affublé, lui préférant le terme d’« objectiviste ». « Dès le chapeau nous sommes traités d’irresponsables », commente Laurent Toubiana, amer, regrettant qu’« aucune de ces deux tribunes ne semble avoir eu un quelconque écho au gouvernement. »

              « Quand vous faites la somme de tout cela, ça fait tout de même 99,7% de gens qui ne sont pas gravement malades. Or, dans une épidémie, seuls les gens gravement malades ou qui vont mourir sont réellement importants. »

              « On est dans la folie la plus totale »...

              https://fr.sputniknews.com/france/202010051044529541-restrictions-covid-folie-totale-toubiana/


              • njama njama 6 octobre 2020 14:33

                La grande supercherie des tests PCR, 90% des cas positifs ne sont pas malades ni contagieux
                14 septembre France Soir
                Auteur : Dr Peter EL BAZE

                Dans un test PCR il y a un facteur très important qui n’est pas mentionné dans les résultats, c’est le CT (Threshold Cycle). Il s’agit du coefficient d’amplification de l’ADN , du nombre de cycles d’amplification.

                (…) Suivant les appareils et les laboratoires on peut aller à des valeurs de CT plus ou moins grandes de 20 à 45 !

                CT = de 20 à 30 => charge virale importante, présence d’un nombre de copies de virus compatible avec une infection, à interpréter en fonction de la clinique. Subsiste le risque de l’erreur de mesure.
                CT = 35 => compromis utilisé par l’IHU, mais des faux positifs.
                CT = 40 ou plus => 90% de FAUX positifs = pas de virus COVID, les 10% restants ont une charge virale extrêmement faible, on n’est PAS contagieux (mais il n’y a pas de faux négatifs).

                Les recommandations des scientifiques sont un CT compris entre 20 et 30. Dans la pratique des laboratoires d’analyses, le CT est le plus souvent à 40 ou plus !

                Si votre test est positif, exigez de connaître le CT et de refaire un autre test le lendemain pour confirmer.

                Ces tests PCR avec CT limité à 25 auraient été très utiles en Février ou Mars 2020 pour isoler les vrais positifs avec une charge virale importante…

                Donc sur le plan médical, depuis début juin, les PCR n’ont plus aucun intérêt SAUF si on restreint le CT à 30 au maximum. Ils sont valables uniquement dans ce cas.

                http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-grande-supercherie-des-tests-pcr



                • pierrot pierrot 7 octobre 2020 16:19

                  @njama
                  tous les pays n’utilisent pas le m^me CT ce qui complique les comparaisons internationales.
                  Mais si le CT du test PCR reste identique cela permet de suivre l’évolution de la pandémie dans le temps.


                • eddofr eddofr 6 octobre 2020 14:38

                  Question intéressante, qui en soulève une autre ...

                  Si vous avez « raison » et qu’un nombre de personnes de plus en plus important est immunisé, cela n’explique-t-il pas « naturellement » la chute actuelle du taux de reproduction du virus ?

                  Ce taux « R » était de 3 au plus fort de l’épidémie, début mars, et serait maintenant de 1,3.

                  Est-ce du aux masques, aux gestes barrière et aux restrictions de liberté ou plus simplement à l’immunité collective ?

                  Par nature, les gens qui ont le plus de chance d’être contaminées sont celles qui avait déjà, au début de l’épidémie, le plus de chance d’être contaminées (ceux qui fréquentent usuellement les lieux et événements propices à la promiscuité). 

                  Du coup, parmi ces gens là, la proportion de personnes déjà contaminées et donc immunisées doit être très forte, probablement très supérieure à la moyenne nationale.

                  Et donc une personne infectée, de cette catégorie, aura de moins en moins de chance d’en infecter de nouvelles (puisque celle-ci sont probablement déjà immunisées).


                  Alors, est-il vraiment nécessaire de réduire drastiquement le libertés de ces gens là ?

                  Ils sont, à priori, parmi les moins fragiles.

                  Et est-il vraiment nécessaire de réduire les libertés des autres (qui, de toute façon, ne prennent ni le métro, ni le RER, ni le TER, ne vont au restaurant qu’une ou deux fois par an, ne vont pas au théâtre, n’assistent qu’exceptionnellement à un concert, ...) ?


                  Ils n’ont, à priori, presque aucune chance d’être contaminés.


                  • njama njama 6 octobre 2020 14:50

                    Statistiques des tests de dépistage du Coronavirus COVID-19 France

                    données au 1er octobre

                    Données Santé Publique France
                    Tests réalisés : 11 121 929
                    Tests positifs : 471 656 (4.2 %)
                    Tests négatifs : 10 650 273 (95.8 %)

                    https://www.cascoronavirus.fr/test-depistage/france

                    On vous dit tests gratuits, mais c’est FAUX !

                    Coût d’un test dans un labo environ 70 €, soit plus de 770 millions d’€uros à ce jour à la charge de la sécu pour des résultats à près de 96 % négatifs, et pour ceux positifs en grande partie des faux positifs, de toute façon inexploitables au plan médical sans données « quantitatives », valeur du CT et nombre de copies pour évaluer la charge virale.

                    Nous sommes dirigés par des godillots !

                    https://www.actualitte.com/images/actualites/images/assassin/shadoks-devise.jpg


                    • Yanleroc Yanleroc 7 octobre 2020 11:20

                      @njama
                      aux urgences aussi, il va falloir maintenant payer dans les 18 euros (environ) non remboursés quelque soit la pathologie !


                    • njama njama 6 octobre 2020 15:08

                      Les lignes ont légèrement bougé, ça s’agite dans le Landerneau des Shadoks ! n’attendez pas le miracle, le voile n’est levé, les résultats des tests RT-PCR resteront « qualitatifs » pour les médecins, donc ininterprétables !!!!

                      Si toutes les personnes déjà testées étaient re-testées suivant la re-qualification des résultats, combien de cas « positifs » disparaitraient des statistiques ?

                      Avis du 25 septembre 2020 de la Société Française de Microbiologie (SFM) relatif à l’interprétation de la valeur de Ct (estimation de la charge virale) obtenue en cas de RT-PCR SARS-CoV-2 positive sur les prélèvements cliniques réalisés à des fins diagnostiques ou de dépistage Version 1 _ 25/09/2020

                      Date de la saisine :11 septembre 2020
                      Demandeur : Direction Générale de la Santé (DGS) Jérôme SALOMON
                      Bernadette WORMS

                      1. Demande Par saisine de la DGS en date du 11 septembre 2020, le Directeur Général (Pr Jérôme SALOMON) et la conseillère médicale Dr Bernadette WORMS (cellule de gestion de crise sanitaire) de la DGS ont demandé à la SFM en lien avec le Centre National de Référence (CNR) des Virus respiratoires d’émettre un avis concernant l’interprétation de la valeur de Ct (cycle threshold, estimation de la charge virale) obtenue en cas de RT-PCR SARS-CoV-2 positive sur les prélèvements cliniques respiratoires réalisés à des fins diagnostiques ou de dépistage.
                      (……)
                      5. Méthodologie et réponses du groupe d’expert
                      (…) En revanche, en raison de son caractère seulement semi-quantitatif et des variations inter-techniques, le groupe d’experts ne pense pas qu’il soit recommandé de faire figurer systématiquement cette valeur sur les comptes-rendus de résultats. Le biologiste médical reste à même de décider si cette valeur doit être diffusée aux prescripteurs en fonction des besoins et expertises. Le groupe d’experts rappelle également que pour certaines techniques de RT-PCR, le rendu est uniquement qualitatif ou exprimé en valeurs numériques non corrélables aux valeurs de Ct usuelles (tests non RT-PCR, tests multiplex …)
                      (…)
                      Le biologiste médical peut donc, après évaluation locale ou à l’aide de l’abaque des valeurs de Ct obtenue comparativement à la technique du CNR IP4 (cf. annexe), établir la catégorie d’excrétion virale. Il est recommandé de suivre pour les trousses commerciales les règles d’interprétation données par le fournisseur si elles sont disponibles. En plus de ces règles, et selon le nombre de cibles virales positives et la valeur du Ct de la cible la plus sensible, le biologiste peut rendre un résultat qualitatif comme suit :

                      -Si toutes cibles détectées (1/1, 2/2 ou 3/3) avec Ct de la cible la plus sensible ≤ 33,rendre « Positif »

                      - Si 2 cibles sur 3 avec Ct de la cible la plus sensible ≤ 33, rendre « Positif »

                      - Si 2 cibles sur 3 avec Ct de la cible la plus sensible > 33, rendre « Positif faible »

                      - Si toutes cibles détectées (1/1, 2/2 ou 3/3) avec Ct > 33, rendre « Positif faible »

                      - Si uniquement 1 cible détectée sur 1 avec Ct > 33, rendre « Positif faible »

                      - Si uniquement 1 cible détectée sur 2 ou 3 avec Ct 33, la présence d’ARN viral détecté est compatible avec une excrétion virale modérée voire très faible

                      Ainsi, la valeur de Ct de la cible la plus sensible de la technique utilisée (comparée à la technique de référence IP4 peut être interprétée concernant l’importance de l’excrétion virale comme suit (cf. algorithme infra) :

                      -Si la valeur de Ct est ≤ 33, la présence d’ARN viral détecté est compatible avec une excrétion virale significative

                      - Si la valeur de Ct est > 33, la présence d’ARN viral détecté est compatible avec une excrétion virale modérée voire très faible

                      (…)
                      https://www.sfm-microbiologie.org/wp-content/uploads/2020/09/Avis-SFM-valeur-Ct-excre%CC%81tion-virale-_-Version-Finale-25092020.pdf

                      https://www.sfm-microbiologie.org/covid-19-fiches-et-documents-sfm/


                      • Ecométa Ecométa 6 octobre 2020 17:50

                        A cette vitesse là, avec ces méthodes là , tous les ans la grippe va coûter des fortunes ! 

                        Depuis quand a-t-on besoin d’un test pour savoir si on a la grippe ou pas ? Covid ou pas ! Ah, oui, depuis que l’on a interdit aux médecin,,par Décret", de soigner les malades. 

                        Quand on regarde les statistiques de l’INSEE sur les décès déclarés en Mairie depuis le 018/03/2020 c’est une autre histoire qui nous est racontée et c’est surtout l’Ile de France qu’il faut pointer du doigt !

                        Où trouver les statistiques de l’Insee sur les décès déclarés en mairie depuis le 01/03/2020

                        https://www.insee.fr/fr/statistiques/4487876?sommaire=4487854

                        Statistiques INSEE.

                        Prendre les derniers fichiers diffusés à gauche. regarder la synthèse tous les mois depuis le 01/03/2020. Il faut regarder au mois le mois pour voir l’évolution. 

                        Télécharger le fichier (xls, 202 Ko) « Fichiers des décès quotidiens par sexe, âge et lieu – au 2 octobre 2020 ». Ce sont les chiffres au 21 septembre 2020, soit environ après 7 mois de covid 19.

                        Ouvrir le fichier téléchargé.

                        Avec la flèche en bas à gauche, à côté de Lisez-moi, allez jusqu’à « Lieu et régions » pour la région, ou « Lieu et département » pour le département. Et, là vous avez un tableau de synthèse qui compare avec 2020, 2019 et 2018. C’est, et là nous sommes « au bout du compte » : une autre histoire qui nous est racontée ! Que dire de ce qui s’est passé en Ile de France ? Et on tape sur les doigts de la région PACA : c’est hallucinant !


                        • Ecométa Ecométa 6 octobre 2020 17:56

                          Il s’agit d’un extrait de l’interview d’Alexandra Henrion-Caude généticienne de renommée mondiale, donnée à TVL (TV liberté) : très intéressant !

                           

                          Question :

                           

                          En Italie, il y a eu une étude qui mettant en avant la question du vaccin contre la grippe notamment, mais aussi contre la méningite dans certains secteurs de l’Italie qui laissent transparaître des éléments troublants.

                           

                          Oui. Je pense que c’est toujours intéressant d’essayer d’avoir des hypothèses sur tout. Donc l’hypothèse sur l’origine du virus, vous l’avez traitée, mais l’hypothèse concernant la surmortalité dans une région du nord de l’Italie, qui est une région très comparable à une ville comme Paris, où l’on compte les deux tiers des décès de toute l’Italie. Là, ça doit alerter. Alors est-ce que c’est la pollution, est-ce que c’est parce qu’ils sont plus âgés dans cette région- là que dans d’autres régions, en fait tout cela coexiste. Il y a une surpollution…

                           

                          C’est la zone de Bergame. Est-ce que c’est parce qu’ils ont des origines ethniques particulières, Étrusques, avec des facteurs de coagulation des haplotypes différents, ça existe aussi. En fait ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est quand on a parlé de l’orage cytokinique. L’orage cytokinique c’est un bien grand mot pour dire qu’en fait le système immunitaire part en explosion. On peut y arriver par une interférence entre réponse vaccinale et réponse virale (« vaccine-induced enhancement of viral infection  »). Une interférence entre réponse vaccinale et réponse virale, c’est la rencontre d’anticorps qui au lieu de neutraliser des virus ou des bouts de virus vont déclencher une inflammation de l’organisme. Là il y a une espèce de phénomène d’amplification, un peu comme l’inflammation peut être délétère (parce qu’elle fait aussi partie du processus de cicatrisation), cette amplification de la réponse peut être délétère. Je crois que l’OMS a publié en 1999 leurs études qui dataient de 1995 expliquant que les Italiens du nord étaient des méchants récalcitrants qui ne se faisaient pas assez vacciner contre la grippe. Et cette année, il y en a eu plein les médias, ils étaient extrêmement contents parce qu’ils avaient eu 185 000 doses, ils avaient vraiment vacciné à un très haut niveau la population des plus de 65 ans en Italie. Ça, c’était en fin octobre 2019.

                          Puis en janvier 2020 on a dit « il y a des cas de méningite qui arrivent donc vous vous faites à nouveau vacciner  ». Et là, simultanément le Covid circulait déjà, puisque d’après le docteur Giuseppe Remuzzi, qui est coauteur d’un récent article dans The Lancet, lui qui dit que le virus sévissait déjà depuis octobre 2019 vu les spécificités cliniques de la pneumonie qu’il a pu analyser. Vous voyez un petit peu cette population âgée qui se retrouve dans un contexte idéal d’interférences virales/vaccinales.

                           

                          Personne n’a jamais nié finalement que quand on administrait un vaccin il fallait le faire sur un organisme sain, en bonne santé, même si on a tendance à l’oublier.

                           

                          De la même façon lorsque vous avez été vacciné, il est important que vous ne rencontriez pas un virus dans la foulée parce que vous avez ce même phénomène d’amplification de l’orage cytokinique qui peut survenir. Il y a cette étude de l’armée américaine, qui est effectivement très intéressante, qui a repris plusieurs milliers de patients non vaccinés et vaccinés et qui a regardé la survenue d’infections respiratoires autres que la grippe. Moralité, lorsqu’on regarde ces études, on doit au minimum discuter sans plus attendre de la nécessité qu’il y a à vacciner notre population âgée cette année où on sait que le Covid circule encore. Même si l’épidémie dans son cycle est terminée, le virus circule encore, parce que sinon on a une chance, d’après ces études, d’augmenter 1,5 à 2 fois la possibilité d’avoir certaines infections respiratoires et notamment véhiculées par le coronavirus.

                           

                          Ça fait partie de ces choses que j’aimerais voir discutées parce que, évidemment, personne n’a la solution, ni moi ni personne. Mais au minimum on doit en discuter pour rapporter peut-être des éléments de la littérature auxquels les uns les autres sont confrontés.

                           

                          « Vacciner quelqu’un qui a eu le Covid sans le savoir, c’est aussi une possibilité de le mettre en danger. » Alexandra Henro-Caude généticienne.

                           

                          https://www.youtube.com/results?search_query=TVL+alexandra+henrig-‰Caude


                          • foufouille foufouille 6 octobre 2020 18:39

                            @Ecométa

                            elle a l’air bien timbrée ton antivaxx.


                          • I.A. 6 octobre 2020 21:35

                            ... On est bien d’accord.


                            • Aristide Aristide 7 octobre 2020 13:55

                              @nono le simplet

                              ce ne sera sûrement pas la vague d’avril mais l’épidémie n’est pas finie, elle repart ..

                              Elle repart, en voilà de la bonne analyse de troquet, après l’exponentielle voilà la notion de reparture.


                            • olivier cabanel olivier cabanel 7 octobre 2020 09:20

                              @ l’auteur

                              dommage que vous ne teniez pas compte du fait que les tests PCR (qui détectent le coronavirus) détectent TOUS les coronavirus (il y a en a au moins 8 différents) et 4 d’entre eux ne provoquent que de simples rhumes...ainsi que j’ai tenté de l’expliquer dans mon dernier article.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès