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Accueil du site > Tribune Libre > Un hors-la-loi, Eric Raoult, s’attaque à Marie Ndiaye, Goncourt (...)

Un hors-la-loi, Eric Raoult, s’attaque à Marie Ndiaye, Goncourt 2009

Après Nicolas Sarkozy qui fait son John Fitzgerald Kennedy(1917–1963) mais mythomane avec le célébrissime « Ich bin ein Berliner » (Je suis un Berlinois) version UMP (Union des menteurs présidentiels) concernant son passage berlinois du 10, du 16 ou du 17 novembre 1989 décliné en 9 novembre pour être toujours au fait de l’actualité, c’est au tour d’Eric Raoul, député de Seine-Saint-Denis, qui, pour contrer les propos de Marie Ndiaye, prix Goncourt 2009, invente un "droit de réserve" pour les écrivains, en rendant au passage les membres du Goncourt comme potentiels membres du KGB ou de la Stasi. Ambiance du délire.

C’est parti pour une nouvelle polémique. Décidément, est-il interdit de dire niet à ces gens… monstrueux ? Ce sont les propos de Marie Ndiaye, lauréate du prix Goncourt, qui font bondir de rage le maire UMP du Raincy, Eric Raoult, dont les idées d’extrême-droite ne se cachent pas dans la direction de sa ville. Ainsi, il préfère payer des amendes, au lieu de construire des logements sociaux. La population de ce Neuilly du 9-3, en Seine-Saint-Denis, ne veut pas de la “racaille immigrée” dans leur commune en toute illégalité…

En effet, la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains couramment appelée loi SRU, a été adoptée en décembre 2000 sous le gouvernement de Lionel Jospin. Mais, Eric Raoult fait partir des maires hors-la-loi. Lui, il déclare même qu’il ne la respectera pas. Aujourd’hui, il ose demander à d’autres Français de se taire, de ne pas donner leur opinion. C’est vachement gonflé et plutôt téméraire de demander à Marie Ndiaye de se taire.

Après avoir gagné son prestigieux prix, elle donnait une interview aux Inrocks, répondant à la question suivante : Vous sentez-vous bien dans la France de Sarkozy ? Elle répondit : “Je trouve cette France-là monstrueuse. Le fait que nous ayons choisi de vivre à Berlin depuis deux ans est loin d’être étranger à ça. Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j’ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité… Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux. Je me souviens d’une phrase de Marguerite Duras, qui est au fond un peu bête, mais que j’aime même si je ne la reprendrais pas à mon compte, elle avait dit : “La droite, c’est la mort.” Pour moi, ces gens-là, ils représentent une forme de mort, d’abêtissement de la réflexion, un refus d’une différence possible. Et même si Angela Merkel est une femme de droite, elle n’a rien à voir avec la droite de Sarkozy : elle a une morale que la droite française n’a plus.”

Pour Eric Raoult, l’auteure de “trois femmes puissantes”, Marie Ndiaye, compagne de l’écrivain Jean-Yves Cendrey avec qui elle a trois enfants, ne devrait pas s’exprimer. Pire, toute honte bue, il invente même un “droit de réserve”. C’est là où le bât blesse car, l’écrivaine n’est ni fonctionnaire, ni même femme politique. Elle s’exprime dans un cadre proprement personnel qui n’engage qu’elle. Et, si elle mentait, ça se saurait, non ?

Dans cette affaire aussi, le plus cocasse est sa demande au ministre français de la culture, Frédéric Mitterrand, très à cheval comme on le sait sur la loi. Cet UMP-là, dont on voit quand même Gaston Flosse aller en prison et bientôt suivi par Charles Pasqua si le Sénat le veut bien, est finalement à la rue. Est-ce le retour de la droite la plus bête au monde ? Sans aucun doute.
 
 
 
 
Crédits photo/ BALTEL/SIPA
 

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49 réactions à cet article    


  • LeGus LeGus 10 novembre 2009 17:57

    Arf si je suis bien l’affaire, on pourrait donc voir resurgir des vidéo éclipsées de Borlo au naturel au cas où il voudrait durcir la loi SRU. Le style Eltsine, ça manquait à l’image de bonne gouvernance du valeureux gouvenement de notre Conducator adoré huhuhuh.

    Bien Cordialement.


    • morice morice 10 novembre 2009 18:35

      les gros cons sont de retour : on avait prévenu en 2007 pourtant !


      • Serpico Serpico 10 novembre 2009 18:38

        Je suis surpris : pourquoi ne l’a-t-il pas accusée d’antisémitisme ?
        Il doit être un peu bête.


        • herbe herbe 10 novembre 2009 18:53

          Incroyable !!!
          CQFD
          C’est un cas d’école, les propos du Marie Ndiaye, lauréate du prix Goncourt ne pouvait pas trouver meilleure illustration !!!!

          En parlant de devoir de réserve dans ce cas, celui qui entend le faire appliquer à autrui devrait commencer par lui ...

          Erik Orsenna s’est exprimé là dessus à la radio aujourd’hui avec des propos d’une limpidité !


          • polygarche polygarche 10 novembre 2009 19:52

            La droite qui nous a mis dans la panade (économique, politique, intellect) veut aussi qu’on la ferme. Purée comment va-t-on se débarrasser de ces malotrus si y’a 53% qui votent pour eux.


            • Cap2006 10 novembre 2009 19:56

              Faut il qu’ils paniquent à ce point pour partout s’agiter stupidement ?
              Je n’avait pas entendu parler de l’excellente analyse de ce Goncourt.

              Total respect Madame NDaye.


              • LeGus LeGus 10 novembre 2009 21:54

                Calmos,

                Vos propos sont orduriers, comme d’habitude.
                Je suis le parrain d’un petit garçon de père antillais et de mère francilienne, et si vous teniez les mêmes propos devant moi notre relation prendrait immédiatement un tour plus physique.
                Donnez moi donc vos coordonnées je viendrai volontiers vous en faire la démonstration.


              • masuyer masuyer 10 novembre 2009 22:36

                Calmos trop fort.

                Sinon, Raoult, à l’heure où son leader minimo est à deux doigts de nous expliquer que c’est grâce à lui que le mur de Berlin s’est effondré, nous joue un couplet qui n’est pas sans rappeler mes héros de derrière le rideau de fer. Je vais peut-être adhérer à l’UMP finalement.


              • claude claude 11 novembre 2009 00:45

                juste pour info, pour calmos  smiley
                dommage pour les bretons, elle est originaire de la beauce !

                source wikipédia

                Marie NDiaye, née le 4 juin 1967 à Pithiviers dans le Loiret, est une femme de lettres française, ayant notamment remporté le prix Femina en 2001 pour Rosie Carpe, et le prix Goncourt en 2009 pour Trois Femmes puissantes.

                Biographie 

                Son père sénégalais et sa mère française se sont connus étudiants en Île-de-France au milieu des années 1960. Née à Pithiviers dans le Loiret, à moins de cent kilomètres au sud de Paris, Marie NDiaye passe son enfance dans la banlieue parisienne. Son père quitte la France pour l’Afrique alors qu’elle n’a qu’un an. Elle ne l’a vu que trois fois, la dernière fois remonte à une vingtaine d’années[réf. nécessaire]. Sa mère, professeur de sciences naturelles, dont les parents étaient agriculteurs dans la plaine de la Beauce, l’élève donc seule, avec son grand frère, Pap Ndiaye[1].

                Elle commence à écrire vers l’âge de 12-13 ans. Élève en terminale à l’âge de 17 ans, elle est repérée par Jérôme Lindon, fondateur des Éditions de Minuit, qui publie son premier ouvrage, Quant au riche avenir[1]. La Quinzaine littéraire souligne en 1985 qu’« elle est déjà un grand écrivain. Elle a trouvé une forme qui n’appartient qu’à elle pour dire des choses qui appartiennent à tous. » À la suite de la parution de cette œuvre, elle rencontre celui qui allait devenir son mari, l’écrivain Jean-Yves Cendrey : il lui avait écrit une lettre de lecteur à laquelle elle répondit, entrainant leur rencontre. Elle obtient également une bourse qui lui permet d’étudier pendant un an à la Villa Médicis à Rome.

                (...)

                En 1998, elle sort de sa réserve en adressant une lettre aux médias dans laquelle elle accuse l’auteur à succès Marie Darrieussecq de « singerie ». Selon elle, cette dernière s’est fortement inspirée de La Sorcière publié deux ans plus tôt pour écrire son deuxième roman Naissance des fantômes, comme le rapporte alors le journal Libération[2]. C’est le début d’une relation tendue entre les deux écrivaines qui avaient cependant entretenu auparavant une correspondance importante et des échanges de manuscrits[2].

                Marie NDiaye reçoit le Prix Femina en 2001 avec son roman Rosie Carpe dès le premier tour par 9 voix sur 12. Sa pièce de théâtre Papa doit manger figure au répertoire de la Comédie-Française : c’est la seule femme écrivain vivante à avoir cet honneur[3].

                En 2009, elle s’essaie à une nouvelle expérience et participe à l’écriture du scénario du film White Material de Claire Denis, dont elle dit qu’elle est plus « africaine » qu’elle, car elle a passé son enfance au Cameroun. Le film décrit l’histoire d’une Française à la tête d’une plantation de café en Afrique en pleine guerre civile.

                Elle est lauréate 2009 de la bourse Jean-Gattégno du Centre national du Livre[4].

                Elle reçoit le prix Goncourt 2009 pour Trois Femmes puissantes, roman initialement tiré à 15 000 exemplaires mais qui avec le succès auprès du public à au moment du prix un tirage total de 140 000 exemplaires après dix réimpressions[5].

                Famille

                Marie Ndiaye est la sœur de Pap Ndiaye, historien, maître de conférences à l’École des hautes études en sciences sociales, un des plus grands spécialistes de l’histoire économique des États-Unis, mais aussi de la « question noire » en France. Elle est l’épouse de l’écrivain Jean-Yves Cendrey[3], avec lequel elle a écrit un ensemble de trois pièces de théâtre intitulé Puzzle, en 2007. Le couple a trois enfants et vit actuellement à Berlin[6]. L’élément déclencheur de leur déménagement serait l’élection de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle française de 2007[3].

                (...)

                Romans et nouvelles Théâtre Romans jeunesse
                • La diablesse et son enfant, illustration Nadja - École des loisirs, 2000 (ISBN 2211056601)
                • Le souhait, illustration d’Alice Charbin - École des loisirs, 2005 (ISBN 2211079624)
                Prix

              • sisyphe sisyphe 11 novembre 2009 01:20

                Message du racisme le plus primaire et le plus con ; évidemment signalé comme abus.

                Pas la peine de se compromettre à discuter ; à la poubelle....


              • sisyphe sisyphe 11 novembre 2009 01:22

                je parle, évidemment, du premier post du raciste récidiviste calmos


              • DACH 11 novembre 2009 10:01

                Pour les propos du Gus quiprétrend dopnner des leçons de Karaté ou de TK ! .

                Quelle faiblesse d’esprit ! Encore un partisan de la nuit de cristal qui veut démontrer qu’il aurait appris quelquechose dans un dojo ? Vous nous démontrez, par de tels propos, qu’il y a un mur entre les réalités et ce que vous prérendez en voir ! Vous risquez dde vous faire mal tout seul avec une telle cécité ! Mais merci à tous ceux qui nous font rire à comencer par A Julles, y compris cette Goncourt qui ne vit que dans le roman, loin des réalités vécues par les Français. Dans les propos de cette écrivain sur la France,sans doute la peur du déclaseùment et un manque de courage pour servir ses convictions. Ce qui bien sûr en dévalorise totalement ses affirmations. Encor un débat qui a fuit.... Bonjour chez vous. DACh


              • beijaflor 11 novembre 2009 10:50

                Entièrement d’accord avec vous Calmos. Et les propos hostiles et surtout bien falots que Mme NDiaye se pâme à tenir à l’encontre de ces « monstrueux » Français, à son goût visiblement trop imbéciles (et trop sexistes bien entendu) pour reconnaître la haute carrure politique de Ségolène Royale, ces propos hostiles auraient-ils été tenus par un Blanc à l’encontre de quelque gouvernement africain, que des voix se seraient élevées pour crier au racisme...
                Deux poids deux mesures, pour changer....
                Mais qui est raciste ? Celui qui juge Mme NDiaye, indépendamment de la couleur de sa peau, c’est-à-dire sur ses actes et ses paroles ?
                Ou celui qui vous menace de vous mettre un poing dans la figure parce que vous avez osé critiquer une femme noire ?
                Qui est insultant finalement ? C’est indubitablement celui qui estime qu’on n’a pas le droit de critiquer quelqu’un parce qu’il est noir. Celui qui voit d’abord la couleur de peau de quelqu’un avant d’entendre ce que dit celui-ci... L’enfer est pavé de bonnes intentions....


              • ruth 11 novembre 2009 12:13

                Calmos,

                Ndiaye, par son parcours et ce qu’elle a donné à la France par ses écrits puisqu’elle est traduite partout, est plus française que vous ne l’êtes.

                D’ailleurs, tout comme ces sportifs Tsonga, Noah, où les joueurs de foot. Eux, contribuent à élever la France, malgré leurs origines étrangères.

                Vous, vous ratissez les forums pour dénier leur nationalité à ces gens.

                Honte à vous, vous n’êtes qu’un raciste ou un polémiste qui veut faire réagir.


              • ruth 11 novembre 2009 12:23

                Beijaflor,

                Vous êtes un menteur, « amalgameur » et désinformateur.

                Elle parle du Gouvernement Sarkozy et ses sbires et non des Français.


              • DESPERADO 11 novembre 2009 13:20

                Malgres la modération, je te redis que tu es un négrophobe avec une forte tendance au crétinisme.
                Signé une personne à forte pigmentation.
                Pauvre minable puant.


              • DESPERADO 11 novembre 2009 13:36

                @Dach
                « Encore un partisan de al nuit de cristal »
                Pathétique.
                Vas y dis le qu’il est antisémite, vous êtes vraiment au bout du rouleau , sans jeu de mot bien sûr.


              • sisyphe sisyphe 11 novembre 2009 14:03

                Par Calmos (xxx.xxx.xxx.211) 10 novembre 20:26

                « Ndaye eut étée bretonne ; elle l’avait pas le Goncourt »

                J’ai signalé, légitimement, ce post comme abus, pour son racisme et son asperct injurieux évidents, mais la modération a décidé de laisser le raciste récidiviste calmos répandre sa petite haine injurieuse ordinaire : ok ..

                Et sinon, Calmos, toi qui a certainement lu son roman, pour en parler ainsi, tu aurais attribué le prix à quel autre roman ; comme ça, pour savoir ; fais nous profiter de ta science et de ta culture, merde...


              • Bardamu 11 novembre 2009 15:23

                Je ne vois aucun racisme ici !
                Redevenons sérieux, et merci à la modération de ne pas céder à un inepte chantage !
                Dictature de la bien-pensance, va !


              • sisyphe sisyphe 11 novembre 2009 15:34

                Si tu ne vois pas de racisme, va t’acheter des neurones, l’adepte de la non-pensance !


              • DESPERADO 11 novembre 2009 15:59

                Monsieur bardamu, retournez au bout de la nuit svp.


              • Bardamu 11 novembre 2009 19:18

                Desperado, le faux rebelle !


              • Bardamu 11 novembre 2009 21:14

                Pour une fois, j’approuve Calmos !
                Quelle bande d’excités sur ce forum, à commencer par ce LeGus qui se la joue « terreur des bacs à sable » !
                On patauge en plein délire.
                De fait, Calmos a raison de souligner ce nouveau racisme anti-blanc qui gangrène notre société française.
                Entre repentance non justifiée et masochisme !
                A se castrer ainsi, l’homme blanc ne devra pas s’étonner que sa femme, dès lors, aille chercher son plaisir « Vers le Sud » (un très bon film !).

                Les lyncheurs sont désormais dans le camp des bien-pensants... gare au fait divers !... dans le genre : « Deux profs de philo, avec l’aide d’un homosexuel »de couleur« , passent à tabac un pauvre beauf sortant du PMU ; le garçon, ayant parié sur une carne, s’était écrié : »c’est la dernière fois que je joue ce Noir mal monté !«  » 


              • beijaflor 12 novembre 2009 22:20

                Étrange... Je croyais que nous vivions dans une démocratie représentative : Sarkozy et ses « sbires », comme vous dites, on été élus par des Français. Lesquels avaient, au second tour, le choix entre deux candidats. Donc j’en déduis que considérer le gouvernement comme étant « monstrueux » (hé, faut quand même pas exagérer, on ne vit pas en Corée du Nord), c’est considérer les électeurs comme des monstres en puissance. Alors, s’il vous plaît, avant de jouer du clavier pour m’insulter, prenez le temps de considérer mon opinion, posément... Réfutez-moi en argumentant, cela élèvera un peu le débat.
                Bonsoir.


              • DESPERADO 29 novembre 2009 16:08

                Bardamu le vrai crétin.


              • Agoravocs 10 novembre 2009 22:00

                Cette phrase serait passée complètement inapercue si Raoult l’avait fermée.

                Encore un occasion manquée de fermer sa gue.le

                Droite la plus bête du monde : peut-être pas...mais du monde connu, c’est clair !


                • Fergus Fergus 10 novembre 2009 23:11

                  Je ne connais pas très bien Marie N’Diaye et j’avoue n’avoir jamais lu l’un de ses bouquins. Je suis donc très mal placé pour émettre un jugement la concernant.

                  Je sais en revanche quelles sont les idées de Eric Raoult, roitelet d’un ghetto protégé de l’envahissement des « salauds de pauvres » au coeur du 9-3, et sa persistance dans une scandaleuse illégalité. A ce titre, j’approuve sans réserve l’article d’Allain Jules. 


                  • Christoff_M Christoff_M 11 novembre 2009 04:50

                    Décidément on ne rêve pas de petit fachos en puissance se croient tout permis sous prétexte de faire partie d’une majorité... beaucoup de Raout pour rien...

                    tout à fait d’accord avec elle sur la différence entre la tenue de Merkel et la droite des petits minables prétentieux qui ont un roi le Sarkonapocapo....


                    • Bardamu 11 novembre 2009 05:04

                      Si Raoult est incontestablement un crétin, fanfaronnant dangereusement, je doute néanmoins que la dame soit une réelle écrivainE !
                      C’est ainsi, je suis franc et n’ai pas pour habitude de tricher.
                      Je n’achèterai même pas son livre, étant par avance persuadé d’être en présence d’une énième arnaque littéraire.

                      On vous fait le coup cent, deux cents fois par an de nos jours, et on n’a guère envie alors d’en voir se rajouter une autre, pour atteindre l’hypothétique chiffre de deux cent un, n’est-ce pas !
                      Si en plus, celui qui a le dernier enterré définitivement la littérature en en faisant un spectacle télévisuel, à savoir le piètre Pivot, la soutient, autant dire que pareille béquille la rend plus suspecte encore à mes yeux de n’être qu’une écrivassière !

                      Raoult est un crétin, je le répète, mais c’est à croire que seuls des crétins de son genre peuvent de nos jours parfois proférer, enserrées en un tombereau d’inepties et d’injures gratuites, quelques vérités... ici, en supposant que la dame ne soit pas si talentueuse donc !

                      Les autres sont bien trop planqués et bien-pensants jusqu’à l’os pour avoir de réelles opinions.
                      Calmos a partiellement raison donc... en ce qui concerne ce seul point de vue que tous deux partageons... et a le courage de le défendre !
                      Bardamu n’apprécie guère les C.., mais les soutient quand ils ont des coui.... !


                      • Bardamu 11 novembre 2009 15:17

                        Mon forcément « très gentil » monsieur ; apprenez à connaître le système en lequel nous pataugeons aujourd’hui : à ce prix seul vous pourrez alors formuler des pensées constructives !

                        Sinon, obligatoirement bien-pensant, vous viendrez dès lors grossir les rangs des idiots utiles à celui-ci, qui, sous prétexte d’humanisme et d’idéologie progressiste, creusent toujours plus cette béance qu’est le Nihil nietzschéen.

                        J’ai, à ce propos -celui qui fait l’objet de notre désaccord !-, lu une certaine « Elégance du hérisson », naguère primée -car contrairement à ce que dit la dame qui nous préoccupe, les femmes, comme les écrivains efféminés, sont désormais le triste avenir d’une littérature à l’agonie !
                        Ce livre est INSIGNIFIANT !

                        Je le répète : « Celui qui s’est fait mettre deux cent fois, n’a pas besoin de tenter de nouveau l’expérience »... proverbe gay californien !

                        « Trois femmes puissantes », ce seul titre devrait vous alerter... l’Afrique vue de Berlin, via Pithiviers !
                        Une question : « A quand les quatre fantastiques », repris de son vivant en ce qui est plus que jamais : la COMéDIE française !
                        Bien à vous, monsieur le bien-pensant !
                        Céline, Maupassant, Balzac, où êtes-vous ?
                        Je vous en supplie, revenez !


                      • sisyphe sisyphe 11 novembre 2009 15:38

                        Par Bardamu (xxx.xxx.xxx.244) 11 novembre 05:04

                        Si Raoult est incontestablement un crétin, fanfaronnant dangereusement, je doute néanmoins que la dame soit une réelle écrivainE !
                        C’est ainsi, je suis franc et n’ai pas pour habitude de tricher.
                        Je n’achèterai même pas son livre

                        L’adepte de la non-pensance bardamu n’a pas besoin de connaître les choses pour s’en faire une idée ; elles sont déjà toutes prêtes dans son petit cerveau formaté !

                        C’est effectivement franc d’avouer qu’on est un imbécile : bravo pour la franchise !


                      • Bardamu 11 novembre 2009 15:48

                        Jean-Paul et Sisyphe, vous me faites rire !
                        Ah, ces prétendus intellos !
                        « Quand théoriser équivaut à terroriser », n’est-ce pas !
                        Laissez parler le peu de bêbête qui sommeille encore en vos êtres trop civilisés !... car là, vous devenez lénifiants, moroses même.
                        De facto, qu’en dit madame ?... s’accroche-t-elle encore au rideau ?... les dames aiment tant qu’on les brusque !
                        Là, après une garde de nuit ! Je me repose, et philosopherai un autre jour !
                        Bien à vous !


                      • Bardamu 11 novembre 2009 15:54

                        Rajout :

                        Sinon, j’aime beaucoup Dubois (Une famille française), Adam, (Falaise), Jourde (Festins secrets) , Houellebecq... comme contemporains !
                        Dernièrement, j’ai lu « L’élégance du maigrichon », un excellent pastiche des écrits désastreux ambiants.
                        « La Littérature sans estomac » étant toujours à conseiller !


                      • polygarche polygarche 11 novembre 2009 08:53

                        Le signe astro chinois de raoult est la chèvre :
                        Donc de ce fait il devient la chèvre de Sarko.


                        • DACH 11 novembre 2009 10:37

                          Pour les propos du Gus qui prétend donner des leçons de Karaté ou de TK ! .
                          «  «  «  Vos propos sont orduriers, comme d’habitude.
                          Je suis le parrain d’un petit garçon de père antillais et de mère francilienne, et si vous teniez les mêmes propos devant moi notre relation prendrait immédiatement un tour plus physique.
                          Donnez moi donc vos coordonnées je viendrai volontiers vous en faire la démonstration. »  »  »
                          Quelle faiblesse d’esprit ! Encore un partisan de la nuit de cristal qui veut démontrer qu’il aurait appris quelque chose dans un dojo ? Vous nous démontrez, par de tels propos, qu’il y a un mur entre les réalités et ce que vous prétendez en voir ! Vous risquez dde vous faire mal tout seul avec une telle cécité ! Mais merci à tous ceux qui nous font rire à commencer par A Julles, y compris cette Goncourt qui ne vit que dans le roman, loin des réalités vécues par les Français. Dans les propos de cette écrivain sur la France, sans doute la peur du déclassement et un manque de courage pour servir ses convictions. Ce qui bien sûr en dévalorise totalement ses affirmations. Encore un débat qui a fuit.... Bonjour chez vous.

                          Jean Paul Doguet avait écrit :

                          «  «  «  A part cela je ne pense pas qu’on puisse dire de Raoult soit d’extrème-droite, ce qui ne change rien à sa bétise. En réalité il s’en prend à la liberté de critique d’un écrivain et même d’un citoyen.  »  »  »

                          Ne serait-ce pas plutôt à une opinion qui affirme une conviction indignée  ? Pourquoi déformez le sens des propos de Raoult  ? Parce qu’ils dérangent et touchent du doigt quelque chose qui nous ramènerait à une question d’actualité  : qu’est-ce qu’être français en 2009  ? (Voir aussi le livre de Patrick Weil au Seuil sur ce sujet, < 2006) N’est-ce pas refuser le fait que la liberté d’expression n’a pas de frontières, ou de murs .comme il s’en révèle régulièrement ici dans la tête et dans es propos de certains sur ce site et dans cet article  !

                          Les propos, d’août 2009, de M.N’diaye ne sont-ils pas décrédibilisés par eux mêmes puisqu’ils servent à justifier ce qui ressemble à une fuite  ! Où est alors le courage de défendre ses convictions  ? Encore une position bobo  ?

                          Par ailleurs son combat pour les femmes africaines est juste et courageux, (je n’ai pas encore lu son livre), mais n’en diminue-t-elle la valeur par des propos qui travestissent la réalité vécue des faits observables  ? Mais c’est un écrivain de talent, et elle saura évoluer comme tous qui ne sont pas enfermés dans leurs dogmes de vieillards aux vieilles mains d’esclaves.

                          Namaste. DACh


                          • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 11:07

                            bonjour julles

                            on remarquera qu’elle a été plus courageuse que yannick yoah, plus sincère et fidèle à sa parole que ... la liste est trop longue, et quand à sa prose, subtile et précise, le goncourt ne viens que souligner son talent, même si je ne suis pas fan de ce genre de roman, il faut reconnaitre qu’elle à une jolie plume.

                            je ne sais pas comment on peu amené la grâce de Marie Ndaye et la lourdeur d’éric Raoult sur un même fait médiatique sans se demander qu’est ce qu’il viens faire là,

                            on est loin de la magie de la belle et la bête de cocteau, là c’est plutôt le style et le sot ,

                            encore un politique de droite qui n’a pas raté l’occasion de marquer le pas du ridicule faute de savoir où est la ligne du sublime, normal ce n’est celle de son parti...

                            amicalement, barbouse.

                             


                            • ruth 11 novembre 2009 12:19

                              Barbouse,

                              C’est l’histoire de la belle (Ndiaye) et la bête (Raoult)


                            • wesson wesson 11 novembre 2009 11:18

                              Bonjour l’auteur, bonjour les commentateurs,

                              Au cas ou on n’aurai pas compris, on est en période électorale là. Les scandales récents ont fait perdre à l’UMP un bon nombre de voix qu’ils avaient braconnés en terre FN. Dans ce cadre là, c’est normal qu’ils envoient les 2ème et 3ème couteaux pas encore trop carbonisés par les affaires essayer de faire de la retape.

                              Donc, ce genre de déclaration d’un indéniable racisme de salon de thé sont à mon sens appelé à se multiplier d’ici au vote. Je dirai même que on entends Raoult qu’a ces occasions là, tant il est vrai que sur le reste, il n’a jamais émis le moindre avis ni eu la moindre idée.

                              Ce truc là n’est rien de plus qu’un buzz destiné à rameuter l’électorat frontiste sur le vote UMP.

                              D’un autre coté, je pense que l’UMP est en train de totalement rater sa campagne électorale. Ils parlent d’identité nationale dans un sens « dehors les bougnoules », alors que les gens ont la pétoche pour leur boulot *et* pour leur poste.

                              Même dans les campagnes que je fréquente ou ça vote 40% FN, même eux ils ont compris maintenant que si ils sont autant dans la merde, c’est pas de la faute à l’arabe du coin !


                              • ruth 11 novembre 2009 12:17

                                Wesson,

                                Vous avez raison. Et, il y a une information que les médias ne divulguent pas, c’est la perte de 40 000 adhérents à l’UMP.


                              • M.Junior Junior M 11 novembre 2009 13:20

                                Elle vient de retourner sa veste miss Ndiyae

                                D’une France de flicage, elle parle de France morose.

                                Le goncourt lui a monté à la tête. Elle a compris qu’entre prendre de l’argent et ouvrir sa gueule, elle était plus à l’aise la bouche fermée.

                                Elle peut admirer ses 3 femmes puissantes, elle qui devient bien faible devant l’autel de l’argent.
                                Comme on dit au bénin, une mama benz


                                • Bardamu 11 novembre 2009 15:32

                                  J’approuve celui qui se montre moins naïf que le troupeau ambiant !
                                  Bientôt, elle fera ses excuses au nabot !
                                  Prochain -mauvais- livre : « Un petit homme si puissant » ? 


                                • DACH 11 novembre 2009 13:25

                                  Re à JPD.

                                  «  «  «  «  «  @DACH
                                  Avoir des convictions indignées n’est en rien incompatible avec la bétise, bien au contraire comme le prouve entre autres E. Raoult. Un homme bête a des convictions bêtes et des indignations bêtes.
                                  Là où il y a bétise, c’est qu’il invoque le prix Goncourt de N’Diaye pour juger choquant qu’elle se permette de critiquer le gouvernement ! Vous mesurez la sottise du propos ? Comme si recevoir le Prix Goncourt, un prix littéraire décerné par une académie privée, impliquait en retour une obligation de loyauté vis à vis d’un gouvernement français ! C’est comme si un cinéaste ayant reçu la palme à Cannes n’avait pas le droit de critiquer le gouvernement, droit qu’a tout le monde en démocratie, les écrivains comme les autres. »  »  »  »  »  »

                                  Critiquer le gvt ou un écrivain prix Goncourt est une chose, naturelle, normale, qui fait partie des jeux démocratiques, mais la formulation critique du gvt par M D est imbécile car elle n’est accompagnée d’aucune démonstration digne de ce nom ce qui la rend insignifiante, et, de surcroît, dévalorise la justesse de ses combats et son talent. Je n’aurais pas émis ma critique sur le même ton d’indignation que ER, mais j’en approuve au moins les raisons. En ce qui concerne cette talentueuse écrivain, et par respect pour sa sincérité, ne faut-il pas éviter de prendre son ressenti d’un instant pour une vérité éternelle  ?

                                  Bien cordialement.

                                  Quant à qualifier ce maire bien élu, ER, de raciste ou d’imbécile ou de truand, quelle rigolade digne des grands ancêtres comme Goebbels ou Staline. Namaste. DACh


                                  • ASINUS 11 novembre 2009 13:39

                                    Depuis quelques temps, je trouve l’atmosphère en France assez dépressive, assez morose. Il me semble qu’à Berlin, elle est plus exaltante« , a-t-elle simplement expliqué. Quant au lien direct entre son départ de France et l’élection de Nicolas Sarkozy ? »Je ne crois jamais qu’un seul homme puisse faire un pays", a répondu l’écrivaine.

                                     

                                    Marie Ndiaye a pour sa part vanté « l’effervescence artistique » de Berlin, qui représente « ce qu’était sans doute New York dans les années 70 ». Elle a expliqué qu’elle envisagerait de quitter la ville un jour. « Quand j’aurai le sentiment que Berlin n’aura plus rien à m’apporter en tant qu’écrivain », a-t-elle expliqué.

                                    Marie Ndiaye a au passage rejeté le titre d’auteur engagé alors que son dernier roman retrace la trajectoire de trois femmes africaines contraintes de s’exiler. « Il me semble que les auteurs engagés, dont je ne crois pas être, essaient d’apporter des tentatives de résolution, ce que je me sens incapable de faire. Je voulais simplement qu’on soit émus par le sort de ces femmes », a expliqué





                                    hé hé elle bien tiede votre passoniaria yep maison dans lot lotf berlinois
                                     , un bon ecrivain surement ,
                                    ’j en sais foutre rien’ mais elle sait ce menager sa carriere yep pour la revolution c est rapé mon bon julles, dingue ! comme on arrive a se couler dans le costume de « maitre »
                                    comme quoi la couleur n y fait rien un dominant un accaparateur un profiteur un bobo
                                    egoiste de son confort mais poseur et donneur de leçons n a pas de couleur ou alors
                                    celui de l argent yep !





                                    • Bardamu 11 novembre 2009 15:35

                                      Excellent !
                                      Les bien-pensants se fabriquent ici une si fragile icône !
                                      Faut-il être couillon !


                                    • ASINUS 11 novembre 2009 13:41

                                      neanmoins Raoult est vraiment un nullos


                                      • Bardamu 11 novembre 2009 15:39

                                        Bien !
                                        Pas de manichéisme : deux couillons peuvent très bien être en désaccord.
                                        La question est plutôt : « Combien de temps cela durera-t-il »... leur bêtise commune finira-t-elle par les faire sympathiser ?


                                      • sisyphe sisyphe 11 novembre 2009 16:51

                                        J’ajoute que la situation des habitants n’est pas très éloignée de celle que le philosophe George Steiner, l’un des plus brillants esprits de notre temps, exposait en août 2008 à un journaliste espagnol

                                        Un des plus brillants esprits de notre temps !!!!!
                                        Diantre !!

                                        Si le reste de sa « pensée » est du niveau de ce discours qui évoque tout à fait exactement celui tenu par Jacques Chirac, à propos « du bruit et de l’odeur » ; la brillance de notre temps a pris un sacré coup de terne !
                                        De quoi briller au bistrot du coin ; et encore...quand ils sont vraiment bourrés...
                                        Lol !!

                                        Sinon, c’est brillant, aussi, de venir ici défendre Eric Raoult  ; un des plus brillants esprits de notre temps, aussi, sans doute ?

                                        Par ailleurs, pour répondre à votre question :

                                        A partir de là, je ne parviens pas à comprendre pour quelles raisons on prétend imposer à des gens la proximité de nouveaux venus qu’ils ne se souhaitent pas pour voisins.

                                        Est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer ?

                                        Ben tout simplement parce que le territoire de la République n’appartient pas à un clan, et qu’il est régi par DES LOIS ; notamment la loi SRU : vous en avez entendu parler ?
                                        Et que, par ailleurs, où qu’on puisse être, on ne choisit pas forcément ses voisins ; sauf à habiter dans des propriétés privées gardées par des milices ; ce qui n’est pas encore, que je sache, le cas du domaine public d’une municipalité.
                                        C’est bon ?


                                      • Bardamu 11 novembre 2009 19:31

                                        D’accord !
                                        L’idéologie du métissage, comme préambule à la gouvernance mondiale !

                                        Remarquez, on peut même, en ce domaine, brûler quelques inutiles étapes : de fait, morts, les gens ne sont-ils pas enfin tous semblables ?

                                        Pour l’instant, nous en sommes encore au stade du mort-vivant, figure métaphorique de l’être bien-pensant dont les rares révoltes renforcent l’idéologie dominante.
                                        Celui qui, en défendant les sans-papiers, fait le jeu d’un patronnat ne demandant qu’à exploiter ces derniers !

                                        Mais du mort-vivant au cadavre, le chemin morbide est-il si long ?
                                        Ipse facto ! lorsqu’on est assez bête pour creuser son propre trou !


                                      • Christoff_M Christoff_M 21 novembre 2009 01:10

                                        Le métissage n’est qu’un fantasme bien ancré par les opérations de com du pouvoir...

                                        La réalité c’est la position de Rama Yade utilisée comme appat par l’équipe au pouvoir et rétrogradée comme sous fifre au sport... vous me direz si cette personne avait un peu moins le gout du pouvoir et un peu d’amour propre, il y a longtemps qu’elle aurait du démissionner !!!

                                        Dati en a fait les frais avant, et quand on voit les reflexions de la mère Morano :
                                        elle ferme sa gueule ou elle s’en va, le pitsbull de Sarkozy donne une idée de ce qui se dit en coulisse derrière cette façade unie lézardée d’un gouvernement au métissage artificiel...

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