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Accueil du site > Tribune Libre > Un G20 en vain comptant pour rien

Un G20 en vain comptant pour rien

Les gouvernants des pays du G20 vont se réunir à la Maison Blanche. Signe que les Etats-Unis sont au centre de l’économie mais pour d’aucuns, les coupables désignés de la crise financière et économique actuelle. Mais ou est la vérité ?

Dans ma boîte au lettres, la brochure mensuelle de la mairie de Talence. On peut lire dans l’éditorial signé du maire Alain Cazabonne la chose suivante « L’Universel, c’est le local moins les murs écrivait le poète Miguel Targa. Et la crise née de l’inconséquence (pour ne pas écrire autre chose) de banquiers anonymes de Floride ou du Missouri ne sera pas sans suite pour l’habitant de Talence. Dans le système économique et financier qui est le notre, la crise ne se contentera pas des plus aisés, elle agressera surtout les plus humbles. Ce système est injuste »

Voilà donc les coupables, des banquiers du fin fond de l’Amérique profonde. Cazabonne tient un discours qu’on aurait pu entendre de la bouche d’un responsable du conseil scientifique d’Attac et même d’un Besancenot et pourquoi pas d’une Marine Le Pen. Le manichéisme est la manière la plus facile de botter en touche. En 2001 nous étions tous américains, en 2008, nous sommes tous contre les banquiers américains mais tous avec Obama. Qui du reste sera absent du G20 parce qu’il n’est pas encore investi comme Président of the USA.

Pour le reste, on ne voit pas ce que le G20 pourra décider. Une réunion pour que chacun s’exprime 10 minutes. Aucune mesure, règle, traité à négocier. Que des plaidoiries. De quoi satisfaire les besoins des médias qui ne cessent de rapporter ce que un ou une telle plaide. Royal plaide pour X, Copé pour Y et Lang pour Z. Sarkozy va plaider pour un dirigisme mais on se demande bien au nom de quel légitimité les gouvernants de la planète et de l’Europe devraient suivre Sarkozy. Le dirigisme est d’un autre âge et du reste, il ne répond pas aux enjeux économiques actuels. Et nul n’a la moindre idée d’un Bretton Woods II.

La réunion du G20 est une réunion pour rien du point de vue de l’économie. Mais c’est une réunion qui a pour effet de montrer aux opinions publiques des pays du monde que les chefs d’Etats prennent la chose en main, ou du moins au sérieux et se réunissent pour réfléchir à défaut de décider. Voilà de quoi nous rassurer sur l’identité du genre humain. La réflexion est le propre de l’homme et nos gouvernants se réunissent pour réfléchir sur l’économie, donc, par transitivité, l’homme est au centre de l’économie et la morale est sauve. Et Sarkozy sera aussi au centre, ayant parfaitement concocté son plan média, ayant embarqué dans son voyage à Washington une brochette de journalistes pour s’assurer la vedette devant le congrès de Reims. Avec une nouvelle coupe de cheveux ! Cette info mécréante n’émane même pas du journal Marianne mais du Figaro ! Et j’ajoute que le costume de Roosevelt est surdimensionné pour notre président Sarkozy.

Pour l’essentiel, les causes de la crise, le grand public n’en saura rien. Bien qu’on puisse épingler les états avec leur compétition utilisant la finance mais une finance qui a joué hors jeu et là, les indices ont plongé, les bilans ont flanché, signant les cartons rouges dans un jeu dont les règles ont été encadrées par les Etats. C’est faux d’accuser la finance uniquement. L’immobilier qui a monté de manière déraisonnée. C’était un signe. Les loyers, la précarité. Les ménages en mal de pouvoir d’achat, endettés. Les collectivités jouant sur l’envolée du prix des terrains. Les promoteurs immobiliers complices des prix du neuf. Les taux des banques centrales injectant des liquidités à tout va, favorisant les jeux spéculatifs et les profits rapides. Mais pourquoi l’immobilier et les loyers sont exclus du calcul de l’inflation. Si vous réfléchissez, vous avez la réponse et vous savez que les Etats et les politiques sont les principaux responsables de ce qui se passe.


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29 réactions à cet article    


  • TSS 15 novembre 2008 11:48

    c’est une reunion qui ne sert à rien juste au nain à tenter de se grandir avec l’aide zélée des medias

    croupions... !!


    • John Lloyds John Lloyds 15 novembre 2008 13:33

      Tant mieux, s’il ne se passe rien, ça se cassera la gueule plus vite, y en a marre de ce système qui n’en finit pas d’agoniser


    • ZEN ZEN 15 novembre 2008 12:01

      Tout à fait vrai, Bernard
      Parade médiatique
      Ce sont bien les politiques qui sont responsables in fine
      On est mal parti...

      Dans un discours prévu ce soir et dont le texte a été diffusé en avance, le président américain concède qu’il faut réformer le système financier mondial. Mais il considère que l’économie de libre marché n’est pas en cause et que "l’intervention gouvernementale n’est pas un remède universel".
      Pour l’économiste PC Roberts, au contraire, Cette crise ne sera pas résolue par les politiques classiques,

      « Cette crise n’est pas l’échec de l’économie de libre marché. Et la réponse n’est pas de réinventer ce système » (Bush)

      "Les Etats-Unis et leurs partenaires prennent les bonnes mesures pour traverser cette crise." (Bush)


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 15 novembre 2008 12:09

        C’est évident que les politiques classiques de relance et de régulation ne peuvent relancer le système qui à la base, est viciés selon un diagnostic que peu ont su formuler

        J’appelle ce vice la concentration des flux monétaires lié à l’économie Empire et l’assèchement monétaire de la Tierce économie.

        La solution à ce vice du système repose sur un plan monéthique du genre Dugué, le fameux plan que j’ai proposé et qui a tant fait ricaner.


      • Jean-paul 15 novembre 2008 15:17

        @ dugue
        Dans votre CV je ne vois pas expert en economie internationale .Vous avez oublie de le mentionner .


      • bobbygre bobbygre 15 novembre 2008 15:55

        Les politiques ne sont pas les principaux responsables mais ce sont ceux qui ont poussé les politiques par la corruption, le chantage et par le contrôle de l’économie à appliquer des politiques de déréglementation et de privatisation.
        Les lobbys ultra-puissants à Bruxelles, les grands groupes qui controlent les médias, les universités qui ont formé les dirigeants économiques de ces dernières années, ce sont eux ou plutot ce sont l’idéologie qui les animent les véritables responsables de la crise actuelle.


      • Antoine Diederick 15 novembre 2008 20:46

        il n’est pas faux de dire que les écoles de management ont cultivé une certaine idéologie dénuée de considérations morales.


      • ZEN ZEN 15 novembre 2008 12:15

        Bernard
        As-tu déjà acheté une planche à billet ?
        On doit pouvoir trouver ça dans une broquante du coin... smiley


        • ZEN ZEN 15 novembre 2008 12:17

          Pour résumer :
          Ce G20 est un sommet ...d’hypocrisie !


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 15 novembre 2008 12:25

          Zen, j’ai justement besoin des billets produit par la planche pour l’acheter, zut alors !

          Quoique, je pourrait faire un crédit hypotécaire pour acheter cette foutue planche


        • Antoine Diederick 15 novembre 2008 20:43

          a Zen

          Pour l’instant, ils veulent "contrôler" les banques internationalement.

          J’ai l’impression que c’est pour rassurer. Je me pose la question de savoir comment contrôler les banques mondialement, cela rélève de la prouesse....
          Ensuite, ce serait un fâcheux précédent....une porte ouverte encore une fois à renforcer le ’tout mondial’.....qui ne me plait pas.

          De la colle.....de la colle pour recoller le cochon rose , la tirelire ou bien un nouveau hold up sur l’argent des épargnants qui ne seront pas épargnés (ok facile , jeu de mots).


        • Antoine Diederick 15 novembre 2008 22:18

          sources Le Point en ligne :

          Pendant que les grands pays industrialisés et émergents du G20 étaient réunis à Washington pour un sommet inédit , de premiers éléments du plan d’action qu’ils ont dit vouloir adopter face à la crise financière et au risque de récession ont commencé à filtrer.

          Selon la présidence française, un communiqué de cinq pages sera diffusé pour lancer "des messages positifs de trois ordres : soutien à l’économie, nouvelle régulation internationale, réforme de la gouvernance mondiale". En parallèle, un plan d’action, sorte de feuille de route des réformes à mener, sera établi. Et le délai se veut serré. D’après une source proche des négociations actuellement en cours à Washington, le G20 veut des propositions concrètes sur la régulation, la surveillance et la transparence des marchés d’ici au 31 mars 2009.

          Voici les principaux points qui pourraient être adoptés par le G20 :


          - Le communiqué devrait appeler à une meilleure réglementation du système financier mondial et à une plus grande coordination des politiques économiques afin de relancer la croissance mondiale.


          - Selon des sources gouvernementales françaises et allemandes, le communiqué stipulera qu’aucun produit, marché ou établissement financier ne doit désormais échapper à une régulation.


          - Certains pays industrialisés comme le Canada et émergents comme le Brésil et la Turquie souhaitent que la déclaration finale mentionne la nécessité de politiques de relance concertées.


          - Les Etats-Unis insistent pour que le sommet s’engage à préserver les principes de l’économie de marché et à se garder de tout protectionnisme.


          - Le plan d’action devrait créer des groupes de travail par thème et une date butoir pour des propositions. Selon la présidence française, un premier bilan devrait être dressé au 31 mars, avant un second sommet du G20 au plus tard le 30 avril.


          - Le prochain sommet devrait avoir lieu en Grande-Bretagne, ce pays prenant en 2009 la présidence du G20.


          - Selon des sources officielles allemandes, le plan d’action contiendra des recommandations sur "les règles comptables, les rémunérations des dirigeants" d’établissements financiers, les agences de notation, les fonds d’investissement spéculatifs (hedge funds) et la nécessité d’une régulation des produits dérivés qui s’échangent actuellement sans contrôle.


          - Les Etats-Unis ont également proposé la création d’un "collège de superviseurs" formé d’autorités de régulation pour surveiller les 30 plus grandes banques du monde.


          - Le communiqué ou le plan d’action devrait recommander que les pays émergents jouent un rôle accru au sein du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.


          - Le FMI pourrait se voir confier un rôle pour la mise en place d’un "système d’alerte précoce" pour éviter de nouvelles crises financières.




        • Antoine Diederick 15 novembre 2008 22:21

          des plans comme ceux-ci sont parfois l’occasion de faire passer des réformes non démocratiques, disons, par exemple des réformes cachées sous la réforme....

          possible que je me trompe, on va voir.....


        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 15 novembre 2008 12:21

          " L’immobilier qui a monté de manière déraisonnée. C’était un signe. Les loyers, la précarité. Les ménages en mal de pouvoir d’achat, endettés. Les collectivités jouant sur l’envolée du prix des terrains. Les promoteurs immobiliers complices des prix du neuf. Les taux des banques centrales injectant des liquidités à tout va, favorisant les jeux spéculatifs et les profits rapides. Mais pourquoi l’immobilier et les loyers sont exclus du calcul de l’inflation. Si vous réfléchissez, vous avez la réponse et vous savez que les Etats et les politiques sont les principaux responsables de ce qui se passe. " avez vous écrit, Bernard.

          Quand l’immobilier va ...tout va ! Quand l’Etat s’inclut dans l’immobilier, c’est pour continuer à profiter de la manne. Les banques s’octroient les centre villes, financent les cités pavillonnaires de la grande couronne, il ne manque plus que les couloirs de l’ONU pour déporter les populations...


          • Nathan Nathan 15 novembre 2008 14:17

             Bonjour Bernard,

            Je ne suis pas d’accord. Les crises économiques précédentes des années 70 / 80 n’avaient pas donné lieu à une réaction de ce type. Cela prouve son importance. Cette suite de réunions du G20 sont donc un pas, certes petit, mais un pas quand même. Ce n’est pas rien même si cela fait figure de pantomime.


            • Idaho Idaho 15 novembre 2008 14:18

              1929 une crise d’ampleur quand le dollar indexé à l’or ne pouvait s’injecter librement dans les circuits financiers.

              2008 la monnaie créée à tout va s’injecte à plaisir pour réamorçer des pompes bizarrement défaillantes. Bernard Dugué se fait le chantre de la subvention directe pensant que le tout est d’injecter l’argent ici plutôt que là.

              Ce matin les caisses du Virgin mégastore où je suis allé acheter mon journal La Croix étaient en panne ; elles ne prenaient pas les cartes bleues. Une caisse s’est spécialisée dans les achats en espèces et je me suis dirigé vers elle. Au dernier moment un monsieur m’est passé devant prétendant qu’étant devant moi dans la file d’une caisse bloquée il avait de bonnes raisons de reprendre cette priorité sur la nouvelle.

              Le problème c’est le désir qui est infini ; c’est le mal ontologique !

              Débridé il cherche toujours quelque chose de plus inaccessible pour combler la vacuité de l’être qui le porte ; celui-ci ayant fait cette expérience, sans la comprendre, que ce qu’il a déjà obtenu ne lui a pas donné de supplément d’âme (et pourtant il le vaut bien smiley). La société de consommation a juste cette vertu de dénouer momentanément l’angoisse en multipliant les occasions d’expérimenter l’effet des objets acquis (biens et êtres) sur le désir.

              Nous n’en finissons plus de vouloir toujours plus et c’est surtout le cas chez ces grands malades que sont les financiers (ils veulent le graal mercantile, "la richesse") qui, dans notre système, se sont placés en des lieux où ils peuvent effectivement avoir toujours plus de monnaie.

              Quel dommage, quand on pense à toutes les possibilités humaines que ces dernières années nous ont tout particulièrement révélées.

              2009 Après le G20 de novembre 2008, reparti sur des bases proches des anciennes, le système a l’air de devoir perdurer (quand personne n’y croit  ! comment peut-on se trahir ainsi soi-même ?)

              Pour tout dire, comme tout le monde, j’espère que ce sera le cas car...

              20xx Aucune monnaie ne vaut plus quoi que ce soit ; en attendant que l’on s’aperçoive que l’or n’est que du sable et que l’on regrette la crise de 1929 !

              Le problème c’est le désir infini et la solution un infini qui le comble ; un infini que l’on commence par adorer pour nous mettre, sous son regard, en peine de solidarités humaines.


              • ZEN ZEN 15 novembre 2008 14:42

                @ Idaho

                "Ce matin les caisses du Virgin mégastore où je suis allé acheter mon journal La Croix étaient en panne "

                Ce ne serait pas arrivé si vous aviez acheté l’Huma.. smiley
                Non , je blage...
                "Solidarité" ? dites-vous..
                Mais la finance s’en f... royalement


              • Idaho Idaho 15 novembre 2008 20:26

                @ Zen

                D’accord la finance se moque smiley de la solidarité mais c’est que les financiers veulent, bêtement, toujours plus d’argent et qu’ils ne voient pas au-delà de ce qui les fait baver. Mais on peut facilement prédire que l’année 20xx ils finiront sur un tas de billets qui ne vaudra pas plus qu’un tas de paille (cf. l’Allemagne en 1930, le Mexique en 1994, l’Islande en 2008 ; bien sûr dans ces cas il y avait un dedans en crise et un dehors qui tenait plus ou moins le coup mais à présent c’est cette frontière qui s’estompe).

                On peut bien toujours se moquer de tout mais si nous y allons, vers la fin ce sera exprimé par des rires de déments.

                Quand l’argent se crée comme on le voit actuellement en même tant qu’il se dit que personne ne paiera jamais pour en rendre compte, c’est que le délire a gagné les esprits.

                Ce que je pense c’est "soyons raisonnables, (1) reconnaissons que nous allons vers le mur, (2) tournons-nous vers celui qui peut guérir nos fringales, (3) devenons pauvres et investissons dans le pauvre !".

                Et le premier geste raisonnable ce serait d’aller demain porter un cierge dans son église, sa mosquée, sa synagogue, son temple, son lieu de solidarité... D’accord vous n’y croyez pas, mais nobody’s perfect !


              • Liberty 15 novembre 2008 14:21

                Bis répétita mais l’auteur sera indulgent ..

                D’après le peu d’informations que nous avons eu du G20, la donne est claire nous pouvons compter sur le pire :

                Je ne fais absolument pas confiance aux marchés, l’auto-régulation est la même chose "qu’espêrer qu’un enfant de 7 ans cesse de manger des bonbons alors qu’il est laissé sans surveillance dans le palais des friandises..."

                La seule solution à long terme est d’arriver à rendre interdépendants : économie / écologie / social .

                Tout exès dans un des trois domaines, toute négligence d’un de ces 3 domaines, a des conséquences sur les deux autres .

                Il faut repenser nos méthodes de calcul sur le long terme là ou elles ne visent que le très court terme (comme des junkies ...)

                Tout est lié, même si l’économie actuelle fais mine de l’ignorer, les politiques en sont complices, ils trainent les pieds pour faire du social et de l’écologie.
                Aide sociale et écologie sont les conséquences de cette économie de toxicos ...


                Le signe majeur des choix politiques (leurs intentions sur notre avenir) se fera par les choix de la sortie de la crise actuelle (repenser l’ économie en l’associant à l’écologie et au social).

                A mon sens, si nos "élites" décident de continuer à faire reposer le système économique mondial sur la consommation croissante indéfiniment, c’est qu’ils ont décidé de ne s’occupper ni de l’écologie, ni de l’accroissement de la population mondiale . (forcément le social ne leur en parlez même pas !)

                Personnellement, ce sera le signe fort d’une volonté de "laisser faire la nature" afin d’opérer une "sélection naturelle" ...
                C’est le parfait exemple du "pragmatisme-alibi" en phase terminale !



                • bobbygre bobbygre 15 novembre 2008 15:50

                  Si vous réfléchissez, vous avez la réponse et vous savez que les Etats et les politiques sont les principaux responsables de ce qui se passe.

                  Donc moi qui ne pense pas que les Etats et les politiques sont les principaux responsables de la crise, je ne réfléchis pas. Le respect des opinions, vous connaissez ?


                  • millesime 15 novembre 2008 17:16

                    il me semble que des zones devises se mettent (ou vont se mettre) doucement en place ;

                    - zone euro bien sûr

                    - zone rouble

                    - zone yen

                    - et zone dollar

                    il y manque la zone des pays arabes

                    cela va à l’encontre de ce que souhaient le NOM certes
                    de sorte que la montagne du G20 risque fort d’accoucher d’une souris

                    Sarkozy (comme à son habitude) a menacé de quitter le G20 si aucune mesure concrète n’était prise, comme à son habitude il a gesticulé...sans effet... !


                    • Antoine Diederick 15 novembre 2008 18:14

                      a l’auteur,

                      "Si vous réfléchissez, vous avez la réponse et vous savez que les Etats et les politiques sont les principaux responsables de ce qui se passe."


                      C’est aussi ce que je pense, les Etats ont ouvert la porte a cette situation, l’Europe aussi....

                      Et je pense même que depuis 1999 - 2000, certains sentaient bien les évènements arriver et vont en tirer parti aujourd’hui.

                      Je pense qu’il faut rester vigilant.

                      note : mon propos est celui d’un observateur, je n’expose pas ici mes croyances politiques par ce commentaire.


                      • moebius 15 novembre 2008 19:45

                         Ce ne sont pas les états qui sont responsables de la crise. La responsabilité des états c’est celle de la mise en scène du mythe de la responsabilité des états. Les état ne représente pas l’intérêt commun il sont là pour faire en sorte que nous y croyons nous à l’existence de l’intérêt commun. Car l’intérêt commun est affaire de croyance etc... Nous ne savons pas qui est responsable de la crise parce que le marché cad ; schématiquement l’ensemble des décisions des consommateurs et des producteurs est devenu avec sa globalisation d’une extraordinaire complexité, et nous ne savons pas penser cette complexité. Dans le meilleurs des cas nous pensons la crise avec des catégories qui sont celle de la physique du début du XIXème dans le pire et faute de pensé et de mode opératoire nous nous contentons de chercher des boucs émissaires. Les États qui sont des spécialiste de la représentation sont là pour fournir une représentation, un état des lieux en quelque sorte etc.... Les appel au droit et à la régulation ne sont que des tentatives de représentation qui nous permettrait de penser le marche comme un objet théorique. Ces tentatives ne peuvent aboutir car la logique des états n’est pas externe au marché, ils sont parti prenante du marché et représente des intérêts particuliers parmi d’autres intérêts particuliers etc.... Dans la crise ce qui manque c’est l’être de l’état etc...extension du domaine de l’état...


                        • JLF 15 novembre 2008 21:00

                          Pour quelqu’un qui pourfend le manichéisme (du reste ce n’est vraiment pas cela que je dirais de l’article de Cazabonne, dont une critique est parue sur le site de Talence à Gauche Vraiment) mettre dans le même sac Attac, Besancenot et Le Pen ne laisse d’autre réaction qu’un grand éclat de rire, l’inanité d’un tel propos n’autorisant aucune réponse sérieuse. Et quand au bout de l’article on a la révélation des responsables de la crise, à savoir "les états et les politiques", on est mort ! Bon, assez rigolé, à plus et merci.


                          • jaja jaja 15 novembre 2008 21:57

                            @ Bernard : "Cazabonne tient un discours qu’on aurait pu entendre de la bouche d’un responsable du conseil scientifique d’Attac et même d’un Besancenot et pourquoi pas d’une Marine Le Pen."

                            Bernard le discours de Cazabone est violemment attaqué sur le site du NPA de Talence, donc croire que Besancenot pourrait tenir le même discours que ce maire c’est faux !

                            http://talence.agv.free.fr/crbst_58.html


                            • jaja jaja 15 novembre 2008 22:15

                              Désolé je n’ai lu les commentaires qu’après avoir rédigé le mien. Tout à fait d’accord avec JLF... Et quand aux responsables de cette crise ce sont bien, comme le disent les militants de Talence, les capitalistes financiers et les capitalistes industriels qui sont d’ailleurs souvent les mêmes personnes...

                              Autrement dit nous sommes bien en face d’une crise du capitalisme où les uns se nourrissent du travail de la majorité des autres.


                            • jaja jaja 15 novembre 2008 22:49

                              Le sérieux des résolutions de ce sommet peut être plus que sérieusement mis en doute, les USA déclarant, selon l’extrait du Point, publié plus haut par Diederick :

                              "Les Etats-Unis insistent pour que le sommet s’engage à préserver les principes de l’économie de marché et à se garder de tout protectionnisme."
                              Ces mêmes États-Unis qui exigent en puissance impériale que tous les autres se "gardent de tout protectionnnisme" et qui ont (et ce n’est qu’un exemple) ruiné l’industrie cotonière en Afrique... Comment ? tout simplement en subventionnant leurs 3000 producteurs de coton de façon à ce que les Africains, travaillant pour une poignée de cacahuètes, ne puissent les concurrencer...

                              De qui se moque-t-on ? Ce capitalisme, où l’État n’est que l’appareil de domination et de répression de tous ceux qui subissent la loi d’airain des exploiteurs, doit être renversé... Il est comique de voir tous ces "libéraux" réclamer moins d’État" alors qu’il est le plus sûr rempart des intérêts privés (et les riches le savent bien !) comme on a pu le voir avec le renflouement des banques.

                              L’intérêt de la majorité de la population aurait été de réunir toutes les banques (et pas seulement celles qui coulent ou vont couler), sans rachat ni indemnités aux financiers, en un seul pôle public, contrôlé par cette même population qui pourrait, par là même, décider et savoir où va l’argent...




                              • John Lloyds John Lloyds 16 novembre 2008 00:44

                                Z’ont bu, Z’ont bouffé, Z’ont rigolé ...

                                La montagne a accouché d’une chiure de mouche : "Nous sommes d’accord pour dire qu’une réponse politique élargie, fondée sur la coopération macro-économique, est nécessaire pour rétablir la croissance"

                                Pas de panique, ils se reverront en avril

                                Niko qui devait se barrer si pas de résultat concret, a qualifié le sommet d’historique smiley

                                Je trouve quand même qu’il y a une dizaine d’années, quand ils se foutaient de notre gueule, y avait une mise en scène, un doigt délicat enrobé de vaseline. Mais là, c’est le bras d’honneur en face, après le banquet, payé avec nos thunes.

                                Bon ben en attendant avril on comptera les boites qui ferment. Circulez, y a rien à voir, retournez à vos rames. 


                                • fhefhe fhefhe 16 novembre 2008 08:51

                                  Combien sur nôtre planéte disent :
                                  " G’ faim" ?
                                  Mais ont leur répond :
                                   " J’ai Vingt ...Culs à nourrir avec Ma bourse qui se vide...donc on verra plus tard  :"
                                  " G...vain " est leur Discours .

                                   

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