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Accueil du site > Tribune Libre > Un bolchevick nommé De Gaulle

Un bolchevick nommé De Gaulle

C’est vrai qu’aujourd’hui la télévision vous permet de dire n’importe quoi et que cela souligne, à travers une parole débridée, la médiocrité des élites qui la profèrent. C’est amusant, on peut broder sur cette exhibition d’incompétences, mais c’est surtout dramatique : il semblerait que pour certains - Copé est un bon exemple -, il s’agit de tout formuler de manière obsessionnelle et panique sur l’unique gamme qui, croient-ils, influe sur l’entendement : celle de la peur. Copé voudrait donc communiquer de la panique du fait que Montebourg préconise le contrôle du secteur bancaire et la séparation entre banques d’affaires et banques de crédit. D’après le secrétaire général de l’UMP, cette proposition nous ramène au temps préhistorique des bolchevicks sanguinaires russes. Il ne faut pas aller si loin : nous avons ici, en France, un bolchévique de taille qui, comme Montebourg, déclarait en 1945 : « Au point où nous en sommes, il n'est plus possible d'admettre ces concentrations d'intérêts qu'on appelle dans l'univers les trusts (...). Il faut que la collectivité, c'est-à-dire l'État prenne la direction des grandes sources de richesse commune et qu'il contrôle certaines des autres activités sans bien entendu exclure les grands leviers que sont dans l'activité des hommes l'initiative et le juste profit ». De Gaulle (c’est bien lui l’auteur de ces déclarations) ne s’arrêtait pas là : Oui, désormais, c'est le rôle de l'État d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources de l'énergie : charbon, électricité, pétrole, ainsi que des principaux moyens de transport : ferrés, maritimes, aériens, et des moyens de transmissions, dont tout le reste dépend. C'est son rôle d'amener lui-même la principale production métallurgique au niveau indispensable. C'est son rôle de disposer du crédit, afin de diriger l'épargne nationale vers les vastes investissements qu'exigent de pareils développements et d'empêcher que des groupements d'intérêts particuliers puissent contrarier l'intérêt général ».

Il déclarait aussi à la même occasion (Assemblée Consultative du 2 Mars 1945) : « Rien ne serait plus fâcheux pour les réformes elles-mêmes et plus ruineux pour la nation que de prétendre proclamer des changements par les textes sans être en mesure de les appliquer  ». Quand on pense au nombre de textes disparates, répétitifs voir contradictoires, votés ces quatre dernières années qui concernent la fiscalité, la sécurité, la justice, la santé ou l’éducation on ne peut que sourire à la manière toute bolchévique dont De Gaulle légiféra sur les banques : elles furent nationalisées un vendredi et lundi matin, pour éviter les réactions du « marché », le journal officiel publiait la loi. Par ailleurs, cette même loi établissait une étanchéité totale entre les banques de dépôt et les banques d’affaires.

On pourra toujours rétorquer que cela était du à l’environnement politique de l’après guerre ; Mais le général disait-il pas delà, en 1942 (discours à Albert Hall de Londres) : « Pour la France où le désastre, la trahison, l'attentisme ont disqualifié beaucoup de dirigeants et de privilégiés, et où les masses profondes sont, au contraire, restées les plus vaillantes et les plus fidèles, il ne serait pas acceptable que la terrible épreuve laissât debout un régime social et moral qui a joué contre la nation. La France qui combat entend que la victoire soit le bénéfice de tous ses enfants. A l'abri de l'indépendance, de la sécurité, de la grandeur recouvrée, elle veut que soient assurées et garanties à chaque Français la liberté, la sécurité, la dignité sociale. (…) De la sorte, « les nationalisations constitueront un élément de la mise en place d'un processus de production au bénéfice de tous les Français ».

 

Il ne s’agit pas ici de participer à un débat « pour ou contre les nationalisations ». Ni même, en passant, de souligner que pendant vingt ans, à travers les « noyaux durs » balladuriens on privatisa en France au profit d’un « pôle de copains » aux intérêts croisés, ce qui engendra une opacité qui n’avait d’égal que l’éloignement du concept d’intérêt général, mais aussi la fragilité du système bancaire actuel. Il s’agit tout simplement de dire qu’à d’autres moments historiques, les élites françaises n’ont pas accumulé les excuses pour ne pas répondre à la crise, n’ont pas considéré comme un tabou imbu de religiosité, une fatalité imparable, un quelconque système économique, mais qu’ils cherchèrent, tout simplement, l’intérêt général. Entre « faire » et « faire peur » se niche la trahison des clercs. 


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9 réactions à cet article    


  • De la hauteur 14 octobre 2011 12:02

    Sortir des phrases de sont contexte et de la réalité du moment, à toujours été la tactique la plus calomnieuse pour discrédité une personne qui gène.
    En se qui concerne De Gaulle, il n’a jamais été sympathisant communiste, et lui collé cette étiquette, c’est lui faire dire une sympathie qui n’avait pas.
    c’est un homme qui avait l’esprit pragmatique, lucide sur les enjeux du moment et qui avec les moyen qu’il disposait cherchait la solution la plus pertinente du moment.
    C’est aussi un homme qui à proposé en 1969 un référendum qui aurait changé en profondeur la société en France .

    < Le Général de Gaulle avait annoncé, dans son allocution du 24 mai 1968, la tenue, le mois suivant, d’un référendum sur la rénovation universitaire, sociale et économique qu’appelait selon lui la crise de Mai 68. Il en avait, dans son allocution du 30 mai, différé la date, sur la demande du premier ministre Georges Pompidou, au profit d’élections législatives anticipées.

    Après avoir été plusieurs fois reporté, le référendum est fixé au 27 avril 1969, sur la régionalisation et la réforme du Sénat.>

    constitutionnaliserait l’existence des régions comme collectivités territoriales. Il s’agirait des circonscriptions d’action régionale créées en 1960, plus la Corse.

    Leurs compétences seraient élargies, en matière d’équipements collectifs, de logement et d’urbanisme surtout. Pour exercer ses compétences, la région pourrait ester en justice, recourir à l’emprunt, passer des contrats, prendre des participations dans des sociétés d’économie mixte, créer, gérer ou concéder des établissements publics et conclure des conventions avec d’autres régions.

    Les conseils régionaux seraient composés :

    • Aux trois cinquièmes, des députés élus dans la région et des conseillers régionaux territoriaux, élus par les conseils généraux (un par département, pour trois ans) et par les conseils municipaux ou leurs délégués (les autres, pour six ans) ;
    • Aux deux cinquièmes, des conseillers régionaux socio-professionnels, désignés par des organismes représentatifs, pour six ans.

    Des dispositions particulières sont prises pour la région parisienne, la Corse et les départements d’outre-mer.

    La réforme du Sénat[modifier]

    Le titre II du projet organiserait la fusion du Sénat et du Conseil économique et social en un nouveau Sénat exerçant une fonction consultative et ne disposant d’aucun pouvoir de blocage.

    La nécessité d’une seconde chambre consultative représentant les collectivités territoriales et les organisations économiques, familiales, intellectuelles avait été énoncée par le Général de Gaulle dans son discours de Bayeux le 16 juin 1946 et rappelée durant sa présidence et à plusieurs reprises, à Alain Peyrefitte notamment1.

    À propos du rôle du Sénat, les principaux changements proposés étaient, en résumé, les suivants :

    • L’intérim du président de la République serait exercé par le premier ministre et non par le président du Sénat ;
    • La déclaration de guerre et la prorogation de l’état de siège seraient autorisées par l’Assemblée nationale ;
    • Les sénateurs n’auraient plus l’initiative des lois ;
    • Les projets et propositions de loi seraient présentés en premier lieu au Sénat, qui pourrait en proposer l’adoption, le rejet ou l’amendement, avant d’être soumis à l’Assemblée nationale ; après cela, le gouvernement ou l’Assemblée nationale pourraient les renvoyer au Sénat ;
    • Les lois organiques seraient adoptées à la majorité absolue des députés ;
    • Les sénateurs ne pourraient plus poser de questions au gouvernement ;
    • En ce qui concerne la Haute Cour de justice, seule la réunion des sénateurs représentant les collectivités territoriales aurait un rôle (avec l’Assemblée nationale), et non le Sénat ;
    • Les projets et propositions de révision constitutionnelle seraient adoptés à la majorité absolue des députés puis soumis au référendum ; cependant, les projets de révision pourraient être soumis à nouveau à l’Assemblée nationale, qui ne pourrait les ratifier qu’à la majorité des deux tiers de ses membres.

    Les sénateurs seraient élus pour six ans et renouvelés par moité tous les trois ans, comme depuis 2003. Ils devraient être âgés d’au moins vingt-trois ans, contre trente-cinq à l’époque et vingt-quatre depuis 2011.

    La composition du Sénat serait la suivante :

    • 173 sénateurs représentant les collectivités territoriales de métropole (160) et d’outre-mer (DOM : 7, TOM : 6), élus, les régions étant les circonscriptions électorales, par des grands électeurs (députés, conseillers régionaux territoriaux, conseillers généraux, délégués des conseils municipaux) pour 159 d’entre eux au scrutin proportionnel à la plus forte moyenne sans panachage ni vote préférentiel et pour les 14 autres au scrutin majoritaire à deux tours ;
    • 4 sénateurs représentant les Français établis hors de France, désignés par le conseil supérieur des Français de l’étranger ;
    • 146 sénateurs représentant les activités économiques, sociales et culturelles, désignés par des organismes représentatifs, à raison de 42 pour les salariés, 30 pour les agriculteurs, 36 pour les entreprises, 10 pour les familles, 8 pour les professions libérales, 8 pour l’enseignement supérieur et la recherche et 12 pour les activités sociales et culturelles.>

    Référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation - Wikipédia
    Donc si < Un bolchevick nommé De Gaulle> avait été bolchevik, il n’aurait pas démissionné comme il la fait, Donc votre article est une médisance gratuite en vers le Général De Gaulle qui sans ses action militaires et politiques, en 40 à 45 et après de 58 à 69, à entrepris par son action à restauré ce qui a peu sauve de l’indépendance de la nation Française face à l’hémogénie Américaine sur le Monde.


    • pissefroid pissefroid 14 octobre 2011 12:33

      manifestement vous n’avez pas compris ce que dit le rédacteur du texte.


    • monsieur hamstérinou 14 octobre 2011 12:36

      Du calme, du calme, l’auteur n’a jamais prétendu que De Gaulle était bolchévik, il n’a que tourné en ridicule ceux qui disent que nationalisation et protectionnisme = bolchévisme = caca (comme Coppé) en rappelant que les bases de sa politique économique était justement celles-ci

      Mais visiblement, l’ironie vous est étrangère. Respirez un bon coup, relisez le texte à tête reposée, ça ira mieux


    • De la hauteur 14 octobre 2011 13:05

      je rectifie mon jugement envers l’auteur de l’article, ceci dit

      < Sortir des phrases de sont contexte et de la réalité du moment, à toujours été la tactique la plus calomnieuse pour discrédité une personne qui gène.
      En se qui concerne De Gaulle, il n’a jamais été sympathisant communiste, et lui collé cette étiquette, c’est lui faire dire une sympathie qui n’avait pas.
      c’est un homme qui avait l’esprit pragmatique, lucide sur les enjeux du moment et qui avec les moyen qu’il disposait cherchait la solution la plus pertinente du moment.
      C’est aussi un homme qui à proposé en 1969 un référendum qui aurait changé en profondeur la société en France .> 

      s’adresse bien à ceux qui veulent le salir, et mon visiblement pas compris qu’a fait le Général De Gaulle et des attendes de se dernier.


    • karouba 14 octobre 2011 15:58

      Je suis entièrement d’accord avec cet article qui montre qu’il ne faut pas laisser l’argent entre les mains des professionnels de l’argent car l’appât du gain est toxique pour le pays.

      Je ne suis pas gaulliste mais il était un homme qui pensait à la France et pas à son enrichissement personnel où à celui de ses amis .

      • non667 14 octobre 2011 16:18


        de gaulle = indépendantiste /nationaliste non seulement pour la France mais pour tout les pays

        http://www.gaullisme.fr/43cdg_Phnom...

        = 1
        ° raison de mai 68
        2
        ° raison =
        http://www.dailymotion.com/video/xc...

        De gaulle était un «  national socialiste > au sens noble du terme (sans racisme si si cest possible ) terme galvaudé par les mondialistes dans le but de le saper et de faire main basse sur les peuples !

         En faisant de pompidou venant de la banque rotschild le 1° ministre il a introduit le cancer mondialiste qui sest généralisé une foi pompidou président en commençant par refiler la création monétaire de la France  à rotschild 

         

        Après tout les présidents et gouvernements (y compris de gauche ) ont été mondialistes nayant de cesse que de saper le gaulisme ! (tout en en prenant lair !)

        Seul le F.N. peut aujourdhui revendiquer honnêtement une ressemblance avec lui .


        • TyRex TyRex 14 octobre 2011 17:24

          "De gaulle était un «  national socialiste > au sens noble du terme (sans racisme si si cest possible )« 

          Je trouve que vous édulcorez un peu... voici quelques citations :

           » Voulez-vous être bougnoulisés ? Voyons, Dronne ! Donneriez-vous votre fille à marier à un bougnoule ? "
          (Cité dans Le petit de Gaulle illustré. Ed Le Crapouillot, 1967, et par J.R. Tournoux, La tragédie du GénéralEd. Plon 1967)

          " Evidemment, lorsque la monarchie ou l’empire réunissait à la France l’Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté, le Roussillon, la Savoie, le pays de Gex ou le Comté de Nice, on restait entre Blancs, entre Européens, entre chrétiens... Si vous allez dans un douar, vous rencontrerez tout juste un ancien sergent de tirailleurs, parlant mal le français ".

          (Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

          "Tous ces bicots se chamaillent. Ils aiment les fusils, ils aiment s’en servir. Ils ont la manie de la fantasia"

          (Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

          Les Arabes, ce n’est rien. Jamais on n’a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines... Ce sont d’habiles politiques. Ils sont habiles comme des mendiants. "
          (Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

          " Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leur djellabas, vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très intelligents. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se séparent de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans qui demain seront 20 millions, et après demain 40 ? " 
          (Cité par A. Peyrefitte. C’était de Gaulle. Ed Gallimard, 2000. Propos tenus le 5 mars 1959)

          " Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture greque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de Musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! "

          (Cité par B. Stora, Le transfert d’une mémoire, Ed. La découverte, 1999)

          " Vous savez, cela suffit comme cela avec vos nègres. Vous me gagnez à la main, alors on ne voit plus qu’eux : il y a des nègres à l’Élysée tous les jours, vous me les faites recevoir, vous me les faites inviter à déjeuner. Je suis entouré de nègres, ici. […] Et puis tout cela n’a aucune espèce d’intérêt ! Foutez-moi la paix avec vos nègres ; je ne veux plus en voir d’ici deux mois, vous entendez ? Plus une audience avant deux mois. Ce n’est pas tellement en raison du temps que cela me prend, bien que ce soit déjà fort ennuyeux, mais cela fait très mauvais effet à l’extérieur : on ne voit que des nègres, tous les jours, à l’Élysée. Et puis je vous assure que c’est sans intérêt. "

          (Entretiens avec Jacques Foccart, 8 novembre 1968. cité dans ses Mémoires, tome 2.

           Le Général en mai. Journal de l’Élysée. 1968-1969, éd. Fayard/Jeune Afrique)

          "Je n’aime pas les youpins".
          (Cité par André Le Troquer, La parole à Le Troquer, Ed la Table Ronde 1962)


          A part ça vous avez raison, c’était un national socialiste très ouvert...


        • non667 14 octobre 2011 21:46

          à tyrex
          j’avais commencé par :
          de gaulle = indépendantiste /nationaliste non seulement pour la France mais pour tout les pays

          A part ça vous avez raison, c’était un national socialiste très ouvert...
          au
          votre esprit pervers vous empêche de comprendre le sens des mots
          un mondialiste se doit d’être ouvert à l’immigration ,
           pas un nationaliste par définition .
          n’empêche qu’au delà de son franc parlé de gaule était un nationaliste sincère pour les autres qui a proposé /permis l’autodétermination / l’indépendance des anciennes colonies avec l’esprit de coopération contractuellement consenti mais chacun chez soi  ! ce qui est une légitimité des peuples que les impérialistes mondialistes se plaisent à contester !


          • velosolex velosolex 15 octobre 2011 02:57

            Et oui,le général n’était peut-être pas un révolutionnaire, au sens traditionnel où on l’entend, mais en tout cas c’était un emmerdeur, pas un carriériste à la petite semaine.
            - Sinon, il ne serait pas parti en Angleterre ! Quand on connait l’armée, on sait qu’il faut un sacré courage pour désobéir, et se mettre au banc du pays. Qui aurait donné un kopek de survie à l’angleterre en 40 ?
            - Il parvient à entretenir une voix d’espoir dans un pays complètement anéanti, ayant renié ses valeurs pour épouser celle d’un gouvernement fasciste.
            - Il réussit par miracle à faire asseoir la France au pays des pays vainqueurs, alors que tous les autres nous voyaient à la table des vaincus.
            - Il s’oppose à l’établissement d’une monnaie de substitution amenée par les américains, et alignée sur le dollar....
            - Il fait quitter la France de l’organisation de l’OTAN au début des années 60, et fait décamper les américains des bases militaires qu’ils possédaient.
            - Plus d’une fois il entretient cette voix particulière, de non alignement, autant sur l’URSS que les USA qui distingueront sa démarche et encourageront des vocations d’hommes politiques.
            - A travers ces fameux « plans » il industrialise la France, la modernise.
            Bien sur au niveau national, il n’aura pas mesuré le fossé qui se creusait entre les générations, et qu’à un moment il ’n’était plus l’homme de la situation. Et se sera planté dans bien des domaines.
             Mais en tout cas un type qui n’aurait pas laissé le gouvernail du pays à ces économistes foireux qui nous emmènent sur les rochers

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