Ultranationalisme ukrainien : le génocide extrême des Polonais de Volhynie de 1942 à 1944 (1/2)
PREMIÈRE PARTIE
Introduction ; 1. L’ultranationalisme ukrainien de Stepan Bandera ; 2. Massacres de Polonais de Volhynie et de Galicie orientale de 1942 à 1945 ; 2.1. résumé du contexte historique.
DEUXIÈME PARTIE
2.2. description des massacres ; 3. Le génocide extrême des Polonais de Volhynie de 1942 à 1944 ; Conclusion.
Introduction
Le but de ce texte est de contribuer à faire connaître le « génocide oublié » des Polonais de Volhynie de 1942 à 1944, d’autant plus que ce « génocide oublié » a aussi été un « génocide extrême ».
1. L’ultranationalisme ukrainien de Stepan Bandera
L’ultranationalisme (ou nationalisme radical, extrême, fanatique) ukrainien de Stepan Bandera et ses milices a activement participé, lors de la Seconde Guerre mondiale, à la Shoah (« Catastrophe » en hébreu ; on utilise aussi le terme : « Holocauste ») en Ukraine et en Pologne, aux côtés de l’ultranationalisme nazi allemand.
L’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) a été fondée en 1929. Elle s’est scindée en deux parties après le congrès du 10 février 1940, dont une sous le contrôle de Stepan Bandera, l’OUN-B, qui, le 19 avril 1940, a juré loyauté au Troisième Reich (1).
Les milices de Bandera (150 000 à 200 000 criminels de guerre) ont assassiné ou massacré des centaines de milliers de personnes : Juifs, Ukrainiens proches de l’Union soviétique, Russes et Polonais. (2)
Bandera voulait un État ukrainien indépendant, mais non démocratique, carrément totalitaire, fasciste, à parti unique et sans minorités nationales (3). Son mouvement était lié à d’autres mouvements comme le nazisme allemand ou le fascisme italien. Il fut impliqué dans l’Holocauste.
Bandera a proclamé l’indépendance de l’Ukraine le 30 juin 1941 à Lviv (ville de la Galicie orientale ; comme on le verra plus loin, la Galicie orientale faisait partie de l’Ukraine soviétique depuis 1939) ; et les membres d’un gouvernement (ministres, sous-ministres, etc.) furent nommés à partir de politiciens de diverses tendances :
L’indépendance de l’Ukraine […] fut proclamée le 30 juin 1941 à Lviv par l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) sous la direction de Stepan Bandera. Le Premier ministre était Yaroslav Stetsko, et le président du conseil des Anciens Kost Levytsky. (4)
L’Allemagne nazie avait attaqué l’URSS stalinienne le 22 juin 1941, les forces soviétiques avaient fui la ville de Lviv le 26 juin ; et les Allemands occupèrent la ville dès le 30 juin. Bandera a aussitôt proclamé, ce 30 juin 1941, l’indépendance de l’Ukraine.
L’« Acte de proclamation de l’État ukrainien » fut lu à la radio de Lviv, et beaucoup d’Ukrainiens pensèrent alors que c’était accepté par les Allemands.
Ces derniers en furent au contraire très contrariés ; et Hitler fit rapidement arrêter les dirigeants de ce gouvernement, dont Bandera le 5 juillet 1941 et Stetsko le 12 juillet 1941.
Bandera a d’abord été amené à Berlin ; puis, de janvier 1942 jusqu’en septembre 1944, il fut emprisonné dans la section d’un camp de concentration réservée aux hautes personnalités politiques. (5)
Il n’a donc pas obtenu la collaboration d’Hitler pour la création d’un État ukrainien en 1941.
Même s’il était gardé en détention, ses partisans (les « bandéristes ») de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne ou UPA, branche militaire de l’OUN-B formée en octobre 1942, ont commis, de 1942 à 1945, d’effroyables massacres de la population polonaise de Volhynie et de Galicie orientale, soit environ 100 000 victimes civiles.
L’extermination en Volhynie a eu lieu de la fin de 1942 jusqu’au printemps 1944, où la plupart des Polonais ont été tués ou ont fui la région. Les massacres ont ensuite commencé dans la région voisine, la Galicie orientale, à la fin de 1943 ; et se sont terminés au début de 1945.
Le nombre de Polonais tués en Galicie orientale fut moindre qu’en Volhynie :
À la fin de 1943 et au début de 1944, après que la plupart des Polonais de Volhynie eurent été assassinés ou eurent fui la région, le conflit s’étendit à la province voisine de Galicie, où la majeure partie de la population était encore ukrainienne, mais la présence polonaise était forte. Contrairement au cas de la Volhynie, où les villages polonais étaient généralement détruits et leurs habitants assassinés sans avertissement, en Galicie orientale, les Polonais avaient parfois le choix de fuir ou d’être tués. […] Le choix d’autres tactiques, combiné à une meilleure autodéfense polonaise et à un équilibre démographique plus favorable aux Polonais, a entraîné un nombre de morts nettement inférieur parmi les Polonais en Galicie qu’en Volhynie. (127) (6)
L’Institut [polonais] de la mémoire nationale estime que les nationalistes ukrainiens ont tué 40 000 à 60 000 Polonais en Volhynie, 30 000 à 40 000 en Galicie orientale, et au moins 4000 en Petite-Pologne. (7)
Cet Institut et l’historien Grzegorz Motyka considèrent que ce nettoyage ethnique en Volhynie répond à la définition de génocide. (8)
En 2016, la Diète (en polonais : Sejm ; chambre basse de Pologne) a officiellement désigné ces massacres comme un « génocide » ; et a déclaré la journée du 11 juillet (en rapport avec la date du « Dimanche sanglant de Volhynie », que l’on verra plus loin) : « Journée nationale de commémoration des victimes du génocide commis par les nationalistes ukrainiens sur les citoyens de la Deuxième République de Pologne ». (9)
2. Massacres de Polonais de Volhynie et de Galicie orientale de 1942 à 1945
Avis au lecteur : la description même sommaire des massacres de Polonais de Volhynie et de Galicie orientale de 1942 à 1945 peut être éprouvante à lire pour certains…
Des massacres de cette nature étaient complètement anachroniques dans l’Europe du 20e siècle. Il s’agissait d’« atrocités d’un autre temps (10) », plus précisément du 17e ou 18e siècle, voire même similaires « aux soulèvements paysans médiévaux. (157) (11) »
Le seul cas dans l’Europe du 20e siècle qui présente des similitudes avec ce génocide des Polonais de Volhynie de 1942 à 1944 est « le génocide croate opéré par les Oustachis d’Ante Pavelić sur les Serbes (12) » dans les Balkans de 1941 à 1945.
2.1. résumé du contexte historique
À la suite du Pacte germano-soviétique du 23 août 1939, les Allemands et les Soviétiques ont envahi la Pologne, respectivement le 1er septembre 1939 (ce fut le début de la Seconde Guerre mondiale) et le 17 septembre 1939. La Pologne a alors été partagée entre les deux : la moitié occidentale à l’Allemagne nazie et la partie orientale à l’URSS stalinienne.
La Volhynie (Wolyń), qui constituait alors une voïvodie, c’est-à-dire une région administrative ou province polonaise, et la Galicie orientale, qui comprenait les voïvodies Lwów, Tarnopol et Stanislawów, ont alors été annexées par l’URSS. Elles ont plus précisément été rattachées à la République socialiste soviétique d’Ukraine. Elles sont ainsi devenues, d’une part, l’oblast de Volhynie ; et, d’autre part, les oblasts de Lviv, Ternopil et Stanislav (ce dernier oblast sera en 1962 rebaptisé Ivano-Frankivsk).
Le 22 juin 1941, l’Allemagne nazie a rompu le pacte du 23 août 1939 en attaquant l’URSS ; et elle a rapidement conquis et annexé la Volhynie et la Galicie entière. Elle dominera l’ouest de l’Ukraine durant deux ans (moins à certains endroits). En fait, à la fin de novembre 1941, elle contrôlait la quasi-totalité de l’Ukraine.
C’est dans cette période d’occupation allemande que les massacres de Polonais de Volhynie et de Galicie orientale par l’UPA et l’OUN-B ont commencé, plus précisément à la fin de 1942.
Les relations de l’OUN-B et de l’UPA avec les nazis ont fluctué. (13)
En 1941 et 1942, l’OUN-B s’est abstenu d’activités ouvertes anti-allemandes, identifiant l’URSS comme le principal ennemi. Elle a en fait carrément collaboré à la Shoah aux côtés des nazis allemands.
En février 1943, l’UPA a décidé de commencer à combattre ouvertement les Allemands. Ainsi, en mars 1943, l’OUN-B a ordonné secrètement à ses membres qui s’étaient enrôlés dans la police auxiliaire ukrainienne collaborationniste en 1941-1942 de déserter avec leurs armes et de rejoindre l’UPA en Volhynie.
Les confrontations avec les Allemands se produisaient uniquement quand ces derniers attaquaient la population ukrainienne ou les unités de l’UPA. Elles dureront jusqu’en automne 1943, où elles diminueront et cesseront.
Ainsi, au printemps 1943, l’UPA avait pris le contrôle de la campagne volhynienne aux Allemands ; et elle a alors commis, en été 1943, des massacres à grande échelle contre la population polonaise.
Il y a encore eu des combats de l’UPA contre les Allemands en 1944 pour défendre des territoires qu’elle contrôlait ; mais, à partir du début de 1944, elle a quand même commencé à coopérer activement avec l’armée allemande contre les Soviétiques.
Au milieu de 1944, toutes ses attaques contre les soldats allemands avaient cessé ; et ce fut une lutte intensive contre les soldats soviétiques.
À l’automne 1944, l’UPA avait un contrôle quasi-total de 160 000 kilomètres carrés où vivaient dix millions de personnes ; et elle avait établi un gouvernement fantôme.
Les Allemands lui fournissait des armes et des munitions, et la presse allemande l’encensait pour ses succès contre les bolchéviques.
Malgré cette collaboration de l’UPA avec les Allemands, l’URSS stalinienne a reconquis la Volhynie et conquis la Galicie entière. En fait, à la fin d’octobre 1944, elle contrôlait de nouveau toute l’Ukraine.
Ainsi, en 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle rattacha de nouveau la Galicie orientale et la Volhynie à l’Ukraine soviétique.
Après la capitulation de l’Allemagne en mai 1945, et en fait même dès novembre 1944 vu que l’Armée rouge contrôlait toute l’Ukraine à la fin d’octobre 1944, les autorités soviétiques se sont attaquées à la guérilla de l’UPA.
De vastes régions dans l’ouest de l’Ukraine étaient encore, à la fin de l’été 1945, contrôlées et administrées par l’UPA. Mais, en 1947-1948, cette dernière était suffisamment affaiblie pour que les Soviétiques commencent à mettre en œuvre une collectivisation à grande échelle dans toute l’Ukraine occidentale. Le dernier commandant de l’UPA a été capturé en 1954 ; et, au début de 1956, l’UPA et l’OUN étaient considérées comme vraiment liquidées. (14)
En 1991, après la dissolution de l’URSS, la Volhynie et la Galicie orientale feront partie de la région occidentale de l’Ukraine devenue un pays indépendant.
Au recensement polonais de 1931, 68 % des habitants de la Volhynie parlaient la langue ukrainienne et 17 % la langue polonaise ; et 52 % des habitants de la Galicie orientale parlaient l’ukrainien et 40 % le polonais. (15)
Ces deux régions étaient donc, avant la Seconde Guerre mondiale, polonaises. Elles ont été annexées par l’URSS en 1939, plus précisément à l’Ukraine soviétique ; puis par l’Allemagne nazie au début de son offensive contre l’URSS commencée en 1941 ; et enfin, en 1944-1945, de nouveau par l’URSS, encore à l’Ukraine soviétique.
Les ultranationalistes ukrainiens de l’OUN-B et de l’UPA ont commencé les massacres en Volhynie à la fin de 1942, puis en Galicie orientale à la fin de 1943. Le but de ce nettoyage ethnique était que la Pologne ne puisse plus revendiquer ces deux régions après la guerre, et qu’un État ukrainien indépendant y soit constitué.
Nombre de ces massacres auraient pu être empêchés par les Allemands, mais ils ont toujours laissé faire l’UPA :
Ces attaques [en l’occurrence les massacres du Dimanche sanglant de Volhynie, le 11 juillet 1943], ainsi que d’autres, auraient pu être arrêtées à tout moment par les Allemands qui, dans certains cas, étaient stationnés dans des garnisons à l’intérieur ou à proximité des villages attaqués. Les soldats allemands reçurent cependant l’ordre de ne pas intervenir. Dans certains cas, des soldats et des officiers allemands ont conclu des accords avec l’UPA pour leur donner des armes et d’autres matériels en échange d’une part du butin pris aux Polonais. (16)
En fait, les Allemands voulaient carrément que les Ukrainiens et les Polonais s’entretuent : « Il reste probable que le conflit fut encouragé, voire provoqué par l’Allemagne nazie qui occupait la région pendant la tragédie. (17) » ; « Les Allemands au pouvoir ont […] activement encouragé les Ukrainiens et les Polonais à s’entretuer. (7) (8) (18) » ;
L’armée et les forces de police allemandes voulaient ignorer presque toujours ces conflits ethniques, même s’il existe des rapports selon lesquels les Allemands fournissaient des armes aussi bien aux Ukrainiens qu’aux Polonais. Ces rapports ne sont toutefois pas fondés sur des preuves incontestables. (19) ;
« Alors que les Allemands encourageaient activement le conflit, ils essayaient de ne pas s’impliquer directement. […] Selon Yuriy Kirichuk, les Allemands ont activement poussé les deux parties du conflit l’une contre l’autre. (7) (20) ».
André Lafrenaie
7 juin 2024
Notes
1. « Stepan Bandera », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « Biographie », sous-section « Seconde Guerre mondiale », sous-sous-section « Scission de l’OUN : OUN-M et OUN-B ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stepan_Bandera
2. Robin Delobel, « Annie Lacroix-Riz : « Il y a un contexte historique qui explique que la Russie était acculée », Investig’Action (Estinnes, Belgique), investigaction.net, 28 mars 2022.
https://investigaction.net/annie-lacroix-riz-il-y-a-un-contexte-historique-qui-explique-que-la-russie-etait-acculee/
3. « Stepan Bandera », Wikipedia, en.wikipedia.org, section « Biography », sous-section « World War II ».
https://en.wikipedia.org/wiki/Stepan_Bandera
4. « Déclaration d’indépendance de l’Ukraine (1941) », Wikipédia, fr.wikipedia.org, début de l’article.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dé ;claration_d%27indé ;pendance_de_l%27Ukraine_(1941)
5. Après sa libération en septembre 1944 jusqu’à sa mort en 1959, donc avant et après la fin de la guerre en mai 1945 en Europe, Bandera s’est occupé, à partir entre autres de Berlin puis de Munich, de superviser des activités anti-soviétiques.
Il collabore ainsi avec les nazis qui fournissent du matériel pour l’OUN-B et l’UPA en Ukraine jusqu’au début de 1945. Cette coopération cesse alors à toutes fins pratiques, car, depuis la fin d’octobre 1944, l’Armée rouge contrôlait toute l’Ukraine et le front se déplaçait plus à l’ouest.
En décembre 1944, Bandera est envoyé à Cracovie par l’Abwehr pour préparer une opération à l’arrière de l’Armée rouge.
En février 1945, c’est jugé inutile que Bandera retourne en Ukraine ; mais il est réélu comme chef de l’OUN, Roman Choukhevytch (en anglais : Shukhevych) démissionnant de ce poste et devenant son adjoint et le chef de l’OUN en Ukraine.
Bandera approuve complètement et essaie de diriger depuis l’Allemagne de l’Ouest les actions de l’UPA qui mène en Ukraine une lutte sans merci contre l’Armée rouge jusqu’en 1953-1954.
Il crée à Munich le département étranger de l’OUN-B : OUN(Zch). Cette organisation sera forte de 5000 membres en Allemagne, où la diaspora ukrainienne a atteint après la guerre environ 110 000 personnes.
Il change le nom de l’OUN-B en OUN-R (R pour révolution), dont il est en 1947 le chef unique.
Dans les années 1950 jusqu’en 1956, il coopère avec l’Organisation Gehlen dans le but de fournir, à partir de l’Allemagne, de l’aide aux bandéristes ukrainiens contre les Soviétiques.
Cette Organisation Gehlen était « une agence de renseignement créée en juin 1946 par les autorités d’occupation américaines dans leur zone de l’Allemagne occupée d’après-guerre (a) », « en recrutant un grand nombre d’anciens agents de renseignement allemands, de nombreux officiers de l’Abwehr, mais également membres de la SS, du SD et de la Gestapo (b) ». Elle a d’abord été une organisation de l’armée américaine ; puis, en 1949, de la CIA ; pour devenir, en 1956, le Service fédéral de renseignement allemand (BND).
En 1956, une faction plus modérée que Bandera se détache de l’OUN-R et prend comme nom l’OUN-Z.
En octobre 1959, Bandera est assassiné à Munich (Allemagne de l’Ouest) par un agent du KGB qui a pulvérisé sur son visage du cyanure, provoquant ainsi un arrêt cardiaque.
« Stepan Bandera », section « Biographie », sous-section « Seconde Guerre mondiale », sous-sous-section « Nouveaux combats nationalistes sur deux fronts », ainsi que sous-sections « Exit en Allemagne » et « Mort ».
« Stepan Bandera », section « Biography », sous-sections « World War II » et « Postwar activity », ainsi que section « Death ».
a. « Organisation Gehlen », Wikipédia, fr.wikipedia.org, début de l’article.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_Gehlen
b. « Service fédéral de renseignement », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « Histoire ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_fé ;dé ;ral_de_renseignement
6. « Massacres of Poles in Volhynia and Eastern Galicia », trad. par Microsoft (à noter : la traduction d’un texte par Microsoft n’est pas toujours identique), Wikipedia, en.wikipedia.org, section « Massacres », sous-section « Eastern Galicia », sous-sous-section « Ethnic cleansing », note 127 : « Snyder 2003a, p. 176. » (Bibliography : « Snyder, Timothy (2003a). The Reconstruction of Nations. Poland, Ukraine, Lithuania, Belarus, 1569-1999. Yale University Press. ISBN 0-300-10586-X. »).
https://en.wikipedia.org/wiki/Massacres_of_Poles_in_Volhynia_and_Eastern_Galicia
7. Ibid., section « Number of victims », sous-section « Polish casualties ».
8. Ibid., Institut [polonais] de la mémoire nationale : section « Classification as genocide », sous-section « Polish view », Motyka : section « Classification as genocide », sous-section « Scholarly consensus ».
9. Ibid., début de l’article, ainsi que section « Classification as genocide », sous-section « Polish view ».
Auxane Perrier, « La Diète adopte une résolution commémorant les massacres de Volhynie », Lepetitjournal.com, édition Varsovie, 13 juillet 2023, mis à jour le 22 juillet 2023, section « La Diète polonaise adopte une résolution commémorant les massacres ».
https://lepetitjournal.com/varsovie/actualites/diete-adopte-resolution-commemorant-massacres-volhynie-365136
10. « Massacres des Polonais en Volhynie », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « Massacres », historiens Wladyslaw et Ewa Siemaszko ; mais aussi Youryi Kiritchouk (ou Yuryi Kirichuk).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_des_Polonais en_Volhynie
11. « Massacres of Poles in Volhynia and Eastern Galicia », section « Massacres », sous-section « Atrocities », historien Yuryi Kirichuk (ou Youryi Kiritchouk), note 157 : « Gazeta Wyborcza 23.04.2003. Ji-magazine.lviv.ua. Retrieved on 11 July 2011. ».
12. Massacres des Polonais en Volhynie », section « Débat ».
13. « Armée insurrectionnelle ukrainienne », Wikipédia, fr.wikipedia.org, sections « Lutte contre l’Allemagne nazie » et « Lutte contre l’Union soviétique ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Armé ;e_insurrectionnelle_ukrainienne
« Ukrainian Insurgent Army », Wikipedia, en.wikipedia.org, sections « Formation », « Germany » et « Soviet Union ».
https://en.wikipedia.org/wiki/Ukrainian_Insurgent_Army  ;
14. « Ukrainian Insurgent Army », section « Soviet Union ».
« Armée insurrectionnelle ukrainienne », section « Lutte contre l’Union soviétique ».
15. « Massacres of Poles in Volhynia and Eastern Galicia », section « Background », sous-section « Interwar period in Second Polish Republic », début de la sous-section.
16. Ibid., section « Massacres », sous-section « Atrocities ».
17. « Massacres des Polonais en Volhynie », début de l’article.
18. « Massacres of Poles in Volhynia and Eastern Galicia », début de l’article, note 7 : « Jak za Jaremy i Krzywonosa, Jurij Kiriczuk, Gazeta Wyborcza 23.04.2003 », note 8 : « Timothy Snyder, The causes of Polish and Ukrainian Ethnic Cleansing, Past & Present, A Journal of Historical Studies, nr 179, 2003, p. 223. ».
19. « Massacres des Polonais en Volhynie », section « Massacres ».
20. « Massacres of Poles in Volhynia and Eastern Galicia », section « Massacres », sous-section « German involvement », note 7 : voir note 7 à la note 18.
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