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Accueil du site > Tribune Libre > Une dette de près de 3200 milliards d’euros, que peut faire Michel (...)

Une dette de près de 3200 milliards d’euros, que peut faire Michel Barnier ?

Le président de la république n’a eu d’autre choix que celui d’aller chercher un homme politique, certes de qualité, expérimenté de la chose publique, mais tout de même issu d’un parti politique, dont le résultat au second tour des élections législatives ne fut guère brillant. Mais désormais, les choix politiques ne se décideront qu’à l’Assemblée nationale et dépendront du bon vouloir du RN.

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La coalition « Partis présidentiels » et LR, n’ayant qu’une majorité relative assez faible, ne pourra que composer au gré des propositions de loi avec l’une ou l’autre des deux forces politiques, NFP, RN.

Il suffit d’en rappeler le résultat où depuis le 18 Juillet 2024, date de mise en place de la nouvelle assemblée nationale, sa composition est la suivante : NFP et apparentés 193 député(e)s, dont LFI 72, PS 66, EELV 38, PC 17. Camp Présidentiel 166 député(e)s, dont Ensemble 99, Mv. Démocrate 36, horizons 31. RN/LR 142, dont 3 Reconquête, 16 LR apparenté(e)s de Ciotti. LR 47 député(e)s. LIOT 21 député(e)s. Non inscrits 8 député(e)s. Soit un total de 577 députée(e)s dont la majorité absolue est de 289.

Il est vrai que vu la configuration de cette nouvelle législature, une candidature du NFP, étant donné son programme, tout son programme, rien que son programme de gouvernement qu’il s’était engagé à mettre en œuvre envers et contre tous, dont certaines parties ne pouvaient être acceptées par les deux autres forces politiques (partis présidentiels avec RN plus LR). Si on se réfère aux déclarations de ces deux forces politiques, la convention d’usage qui veut que le président de la république nomme un(e) premier(e) ministre parmi la formation, ou groupement politique, arrivé en tête semblait difficile. Nul doute qu’un gouvernement issu du NFP aurait immédiatement fait l’objet d’une motion de censure. Mais au moins, en nommant un(e) premier(e) ministre issu de ses rangs, le fait de lui donner quand même sa chance, cela aurait évité à cette force politique hétéroclite de se « victimiser » de la façon dont elle le fait quotidiennement et cela n’aurait pas fait perdre plus de temps entre la démission de Gabriel Attal et la nomination de son actuel successeur.

La situation étant ce qu’elle est, avec une dette de près de 3200 milliards d’euros, la marge de manœuvre pour préserver et améliorer « le pouvoir de vivre » des Français est très faible.

Ce qui signifie que pour un Euros dépensé ici, il faudra réaliser un euro d’économie ailleurs. Mais aussi si l’on ne veut pas aggraver la fiscalité, si l’on crée un prélèvement fiscal, il faudra en supprimer un autre ... Pour mémoire, concernant la dette, faut-il encore rappeler que les investisseurs qui détiennent la dette de la France sont des investisseurs Français à hauteur de 52,2 %. Comme investisseurs institutionnels, on retrouve notamment : les compagnies d’assurance, les banques, les gestionnaires de fonds (fonds de pension, etc.), la Banque de France qui détient 25 % de la dette française.

L’autre moitié de la dette est détenue par des investisseurs étrangers pour 47,8 % (dont 50 % sont des investisseurs issus de l’Europe et l’Union européenne). Contrairement au Japon, dont la dette est détenue à plus de 90 % par la Banque du Japon et des citoyens japonais, la France n’a donc pas la pleine maîtrise de sa dette. Il faut également rappeler qu’en 2000 la dette ne représentait que 60 % du PIB. Elle représente maintenant plus de 111,7 % du PIB.

Faut-il encore rappeler également, qu’il y a 174 milliards d’euros à rembourser en 2024 et environ 200 milliards en 2025/2026. En 2022, la France avait emprunté en moyenne à 1,03 % contre des taux négatifs en 2020 et 2021, successivement -0,30 % et -0,28 %. En 2023, le taux de l’OAT (Obligations assimilables du trésor) à 10 ans était de 3,0250 %. Les OAT 10 ans peuvent être émises avec des taux d'intérêt fixes ou variables. Ce choix dépend des besoins de financement de l'État, des conditions du marché financier et des prévisions économiques. En 2024, il faut s’attendre à un taux autour de 3 %. Par exemple au 18 Septembre 2024, il était de 2,894 %.

NFP et RN veulent abroger la réforme des retraites, certes, mais ne faudrait-il pas plutôt établir un système par points, tel qu’il fut évoqué un moment et voir où des économies de gestion pourraient être réalisées par les transfert des régimes particuliers restants au régime général ?

Alors que le rapport au travail va être profondément modifié avec l’évolution rapide et considérable de la puissance numérique avec l’apport dit de « l’intelligence artificielle », s’il peut y avoir des avantages certains en supprimant certaines contraintes par rapport à de la pénibilité au travail et contribuer à une meilleure réduction des mobilités par le travail à distance, il y a des inconvénients et pas des moindres, notamment par rapport aux métaux rares qui résultent d’une ressource fossile, donc pas inépuisable et par rapport à l’emploi, avec en perspective des entreprises fonctionnant sans ou peu d’intervention humaine…

Conformément à leurs engagements d’abroger la réforme des retraites, nul doute qu’un accord pour y parvenir est inévitable pour cela entre deux des principaux groupes politiques de l’Assemblée Nationale (NFP, RN), mais attention aux conséquences !

Toute réforme des retraites a été et est un sujet hautement sensible qui impliquerait de ne plus imposer des mesures autoritaires de départ identiques pour tous, tel que cela a été fait pour ces différentes réformes des retraites. Une croissance démographique constante qui ne semble guère préoccuper les responsables politiques et gouvernementaux à laquelle s’ajoute un vieillissement de la population, mais aussi un allongement de la vie. Il suffit de se référer aux chiffres de l’Insee, l’évolution de l’espérance de vie à la naissance en France de 1954 à 2024 est passée de 64,3 ans pour le hommes et 69,2 ans pour le femmes à 80 ans pour les hommes et 85,7 ans pour les femmes ( https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/graphiques-cartes/graphiques-interpretes/esperance-vie-france/ ). Une Croissance démographique, même faible et un allongement de la vie s’inscrivent dans une perspective de baisse à venir tout aussi constante des actifs, ce qui va à court terme poser de très graves problèmes de financement des retraites. Vu le niveau de la dette, il y a bien obligation pour un Euros dépensé ici, de réaliser un euro d’économie ailleurs, ce qui suppose, soit, d’allonger la durée de la vie au travail, soit de trouver un financement hors budget de l’État ? .

Dans son rapport de Septembre 2022 le Conseil d’orientation des retraites (COR) indiquait que pour la branche vieillesse des régimes obligatoires de base de la sécurité sociale et du fonds de solidarité vieillesse, l'exécutif prévoyait toutefois un déficit de 2,6 milliards d'euros en 2023. Dans son dernier rapport de Juin 2024 le COR souligne qu’en 2023, les dépenses de retraite représentent 380 milliards d’euros, soit 13,4 % du PIB et 23,6 % de l’ensemble des dépenses publiques. L’évolution de ces dépenses explique à elle seule une grande partie de la progression des dépenses publiques depuis 2002. Parmi les pays suivis par le COR, la France est le deuxième pays (après l’Italie) où la part des dépenses de retraite publiques dans le PIB est la plus élevée

Quel que soit le scénario retenu, y compris avec un départ de l’âge à la retraite toujours plus loin, le conseil d’orientation des retraites (COR) prévoyait dès son rapport de 2022 sur un déficit allant de 0,5 point de PIB à 0,8 point à partir de 2023 et pour dix ans. Résultat, « sur les 25 prochaines années, le système de retraite serait donc en moyenne déficitaire. Cela serait du au déséquilibre entre actif et retraité à cause de la croissance démographique et de certains effets de la révolution numérique. Dès lors c’est dans ce sens qu’il faut engager une réflexion pour apporter des solutions, dont il est démontré que même avec un report de l’age de départ à la retraite à 70 ou 80 ans, voire au-delà, le régime des retraites serait encore de plus en plus déficitaire. Et que dire avec une dette de près de 3200 milliards d’euros …

La réforme des retraites de 2023 a mis fin aux régimes spéciaux de plusieurs professions en France, qui verront leurs conditions de départ en retraite alignées sur celles du régime général, mais aujourd’hui en 2024 en France, on estime qu'il existe 27 régimes de retraites, dont une quinzaine de régimes spéciaux. Pour rappel, les régimes spéciaux représentent le troisième bloc des régimes de la Sécurité sociale aux côtés du régime général de la sécurité Sociale, duquel relèvent les salariés du privé mais également les travailleurs indépendants affiliés de la Mutualité sociale agricole (MSA). Les régimes spéciaux sont un gouffre de déficit compensé par le régime général et par l’État, voire les collectivités territoriales. En intégrant la plupart d’entre eux au sein du régime général, il est incontestable que des économies importantes de gestion de plusieurs milliards d’euros seraient réalisées. Mais il convient aussi de rechercher des sources de financement extérieurs au budget de l’État.

Quelle que soit la situation à l’Assemblée Nationale, le prochain budget de l’État ne pourra échapper à l’obligation que pour un Euros dépensé ici, il faudra réaliser un euro d’économie ailleurs, et que chaque nouvelle recette fiscale soit compensée par la suppression d’une autre.

Lors de la période de forte inflation qui a pénalisé les populations modestes, mais aussi celles qui le sont un peu moins et qui continuent avec toujours « la vie chère », à l’évidence la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) et son remplacement par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui ne taxe pas que les plus riches, ne fut guère apprécié et n’a eu que très peu, voire aucun effet sur la création d’activités. Les chefs d’entreprises expatriés qui ont réinvesti dans le pays par « effet de ruissellement » ne l’on pas fait à cause de la suppression de l’ISF, mais des bénéfices réalisés par retours sur investissements de leurs activités en France. Pour celles et ceux de ces chefs d’entreprises non expatriés qui en ont bénéficié, ils ont généralement préféré les placements en actions, désormais défiscalisés.

Au forum économique mondial de Davos de 2023 certain(e)s très riches, dont plusieurs grosses fortunes Française se chiffrant à plusieurs milliards d’euros chacune ont demandé d’être taxés afin de participer à l’effort de solidarité. Dès lors s’il ne s’agit pas de recréer l’impôt sur la fortune, il faut créer à leur égard une contribution solidarité richesse (CSR). L’argument gouvernemental justifiant son opposition à ce type de taxation pour les très riches, ne fut-elle que temporaire, repose sur le fait qu’il existe déjà la contribution exceptionnelle sur les hauts revenu qui s'ajoute à l'impôt sur le revenu. Mais, suivant le niveau du pallier à partir duquel cette contribution solidarité richesse (CSR) serait appliquée, ce ne serait pas incompatible avec la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, dont la très grande majorité des contribuabeles qui y sont assujettis ne seraient pas concernés.

Pour rappel concernant la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus : taux applicable selon le revenu fiscal de référence et la situation de famille (Vérifié le 01 janvier 2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Fraction de revenu fiscal de référence

Taux pour une personne seule

Jusqu'à 250 000 € - 0%

Entre 250 001 € et 500 000 € - 3 %

Entre 500 001 et 1 000 000 € - 4 %

Plus de 1 000 000 € - 4 %

Taux pour un couple soumis à imposition commune

Jusqu'à 250 000 € - 0 %

Entre 250 001 € et 500 000 € - 0 %

Entre 500 001 et 1 000 000 € - 3%

Plus de 1 000 000 € - 4 %

Exemple : Pour un célibataire disposant d'un revenu fiscal de référence de 400 000 €, la contribution exceptionnelle est de : (400 000 € - 250 000 €) x 3 % = 4 500 €. Si le même célibataire dispose d'un revenu fiscal de référence de 550 000 €, la contribution exceptionnelle est de : [(500 000 € - 250 000 €) x 3 %] + [(550 000 € - 500 000 €) x 4 %] = 9 500 €.

Comment pourrait-on définir le montant d’une contribution solidarité richesse (CSR), ne fut-elle que temporaire ?

Sous certaines conditions, une contribution solidarité richesse (CSR) ne concernerait pas forcément les très hauts revenus. Ce n’est pas parce que l’on perçoit un très haut salaire et possède une somptueuse maison individuelle de plusieurs millions d’euros, une résidence secondaire et quelques biens somptuaires de plusieurs centaines de milliers d’euros et en étant soumis à la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus que l’on fait partie des très riches, car pour cela, et d’après ma proposition, si seulement les 147 milliardaires que compte notre pays seraient mis à contribution avec le principe de la règle de calcul pour définir le montant à payer à partir d’un milliards d’euros pour une seule fortune qui consisterait, par exemple, à appliquer le coéficient 0,01% sur le montant total estimé de la fortune et des revenus, cela représenterait quelques milliards d’euros pour le budget de l’Etat. Des réduction pouvant toutefois être autorisées quand il s’agit de certains investissements dans l’économie solidaire ou l’aide à la création d’entreprises individuelles, de même que pour le mécénat.

Selon la revue Challenges, les 40 plus grosses fortune Françaises des 147 milliardaires totalisaient un peu plus de 900 milliards d’euros ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_milliardaires_fran%C3%A7ais ), quand les 500 les plus riches, dont font partie les 147 milliardaires en totalisent 1228 milliards d’euros en 2024. Une taxation des seuls 147 milliardaires pour participer à l’effort de solidarité nationale, comme certain(e)s de ces très riches l’on demandé, à 0,01 % en moyenne, c’est donc plus de 9 milliards d’euros dans le budget de l’État. Même avec des réductions pour éviter de pénaliser ces entreprises dans la concurrence mondiale, avec une estimation d’environ de 8 à 9 milliards d’euros restants. Sachant que pour faire partie du club des 500 plus riches Français qui totalisent 1228 milliards d’euros, c’est à partir d’un niveau de richesse de 250 millions d’euros, une taxation de 0,01% se faisant à partir de cette somme ce serait environ plus de 12 milliards d’euros annuels dans le budget de l’État. Soit près de 7 fois supérieur à ce que rapporte l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui était de 1,9 milliard d’euros en 2023 et qui serait donc supprimée. A lire également : https://www.challenges.fr/fortunes/500-fortunes-de-france-arnault-dassault-niel-qui-sont-les-10-francais-les-plus-riches-en-2024_899787 et également : https://www.capital.fr/economie-politique/la-fortune-des-500-francais-les-plus-riches-depasse-1200-milliards-deuros-un-record-1500014 .

En contrepartie d’une contribution solidarité richesse(CSR), pourquoi l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) devrait-il être supprimé ?

Bien que le seuil de déclenchement de cet impôt soit de 1,3 million d'euros, le barème commençant à partir de 800.000 euros (au taux de 0,5 %). Du coup, le contribuable à l'IFI doit acquitter d'entrée un impôt de 2.500 euros.

Si à priori cet impôt semble toucher les riches, en réalité avec les sommes qui déterminent son montant, on est très loin de ce que j’entends comme très riches pour le calcul d’une contribution solidarité richesse (CSR). Par ailleurs, cet impôt sur la fortune immobilière (IFI) peut aussi concerner des personnes assez modestes, dont les biens ont été acquis par héritages successifs ou des agriculteurs à la retraite qui ont conservé les bâtiments, voire des terres de leur exploitation. Ne pas oublier que les revenus éventuels dus à des locations de biens immobiliers font l’objet d’impôts sur le revenu, de même que lors d’une transmission du patrimoine il y a des frais de succession très élevés.

Avec un impôt sur la fortune immobilière, n’est-ce pas contradictoire avec la volonté exprimée par le Président de la république, lorsqu’il supprima l’impôt sur la fortune (ISF), pour éviter le départ de personnes fortunées et des entreprises ou faire revenir de riches expatriés ? Concernant le retour de riches expatriés, outre les difficultés administratives chroniques que connaissent toutes les personnes ayant vécu à l’étranger lors de leur retour en France, comment pourraient-ils s’installer en France en acquérant un somptueux bien immobilier pour compenser celui qu’ils laissent à l’étranger, sachant qu’ils seront lourdement fiscalisés ? Certes ils peuvent toujours conserver leurs biens à l’étranger et être locataire en France, mais quel intérêt pour eux ?…

Pour réaliser des économies budgétaires non négligeables, outre quelques économies de personnels parmi les hauts fonctionnnaires au sommet des grandes administrations et ministères, ne serait-il pas opportun de revoir aussi l’organisation et le fonctionnement institutionnel de certaines collectivités territoriales telles les communes et intercommunalités ?

Moins de communes en généralisant leurs fusions et supprimer des intercommunalités, des économies budgétaires de gestion très importantes. Concernant le nombre de communes, il faut rappeler qu’avec plus de 40 % des communes en Europe la France est le pays qui en compte le plus.

Au 1er Janvier 2024 la France compte 34 945 communes, une exception en Europe, ainsi que 1254 établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, parmi lesquels on dénombre 21 métropoles, 14 communautés urbaines, 229 communautés d'agglomération et 990 communautés de communes. Réduire le nombre de communes de plus des deux tiers par des fusions totales ou partielle sur la base des intercommunalités qui seraient supprimés permettrait de substancielles économie.

A titre de comparaison, En 2023 l’Allemagne (partie fédérale) qui avait 24272 communes en 1952 est passée depuis la réunification à 11 275 (près de 84 millions d’habitants en 2024). A la même date l’Italie avait 8092 communes (plus de 60 millions d’habitants). L’Espagne avec plus de 48 millions d’habitants a 8117 communes. La Pologne plus de 38 millions d’habitants comptait 2478 communes. Il en va ainsi pour tous les autres pays de l’Union Européenne. Certes, ce nombre important de communes en France peut s’expliquer par l’héritage de l’histoire et de la géographie. Il tient d’abord à la superficie du territoire français qui est la plus importante des 27 pays de l’Union européenne, supérieure, par exemple de 57 % à celle de l’Allemagne, de 88 % à celle de l’Italie et même de 128 % à celle du Royaume-Uni qui a quitté l’UE.

En France, en 2024 plus d’une commune métropolitaine sur deux comptait moins de 500 habitants. Environ 2800 communes ont moins de 100 habitants. Environ 3500 ont entre 100 et 200 habitants. Environ 10 000 entre 200 et 500 habitants. La population médiane d’une commune française est de 423 habitants contre, par exemple, 2300 habitants en Italie et 11 000 habitants en Belgique.

S’il est vrai que pendant des siècles, la France fut le pays le plus peuplé d’Europe, même en incluant la Russie, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Par exemple, en 1800, la France comptait 29 millions d’habitants, 31 % de plus que les territoires actuels de l’Allemagne, près de deux fois plus que l’Italie, et près de trois fois plus que le Royaume-Uni. l’Allemagne compte actuellement 83 915 058 personnes. L’Italie 60 720 820 personnes et le Royaume uni 69 861 990 personnes, soit plus d’un million que la France. Si on tient compte de la superficie des territoires actuels de ces pays en rapport avec ceux de la France de 1800, il est évident que ces pays devraient surtout s’inquiéter de leur évolution démographique et la politique nataliste envisagée par Emmanuel Macron n’a vraiment pas de sens. il serait mieux inspiré de se soucier des déséquilibres démographiques existants par rapport aux territoires et des effets d’une croissance démographique non maîtrisée ...

Bien que régulièrement on assiste à une timide relance des communes nouvelles par regroupement, on ne peut que acter une diminution trop modeste du nombre de communes, mais aussi de syndicats intercommunaux et une stabilité des effectifs des intercommunalités, même si plusieurs communes ont changé d’EPCI. C’est ce qu’il faut retenir des chiffres clés des cartes communales et intercommunale dévoilés par la Direction générale des collectivités locales dans son dernier bulletin d’information statistique.

En réduisant le nombre actuel des communes afin de le ramener, par exemple, aux environs de 9 à 10 000 comme en Allemagne et Sachant que seule la commune percevra l’impôt, car, l’intercommunalité à fiscalité, propre n’aura plus lieu d’être. Ce qui n'empechera pas les nouvelles communes de se regrouper en communautés de projet ou chacune contribuerait financièrement. L’intercommunalité résulte de lois françaises récentes qui les ont rendu obligatoire, alors qu’auparavant elle était facultative. D’où l’existence d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre associant des communes, selon des formules juridiques variées pour l’exercice de certaines compétences. 

En 2014, François Fillon, ex premier ministre, avait proposé de « réduire le nombre de communes de 6000 à 8000, ainsi que supprimer les départements ». Au fond, il ne faisait que traduire ce que bon nombre de responsables politiques pensaient également et le pensent toujours…

Si l'on considère les seules indemnités des maires et adjoints, dont le montant total de ces différentes indemnités est supérieur à 13 millions d'euros mensuels, soit plus de 1,5 milliard d'euros annuels, une réduction des deux tiers de ces communes par fleur fusion sur la base partielle ou totales des intercommunalités qui seraient supprimées (excepté les métropoles de Paris et Lyon qui exercent les compétence du département sur leur territoire, Paris pour l'une, le Rhône pour l'autre) on peut estimer une économie budgétaire annuelle de 5 à 7 millions d'euros annuels, voire plus. A lire l'un de mes derniers livres traitant entre autre ce sujet. https://www.amazon.co.uk/Imp%C3%B4ts-locaux-Requiem-locative-lintercommunalit%C3%A9/dp/6206714810 

Stopper la politique nataliste en repensant le système des allocations familiales et le quotient familial permettrait également des économies non négligeables

S’il est hors de question d’imposer de façon autoritaire la baisse de la fécondité, celle-ci doit être librement choisie grâce à une pédagogie et des mesures adaptées pour aller vers une décroissance démographique choisie et la plus équitable possible. En France pour servir d’aiguillon à d’autres pays, Il convient surtout de repenser totalement le système nataliste des allocations familiales et supprimer le quotient familial. Le quotient familial qui prend en compte la composition de la famille avec des « parts et des demi-parts », donc plus d’enfants, c’est plus de parts et moins d’impôts est effectivement une exception en Europe. C'est l'impôt sur le revenu (IR) qui tient le plus compte de la famille avec le quotient familial, selon la cour des comptes, la perte des recettes pour l’Etat est de près de 28 milliards d’euros (27,6) en 2023. De quoi réorganiser de façon plus équitable la solidarité nationale. https://www.actu-juridique.fr/fiscalite/fiscal-finances/fiscalite-et-famille-la-cour-des-comptes-propose-des-evolutions/

Il est extrêmement urgent d’agir pour qu’enfin la question démographique cesse d’être un sujet tabou par les responsables politiques et les gouvernements. Outre la remise en cause totale des dispositifs qui favorisent les politiques natalistes, il convient d’étudier la façon de récompenser les familles qui font des efforts pour réduire la pression démographique. Plutôt que permettre des avantages fiscaux par le biais du quotient familial aux familles de plus de trois enfants, c’est l’inverse qu’il faudrait faire en accordant un avantage d’encouragement pour les familles qui ont moins de trois enfants et Les actuelles allocations familiales ne devraient plus faire l’objet d’un montant au prorata du nombre d’enfants devra, mais, par exemple d’une somme fixe quel que soit le nombre d’enfants dans la limite des plafonds actuels de revenus.

Mettre fin également à la majoration des retraites à partir de trois enfants qui a un coût certes bien inférieur au quotient familial, mais aussi non négligeable

Dans tous les pays européens, les systèmes de retraite comportent des droits spécifiques attachés à la situation familiale des affiliés, de nature et d’ampleur variés. Certains pays accordent des majorations de pension aux retraités qui ont encore des enfants à charge, sous condition d’âge ou de handicap de l’enfant. C’est le cas en France Les retraité(e)s qui ont eu 3 enfants ou plus, le montant de la pension personnelle est augmenté de 10%. La majoration est accordée lorsque le troisième enfant, élevé pendant au moins neuf années, a atteint l'âge de 16 ans ou aurait atteint cet âge pour l'enfant décédé. De même, les suppléments de 5 % par enfant, à partir du quatrième, sont dus lorsque l'enfant concerné a atteint l'âge de 16 ans. Cette majoration pour enfants nés ou élevés est définitive. https://www.la-retraite-en-clair.fr/parcours-vie-retraite/maternite-paternite-retraite/maternite-paternite-quels-avantages-pour-retraite

Ce dispositif peu équitable, outre qu’il a un coût non négligeable pour le budget des retraites, il récompense de façon abusive la natalité... En France il ne doit plus avoir lieu d’être et doit être supprimé. Les avantages et majorations pour handicapé(e)s doivent toutefois être préservées et s’ils sont encore à charge du retraité, les prestations doivent aussi faire l’objet d’augmentations régulière.

Selon la cour des comptes (rapport de 2023 page 248) Les majorations s’appliquant proportionnellement aux pensions, la masse financière des majorations pour enfants (MPE) allouées aux mères 3 milliards d’euros est moins importante que celle qui concerne les pères 5 milliards d’euros dont les pensions sont généralement plus élevées, soit un total non négligeable de 8 milliards d’euros. Les MPE contribuent ainsi à ce qu’à la retraite, les hommes bénéficient de plus du quart des prestations liées aux droits familiaux et les parents de famille nombreuse de plus de 80 % des mêmes prestations

Bilan d’après ce texte et les propositions correspondantes

Avec environ 12 milliards que pourrait rapporter une contribution solidarité richesse (CSR) moins les 1,9 milliard de l’IFI qui serait supprimé, soit environ plus 10 milliards d’euros de recettes fiscales, 28 milliards d’économisé avec la suppression du quotient familial et 8 milliards pour la suppression de la majoration des retraites pour enfants à partir du 3eme. Entre une recette fiscale, déduction des sommes par les économies réalisées ailleurs, c’est tout de même la « modique » somme de 48 milliards annuel au moins qui resterait ou intègrerait le budget de l’État...

Pour conclure

Si l’on veut éviter un glissement vers une situation telle que l’a connue la Grèce, la France avec une dette de près de 3200 milliards se trouve dans une situation ou un euros dépensé ici doit être absolument compensé par un euros majoré économisé ailleurs. Mais également dans un soucis d’équité sociale, tout nouveau prélèvement fiscal doit être compensé par la suppression d’un autre prélèvement inférieur.

 


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59 réactions à cet article    


  • SilentArrow 27 septembre 14:01

    Ça commence à puer ici. Des commentaires disparaissent alors qu’on est en train d’y répondre.


    • V_Parlier V_Parlier 27 septembre 17:27

      @SilentArrow
      Mais l’article pue déjà. Les phrases mises en gras m’ont très vite aidé à retrouver ce thème central cher à l’auteur et que j’attendais : Il y a trop de blancs sur Terre, il faut en diminuer le nombre. (Pour l’instant ça s’arrête aux blancs occidentaux, mais les élites occidentales s’occupent le la disparition des autres blancs aussi).

      A part ça, de toutes façons c’est trop tard. C’est 10 à 20 ans trop tard pour l’économie et 30 ans trop tard pour le laxisme judiciaire et immigrationniste. Barnier ou un autre ne pourront plus rien.


    • Mustik 27 septembre 16:17

      Une possibilité : imiter l’Islande après la crise des Subprimes.


      • Eric F Eric F 27 septembre 16:41

        @Mustik
        l’Islande a garanti l’épargne des Islandais, mais a spolié l’épargne des clients étrangers de leurs banques. Bel exemple en vérité !


      • Et hop ! Et hop ! 29 septembre 20:29

        @Eric F

        Contrairement à ce que dit l’article, on ne connaît pas la proportion d’étrangers détenteurs de la dette, l’Agence France Trésor (créée par Fabius en 2001 pour rmprunter sur le marché international) a un règlement qui lui interdit de donner l’identité ou la nationalité de ceux auxquel l’État emprunte, c’est une information secrète.


      • Eric F Eric F 27 septembre 16:50

        ’’Si l’on veut éviter un glissement vers une situation telle que l’a connue la Grèce...’’

        A propos de la Grèce qui vivait jadis des subventions de l’Europe, elle a du faire des réformes, mais désormais elle emprunte à un taux plus bas que la France !

        Et au passage, précisons que le taux de remplacement des pensions de retraite incluant complémentaires par rapport au dernier salaire est plus élevé en Grèce (83 ;6%) qu’en France (74,4%).


        • papat 27 septembre 17:25

          ou est passé le droit régalien de battre monnaie ?


          • Eric F Eric F 27 septembre 19:36

            @papat
            Ce droit de créer de la monnaie n’est ni la BdF ni même la BCE, mais il a été concédé peu à peu aux banques privées, au travers du crédit, c’était déjà le cas avant l’euro, et dans la plupart des pays du monde principalement depuis la désindexation des monnaies par rapport à l’or.
            Les banques centrales régulent et fixent des taux directeurs, et crée une faible part de monnaie (par exemple pour le quantitavie easing d’achat de titres à des banques)
            Les états impriment juste des billets et frappent des pièces, part infime du total de monnaie en circulation, désormais électronique sur des comptes et versée par virements entre comptes (ou chèques, désormais rarement).


          • papat 2 octobre 09:44

            @Eric F
            c’est vrai que quand vous détenez le pouvoir d’emprunter à 0% à la banque de France , c’est très intelligent d’aller emprunter avec un taux d’intérêt près des banques privées.
            vous pouvez donner toutes les explications abracadabrantesques que vous voulez, la seule vérité ;c’est que les peuples se font volé par les usuriers qui détiennent les banques. 


          • Yaurrick Yaurrick 2 octobre 20:35

            @papat
            Parce que vous croyez que battre monnaie de façon inconsidérée comme le ferait la France, qui est en est à 50 ans de déficit ininterrompu, ne serait pas de la spoliation des français ?
            L’inflation c’est un vol indolore, mais bien réel. Imprimer de la monnaie sans contrepartie, c’est diluer sa valeur, en particulier pour les derniers dans la chaine de circulation monétaire c’est à dire les citoyens.
            La solution est extrêmement simple : interdiction à l’état de signer un budget déficitaire.


          • papat 3 octobre 06:33

            @Yaurrick
            « Donnez moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. »

            c’est Rothschild qui à écris cette phrase.
            le 3 janvier 73 .Pompidou donnait aux usuriers le contrôle de la monnaie  !


          • placide21 27 septembre 17:36

            Conformément au principe du droit fiscal américain selon lequel l’assujettissement à l’impôt est lié à la citoyenneté les expatriés sont imposables aux États-Unis , nous ferions bien de nous en inspirer ; surtout qu’en France, contrairement aux USA, l’état participe largement à l’éducation de ses citoyens par des allocations et la « gratuité » de nombreux service, ce serait un juste retour sur investissement ; en outre cela résoudrait de nombreux cas de double nationalité de confort ; je suis opposé à la double nationalité et les conflits de loyauté qu’elle peut entraîner .


            • leypanou 27 septembre 18:08

              @placide21
              mais des gens qui n’ont qu’une nationalité (française) mais qui sont plus attachés à un autre pays ne vous posent aucun problème ?


            • xenozoid xenozoid 27 septembre 18:34

              @placide21

               ...ce serait un juste retour sur investissement....

               de quel(s) investissement(s) parles-tu ? 

               


            • placide21 27 septembre 18:35

              @leypanou
              Pourriez-vous expliciter, donner des exemples ?


            • leypanou 27 septembre 18:39

              @placide21
              cherchez bien, ce n’est pas bien compliqué à trouver.


            • leypanou 27 septembre 18:40

              @xenozoid
              ton « interlocuteur » Cadoudal intervient sur profession gen..... de temps en temps.


            • placide21 27 septembre 18:41

              @xenozoid
              Je considère que l’instruction publique , la sécurité sociale ,les hôpitaux , les allocations ect.... sont des investissements .


            • placide21 27 septembre 18:42

              @leypanou
              Le vous donnez pas la peine d’argumenter surtout.


            • xenozoid xenozoid 27 septembre 18:48

              @placide21

               donc je suis en fait une propriété de l’état francais, qui a investi sur moi, c’est ça ?
               je suis en laisse en fait, comme un chien, d’ailleur j’ai besoin de papier pour etre en rêgle, c’est une laisse aussi, un investissement sur la vie de l’autre l’esclavage quoi


            • xenozoid xenozoid 27 septembre 18:52

              @xenozoid

               et comment font -t-il ceux qui comme le patron de telegram ont 4 nationalités ?


            • xenozoid xenozoid 27 septembre 18:56

              @xenozoid

               apparement c’est plus facile d’être multipatride que apatride....


            • xenozoid xenozoid 27 septembre 19:58

              @leypanou
              ...ton « interlocuteur » Cadoudal....

              tu fais dans le bac à sable maintenant ?


            • placide21 27 septembre 20:28

              @xenozoid
              Je suppose que vous préférez ce type de liberté : https://youtu.be/-bQECbvmMrY , car un repas gratuit cela n’existe pas .


            • leypanou 28 septembre 14:49

              @placide21
              lisez cet article et surtout visionnez la video de 4mn qui va avec : cela vous donnera une idée.


            • Octave Lebel Octave Lebel 27 septembre 18:12

              Il s’agit globalement que les prélèvements fiscaux de même que les dépenses sociales favorisent la dynamique économique ce qui n’a pas été le cas sous Macron. Chacun sait au profit de qui.

              Hausse des impôts : Nécessité fait-elle loi ? (Vendredi 27 septembre 2024 58 mn).

              Avec Elise Huillery Économiste et professeure en économie du développement à l’université Paris-Dauphine , Guillaume Hannezo professeur associé à l’ENS,Laurent Bach professeur à l’ESSEC et directeur du pôle entreprise à l’Institut des Politiques Publiques .

               

              Très instructif et très accessible avec des intervenants confrontant tranquillement des points de vue différents. Fort contenu d’informations.

               

              « Le gouvernement Barnier et son ministre de l’économie Antoine Armand agitent depuis quelques jours le chiffon rouge d’une hausse d’impôts, brandie comme ultime recours au dérapage budgétaire français. Dans quelle mesure l’avenir budgétaire de la France doit désormais passer par la fiscalité ? »

              https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco/quelles-sont-les-consequences-economiques-du-blocage-politique-4905736

               


              • Eric F Eric F 27 septembre 19:44

                Question à l’auteur : notre population est désormais en dénatalité (désormais moins de 1,7 enfants par femme), pourquoi voulez-vous abolir la politique nataliste qui devient au contraire plus justifiée maintenant, sachant que le ’’déficit démographique’’ devra être compensé par des apports de population extérieure, dont la proportion s’accroitra davantage ?


                • Et hop ! Et hop ! 29 septembre 20:51

                  @Eric F

                  Il dit n’importe quoi, il prétend faire des économies en diminuant le nombre de communes, c’est-à-dire en supprimant les petites qui ne coûtent rien, au lieu de ne garder que les départements et les communes et de supprimer tous les autres échelons :
                  supprimer toutes les intercomunalités,
                  supprimer toutes les agglomérations,
                  supprimer toutes les régions et grandes régions,
                   supprimer tous les pays,
                  supprimer tous les députés et sénateurs au-delà de 1 par département,
                   supprimer toutes les dépenses pour l’UE, l’INESCO, l’OMS, le FMI, l’OTAN, etc..
                   supprimer toutes les dépenses en dehors de la commune ou du département,
                   supprimer toutes les subventions à des associations dont l’objet n’est pas à la fois local et d’intérêt public reconnu.

                  Les communes peuvent très bien avoir des projets communs en fausant un convention, sans créer une intercomminalité avec une personnalité morale, des dizaines de présidents et de vice-présidents, du personnel, des locaux, des budgets de communication, de formation, de représentation, etc..

                  Doubler les dotations des députés et sénateurs avec ligement à Paris et obligation de participer en personne à tous les votes, prévoir des retenues sur leurs dotations pour chaque absence. Autoriser tous les cumuls des mandats, 


                • Soucougnan Soucougnan 27 septembre 19:54

                  L’instabilité politique actuelle n’est guère favorable à notre prospérité et si les choses paraissent graves, elles vont sûrement encore s’aggraver dans les mois qui viennent. L’emploi industriel qui n’avait cessé de progresser et était au plus haut depuis 10 ans en France, a recommencé à décliner à partir de la dissolution. Ce ne sont pas tant les fermetures de sites qui posent problème mais le fait que désormais les investisseurs boudent notre pays. Forcément, ils ne savent pas à quoi s’en tenir. L’ère Macron s’achève et la suivante est non seulement dans le flou mais elle pourrait selon les forces politiques qui s’imposeront ne pas être propice à l’investissement. Et cela nous conduit au problème de la dette. Car les investisseurs qui se pressaient jadis pour nous prêter de l’argent se montrent désormais réticents, marquant leur scepticisme en notre économie. Il a suffit d’une dissolution pour que le drame commence. Nos leaders politiques devraient se montrer plus responsables et songer avant de faire des promesses farfelues que ce n’est pas parce qu’ils n’ont aucune intention de les tenir, que celles-ci seront sans conséquence. Les partis qui vitupèrent le néo-libéralisme pour complaire à leur électorat devraient se rappeler que la France est endettée à hauteur de 112% de son PIB et que si les électeurs de gauche et d’extrême droite abhorrent le néo-libéralisme, les investisseurs eux ne comprennent que ça...


                  • mmbbb 27 septembre 21:58

                    @Soucougnan en complément de votre argumentaire , le déficit chronique et croissant de notre balance du commerce extérieur .

                    il existe un problème structurel dans ce pays .

                    Cet été je suis tombé sur une vidéo de ce chercheur qui a écrit un essai :

                    Francois Xavier Carayon « les etats predateurs »

                    Il explique comment notre pays ( pays qui a des talents, je ne suis pas le chantre du dénigrement ) , nos PMI PME perfomantes se font phagocyter par des pays «  predateurs » .

                    Salaries licenciés et brevets rachetes

                    extrait

                    En partant du port du Pirée, racheté en 2016 par un armateur public chinois, François-Xavier Carayon a mené l’enquête dans les méandres financiers de la mondialisation. Il a remonté le cours des discrètes prises de contrôle des infrastructures critiques européennes, de nos technologies les plus prometteuses et de nos fleurons industriels. Pour les nouvelles puissances, il n’est pas question d’une simple quête de rentabilité… Autonomie stratégique, domination géopolitique, suprématie économique : voilà les ambitions, résolument politiques, des États prédateurs et de leurs bras armés.
                    Alors que nous approchons du point de non-retour, cet ouvrage est un cri d’alarme, un appel à la lucidité et au courage. Sans sursaut, l’Europe sera condamnée au déclassement et à la servilité…"

                    il rejoint les theses des autres auteurs sur l intelligence economique Alain juillet, christian Harbulot par exemple .

                    Durant la campagne des élections europennes , ce thème n a pas été abordé .

                    Et pourtant c est un thème essentiel !

                    L Europe ne protège pas , l elite française n a plus la vocation a defendre nos intérêts .

                    Et il évident que votre démonstration est correcte , durant ces deux années avant la prochaine présidentielle , ce sera l incertitude .

                    et Macron n est pas le seul responsable, il faut se souvenir de Touraine , un prof d université qui avait prôné la revolution post industrielle c est a dire une France sans industrie .

                    et la culture scientifique tend a s affaiblir aussi , le declin scientifique souligné par certains

                    quant a l enseignement , on enseigne la théorie du genre au détriment du calcul de la syntaxe ect

                     In fine nous avons la synthese d un pays qui a perdu de sa dynamique


                  • @Soucougnan
                    "L’emploi industriel qui n’avait cessé de progresser et était au plus haut depuis 10 ans en France, a recommencé à décliner à partir de la dissolution."

                    Vous vouliez dire AVANT la dissolution
                    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/18/ouvertures-d-usines-creations-d-emplois-industriels-les-nuages-s-amoncellent-pour-2024_6217225_3234.html

                    Publié le 18 février 2024 à 22h00, modifié le 20 février 2024
                    Sauf si ils ont une mme Irma dans leur bureau qui leur prédisaient la dissolution de juin ?

                    cf « Après une très forte reprise en 2021 et un niveau record de créations nettes d’emplois en 2022, l’économie française s’inscrit sur une pente descendante  », résume David Cousquer, le fondateur de Trendeo.
                    Au point que si cette pente continue au rythme des derniers mois, plusieurs de ces indicateurs pourraient passer en négatif en 2024.
                    Le niveau d’alerte n’est donc pas encore au rouge, mais déjà à l’orange.



                  • Eric F Eric F 28 septembre 10:22

                    @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
                    Cette histoire de prétendue création d’emplois industriels est à rapprocher de la remarque des experts qui relèvent que la création d’emplois en France n’a pas conduit à une augmentation de PIB. En fait les emplois créés sont de la gestion ou du service aux personnes.

                    Les ’’investissements étrangers’’ tant vantés consistent surtout à automatiser à production constante, voire à s’approprier le savoir-faire et le délocaliser, la productivité en France (bonne jusqu’aux années 90) ayant décliné.
                    Noter que c’est en 2004 que le commerce extérieur qui était auparavant bénéficiaire est devenu déficitaire, les délocalisations de production s’étant accentuées après les 35h, les emplois alors créés étant surtout administratifs.


                  • Soucougnan Soucougnan 29 septembre 14:55

                    @Eric F

                    la remarque des experts qui relèvent que la création d’emplois en France n’a pas conduit à une augmentation de PIB.

                     
                    Le jeu démocratique fait que les oppositions sont toujours enclines à noircir le tableau de ceux qui sont au pouvoir. Ça n’a rien d’anormal, mais il ne faut pas reprendre sans discernement toutes les critiques formulées par l’opposition à des fins partisanes. L’étude des données statistiques nous montre clairement que les investissements étrangers ont contribué à environ 4% du PIB l’année dernière et ont permis la création de 59000 emplois supplémentaires dont 20000 dans l’industrie. Alors certes le chiffre des emplois créé par projet est inférieur à celui de la Grande Bretagne ou l’Allemagne mais prétendre que l’investissement étranger ne serait que pillage sans nul bénéfice pour nous est une exagération purement partisane. Comprenez bien que je ne nie pas le problème préoccupant du pillage technologique, mais j’attire votre attention sur le fait qu’il serait malhonnête d’ignorer que les investissements étrangers ont contribué à la création de pas moins de 16% des nouvelles entreprises en France.

                    De toute façon tous ces problèmes sont déjà du passé car l’économie est une affaire de confiance et là elle est perdue pour longtemps. Les investissements étrangers vont se tarir car rien n’est plus insupportable pour des investisseurs que l’instabilité politique.


                  • titi titi 30 septembre 00:41

                    @Eric F

                    « Noter que c’est en 2004 que le commerce extérieur qui était auparavant bénéficiaire est devenu déficitaire, »

                    Oui et non.

                    En 2004, en effet, le commerce extérieur était bénéficiaire. Mais il s’agissait de la fin d’un cycle d’une grosse dizaine d’années. De 1980 à 1991 le commerce extérieur français était déjà déficitaire.

                    Si il y’a eu un embellie de 1991 à 2004 c’est surtout parce que de 1991 à 2004 le production allemande était tournée vers l’intérieur et la réunification. Une fois la réunification digérée, c’en était fini de l’excédent francais.


                  • Corcovado 27 septembre 21:19

                    Quand vous avez des sociopathes à la tête des états, secondés par des lèche-bottes insipides et malhonnêtes, la question n’est plus de savoir quelles décisions prendre. A ce stade, on n’a plus qu’à attendre la survenue de l’inexorable catastrophe après laquelle on pourra éventuellement reconstruire.


                    • mmbbb 27 septembre 21:25

                      le grand moralisateur Niels fondateur de Free j ai tout compris et à « gauche » ne veut pas d une hausse d impots 

                      Faut pas déconner

                      et il faut bien rigoler comme l entonne Melenchon .


                      • sylvain sylvain 27 septembre 21:30

                        Ben c’est timide comme idee de redistribution du capital des plus riches, mais bon ce serait tout de meme mieux que rien.

                        Pour ce qui est de la dette, rappellons tout de meme que dans le systeme de l’argent dette, tout l’argent en circulation est de la dette, qu’incidemment, plus il y a de d’argent, plus il y a de dettes, donc plus il y a de croissance plus il y a de dette.

                        On est donc pas sortis de la dette perpetuelle... c’est un systeme monetaire, pas un probleme de creation de richesse


                        • Eric F Eric F 28 septembre 10:33

                          @sylvain
                          Selon les économistes mainstream, la dette privée est bonne car moteur de l’investissement des entreprises et de la consommation des ménages, la dette publique est néfaste à leurs yeux car elle produit surtout de la gestion.

                          Les français, du fait de leurs racines rurales, épargnent beaucoup et s’endettent peu, en tout cas en comparaison des anglo-saxons. Sarko avait voulu introduire en France le crédit hypothécaire revolving ...juste avant la crise des subprimes aux USA liée à ce type de crédit et surendettement (on n’a plus parlé ensuite de le répandre ici).


                        • sylvain sylvain 29 septembre 10:45

                          @Eric F
                          et surtout, la dette privee est la base de l’asservissement des citoyens. Et c’est sans defense, un citoyen endette. Un etat c’est plus complique, meme si la grece nous a montre que c’etait pas insoluble .


                        • ETTORE ETTORE 27 septembre 23:32

                          « Que peut faire Michel Barnier »

                          La question qui tue !

                           Regarder ailleurs, comme il le fait déjà sur la photo ?

                          Soit, c’est un regard de dégout pour la somme de crotte-dette laissée sans tirer la chasse...

                          Soit, c’est une prise de conscience tardive, qui lui pose question, à savoir pourquoi lui s’est porté volontaire, pour être dos au mur, et par fierté sénile, refuser le foulard sur les yeux ?

                          Une forme d’euthanasie new age ?

                          Dans un cas comme dans l’autre, la supercherie seras gravée sur les tablettes de l’histoire.

                          Avec MacRonid2, le martyr est devenu fonction régalienne, et la France, devenue l’arène financière, ou on supplicie , sur le simple pouce rabattu, de la Cuisse de Jupiter, devenu avec le temps, le vrai cul de jatte, vissé à sa chaise déchiqueteuse.

                          Que peut faire Michel Barnier  ?

                          Simuler un infarctus, et se barrer en courant, défibrillateur à la main, avant qu’il ne soit mis au court bouillon, à la place de son ment-or !


                          • juan 28 septembre 02:38

                            Casser la baraque, chasser Macron, imposer le choix entre un référendum sur la primauté du droit national sur tout autre droit, ou le frexit, c’est tout.


                            • mcfr 28 septembre 07:55

                              Les subventions aux entreprises s’élèvent à 200 milliards par an, sous forme d’exonérations de charges et d’impôts et de subventions directes. Il y a moyen de faire des économies.


                              • Armelle Armelle 28 septembre 10:14

                                @mcfr Les 1200 agences d’etat dont une majorité ne sert à rien, nous coûtent 80 Milliards chaque année. Il y a moyen de faire des économies... Et je ne parle pas du reste, comme la surreprésentation des administratifs dans la santé..etc etc etc Cessez de confondre les entreprises du cac , avec le tissu économique que représentent les PME et TPE, et qui elles, ne voient rien de ce que vous nous racontez. Donnez-vous le moyen de gérer une entreprise au moins une fois dans votre vie et vous verrez que la réalité n’est pas celle qui transpire de vos convictions idiotes... Une réforme de l’état et de ses dépenses astronomique semble quand même plus urgente que d’ENCORE ET TOUJOURS, cibler les Seules créatrices de richesses dans ce pays...


                              • Eric F Eric F 28 septembre 10:42

                                Si les taux de charges dans un pays sont considérables, et qu’il y a des dispositifs de réduction de ces charges, c’est du ’’non-prélèvements’’ et non pas de l’argent qui sort des caisses de l’état.
                                Ainsi, les cotisations patronales sur le SMIC sont sensiblement réduites par rapport aux taux standards, pour rendre le cout du travail soutenable par rapport à la valeur ajoutée produite et la concurrence extérieure. Sinon les emplois sont supprimés, automatisés, ou délocalisés (on n’a plus de pompistes depuis des décennies, et on a de moins en moins de caissières : le consommateur fait le boulot avec des dispositifs automatiques).


                              • Armelle Armelle 28 septembre 11:14

                                @Eric F
                                Oui, et plus l’I.A intègrera les postes de travail, plus les emplois disparaîtront. Il est regrettable de constater l’ignorance crasse de cette belle gôche Française, ne réagissant qu’à travers l’idéologie, et que répéter en boucle toutes ces âneries, sans se donner la peine une seconde de s’informer et comprendre la réalité. 
                                C’est pathétique...
                                Depuis des décennies, à défaut de trouver des économies de fonctionnement, les réflexions quant aux ressources d’état n’ont eu cesse de cibler les entrepries, les vaches à lait du pays, et les aides « ponctuelles » ou réductions de charges ne peuvent être que considérées comme une baisse des prélèvements, lesquels sont exorbitants, les plus importants du monde, et non des cadeaux comme nos gôchistes peuvent l’entendre...
                                La fin d’année annonce une lourde, très lourde catastrophe en matière de dépôt de bilan, les tribunaux de commerces commencent d’ailleur à anticiper le phénomène en réfléchissant à des procédures plus expéditives tant le nombre s’annonce important.
                                On verra quand le tissu des TME et TPE sera anéanti par trop de difficultés à supporter ces coûts astronomiques pour financer, soit dit en passant, des dépenses et non des investissements, il ne restera que d’énormes structures, acquerrant du coup d’autant plus de poids et dont le rapport de force accentuera d’autant plus leur capacité à ne pas payer leurs charges sociales et leurs impôts qu’elles négocient chaque année...
                                Ayn Rand « la grève ». Un livre à lire pour tout gôchiste ignorant...ou gôchiste tout court...


                              • Armelle Armelle 28 septembre 11:46

                                @mcfr
                                ça, c’est pour vous...
                                https://www.ey.com/fr_fr/news/2024/02/defaillances-d-entreprises-en-france-quelles-perspectives-pour-2024
                                Les « soi-disant » cadeaux sont efficaces dites donc !!!
                                La moyenne des marges d’entreprises annoncée annoncée peu partout (entre 25 et 30%), est une moyenne des marges commerciales ou marges sur coûts variables, et qui n’a rien à voir avec la marge nette. Alors sachant que les coût de structure se situent entre 20 et 30%, une majorité d’entreprises sont dans le rouge en fin d’année... 
                                Continuons comme ça, et il ne restera que « France travail » dans ce pays


                              • Armelle Armelle 28 septembre 12:03

                                D’autre part, les prélèvements obligatoires sans cesse plus importants, ont eu raison (en partie) des budgets alloués à la recherche et développement au sein des PME, bilan, innovation en panne depuis des décennies au profits de nos amis les Chinois qui, eux, ne font plus de la copie comme avant mais innovent et se développent à vitesse grand V !!!
                                Oeuvrer à la survie de nos entreprises, c’est garantir nos emplois de demain, mais évidemment si vous n’êtes omnubilé que par les salaires (indécents j’avoue) de certains grands patrons et des dividendes de leurs actionnaires, on ne risque pas d’aller bien loin. D’autant que ce problème peut être réglé de toute autre façon que de ponctionner l’entreprise encore et encore...en limitant la part de répartition de dividendes et en allouant au moins 80% de cette somme à l’ensemble des salariés. Mais ceci relève de la volonté politique, laquelle ne saurait voir le jour, car copinage et rétrocommission étant...pour ce qui est grandes entreprises...Toutes les autres, donc au moins 1,2 millions d’entreprises ne savent même pas de quoi on parle quand on évoque ce terme « dividendes »


                              • Seth 28 septembre 13:44

                                Qu’est ce qu’il est chiant ce fil ! A question posée simple réponse est simple : rien.

                                Au contraire, il sera plutôt question de pressurer la populace et de continuer l’oeuvre inachevée de nono la rondelle.

                                Comme si ce vieux birbe réac pouvait avoir la moindre idée de quoi faire ! smiley


                                • ETTORE ETTORE 28 septembre 16:10

                                  La vielle rondelle à fondue Suisse, à martelé, lors de son re-crachement à la poudre d’escampette, qu’il avait « sauvé l’économie Française » !

                                  Une façon comme une autre de pratiquer la masturbation jouissive à deux mains, vu que les Suisses, lis lui demanderont des preuves, que sa débandade, ne pourras pas justifier.

                                  Là on voit bien que les « succubes » à Barnier, lancent des ancres fiottantes, histoire de voir si le fond est vaseux, ou si le croc, peut s’y accrocher...

                                  On entend parler à la dérive, de l’augmentation des droits de successions....

                                  Juste murmuré, parce que la main dans le slip, doit tenir, mais pas contraindre...

                                  Des augmentations d’impôts « qu’il ne s’interdit pas » ( comme si on lui demandait à l’incube de service, ce que lui s’autorise, ce que ON lui demande de faire passer, le tout sous le mirador Elysé, Elisez moi, qui continue à se planquer derrière ses hommes de paille, qu’il vas faire bruler, avant d’y passer lui même !

                                  La France vas bien, madame la marquise...

                                  Ben tiens, à bordeaux taux faramineux de fermeture de commerce ( 35%)

                                  Et a venir la crise des équipementiers automobiles, alimentée par les débilités verdoyantes de champignons hallucinogènes, des VERS à compost -àge-bobo !

                                  Quelle France avons nous là ?

                                  On ne vit plus qu’avec des assassinats , jugés simples « faits divers ». recouverts par le linceul d’une marche « blanche » !.( donc, des condamnés, puisque " ils sont...)

                                  De la publicité crade pour sodomisation, y compris en lecture Goncourt, pour nos jeunes....

                                  La présentation de la sorcellerie, comme étant une simple mode de vie, près de la nature, mais qui vas déféquer dans les églises, et déterrer les morts....

                                  Un spectacle aussi abject à Toulouse, avec un Minotaure, peut être avec les testicules à l’air.....

                                  Voilà le fond de commerce de cette mandature perverse  !

                                  Et c’est pas glorieux, mais TOTALEMENT infâme et dégénérée !


                                  • La Bête du Gévaudan 28 septembre 16:42

                                    l’époque est favorable au populisme... la gauche a une solution toute faite « c’est la faute aux riches »... yaka fokon taxer lériches... Et quand on écoute Mélenchon, il nous laisse entendre que les riches ce sont les « sionistes » suivez mon regard... l’antisémitisme et le racisme le plus nauséabonds n’est jamais loin à l’extrême-gauche et dans les milices islamo-bolchévistes... Mais si la France a 3200 milliards de dette, ce n’est pas à cause des riches... c’est simplement parce-qu’on dépense plus qu’on ne gagne...

                                    La plupart des riches font leur fortune à l’international. On annonce des chiffres mirobolants... mais on oublie qu’ils ne sont que l’estimation instantanée des avoirs boursiers de ces gens... posséder une entreprise estimée à 1 milliard ne signifie pas qu’on a 1 milliard en liquidités sur son compte courant... En outre, les cours de bourse sont gonflés massivement par les politiques monétaires accommodantes menées par les socialo-keynésiens...

                                    Si l’on décide de « taxer lériches » de manière lourde et significative, on va les obliger à vendre leurs actions pour payer leurs impôts. Cela signifie qu’on va vendre notre outil de production pour éponger les dettes de l’état. Et quand on aura vendu tout les avoirs de « nos riches », il ne restera plus rien à vendre pour éponger les dettes suivantes. « Taxer lériches » c’est déjà commencer à vendre le patrimoine national. Certes, c’est du patrimoine privé. Mais c’est déjà la tendance inéluctable à solder les dettes en vendant notre patrimoine (privé puis public).

                                    Enfin, quand « lériches » auront été lessivés deux ou trois fois, ils iront mettre leurs derniers avoirs à l’abri bien loin du Titanic français. Il nous restera à nationaliser la grande distribution et les stations services, en attendant la fonctionnarisation des boulangers et des coiffeurs... bref, la soviétisation finale.


                                    • Corcovado 28 septembre 17:34

                                      @La Bête du Gévaudan

                                      Bien d’accord avec votre brillante démonstration mais il faut néanmoins bien reconnaitre que le ruissellement a une fâcheuse tendance à partir vers le haut.

                                      Un beau jour j’ai eu une révélation et à chaque fois que l’occasion se présente je lance mon idée : si on laisse faire le capitalisme jusqu’au bout, à la fin un seul aura tout et tous les autres n’auront plus rien.

                                      Des solutions, il y en a des dizaines. Une partie d’entre elles, vous en entendez même parler au café du commerce ou chez le coiffeur.
                                      Sauf le CICE. Là, il y a des dizaines de milliards d’euros d’économies possibles. 


                                    • Eric F Eric F 29 septembre 10:40

                                      @Corcovado
                                      le CICE n’est pas de l’argent qui sort des caisses de l’état, mais une réduction de prélèvements en fonction de la masse salariale (jusqu’à 2,5 smics), supposée compenser le surcout en France par rapport aux pays équivalents.

                                      Le problème me parait surtout celui de l’explosion des profits dans certains secteurs : labos lors de la crise sanitaire, énergéticiens suite à l’effet des sanctions, agroalimentaire suite à de vraies ou fausses pénurie, etc. Il y a eu surmargination abusive. Donc il y a des cas où les marges auraient du être gelées autoritairement (eh oui), et les surprofits dument taxés.


                                    • La Bête du Gévaudan 29 septembre 21:52

                                      @Corcovado

                                      Pourquoi voulez-vous que l’échange libre débouche sur le monopole ? D’abord, par définition, l’échange libre suppose que chaque partie reçoit quelque chose d’équivalent. Quand vous allez chez Total ou Leclerc, vous payez et recevez en échange une marchandise de la même valeur. Par définition, « un seul ne peut pas avoir tout ». Ca n’aurait aucun sens ! Ce qui crée des positions éminentes indues, ce sont les privilèges, les monopoles, les prébendes, les sinécures, etc. du capitalisme de connivence et du capitalisme étatisé.

                                      Le « ruissellement » est une doctrine fausse et néfaste destinée à maintenir des privilèges, démontée depuis le XIXème siècle au moins par les libéraux. Elle a son équivalent à gauche : le socialisme redistributeur. C’est le « ruissellement du pauvre ». On prend aux riches pour donner aux pauvres qui vont dépenser et créer de l’activité. C’est exactement le même principe.

                                      Il y a eu 3 grandes « injections keynésiennes » dernièrement : crise bancaire, crise euro, crise covid. Elles ont débouché à chaque fois sur la même conséquence prédite par les libéraux : inflation, inégalités, recul des libertés. Les pauvres dépensent ce qu’ils reçoivent et font monter les prix des biens de première nécessité. Les affairistes en profitent et thésaurisent. L’argent va s’investir dans les valeurs boursières, et fait monter la fortune de Bezos et Arnault. Le revenu des pauvres ne suit pas l’inflation, alors que celui des riches dépasse l’inflation. Hausse des inégalités.


                                    • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 30 septembre 08:45

                                      C’est caricatural des gauchistes.

                                      Ils croient au socialisme. Ca a été essayé sur la moitié de la terre, absolument aucun pays au monde n’a enrichi sa population par le socialisme mais l’effet de groupe social et l’endictrinement leurv fait croire que ca va marcher un jour.

                                      Ici c’est la « répartition » ou sytème« pyramidal. Ponsi ou Madoff ont créé des systèmes qui ont duré des années, les gens y ont cru jusqu’au bout du bout. Même en faillite les spoliés ,n’ont pas voulu admettre l’évidence que c’etait un système fouareux qui ne peux que terminer en faillite faute de gens a recruter.

                                      Les gauchistes sont portés par la pensée non critique de leurs utopies. Ici on a un grand gauchiste. Il adorepenser abec l’argent des autres, les systèmes sociaux ou les autres ayent pour lui, lui qui n’invest dans rien, ne prend aucun risque adre faire des adition acebc l’argent des autres. 

                                      Ca en devient affligeant.

                                      Définition d’un systéme de ponzi

                                       »montage financier dans lequel les participants sont rémunérés avec l’argent placé par les souscripteurs ultérieurs, et non par de vrais bénéfices tirés de placements« 

                                      Définition d’un systéme Pyramidal

                                       »Promesse de gains en argent. Le fonctionnement se base sur le recrutement de nouveaux membres alors que l’argent recu ne finance aucune activité de rendement, de vente de biens ou de services".


                                      Ils analysent que la répartition c’est de la merde, (en évitant d’oser aborder une ereur doctrinaire d’admettre que c’est un système pyramidal) , les voila faire des circonvolution de projet alembiqués pour faire perdurer un truc qui est mort a sa conseption.

                                      Mais même devant l’évidence ; les gauchistes ne peuvent admettre qu’ils se sont trompé depuis toujours.


                                      • JulietFox 30 septembre 10:45

                                        Une idée ? Piquer dans les assurances vies, que beaucoup de couples ont constituées au cas où l’un deux rentrerait en Ehpad.

                                        Parce que, toucher à François Pinaud, ou Bernard Arnaud et tous leurs potes dont Bol Doré, n’y pensez pas.


                                        • Jackson Lamb, des tocards vous êtes ! Duval 30 septembre 21:33

                                          Attention !

                                          La guerre menace, pas seulement avec une armée . !



                                          • roby roby 1er octobre 17:58

                                            Ce pays est tout prêt de la faillite et ce dans tous les domaines, à part les marches blanches c’est tout ce que le peuple a pris comme exemple encouragé bien sûr par nos zélites . Français réveillez-vous avant qu’il ne soi trop tard.


                                            • suispersonne 2 octobre 17:51

                                              Le gochiste barnier, prêt à faire payer les nantis, va t’il adhérer à lfi ?

                                              Mamie benalla, prête à instaurer la proportionnelle, va t’elle adhérer à herrhaine ?

                                              Vont ils tous reconnaître que la propagande des abrutis contre le soi disant record de prélèvements dont ils affublent notre pays est une imposture ?

                                              Si d’autres pays intégraient les coûts exorbitants des assurances « privées » pour les prestations équivalentes à celles de notre système social, la france serait automatiquement le plus vertueux.

                                              D’autant que les assurances privées refuseraient la plupart des risques acceptés ici.

                                              Et l’autosatisfaction des merdiacrates et des zélites, affichée avec des sondages hostiles à nfp et surtout à lfi, leur fait elle oublier la fort piteuse défaite récente de 100% des sondages ?

                                              Les carences cognitives sont fort répandues parmi l’extrême bourgeoisie LRNREZ, elles lui font croire que l’atmosphère de fin de règne de la macronie peut durer encore longtemps ...


                                              • Daniel MARTIN Daniel MARTIN 3 octobre 13:11

                                                Une erreur s’est clissé dans le texte. Effectivement la suggestion de taxation que je suggère pour les 500 plus riches dont le 147millardaires est de 0,1% et non 0,01% comme cela a été écrit par erreur de ma part. Il manque également un bout de phrase après qui est le suivant : ... Si on appliquait le barème de 3 % comme pour la majoration de la première tranche des hauts revenus, cela ferait plus de 36 Milliards d’euros dans le budget de l’Etat. 

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