Transition énergétique, nouvelle révolution numérique, avantages et inconvénients
Les énergies fossiles, dont le pétrole, charbon, gaz, uranium ne cessent de s’épuiser. Il faut y ajouter leur impact climatique désastreux du à une croissance démographique explosive avec ses besoins économiques et énergétiques correspondants. Il y a urgence à prendre des initiatives énergétiques de substitution, mais encore faut-il le faire en veillant à certains effets. Les énergies fossiles, dont le pétrole, charbon, gaz, uranium ne cessent de s’épuiser. Il faut y ajouter leur impact climatique désastreux du à une croissance démographique explosive avec ses besoins économiques et énergétiques correspondants. Il y a urgence à prendre des initiatives énergétiques de substitution, mais encore faut-il le faire en veillant à certains effets.

Un constat et des certitudes
La crise écologique et les défis du XXIe siècle qu’elle suppose doivent être placés au cœur des débats. Comme les découverts écologiques se sont ajoutés d’une année sur l’autre, à l’instar des déficits publics qui se cumulent dans la dette, la dilapidation du capital naturel commence de plus en plus tôt ces dernières années. Les difficultés financières et économiques de l’Europe et de la France, aggravées par l’invasion Russe et Ukraine qui sont à la fois reliées aux difficultés d’approvisionnement en énergie, à la menace du réchauffement climatique, mais aussi au décalage entre les ressources disponibles et une croissance démographique explosive ces dernières décennies. L’effondrement de la biodiversité qui entraîne une sixième extinction des espèces, dont, contrairement aux précédentes, l’homme est le seul responsable, par son nombre avec ses besoins économiques sans cesse croissants en énergie et en espace territorial. Ce qui ne peut être désormais éludé de nos choix politiques et ce à tous les niveaux de la société.
Substituer le « tout électrique » au tout fossile pour les voitures est-ce possible et raisonnable ?
Pour une application professionnelle de desserte au sein d’une zone urbaine et périphérie (Bus, taxis, véhicules de livraison locale…), l’usage d’un véhicule électrique peut être une solution contre les rejets de CO2. Par contre, une voiture électrique, suivant le modèle, le poids des batteries varie environ, entre 328 et 600 kg, voire plus, ce qui nécessite une motorisation toujours plus puissante et énergivore en électricité pour leur rechargement. La Renault Zoé qui est le modèle de voiture électrique le plus vendu en France, sa batterie lithium-ion pèse 326 kg pour 79 kWh. Elle est composée de 12 modules et de 192 cellules. https://www.beev.co/voitures-electriques/poids-batterie-voiture-electrique/
L’exemple du remplacement total de la voiture individuelle à motorisation thermique par une équivalente électrique relève de la pire des aberrations, surtout quand il s’agit d’un gros véhicule, type « Crossower » ou 4x4, qui, en l’état actuel de la recherche et de la production, a autonomie maximum d’environ 400 km maximum, leurs batteries Lithium-Ion pesant alors environ de 500 à 600 kg, ou plus.
Une erreur de croire que la voiture électrique est plus vertueuse que la voiture à motorisation thermique, alors que celle-ci est de moins en moins énergivore, et rejette toujours moins de CO2.
Contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique. C’était là les conclusions d’une étude, déjà ancienne (novembre 2013), de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), ignorées délibérément par les gouvernements successifs. Etude faite par élaboration selon les principes des ACV des bilans énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par l’ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules thermiques. Sachant que pour l’instant ces voitures, du fait de leur autonomie encore faible, servent essentiellement à des trajets courts, il est probable que le kilométrage nécessaire pour s’estimer « vertueux » ne sera jamais atteint. Certes les recherches en cours sur les batteries vont permettre d’accroître sensiblement l’autonomie des voitures électriques. Mais les meilleurs résultats obtenus à titre expérimental ne permettent pas de dépasser les 500/ 600 km, peut-être un peu plus. Ce qui est plutôt bien, mais très inférieur à une voiture thermique.
De plus, tout le CO² émis par une voiture électrique est envoyé dans l’atmosphère avant même que ne soit parcouru le moindre kilomètre.
Alors qu’il est partout prétendu que la voiture électrique n’émet pas de particules fines, comme le signalait le magazine Science et Vie (janvier 2015), de par leur volume globalement identique à une voiture thermique elle occupe le même espace sur parking et sur route. « Les pneus, les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diesel ».
La voiture électrique, par sa motorisation émet certes moins de particules que la voiture thermique, puisqu'elle ne dispose pas d’un pot d’échappement, mais elle possède bien des freins, des pneus, et roule sur le goudron ! Au final, la voiture électrique n’est pas plus écologique que la voiture thermique. L’argent public consacré à son développement est donc totalement injustifié. De plus, il s’agit de sommes considérables qui font défaut au budget de l’État pour la santé, l’éducation nationale, la recherche...
D’ici à 2030, l’État a lancé un plan d’installation de 7 millions de bornes de rechargement à environ 10 000 euros pièce, soit un coût d’environ 70 milliards d’euros.
Voir aussi les élus de petites communes, croyant faire un geste pour l’environnement, casser la tirelire municipale pour s’offrir des bornes de rechargement est affligeant. D’autant que le bonus « écologique » à l’achat d’une voiture électrique dépasse 10 000 € par véhicule, souvent complété par une prime de la région. Alors que personne n’aurait l’idée d’offrir 10 000 euros à l’achat d’une voiture essence ou diesel, de lui réserver des places de stationnement et de remplir son réservoir à prix cassé, en regard des coûts réels des carburants…
Par ailleurs, la quasi-totalité des acheteurs de voitures électriques ne sont pas les ménages les plus modestes, car ces véhicules sont très chers. Une fois de plus, l’argent des contribuables n’est pas offert aux plus modestes, mais à ceux qui sont plus privilégiés. En réalité, au pays de l’atome, tous les moyens sont bons pour « booster » la consommation d’électricité. Sauf qu’aujourd’hui avec l’explosion des prix de l’électricité la recharge des batteries risque fort de surprendre désagréablement les propriétaires de voitures électriques.
Il faut que le gouvernement cesse de faire la promotion de la voiture thermique et encourage de réels moyens vertueux pour les mobilités
Il serait urgent que le gouvernement et les responsables politiques prennent conscience que la voiture électrique ne représente pas une alternative vertueuse aux voitures thermiques. Ce qui serait vertueux, c’est de rouler moins et d’être moins nombreux à rouler. Outre un gros effort de maillage des transports en commun, Bus, mais surtout le rail (train, tramways), cela suppose à la fois, de réduire les mobilitésgrâce aux avantages qu’offre la révolution numérique en généralisant le télétravail au sein d’espaces « Coworking » au plus près du domicile. Mais aussi repenser un meilleur usage du véhicule personnel par une formule, par exemple, « d’auto-copropriété », ce qui permettrait d’organiser, à différentes périodes de la journée ou de certains jours de la semaine, voire sur des périodes plus longues, l’usage du véhicule par plusieurs propriétaires d’une voiture…
Aujourd’hui on sait faire des voiture thermiques à essence de 4/5 places qui consomment moins de 2 litres au 100 km. Déjà dans les années 1980 Renault avait créé une voiture (la vesta 2 ) qui sur un trajet Bordeaux-Paris à 101 km/h de moyenne avait alors permis de réaliser un record de sobriété à 1,94 l/100 km de moyenne. Dommage que cela ne soit rester qu’au stade expérimental et non commercial… A lire : https://www.lepoint.fr/automobile/innovations/renault-la-vesta-2-plus-performante-en-1987-qu-eolab-en-2015-18-09-2014-1864234_652.php
Egalement, si la nouvelle révolution des intelligences artificielles présente des avantages incontestables, elle risque toutefois de n’être point un long fleuve tranquille…
Lorsque Jeremy RIFKIN, spécialiste de prospective économique, scientifique, et conseiller de diverses personnalités politiques constate que : « Notre civilisation industrielle est à un tournant. Le pétrole et les autres énergies fossiles touchent à leur fin, tandis que les technologies issues de ces énergies ou alimentées par ces dernières sont devenues obsolètes. Toute l’infrastructure industrielle fondée sur ces énergies fossiles est dans un état d’obsolescence avancée »… Il s’agit d’une évidence que l’on ne peut que partager, par contre quand il affirme : « il faut se projeter dans une Troisième révolution industrielle, fondée sur le couplage des technologies de l’Internet et des énergies nouvelles ». Or, il ne s’agit pas d’une simple évolution de la troisième révolution industrielle, vers plus d’informatisation et d’automatisation, mais depuis le début de la décennie 2010 c’est vraiment une nouvelle révolution en tant que telle.
Cette nouvelle révolution du numérique sera une grosse consommatrice de métaux rares issus des terres rares (qui ne le sont pas toutes), nouvel « or noir » du XXIe, siècle. Mais attention il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une ressource fossile, donc épuisable...Faut-il rappeler que les métaux issus de ces terres rares sont indispensables au couplage des technologies de l’Internet et des énergies nouvelles (solaire, éolien) cher à Mr. Rifking. Mais également d’électricité, pour laquelle, vu la croissance démographique, les énergies nouvelles ne pourront compenser les énergies fossiles nécessaire à sa production (Gaz, Pétrole, charbon, uranium…). En une quarantaine d’année, avec près d’un doublement de la population mondiale, passant de 4 milliards d’habitants en 1974 à 7,5 milliards en 2018, la consommation d’électricité dans le monde a plus que quadruplé. De 5268 TWH en 1974 nous sommes passé à 22315 TWH en 2018 et elle ne cesse d’augmenter. ( https ://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-energie/l-electricite-au-quotidien/la-consommation-d-electricite-en-chiffres ). Un TWH égal à un milliard de KWH.
La nouvelle révolution des intelligences artificielles (4e révolution industrielle) est marquée par le changement de statut des robots
La troisième révolution industrielle qui a commencé au cours des années 1970 avec l’informatique allait permettre de remplacer l’Homme par des robots dans des taches répétitives, sales et souvent dangereuses. Au fond, le robot, même s’il convient de distinguer celui qui fait seul aujourd’hui le travail qu’accomplissait hier une myriade d’ouvriers, par exemple sur une chaîne de montage automobile dans les années 1960 ou celui qui tond la pelouse, ou encore celui qui va vous réveiller le matin ou celui qui va faire le café, ils ont en commun la nécessité de l’intervention Humaine pour la programmation, la mise en route, l’arrêt ou la surveillance.
Avec la nouvelle révolution numérique ou 4e révolution industrielle, ainsi définie par les experts du forum économique mondial de Davos, dans laquelle nous entrons à marche forcée depuis le début des années 2010 les robots changent de statut. De simples esclaves mécaniques, outils au service de l’Homme, grâce aux nouvelles intelligences artificielles et à l’interconnexion entre eux, Les robots peuvent désormais, pour des taches intellectuelles ou nécessitant une dextérité des gestes, se substituer à l’homme avec une plus grande efficacité
Aujourd’hui on est en mesure de confier des taches sélectives de décision, notamment, pour la justice, la médecine, l’enseignement, mais aussi faire déplacer des véhicules sans chauffeur ou des drones-taxis sans pilote, y compris faire fonctionner des usines sans aucune intervention humaine grâce aux interconnexions de l’intelligence numérique entre les machines, avec toutes les conséquences d’éthique que cela suppose. Par exemple, s’agissant de la justice pour désengorger les tribunaux, lorsque cela ne relève pas de décisions concernant des jugements dans des situations complexes, où elles doivent être prises en « son âme et conscience », les robots peuvent très bien suppléer les magistrats pour prononcer des sanctions en fonction de critères très précis. C’est d’ailleurs le cas de façon systématique pour les amendes liées à la circulation automobile...
Entre la confiance dans l’intelligence artificielle et la peur du grand remplacement par les robots dans les emplois
Selon les sondages, les Français se déclarent plutôt confiants dans l’Intelligence artificielle, ils reconnaissent son apport pour faciliter la vie quotidienne. En revanche, ils sont réellement inquiets sur les conséquences de ces technologies pour les questions d’emplois. Une sorte « de peur du grand remplacement par les robots » rôde dans l’opinion
Ne retenir que les seuls rapports entre l’homme et les robots dans la redéfinition du rapport au travail, bien que ce fût absolument nécessaire, serait insuffisant si l’on n’aborde pas les problématiques démographiques avec les besoins exponentiels inhérents en électricité et les approvisionnements en métaux rares
En ne visant que l’aspect positif n’oublie-t-on pas de s’attarder sur les effets négatifs ?
Cest que ni la problématique démographique, ni les besoins en électricité qui vont croître démesurément ou les terres rares qui sont aussi une énergie tarissable venant du sous-sol ne semble pas être la première préoccupation des responsables politiques, espérant probablement que les futurs robots apporteront une réponse ?… Sans terres rares, pas d’intelligence artificielle (IA), pas de robots « intelligents », pas d'Ipad, pas d'écrans plasma ni LCD. Impossible de produire une voiture hybride ou à pile à combustible, pas d'ampoules LED basse consommation. Dans une technologie donnée où elles sont utilisées, les Terres Rares sont difficilement substituables, ou alors au détriment de la qualité et des performances. Il peut en revanche y avoir des basculements de technologies, or, aujourd'hui, la situation est alarmante. En effet, la demande de terres rares est explosive, notre dépendance totale et l'offre est sur le point de s'assécher violemment. Il n´existe peu de matières premières, dont la demande, a été multiplié par 30 fois en près de 50 ans.
Les terres rares, enjeu majeur de la nouvelle révolution du numérique
Rappel : Les Terres Rares (TR) sont un ensemble de 16 à 17 éléments métalliques du tableau périodique de Mendeleïev, aux propriétés chimiques très voisines, qui se trouvent pratiquement toujours associés dans leurs gisements et qui comprend classiquement l'ensemble des 15 lanthanides. C'est-à-dire les 15 éléments portant les numéros atomiques successifs 57 à 71 : lanthane (La), cérium (Ce), praséodyme (Pr), néodyme (Nd), prométhium (Pm), samarium (Sm), europium(Eu), gadolinium (Gd), terbium (Tb), dysprosium (Dy), holmium (Ho), erbium (Er), thulium (Tm), ytterbium (Yb) et lutétium (Lu) dont seuls 14 existent dans la nature, le prométhium n'ayant pas d'isotopes stables et l’yttrium (Y), de numéro atomique 39, qui n’est pas un lanthanide, mais dont les propriétés atomiques et chimiques et le rayon ionique sont si proches de ceux des lanthanides qu’il s'y trouve toujours associé dans leurs différents gisements. Certains rattachent aussi au groupe des Terres Rares le scandium (Sc), de numéro atomique 21. Mais le scandium ne se concentre pas dans les mêmes gisements, sa problématique d'approvisionnement est distincte de celle des autres Terres Rares. L'yttrium, bien que plus léger que tous les lanthanides, est généralement classé parmi les Terres Rares lourdes du fait qu'il y est préférentiellement associé dans ses gisements.
La demande des terres rares ne cesse d’augmenter très rapidement…
C´est le cas notamment dans les technologies militaires, de l’énergie verte (solaire, éolien), smart-phones, tablettes, ordinateurs etc. et les risques d’approvisionnement demeurent. Avec les nouvelles applications d’intelligences artificielles, on peut imaginer l’explosion de la consommation et de la production accrue des terres rares due à une explosion démographique non maîtrisée et ses besoins correspondants… Quelques exemples de production depuis 1965 : en 1965 : 5 000 tonnes, 1975 : 20 000t, 1985 : 30 000t, 1995 : 55 000t, 2005 : 110 000t, 2015 : 145 000t, 2019 : 213 000t ( https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/article/les-terres-rares-transition-energetique-quelles-menaces-les-vitamines-lere-moderne
Il faut rappeler que l’extraction des terres rares et son raffinage ont un coût considérable pour l’environnement, ainsi que pour la santé des habitants riverains et des ouvriers sur place qui se plaignent de problèmes de santé avec des taux de cancer importants et des difficultés respiratoires. En cause les poussières, l’utilisation de produits chimiques en grande quantité et même radioactivité pour ce qui est du thorium.
Près de 4 kilos de terres rares sont extraits chaque seconde, soit près de 126 000 tonnes de terres rares dans le monde, dont 97% par la Chine. Dans les années 1980, c'était les États-Unis qui fournissaient environ la moitié de la production mondiale.
La Chine est désormais devenue leader dans la transformation métallurgique de métaux issus de ces terres rares et elle importera bientôt des terres rares de Suède ou du Groenland pour nous les restituer sous la forme de produits finis. La demande chinoise de terres rares par exemple serait susceptible d´augmenter de plus de 50% dans les cinq prochaines années. Chen ZHAGNHEN, vice-secrétaire général de la Chambre d´industrie des Terres rares Chinoises, prévoit une augmentation de la consommation intérieure de près de 9% cette année, passant à 97 700 tonnes, et pourrait atteindre près de 150 000 tonnes à la fin de la décennie, contre 90 000 tonnes consommées en 2014. http://www.reuters.com/article/china-rareearths-idUSL4N11N0PB20150917
Avec les terres rares, la Chine tient les rênes, ce qui peut se révéler problématique, voire conflictuel à terme
La Chine, c'est donc 97 % de la production mondiale des terres rares : elle alimente à elle seule toute la planète en terres rares. En 10 ans, elle a éradiqué la quasi-totalité de ses concurrents occidentaux par une guerre de prix destructive, à laquelle très peu ont survécu. Elle est devenue totalement « maître du jeu ». Alors qu'elle n'abrite sur son sol que 23% des réserves mondiales de ces ressources et ne détient que 37 % des réserves mondiales, elle contrôle 90 à 97 % de leur exploitation et réduit chaque année les quotas d’exportation.
Déjà des tensions autour de la Chine
En 2011, la Chine avait établi des quotas d'exportation sur ses terres rares, afin de « protéger ses ressources naturelles ». Elle a eu tort de le faire, a estimé un groupe d'experts de l'OMC, qui donne ainsi raison aux Etats-Unis, au Japon et à l'Union européenne. Les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon s'étaient sentis discriminés par les mesures de quotas et avaient porté plainte devant l'OMC, qui a mis en place en 2012 un panel chargé de trancher le litige. Un groupe d'experts rassemblés par l'OMC a estimé en mars 2014 que les quotas chinois concernant l'exportation des terres rares n'avaient pas lieu d'être. Le problème c’est que pour nous, notre industrie technologique et stratégique est totalement dépendante des approvisionnements chinois. La demande en terres augmente de 10% à 20% l'an et elle a doublé en sept ans. Et ce rythme de hausse est exponentiel.
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » déclarait Jacques CHIRAC le 2 septembre 2002 lors du sommet mondial du développement durable à Johannesburg en Afrique du sud.
Cette déclaration de Jacques CHIRAC qui lui fut suggérée par Nicolas HULOT, ex- Ministre d’État d’Emmanuel Macron qui démissionna par le « coup d’éclat » que l’on sait, pourrait fort bien illustrer le vide politique actuel qui caractérise les responsables politiques par rapport aux effets de la nouvelle révolution du numérique. Cette révolution des nouvelles intelligences artificielles va totalement impacter nos sociétés Occidentales, avec des effets aujourd’hui difficile, sinon impossible de prévoir.
Mutation anthropologique entre espoirs et craintes
Avec la nouvelle révolution des intelligences artificielles (ou 4e révolution industrielle) c’est encore une nouvelle mutation anthropologique qui va profondément affecter les sociétés moderne, avec un risque accru de creuser l’écart entres pays riches et pays pauvres. Si en plus des difficultés à venir en production d’électricité et en approvisionnement des terres rares, on y ajoute les conflits inter-culturels d’ordre cultuel qui s’accompagne d’une sixième extinction des espèces et d’une nouvelle série d’explosion de la bombe démographique génératrice de vagues migratoires, on ne peut que s’inquiéter des effets du cocktail explosif que nous léguons à la prochaine génération. D’autant plus que les pouvoir politiques ne s’attardent généralement que sur l’aspect global, de ce qu’ils considèrent comme positif des nouvelles intelligences artificielles pour certains intérêts économiques de court terme, laissant seule « maître à bord » la techno-science du numérique tout réguler…
Actuellement les nouvelles intelligences Artificielles (I.A.) « trans-humaniste » restent somme toute très rustique à coté de leurs développements à venir…
Pour conclure
Depuis 2007 quatre élections présidentielles et législatives, sans compter des élections Européennes, et territoriales. A aucun moment, les candidat(e)s n’abordèrent la question du numérique et encore moins la problématique démographique et leurs impacts. A l’évidence les prévisions des experts du forum économique mondial de Davos qui évoquent, par exemple, la perte de 5 millions d’emplois au sein de l’UE d’ici à 2025, à laissé de marbre nos candidat(e)s. Excepté des formules souvent creuses sur la « transition écologique » qu’ils ou elles effleurèrent, on ne peut pas dire que l’imagination et la créativité furent au rendez-vous sur ces questions essentielles pour le devenir de nos sociétés...
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