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Accueil du site > Tribune Libre > Trichet, la bêtise, la gauche

Trichet, la bêtise, la gauche

Vous n'êtes pas d'accord avec Jean-Claude Trichet ? Pourtant, il a raison.

Il a dit que toute augmentation de salaire «  serait la dernière bêtise à faire  » dans le contexte actuel. Les pays "qui ont su maîtriser leurs coûts connaissent un grand succès en matière de réduction du chômage", a-t-il ajouté, faisant référence à l'Allemagne.

Son raisonnement est juste, dès lors qu'il ne veut pas redistribuer les richesses. Augmenter les salaires serait de ce point de vue une bêtise à laquelle n'adhéreront ni le Medef ni le gouvernement : eux non plus, de la justice sociale, ils n'en veulent pas.

Trichet, a des certitudes : il dit qu'augmenter les salaires, c'est faire augmenter l'inflation. Or, c'est son job de lutter contre l'inflation, pour la bonne cause qu'il défend. Il est payé pour cela. Sans augmentation de salaire, espérons-le. Lui, l'inflation le gêne. Pas l’accumulation des richesses dans les mains de quelques uns.

A l'heure où les prix du pétrole font un bond en avant (hier le prix du baril valait 105 $US, soit son plus haut niveau depuis septembre 2008), et à cause de cette chèreté, le prix des produits « de base », celui de la nourriture, vont augmenter. Va donc se poser le problème du pouvoir d'achat des salariés. De ceux qui se rendent au travail en voiture, le coût du chauffage, celui de l’électricité, etc. Pour y faire face, les salariés vont vouloir que leur salaire soit augmenté.

Jean-Claude Trichet, le sait. Son propos est de faire penser à autre chose, pour ne pas s'attarder sur l'immédiat, insupportable pour la masse. Il dit s'intéresser au chômage, et sa méthode est claire : c'est au salarié encore en poste de payer le coût d'une embauche ! Au delà de son obsession sur l'inflation, il est du camp de ceux qui disent que ne pas augmenter les salaires, c'est faire baisser le chômage, quand d'autres affirment que les salariés mieux payés consommeront plus, et donc que les entreprises ayant un regain de productivité, un surcroit de travail, embaucheront.

Il ne faut pas prendre Jean-Claude Trichet pour ce qu'il n'est pas : sa phrase n'est pas maladroite. C'est qu'il ne veut pas changer cette donnée bien assise depuis vingt ans : les salaires augmentent moins vite que la productivité au travail, d'un point par an, lequel est dédié aux profits, qui servent non pas à réinvestir le champ productif du pays mais augmentent les dividendes des actionnaires. Depuis ces vingt dernières années, la bourse des entreprises du CAC40 augmente, les dividendes des actionnaires s'épanouissent.

Il fallait bien que cet argent vienne de quelque part. Il provient de la mise à l'écart de la question sociale. Sous l'étouffoir stagnent les salaires et la demande globale. Grimpent chômage et précarité.

Regardez comme la droite n'accorde plus de coup de pouce au SMIC. Elle a même fait un pari diabolique : concéder des « allègements » aux entreprises, qui pour profiter des exonérations, doivent rester sous un certain seuil de salaire... ce qui les pousse à ne pas augmenter les salaires ! Avec en prime la réduction de la protection sociale.

Alors, dans un contexte d'extension de la sphère des profits, de réduction de la protection sociale, d'amoindrissement des capacités d'intervention de l’État et de destruction des services publiques, que fera la gauche pour réduire le chômage et la précarité, pour augmenter les salaires ?

En, d'autres termes, va t elle s'atteler à redéfinir la place du travail dans notre société, et pour cela, faire sauter les verrous aliénants qui sont serrés dans cette dernière législature et non s’accommoder de quelques coups de peinture ?

++

(illustration de titre : céramique de Saverio Lucariello 


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12 réactions à cet article    


  • frugeky 23 février 2011 08:23

    Les socialistes ont, à très peu de différence, le même discours que la droite sur les questions économiques. La différence c’est que, eux, ils vont rétablir le coup de pouce au smic, qui restera de toute façon en deça de l’inflation réelle.
    Augmentation du gaz, de l’électricité, de l’essence, des assurances, des impôts fonciers et taxes d’habitation, de la nourriture et stagnation de l’inflation nous dit-on. Déjà là, il y a comme un malaise.
    Donc il ne faut pas augmenter les salaires nous dit trichet-l’-incompétent.
    Comme il nous dit qu’il faut réduire les charges sociales des entreprises pour pouvoir embaucher sauf que ça fait 20 ans que c’est fait et qu’on n’a jamais vu autant de chômeurs.
    Comme de dire que baisser la TVA dans la restauration permettrait d’embaucher et de réduire les prix de la facture. On sait ce qu’il en est.


    • Kalki Kalki 23 février 2011 13:26

      25 million d’actif

      4 millions de chomeur ( + 3 millions )

      8 millions de travailleur pauvre qui touche moin que le smic depuis longtemps

      alors bon on continue vous pouvez multiplier par allons 2 a 3 : pour compteur leur famille

      et là vous me dites on augmente les salaires ....

      Vous êtes un imbéciles , ou hypocrythe ? je vous laisse choisir

      attendez j’ai pas terminé : ombien de RETRAITE avec moin que le smic ?

      Je pense que les imbéciles ont besoin de chiffre et d’image

      13000 suicide par ans, 150 000 tentative
      1/4 des pharmacies en faillite, la moitié des hopitaux en faillites
      ( le petit docteur libébral se porte bien = ou il p eut se réserver le meme sort que les autres)

      1/4 a la moité des salarié sous anti déprésseur ( pour ceux qui ont des vrai travail , pas les fonctionnaire, )
      La moitié des jeunesde 25 ans, ont des dépression
      85% des diplomé bac +5, reste vivre chez ses parents

      90 000 poste dans l’enseignement en moins
      Des millier s de poste en moin dans la police, la gendarmerie l’armé

      HUM on continu : le travail est mort c’est aujourd’hui

      partage ou meur,

      la croissance reviendra mais il n’y aura jamais plus de travail, il y aura plus de secteur porteur

      il y aura la machine

      et si on répartie pas les richesses on meur

      on meur tous au final, il n’y a pas de transformation transcendantale

      Pour des néo nazi : soit tous les économistes, et capitaliste, que vaut la vie ? rien du tout, que vau la sous france rien du tout

      il y a assez de nourriture pour tout le monde, ( en france en tout cas )

      quand vous aurais touché le fond, de cette compréhension, quand vous oserez passer a autre chose : alors on avancera pouir le moment vous préférez vous meurtir

      un suicide collectif organisé,

      meme par les gens de gfauche, celui qui joue dans le jeu économique , qui pense par le jeu économique , se fait avoir, et en plus si il esssai de défendre les humains, en fait c’es un cynique ou un hypocrythe

      soit un traitre

      comme dsk, comme une grand partie de la gauche

      Avec la droite on sait ou on va, on se fait enculer, et entourloupr, sans proibleme

      Avec la gfauche c’est différent , c’est de la traitrise , et c’est un crime supérieur

      Alors est ce qu’on a des imbéiles a gauche en france, surement

      en allemanagne le SPD allemand, va faire l’allocation universel SANS CONDITION ( ou peut être ne limiitant la démographie )

      EN FRANCE : ON ENTEND RIEN

      ALors soit on est con, soit on prend les gens pour des cons qui ne doivent surtout pas s’occuper de la politique ( attend c’est leur travail technocrate de faie la merde, de tuer les gens de fermer les yeux, de ne pas prendre les bonnes décision, en temps et en heure non : il faut du massacre, il faut faire un pyramide de mort, il y faut pouvoir entasser les mort du systeme, du nord de la france au sude de la france sur 10 mètre, un mur, qui séparerait la france d’en bas, au final 99% de la population y compris les petit bourgeois : au vrai pourri prédateur d’en haut )

      cynism on : on a une solution des fours

      attendez sérieusement , ouvrez les yeux il y a déja de la fumé , vous ne sentez rien ? ca put la mort

      13 000 suicidé, et des centaines de millier de mort du systeme

      des miliions de mort rien qu« n france depuis des décennis par le système, directement de sa main et de ceux qui le servent et déseervent

      au final meme les petits bourgeois y passent

      étant donné qu »on a pas besoin dêtre humain pour produire des richesse ni pour so’ccuper des humain

      on a besoin d’aucun être humain prou gérer une planete entière

      C’est quoi le but de la vie ?


    • frugeky 23 février 2011 16:42

      Ce que je dis ne s’oppose en aucun à un revenu pour ceux qui n’ont pas de boulot, mais là on parle salaires (donc pour ceux qui ont un boulot).
      Cessez de baragouiner, faites des efforts sur l’écriture, et ne partez pas dans des délires, vous serez plus crédible (surtout qu’une bonne partie de ce que vous dites est pleine de bon sens).



      • TSS 23 février 2011 10:18

        DSK comme le PS ne sont plus de gauche depuis belle lurette  !!

        il y a 35 ans le salarié travaillait 4,2%(72 H) par an pour l’actionnaire ,actuellement c’est 

        12,9%(189 H) 3 fois plus donc d’autant moins pour les investissements et les salaires !!

        Repasser cette manne coté salarié supprimerait les problèmes de SS , de retraites et

        permettrait d’augmenter les salaires !

        Jean Arthuis (qui n’est pas de gauche) estime cette somme à 100 milliards d’€ , beaucoup

        plus que tous les trous dont on nous bassine à longueur de discours... !!


        • elsa2 23 février 2011 11:08

          Un article d’un avis très différent sur l’origine du chômage et les problèmes de salaires.

          Hors zone euro - en suède par exemple (l’euro a été refusé par référendum), l’économie se porte très bien. +7 ou 8% de croissance.
          Dommage que cet article ne parle pas des vraies raisons de l’origine de nos problèmes économiques.


          • pastori 23 février 2011 11:23

            on est bien d’accord

            augmenter les salaires sans rien toucher d’autre , c’est une connerie. les prix vont augmenter d’autant et le résultat sera nul, sauf que nous exporterons encore moins.
            total : chômage augmenté.

            il ne faut pas augmenter les salaires mais les profits des salariés. ce sont eux qui créent les richesses.
            les patrons et actionnaires aurons moins, mais bien assez, ils se sont goinfrés !
            les salariés auront plus. ils consommerons plus, donc plus d’emplois, paierons plus d’impôts. et tout le monde s’y retrouve ;

            pour faire ça il faut :
            -encadrer les prix (la grande consommation doit payer le juste prix aux producteurs)
            -réduire les intermédiaires
            -plafonner les salaires et les dividendes
            -taxer les capitaux spéculatifs
            -nationaliser banques et industries. etc..........c’est du concret, facile à faire.

            ça déplaît à qui un tel programme ?

            c’est le programme de la gauche. mélenchon entend bien leur imposer.

            qui dit mieux ?


            • pastori 23 février 2011 11:26

              en tout cas c’est ce que le peuple aurait intérêt à « imposer  » à la gauche par le biais des sondages , le vote à leur profit serait à ce prix .


              ce n’est pas la droite ou l’extrême droite qui touchera aux privilèges des puissants.


              • papi 23 février 2011 23:25

                @pastori

                Ni aux simples d’esprit !! pastori vous n’avez rien à craindre..


              • easy easy 23 février 2011 12:54

                Comme Pastori, je crois, que « l’augmentation des salaires » est une expression, une façon de penser, en train d’être dépassée. Au début du XXème siècle, l’ouvrier ne savait pas encore manier le discours égalitaire. Il a d’ailleurs très facilement accepté de servir de chair à canon. Il concevait certes d’obtenir un salaire plus élevé mais n’allait pas au bout du raisonnement en zappant sur le principal problème qui est celui de l’inégalité de pouvoir. (Quand on a le pouvoir, on décide des salaires, à commencer par le sien)

                Les salariés du début du XXème se sentaient encore très gauches, je veux dire mal dégrossis, complexés par rapport à la classe au pouvoir qui sait tout, et concevaient donc mal voire pas du tout de la renverser. Ne concevant pas de se passer de chefs, la masse ne concevait pas de réclamer une égalité de pouvoir et se contentait de ne réclamer que quelques sous de plus sur la paye.

                Or le jeu est pourtant clair ; dès qu’un patron doit augmenter les salaires de ses ouvriers, il augmente ses prix (en toute mesure de la concurrence ou parfois de la cartélisation) afin de préserver ses marges et la progression de sa fortune. Alors le patronat crée l’inflation et le salarié consommateur est marri.

                Le salarié ne profite du « coup de pouce au smic », que pendant 2 jours ; au troisième, il est déjà revenu à la case de départ, celle de son infériorité fondamentale, celle de son manque de pouvoir

                En un siècle, la situation a évidemment évolué. L’employé devient de moins en moins complexé. Il reste certes très souvent coincé en position d’infériorité de pouvoir mais il ne se sent pas vraiment inférieur aux chefs, pas autant qu’autrefois en tous cas.
                Alors ses revendications changent. Elles portent désormais sur quelque chose de plus profond. Le salarié commence à réclamer de pouvoir décider de toute chose, au même titre que n’importe qui. Exit les chefs donc.

                Dans les faits, l’employé reste très loin de pouvoir décider de son sort mais dans les esprits, l’idée fait son chemin.
                Par exemple, la masse (qui est constituée d’employés) commence à penser que non seulement la monarchie n’est pas valable mais que même l’oligarchie ne l’est pas. Cette masse, qui s’exprime désormais sur les mêmes medias que les chefs, qui est à tu et à toi avec eux, qui les met en slip quand elle veut, commence à admettre que ce qu’elle avait consenti, par défaut, à appeler démocratie, n’était et n’est encore qu’une oligarchie. Cette masse commence à penser qu’il faut passer à une démocratie plus effective.



                Retraçons rapidement notre Histoire.

                Je pose que le garçon aurait été naturellement porté au machisme, à la position qu’illustre bien le coq et que la fille, peut-être parce qu’elle se satisfait de donner vie à des individus, serait naturellement restée à subir les choses. 
                Par urbanité, pour ne pas faire constamment le coup de poing, les garçons se sont résolus à privilégier le discours à l’épée. Mais ce discours était, c’était son essence, machiste.

                Il y a des siècles de cela, l’organisation sociale allait donc vers la féodalité où une masse convient qu’untel est un costaud et qu’il peut donc la commander. Dans cette féodalité, autant les garçons convenaient de se hiérarchiser très fortement entre eux, (chaque rang supérieur tenant un discours d’autorité, de qualité, de valeur supérieure), autant les filles évitaient le discours et toute revendication au pouvoir (Dictateur ne s’est jamais conjugué au féminin)


                Mais plus la hiérarchisation masculine était discutée entre garçons (par l’accès au savoir d’une plus grande proportion de garçons et par la révolte des peuples esclavagisés) plus les filles ont envisagé de participer au pouvoir, par le seul discours, pas par les muscles évidemment.


                Le discours féminin le plus ravageur, le plus destructeur des fondamentaux féodaux, est à mes yeux, celui qu’avait tenu Harriet Beecher Stowe lorqu’elle avait écrit La case de l’oncle Tom (un des plus gros tirages au monde). Et Hugo et Zola et Tolstoï ont bien été obligés de suivre, de surenchérir dans cette entreprise de démolition du principe de féodalité.

                Et Mao aussi.

                Ainsi, dans le même temps où les garçons sortaient du principe de hiérarchisation entre eux (et par ricochet sur tout) et devaient tenir des discours de moins en moins coqs, les femmes ont accédé au savoir scolaire jusqu’au point où les écoliers ont pu constater que les écolières assises à leurs côtés apprenaient et savaient exactement les mêmes choses qu’eux. Les garçons ne pouvaient désormais plus se réclamer ni des biceps, ni de l’art de la guerre, ni du savoir, pour justifier à bon compte leur domination.

                Alors Simone de Beauvoir, Simone Veil, Marguerite Yourcenar ont pu discourir à rang égal avec les autres philosophes. Mais étant bien compris que le discours, désormais de plus en plus mixte, devenait de moins en moins machiste, de moins en moins féodal.

                Mixité, mixeur, on s’est mis à tout mixer jusqu’aux boissons aux 12 fruits. L’époque des cocktails est celle de la mixité et du mixage de tout.

                Alors en plus du mélange des genres, il y a eu le mélange des âges.
                On ne pouvait pas démolir la féodalité et tout niveler par le savoir uniformément réparti entre tous et conserver l’autorité par la vieillesse.
                L’âge des sages a expiré et les enfants savent tenir le même discours, désormais encore plus neutre ou égalitariste que jamais, que les adultes. En fait, la sape de l’ancienneté est telle que les vieux en sont réduits à imiter les jeunes, tant sur leur dialecte que sur leurs manières.

                De ce nivellement de tout et de toutes choses par la cocktailisation des ethnies, des genres, des âges, des bouffes et des cultures, il ne peut ressortir qu’une réclamation de tous les employés pour un nivellement des pouvoirs. 

                Dans les décennies qui viennent, les employés ne se contenteront plus du désuet « coup de pouce au smic » , ils veulent avoir le pouce, l’index, le majeur, la main, le pouvoir.

                Mais étant partagé entre tous, il ne s’agira pas du même pouvoir que celui d’un Mohamed VI, d’un Sarko ou d’un Kadhafi, il s’agira d’un pouvoir issu du grand mixeur. Il s’agit d’un pouvoir au goût pour l’instant inconnu mais dont on peut prédire qu’il sera...indéfinissable.




                Dans cette analyse rapide, j’ai zappé l’émergence d’un nouveau pouvoir dès le début du XIXème siècle, celui qui n’est fondé que sur la très grande fortune. Lui aussi sera contesté.



                • lloreen 23 février 2011 14:48

                  Bonjour et merci de votre article.
                  Mr Trichet s’adresse à ses« coreligionnaires » du Medef et de la haute finance et comme vous le soulignez il est parfaitement cohérent et en accord avec la politique qu’il défend.
                  A ceux qui ne partagent pas cette vision et largement majoritaires par rapport à cette clique de se prendre en charge et prouver que ces personnes ne sont bonnes qu’à disserter devant des parterres de convaincus qui ne sont pas obligés de se lever le matin pour trimer comme des damnés et être payés des cacahuètes.
                  Si tous ces citoyens se rassemblent et se solidarisent, il faudra bientôt qu’ils recrutent dans leurs propres rangs s’ils veulent encore trouver quelqu’un qui « bosse » pour eux.Car il est plus que temps de changer ce système parasitaire et psychopathique.


                  • epicure 23 février 2011 20:50

                    trichet patron d’une banque indépendante uniquement du pouvoir des peuples, mais pas de celui des oligarchies économiques.
                    Grâce à son système, les états ne peuvent pas faire grand chose avec la crise.

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