Un village sur la colline...
Connaissez-vous les villages de Provence perchés sur des hauteurs, à flanc de colline ? Le village de Montpezat, dans le Gard, ne déroge pas à cette règle... Mais, en plus, Montpezat apparaît encore dans sa splendeur d'autrefois, entouré d'une nature sauvage, vallonnée, aux couleurs infinies de verts...
Ce vieux village aux maisons de pierres sèches, à l'église pittoresque, aux ruelles escarpées, aux jardins ornés de glycines odorantes se dresse au milieu des champs de vignes et d'oliviers. Surmonté d'un château médiéval, le village déroule ses rues anciennes au charme infini...
Même si le village s'est considérablement étendu avec de nouvelles constructions, le centre reste intact avec ses vieilles maisons, ses jardins ombragés de cèdres et de pins bleutés.
La campagne environnante révèle bien des surprises : des chemins sauvages, des oliviers aux tons de bleu gris, des prés verdoyants, aux teintes somptueuses de vert...
Au détour d'un chemin, on découvre l'ancien moulin dont il ne reste que la base et deux meules impressionnantes par leur taille et leurs pierres incrustées.
Des chevaux et des moutons paissent paisiblement dans les prés et la balade nous fait voir des horizons d'azur et de verdure, on a vraiment l'impression alors d'avoir quitté la ville et ses tracas : la nature reprend ses droits, superbe et sauvage.
Au centre, l'église souveraine impose son clocher et sert de repère au voyageur qui s'égare. Les maisons s'ornent de glycines sur leur façade : des grappes de couleur bleue, mauve ruissellent et répandent de douces senteurs aux émanations apaisantes.
Les murs de pierre sèches de l'ancien rempart sont encore visibles. La tour du château domine l'ensemble : des lilas fleuris ajoutent des nuances de bleus et les rues escarpées nous font découvrir de vieux murs, des jardins aux fleurs éclatantes de jaune d'or.
Un village parmi d'autres ? Direz-vous ? Mais, Montpezat avec ses paysages intacts, sa campagne d'autrefois, nous transporte dans une autre époque, une époque où la nature triomphait encore, où à perte de vue, on pouvait voir des champs, des arbres...
Un monde où le temps est comme suspendu, où les parfums des pins, des lilas, de la terre, les couleurs nuancées de verts créent une harmonie apaisante : un horizon de lumières...
44 réactions à cet article
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Bonjour Rosemar
On se croirait dans les paysages des romans de Pagnol !
Cette glycine qui court le long de la facade, les prés parsemées de coucous, les cerisiers en fleurs....
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De plus, j’ai appris que vous avez passé une fort belle nuit, sous les étoiles !
Dans un sac de couchage ?
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Bonjour Vipère
Pagnol, Giono, c’est plutôt de l’autre coté du Rhône mais les paysages se ressemblent : seule la mer diffère...La glycine est très odorante et dégage un parfum très doux ! -
Oui, une belle nuit étoilée dans mon jardin : avec la chaleur il faut en profiter...
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Ah ces Parisiens, tête de chien...,Parigot, têtes de veau ! J’habite à côté de Monpezat. Nous ne sommes pas en Provence, mais en Languedoc !!!!!!!!!!! Oui, il y a une grosse différence !!!!!! Et Pagnol, c’est la provence !!!!!!
Confondre Languedoc et Provence, c’est confondre Brest et Strasbourg !
Sans rancune !
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Bonjour Marcopolo
je ne suis pas parisienne ! mais on parle bien du Gard provençal, n’est ce pas ? je viens de préciser dans un commentaire précédent que l’univers de Pagnol se situe de l’autre côté du Rhône... -
Ceci dit les paysages du Languedoc et de la Provence se ressemblent mais la mer est plus belle du côté de la Provence.... il me semble...
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Le Gard provençal ... un truc de parisien ou attrape touriste car la Provence fait vendre. C’est comme parler de la Camargue pour le truc qu’on appelle maintenant la petite Camargue (un auteur quelconque s’en est servi un jour ...), c’est juste pour faire venir le touriste.
Rosemar vous êtes prof il me semble, alors que diable un peu de justesse et de précision bordel, on en a déjà assez des journaleux qui ne savent plus écrire !
La Provence c’est sur la rive gauche du Rhône Et puis il suffit de descendre écouter les habitants des petits village, leur patois est différents et leur accent aussi
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Commentaire bien acide, plein d’aigreur ! Beurk ! Vous voulez bien oublier mon métier de prof de temps en temps SVP : je suis en vacances !
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Bonjour foufouille
des photos que j’ai prises au printemps... -
Tall
Avez-vous déjà dormi à la belle étoile ?
Pas l’auberge « à la belle étoile » de Trifouilly les Navets !
Si non, sortez sur la pointe des pieds !
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Et S.V.P. sans trainer vos pieds chaussés de précieuses tongs Dior !
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Merci, Tall
En dehors des ballasox, point de salut ! tenez aujourd’hui, elles sont vertes, harmonisées à la jupe et au corsage serré à la taille !
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Mon cher Tall
Racontez vos aventures ! on ne demande que cela....
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Rosemar : montez un peu plus haut, venez visiter Corconne ( et y boire son vin !), Sauve et Durfort ; faîtes un saut à Anduze ; Vézénobres sur la route du retour..
Oui, certains coins du Languedoc valent bien la Provence ; sans rentrer dans les Cévennes plus austères, ses lieux-là sont des régals ; bien sûr, chaque village qui vous paraîtra anodin à traverser, comme partout, méritera d’être déniché, car tous ont des ruelles des maisons des tours et des clochers, des fleurs et des ruisseaux !!!-
Mais je connais Anduze, Vézenobres... et chaque village malgré des ressemblances a ses caractéristiques, à Montpezat, l’odeur des glycines par exemple... ou encore une nature sauvage intacte : pour évoquer un village, il faut le connaître et y être allé...
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Je ne doute pas que vous y soyez allée ! Je connais bien Montpezat et St. Côme aussi, Nages en face et son oppidum : la région est pleine d’Histoire de toutes façons !
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L’avenir de la France est partout et même dans ces villages... quel rapport avec le FN ? ne mélangeons pas tout....
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La France française ! cela fait bien longtemps qu’elle ne l’est plus ! Je suis moi même arrière petite fille d’un immigré italien...
Il faut arrêter de croire en des discours populistes et trompeurs ! -
Mon pauv Monsieur
heureusement que le France est diverse : c’est ce qui fait sa richesse, avec des saveurs et des senteurs variées ! Nombre de français ont maintenant un ancêtre issu de l’immigration, italienne, espagnole etc.Vive la diversité ! -
On s’éloigne du sujet de l’article mais
les italiens, les espagnols ont subi eux aussi rejet, discriminations quand ils sont arrivés en France : le racisme a sévi contre eux d’une manière intolérable !Assez de rejet et d’intolérance SVP ;; ; -
La pauvreté ne se limite pas aux étrangers, que je sache...
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Mais les arabo-musulmans s’intégreront aussi et seront assimilés : cela prendra peut-être du temps mais en fait, beaucoup le sont déjà....
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Au risque de vous contredire, et au rythme du type de démographie que nous avons aujourd’hui en France, je crains que ce ne soit nous Français qui devrons nous intégrer.
Mais il est vrai que l’on ne coupe pas l’eau dans les HLM ... -
Exactement M 6ber !
Je dirais même plus que ce ne sont pas les arabo-musulmans qui finiront par s’intégrer mais plutôt le peuple français qui finira par se désintégrer... -
Bonjour Aladeen
un joli coin encore intact, une nature apaisante ! -
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Ce n’est pas encore la retraite mais j’y penserai...
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Tous les mots qui commencent par « ac » prennent 2« c » sauf, acacia acajou acabit académie...
Votre grand-père ne vous a vraiment rien appris ; ça ne m’étonne pas ! un vieil anar !
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Toits de tuiles, toit d’ardoises, toits de lauzes, toits de chaumes....Du nord au sud, et de l’est à l’ouest, on peut trouver mille villages pittoresques ; oh, ce mot cliché qui ne veut rien dire, si ce n’est la condition de l’effaré, ce touriste qui lache ce vent pour meubler son étonnement !Et quoi, le guide ne l’avait pas prévenu de ce choc, qu’il ne doit souvent d’ailleurs qu’à lui même.Il faut une condition particulière, pour être séduit, amoureux, étonné.Le sens commun et les sept sens ne peuvent expliquer ces choses !Tout n’est pas dans les guides mon bon monsieur, et même le meilleur, forcément, en est absent.C’est la part de dieu, ou celui des anges, selon votre age et vos attentes. Les meilleures sont indéfinies, et vous poussent du cou hors des sentiers, ralentissent votre pas, vous prennent à l’improviste.La vision n’est pas la même quand vous couchez par terre, et que l’odeur de thym vous transporte !Elle n’’est pas la même quand on vous a tendu la main. Le toit en fibro ciment d’un atelier ou d’un garage vous paraitra avoir un charme fou !Une approche particulière, un sentier, et voilà, vous avez devant vous quelque chose qui ressemble à l’éternel, à ce endroit où vous arrêteriez bien votre course ! Pourquoi ne pas tout quitter et venir vivre ici, pas dans une de ces petites maisons où il fait surement bon vivre en toutes saisons, à l’ombre de la treille,.Les bouquins, ceux de Giono, de Vialatte, ou de Bosco, vous certifieraient dans leurs bons mots, dans leurs phrases patinées à l’ancienne, que vous avez fait le bon choix, sans compter un air de musique, venant on ne sait d’où !Vivaldi et Mozart interprétés par mille oiseaux.Les accords du sud de Nino Ferrer.Je ne sais plus comment s’appelait ce village, que j’avais découvert, il y a de ça......Trente ans et plus, quelque part dans les cevennes, entre Florac, Lodève, et Le Vigan, le triangle des bermudes des hautes terres et des grands ciels qui s’étirent dans les rétroviseurs.Une photo me fait parfois sursauter, je crois le reconnaitre.Mais ce n’est souvent qu’un sursaut de ma jeunesse, une madeleine oubliée.J’avais pourtant noté son nom !Souligné sur la carte !Revenir !Je savais déjà que la mémoire ressemble à un vieux pneu qui s’use.Justement, j’avais crevé.En moto, ce n’est jamais facile de réparer, pas de roue de secours !.La roue démontée, je l’avais poussée, sur cette petite route déserte, en plein cagnard, à la recherche d’un garage.Un moment elle m’a échappé ! Elle a pris de la vitesse dans une descente, puis au bout d’un virage, ( heureusement il n’y avait rien en face.....) elle a pris un formidable élan, et s’est lancé au dessus du ravin.Je vois encore cet envol !J’ai descendu dans la comble, et je l’ai retrouvé enfin, au bout d’un temps indéterminé....Les ombres déjà s’allongeaient.Enfin,plus bas je vis un village, qui ressemblait assez à celui de cette photo.J’étais prudent. Quelque temps auparavant, je m’étais fait surprendre dans une marche, croyant arrivé dans la civilisation pour me ravitailler, alors qu’il n’y avait plus personne, sinon des maisons aux toits ouverts, où ne vivait plus qu’un vieux.Mais non, des enfants jouaient sur la place, petits oiseaux éternels.J’ai trouvé un mécano, qui réparait surtout des engins agricoles. Il m’a demandé d’où je venais. La Bretagne il connaissait, il avait fait son service militaire là bas..Je me suis lavé à la fontaine, puis j’ai été m’asseoir sous les platanes, à une petite terasse de café en attendant que le pneu soit réparé !Plus tard, le mécano à l’a mis dans sa peugeot et m’a ramené gentiment à ma moto, en vrac dans le fossé.Il m’a même aidé à la ramettre en place, gratos.C’est vrai que c’étati une vieille bécane, qui ne payait pas de mine.Il fallait sauter trois fois sur le kick pour la faire partir.Je lui ai serré la main.Plus loin, avec la vitesse, la carte toute déchirée est partie au vent.Est à cause de tout ça que j’avais trouvé le village si beau, et qu’il s’est encore embélli dans mon souvenir ?Tout ce que je sais, c’est que Rimbaud y est passé avant moi !Par les soirs bleus d’étéJ’irais par les sentiersPicoté par les blésFoulé l’herbe menu.-
Bonjour, Bakerstreet.
Ce village, c’est peut-être La Couvertoirade, posée sur le Larzac entre deux chaos de dolomie. La Couvertoirade et son rempart, ses maisons aux toits de lauzes à cheminées caussenardes, et, non loin du mur, cette superbe lavogne où viennent boire les brebis. Ici et là dans les environs, quelques rares dolines, sortes d’oasis de relative fertilité, où, l’été venu, tente de pousser, ici un maigre seigle parsemé de coquelicots, ou là du lin dont le bleu, assorti à celui de l’azuré de la sariette, si présent en ces lieux, égaye le causse de sa teinte pastel. Un bien beau village qui, dès les premiers jours de septembre, retrouve sa quiétude.
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Superbe évocation bakerstreet : un article à publier...
Merci... -
Bonjour le monde !
Ouaip,faut avouer que certains commentaires comme le votre bakerstreet sont vachement plus émouvants et font plus vibrer que les articles auquels ils répondent.
Joli souvenir en tout cas
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Très beau commentaire, bakerstrett.
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C’est bien pour cela que je survole les articles et me régale des commentaires.
Thanks @Agafia -
Superbe, bakerstreet !
Rimbaud est-il descendu si bas ?
A moto ?-
escartefigue 5 août 2013 10:36Joli com , boulanger de la rue , ou rue des boulangers , enfin Bakerstreet....
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Mes respects cap’tain !
Contente de vous retrouver ainsi que mister Tall ! -
Je ne peux pas croire aux 63% de vote contre ce beau texte et ces belles photos !!!!
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Je ne peux pas croire aux 63% de vote contre ce beau texte et ces belles photos !!!!
Les 63% doivent être contre @schweitzer.ch qui ramène tout à son obsession et au FN !!
Un suisse qui s’enquiert du bien être des français c’est louche ! d’habitude ils ne s’occupent
que notre argent... !!
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