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Turquie : nettoyages ethno-religieux d’un pays laïc


L’intellectuel turc Baskin Oran a signé récemment dans la presse turcophone de Turquie un article révélateur. Il revient sur les récents propos du Premier ministre turc Erdogan qui a déclaré « Pendant des années, les personnes d’identités ethniques différentes ont été chassées de notre pays. En vérité, c’était le résultat d’une approche fascisante ». Baskin Oran rebondit sur cette citation et dresse un état des lieux (non-exhaustif) des oppressions subies par les minorités non turques et non musulmanes de Turquie depuis la fin de la Première guerre mondiale. Mises en œuvre par l’Etat turc au mépris de toutes les lois internationales ou téléguidées par lui, elles ont contribué à achever le nettoyage ethnique et religieux : « Nous avons ‘turcisé’ tout le monde, et celui qui n’est pas devenu Turc, nous le lui avons fait payer au prix fort ». Baskin Oran dénonce la continuation en Turquie de cette politique fascisante. Et il incite ses compatriotes turcs soit à s’instruire (en lisant ses livres de préférence…), soit à cesser de dire : « Nous sommes “blancs comme une cuillère sortie du lait” ». Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article en turc paru dans le journal arménien de Turquie, Agos, dont le rédacteur en chef, Hrant Dink, a été assassiné à Istanbul le 19 janvier 2007. Hrant Dink, assassiné parce que citoyen turc revendiquant haut et fort son identité arménienne, est absent de ce résumé dressé par son ami Baskin Oran, tout comme il n’y est pas fait mention du sinistre Article 301 du Code pénal turc. Serait-ce parce que Baskin Oran préfère pointer du doigt tout ce que la République kémaliste a fait subir à ses minorités, plutôt que de souligner les caractéristiques oppressives de la politique d’Erdogan ?


Les nettoyages ethno-religieux de notre pays laïc

Baskin Oran

AGOS
N° 687
29 Mai 2009
“Pendant des années, les personnes d’identités ethniques différentes ont été chassées de notre pays. En vérité, c’était le résultat d’une approche fascisante.” [Nota CVAN : propos du Premier ministre turc Erdogan]. Erdoğan n’a pas été assez loin. Car dans notre pays ‘laïc !’, nous n’avons pas seulement fait des nettoyages ethniques, mais nous avons continué systématiquement à faire un nettoyage ethno-religieux d’une façon organisée. Et cela continue de nos jours.

Oui, il est vrai que le premier ministre a des incohérences. A propos des 40 000 citoyens d’Arménie [Nota CVAN : ces citoyens de la République d’Arménie ont émigré en Turquie depuis 15 ans pour raisons économiques], il a dit “s’il le faut, on les renverra chez eux”. Il a ordonné “Une langue, une nation : celui qui n’en veut pas, peut s’en aller”. Ses ministres ont été plus pathétiques. Les perles de V. Gönü
« Pourrait-on avoir aujourd’hui le même Etat-Nation, si la présence des Grecs et des Arméniens en Turquie était aujourd’hui similaire à ce qu’elle a pu être ?” [Nota CVAN : propos du ministre turc de la Défense, Vecdi Gönül à l’ambassade de Turquie de Bruxelles le 10 Novembre 2008], et de C. Çiçek “Ils ont pris Iğdır aussi, c’est-à-dire, ils ont atteint la frontière arménienne” sont encore très fraîches [Nota CVAN : Cemil Çiçek, vice-premier ministre AKP a commenté, dès le lendemain des élections municipales du 29 mars 2009, la victoire du DTP - pro-Kurde - à Igdir en ces termes : “C’est dangereux pour la sécurité de la Turquie, “ils” ont atteint la frontière arménienne“.]

Mais Erdoğan a dit des choses très vraies.

Il n’en a même pas dit assez. Car la politique d’ingénierie ethno-religieuse de la République a toujours ciblé deux buts : a) se débarrasser des non musulmans ; b) assimiler les Kurdes.

Nous avons ‘turcisé’ tout le monde, et celui qui n’est pas devenu Turc, nous le lui avons fait payer au prix fort.

Nous avons tenté d’assimiler les Kurdes en nous servant de l’islam. Nous avons obtenu très peu de résultats : ceux qui ne se sont pas assimilés se sont entassés dans les grandes villes car leurs villages ont été incendiés. Finalement, en mars 2005, l’Etat-Major les a qualifiés de ‘soi-disant citoyens’, ainsi ils ont été exclus de la citoyenneté.
A cause de leur religion, les non musulmans ne pouvaient pas être assimilés. Dans la mesure de la place qui m’est allouée ici, je vais essayer de résumer le nettoyage ethno-religieux qu’on leur a fait subir.

Des années 20 aux années 60, la campagne ‘Citoyen, parle en turc’ a été pratiquée. En 1923, à Lausanne, nous nous sommes mis d’accord avec la Grèce pour un nettoyage ‘ethno-religieux réciproque’. Les musulmans de là-bas ont été forcés de venir ici, et les chrétiens d’ici ont été obligés de partir là-bas.

En 1924, une loi concernant les avocats a purgé 75% des avocats d’origine grecque et 73% des Arméniens. Entre 1925 et 1930, les non musulmans d’Istanbul n’avaient pas le droit de sortir d’Istanbul sans permission. En 1929, il était impératif d’être ‘Turc’ pour travailler à la Bourse. En 1926, il a été demandé aux entreprises étrangères d’avoir 75% d’employés ‘turcs’. La même année, l’obligation d’être ‘turc’ pour devenir fonctionnaire a été mise en vigueur.

Nous avons sans cesse violé le traité de Lausanne.

Toujours en 1926, les droits accordés avec l’article de 42/1 aux non musulmans ont été supprimés. En 1927, malgré l’article 14 et 40 du Traité de Lausanne, l’instruction en langue grecque sur les îles d’İmroz et de Bozcaada a été arrêtée.

En 1934, les attaques contre les juifs ont commencé en Thrace. Ces gens-là ont fui à Istanbul. Entre 1941 et 1942, les hommes entre 18 et 45 ans ont été mobilisés pour travailler dans les camps de travaux forcés. Jusqu’en 1940, les citoyens non musulmans n’ont pas été enregistrés dans les registres d’Etat-civil normaux, mais dans les Registres des Etrangers ‘Ecanip [Yabancılar] Defteri’.

Jusqu’aux années 1940, il fallait être ‘Turc’, ‘d’origine turque’, de ‘la race turque’, pour s’inscrire dans les écoles militaires, être un simple fonctionnaire, et même pour aller à l’étranger comme étudiant étranger. [Nota CVAN : depuis les années 1940 et jusqu’à nos jours, la situation n’a pas vraiment évolué en ce qui concerne les écoles militaires et la fonction publique. Il y a des lois non visibles qui sont toujours en vigueur en Turquie].

Les impôts sur les biens de 1942 ont obligé les non musulmans à vendre tout ce qu’ils possédaient, jusqu’à leurs meubles. Entre les 6 et 7 septembre 1955, leurs bureaux, leurs domiciles, leurs édifices religieux ont été pillés et détruits. C’était typiquement un ‘pogrom’. En 1964, 12 000 Grecs istanbuliotes, citoyens de Grèce, ont été chassés hors des frontières, leurs biens spoliés ne seront rendus qu’en 1988. Toujours en 1964 et malgré l’article 40 du Traité de Lausanne, la prière matinale a été interdite dans les écoles de la minorité grecque. Pour rendre la monnaie de sa pièce, la Grèce a appliqué des pressions sur les Turcs vivant toujours en Grèce, en Thrace occidentale. En prenant prétexte l’un de l’autre, les deux ‘Etats-nations’ allaient violer la règle de base : ‘La réciprocité ne peut être appliquée aux citoyens’. Ils allaient sacrifier ainsi leurs citoyens au nom des frères de race.

Nos institutions juridiques ont inventé des concepts originaux.

En 1971, le séminaire orthodoxe d’Heybeliada (Ruhban Okulu) a été fermé en même temps que les autres écoles supérieures privées. Ces écoles ont toutes été réouvertes dans les années 80 mais cette école est toujours fermée. En parlant de ces citoyens [grecs], les décisions numéro 1971, 74 et 75 de la Cour Suprême, parlent de ‘non Turcs’. On ne sait pas ce que cela peut signifier, mais en 1996, le tribunal civil numéro 2 d’Istanbul a déclaré un citoyen Rum, ‘Citoyen d’origine étrangère de la République turque’. [Nota CVAN : les Rums sont les Grecs d’Anatolie].

L’article 24/2 de la loi numéro 625 des écoles privées, prévoyait que le directeur adjoint des écoles des minorités devait être ‘d’origine turque et citoyen de la République turque’. Dans les ‘règlements pour la défense contre les sabotages’, les citoyens non musulmans ont été enregistrés comme ‘autochtones étrangers (ayant la citoyenneté turque)’. En 1993, l’instruction en langue arménienne a été interdite dans les écoles arméniennes. Dans les années 2000, les personnes converties à la religion chrétienne ont été opprimées. Certaines d’entre elles ont été assassinées. Des procès pour ‘insulte contre l’identité turque’ ont été entrepris contre certains. Le patriarche grec de Fener a même été accusé d’avoir un enfant illégitime.

Décidez-vous, si c’est du fascisme.

Si tout cela n’est pas exactement du nettoyage ethno-religieux, expliquez-moi alors ce que c’est. De plus, cela continue. La scandaleuse déclaration de 1936 continue à être mise en pratique. Le séminaire de Heybeliada est fermé. Les oppressions s’installent dans les régions hors de vue : Mardin, le monastère de Mor Gabriel.

Que celui qui n’y croit pas consulte les annotations des pages 89-96 et 142-150 de mon livre intitulé ‘Türkiye’de Azınlıklar’ [Nota CVAN : ‘La Turquie et les Minorités’]. S’il ne les consulte pas, qu’il arrête de dire que nous sommes “blancs comme une cuillère sortie du lait” [Nota CVAN : pur, propre, innocent. En français : ‘blanc comme neige’].


Traduction du turc S.C. pour le Collectif VAN - 25 juin 2009 - 07:25 - http://collectifvan.org/
 
Article en ligne sur le site du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
 
Turquie : nettoyages ethno-religieux d’un pays laïc


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17 réactions à cet article    


  • Gazi BORAT 17 juillet 2009 11:46

    @ CVAN


    Ce qui est pointé du doigt ici et qualifié de « fascisant », c’est tout bonnement la conception de la nation, homogène culturellement, telle que l’élaborèrent les Jacobins français.

    Le « Citoyen, parle turc ! » fait écho au « défense de cracher par terre et de parler breton » de notre Troisième République.

    L’unification linguistique du pays, la disparition des particularismes régionaux furent une constante des gouvernements français (hormis la parenthèse vicYste) jusqu’aux années cinquante.

    En Turquie, les officiers francophiles « Jeunes Turcs » eurent ce modèle comme objectif, tout comme leurs successeurs kémalistes, le repoussoir étant l’état multicuraliste de l’Empire Ottoman.

    Je constate, une fois encore, que vous servez la soupe à Erdogan..

    L’islamisme modéré de l’AKP est-il plus acceptable que le laïcisme du CHP ?

    gAZi bORAt


    • Bois-Guisbert 17 juillet 2009 16:38

      Ce qui est pointé du doigt ici et qualifié de « fascisant », c’est tout bonnement la conception de la nation, homogène culturellement, telle que l’élaborèrent les Jacobins français.

      Et telles que sont en train de la liquider les immigrationnistes !


    • Bois-Guisbert 17 juillet 2009 23:28

      Bon sang, mais c’est bien sûr !

      Je ne l’oublierai plus jamais, c’est promis...


    • armand armand 21 juillet 2009 09:24

      J’ajouterai que cette conception ’jacobine’ des Jeunes-Turcs naquit dans la fumée de certains bistrots du Quartier Latin, tout comme, soixante ans après, l’idéologie khmère-rouge. Le but (déguisé au départ) était entre autres choses de remplacer les non-turcs dans les métiers qui jusqu’alors étaient assurés par les minorités. Les Arméniens, hélas, participèrent aux débuts de ce mouvement, alors que sa seule finalité était encore une vague modernisation à l’eurpéenne, offrant aux Turcs l’appui de leurs réseaux urbains.

      A l’inverse, le sultan Abdul-Hamid II, que certains historiens auraient tendance à réhabiliter, avait une vision plutôt « américaine » de l’Empire ottoman. Très proche des Etats-Unis, sa politique s’en inspire par bien des côtés : ouverture d’universités, rationalisation de l’administration, utilisation de la science nouvelle des statistiques. Même sa politique d’implantation de populations turco-musulmanes persécutées chez elles (déjà le Sinkiang) peut se comparer à une forme anatolienne de la ’Frontière’.
      Il aurait été assez séduit par la place de la religion (protestante) aux USA - il est à noter que cette comparaison revient assez fréquemment chez les partisans de l’AKP.

      Plus intéressant encore, il aurait été sensible à divers projets tendant à faire de Constantinople la capitale fédérale (sorte de Washington) d’un empire composé d’états autonomes. En tout cas il a usé de toute son autorité de Calife pour interdire aux musulmans philippins de se joindre à la révolte anti-américaine.

      Le drame des Jeunes-Turcs c’était que non contents de rêver d’une Turquie jacobine, ils ont foncé tête baissée dans l’alliance allemande - là aussi Abdul-Hamid avait été prévoyant. Sans illusions sur l’Empire britannique, il estimait que la Turquie ne pouvait se permettre de lui faire la guerre. L’histoire lui a donné raison...


    • armand armand 21 juillet 2009 09:27

      Remarquez, je n’aime les jacobins ni en Turquie, ni en France. Nulle part.

      Maintenant, ce type de centralisme est entré dans les habitudes nationales depuis si longtemps qu’on ne saurait revenir en arrière - tout juste tempérer.


    • armand armand 21 juillet 2009 09:33

      Gazi,

      J’ai bien peur que pour les officiers Jeunes-Turcs cette homogénéité n’ait été raciale en même temps que culturelle.
      Culturellement, les Arméniens étaient ottomans - cela ne les a pas sauvés.Mais il est vrai qu’ils étaient exclus de cette curieuse invention d’une ethnie turque rattachée aux Hittites qui a longtemps tenu lieu de dogme.
      Il est intéressant de constater que le laïcisme jeune-turc (relayé longtemps par les instances kémalistes) prend comme axiome que tout turc est « naturellement » musulman-sunnite.


    • Gazi BORAT 21 juillet 2009 09:54

      @ ARMAND

      Abdülhamid II, longtemps repoussoir de la décadence ottomane, est aujourd’hui dans une phase de réhabilitation, mais celle ci est orchestrée par toutes sortes de mouvances, ayant en commun chacune leur désaccord avec une dimension particulière du kémalisme.

      Ceux hostiles au dogme centraliste y voient un fédéraliste.

      Ceux hostiles au dirigisme économique de l’Etat y voient un apôtre du libéralisme économique.

      D’autres, hostiles aux accords avec Israel, le voient comme celui qui s’opposé à l’implantation des premiers colons juifs en Palestine.. et qui fut remplacé par un Kemal Atattürk dans lequel des illuminés voient un « dönme » de Salonique..

      La dimension religieuse conservée par le kémalisme est, en effet problématique malgré la volonté indéniable de laïcité. Mais il ne faut pas oublier que ceci avait un sens avant guerre et avant le règne du Demokrat Partisi, lorsque les religieux n’étaient vus que comme des fonctionnaires appelés à exécuter sans broncher toutes les directives du gouvernement, que les prières et leur appel devaient être prononcée en turc, le Coran lu sous sa forme traduite.

      La religion, ici, n’était considérée par les plus laïcistes que comme un instrument d’éducation du peuple en vue de sa sortie de celle ci.

      Le kémalisme, figé dans son dogmatisme, mais écorné régulièrement sur certains points de la doctrine, est aujourd’hui quelque peu dépassé par les mutations de la société turque.

      Je ne suis pas partisan de jeter le béb avec l’eau du bain, eu égard au progressisme que porta longtemps ce système de pensée..

      gAZi bORAt


    • armand armand 21 juillet 2009 10:47

      « et qui fut remplacé par un Kemal Atattürk dans lequel des illuminés voient un « dönme » de Salonique »

      Curieusement, j’ai vu cette vision d’Atatürk colportée sur des sites arméniens plutôt extrêmes - et passablement antisémites.

      Au fait, avez-vous lu ’La Bâtarde d’Istanbul’ d’Elif Safak ? Cette jeune romancière aborde sans ambages le refoulé arménien - des deux côtés. En même temps, une superbe évocation de la Ville.

      Je suis personnellement assez partagé - attaché au kémalisme, qui fait désormais partie de ’« inconscient collectif » et qui comporte d’ailleurs d’admirables analyses ainsi qu’une grande humanité. Beaucoup de textes d’Atatürk - qu’on ne pourrait jamais accuser d’étroitesse d’esprit - restent d’actualité., mais j’apprécie dans la ’nébuleuse’ AKP la volonté de se décomplexer par rapport au passé ottoman.
      Il y a aussi, hélas, chez certains laïcs, une xénophobie féroce et ignare. Erdogan est brut de décoffrage, coutumier de déclarations à l’emporte-pièce, mais il est doublé quand même par Abdullah Gül, certainement le plus cultivé et ployglotte des chefs d’Etat turcs depuis longtemps.


    • Gazi BORAT 21 juillet 2009 10:59

      Sur le kémalisme, l’actif l’emporte sur le passif..

      Cette réaction, qui sauva la Turquie du dépeçage et qui continua l’oeuvre des sultans modernistes, sera jugée positivementy plus tard..

      Tout comme Napoléon et Bismarck, impérialistes d’un côté, prodigieux modernisateurs de l’autre..

      gAZi bORAt


    • Massaliote 17 juillet 2009 15:46

      Paroles d’un grand démocrate :« Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats. » « On ne peut pas être laïc et musulman à la fois. »– Erdogan 1er ministre turc depuis 2003. Et ça veut entrer dans l’Europe !


      • Gazi BORAT 17 juillet 2009 16:14

        @ MASSALIOTE

        Il ne s’agit pas ici de paroles de Tayipp Erdogan mais de l’extrait d’un poême de Ziya Gökalp..

        gAZi bORAt


      • Gazi BORAT 17 juillet 2009 16:15

        Ceci ne valait que pour la première parole rapportée..

        gAZi bORAt


      • Emin Bernar Paşa 18 juillet 2009 22:14

        ca suffit le collectif armenien...


        • Emin Bernar Paşa 18 juillet 2009 23:29

          van c est en turquie
          pas en ermenie


          • Gazi BORAT 21 juillet 2009 07:31

            Le Collectif VAN, une fois de plus, ne se donne pas la peine de répondre, ne considérant AGORAVOX et d’autres sites aussi, sans doute, que comme des tableaux d’affichage pour ses tracts..

            GB


            • harpe harpe 24 octobre 2009 12:01

              je traduirais le silence de cvan différement : ils ne vont pas perdre de temps à vous répondre : le Genocide est un fait avéré et il n’y a pas à discuter sur ce point .




            • harpe harpe 24 octobre 2009 12:03

              Abdülhamid II , appele aussi le Sultan Rouge ou le Grand Saigneur , a masscre beaucoup d’armeniens entre 1894 - 1896 .


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