Une forêt de policiers qui cache la rue de l’analyse
Une police qui voudrait remplacer les juges et le gouvernement.
Dans les démocraties, la police et la justice accomplissent un pouvoir régalien qu’ils détiennent du peuple. Ce même peuple est celui d’où naitront toutes les transgressions aux propres lois qu’il vote. C’est ainsi que toutes les lois qui visent à pénaliser les comportements asociaux sont distingués suivant des niveaux de gradation que sont chargés d’appliquer les juges assis de la magistrature. La police se trouve avoir seulement la fonction de relever les infractions et de plus en plus de les prévenir par une visibilité de plus en plus accrue. L’ennui c’est que chacun des citoyens suivant la situation socio-économique et son lieu de vie se définit sa notion de risque et son seuil de gravité. Cela ne serait pas grave, s’il en avait conscience, soit par une éducation ou une information adéquate et qu’il ne soit pas soumis en permanence depuis une trentaine d’années à une surenchère politico médiatique qui est devenu condition sine qua non pour être élu. Je rappelle seulement pour mémoire que les faits divers ont détrôné à la une des médias les débats politiques (organisation de la cité) et qu’une majorité de citoyens nourrissent leurs débats quotidiens, de ce que leur servent à manger les médias et que se doivent de commenter les hommes politique pour ne pas perdre pied dans les chances d’être élus. C’est actuellement la boucle de rétroactions dans laquelle nous vivons depuis tout ce temps, qu’aucun homme politique ne veut rompre sous peine de perdre ses chances d’être élu, quand il ne souffle pas de l’huile sur le feu. C‘est ce qu’il c’est produit avec cette manifestation de la police ce jour 14 10 2105.
Je ne mets pas en cause cette légitimité ni l’émoi suscité par la mort d’un des leurs dans l’exercice de leurs fonctions. Je réitère, ce que j’ai chaque fois l’occasion de préciser, ils n’ont pas à sacrifier leurs vies pour arrêter un délinquant ou un criminel, mais leur fonction, car ce n’est pas un travail, comporte des risques tout comme n’importe lequel des citoyens qui lui exerce un métier.
Nous nous trouvons donc devant un accident de fonction comme, d’autres se trouvent devant un accident du travail. Il n’y a donc aucune indécence à vouloir protéger son existence dans la cadre de son activité. Pour autant cela demande d’opérer quelques discernements pour ne pas développer des confusions dans lesquelles les malveillants ou les convictions prennent racine, pour d’autres fins que celles concernées.
Il s’agit donc déjà de savoir que nous parlons d’humains, de chaque côté que ce soit, celui de l’agresseur comme de la victime. Donc le peuple a à se soucier des deux et non seulement laisser libre cours à ses émotions une fois celles-ci exprimées, que ce soit pour dire que les policiers sont des salauds ou qu’il faut supprimer les délinquants ou criminels (peine de mort). Nous avons l’histoire humaine dans ce domaine qui nous dit que si la répression présente une réponse dans l’immédiateté, elle n’est pas une réponse de fond sociétale et qu’il ne faut pas espérer par ce moyen solutionner l’ensemble de nos relations humaines, par seulement une aggravation des peines, L’expérience démontre que cela ne peut constituer une fin en soi, donc constituer un projet politique. Or, aujourd’hui tout traitement qui se veut tenir compte d’une gestion humanitaire des manquements asociaux, se voit qualifié de laxiste. Disant cela nous précisons donc que nous pensons que seul le bâton est efficace, ce que dément l’histoire et toutes les promulgations de lois de plus en plus nombreuses, suggestives, consensuelles, politiciennes. Chacun comprend que si la répression était efficace, depuis des siècles qu’elle existe, nous n’aurions plus ni délinquants, ni criminels, ni police, ni gendarmes. Le meilleur des mondes. Alors, où se trouve la réalité, nulle part, si ce n’est dans l’appréciation suggestive de chacun, et cette appréciation suggestive n’est nourrie que par les médias et la peur pour la plupart des citoyens. Bien que, les données des relevés de l’observatoire des crimes et délits sont sur des dents de scies stables depuis les années 1995, et suivent l’évolution économique avec ces zones de relégations, ses revenus d’économies souterraines, l'augmentaion de la fracture sociale et intellectuelle, l’augmentation de la population. Nous pouvons comprendre que, disposant d’environ 29 codes de réglementations, quelques 140 000 textes réglementaires, nous ayons des contrevenants. Il va de soi qu’augmentant le nombre de textes réglementaires comme ultime solution nous allons développer corrélativement plus de manquement et plus d’effets de distorsion (l’effet du permis à point a généré une augmentation des délits pour conduite sans permis). Ainsi, en voulant apporter une solution seulement répressive nous augmentons les nombres de transgressions (n’importe quel statisticien pourrait vous calculer cela).
Je crois qu’il faut que chacun comprenne que sur 3 600 000 crimes et délits dans une année, ceux qui font la une sont choisis et non pris au hasard, ils poursuivent donc un but politique. L’événement qui a conduit les policiers dans la rue déborde donc de la seule compassion ou solidarité professionnelle pour poser le principe d’une seule alternative répressive et engager un processus d’élimination au détriment d’un processus de réinsertion, qui est la particularité d’un peuple civilisé, qui ne pourra faire l’économie des drames qui surviennent, comme nous le démontre l’histoire humaine.
Enfin, cette position générale qui, par la peur reflue vers l’engagement répressif est une preuve d’échecs de la sociabilité des citoyens (je ne dis pas du gouvernement ou des politiques, qui est un moyens pour les citoyens de dégager leurs responsabilités d’acteurs sociaux) et de leur capacité à réunir les conditions d’une existence assurée par un revenu stable de moyens d’autonomie économique. C’est l’échec du contrôle interne qui s’acquiert par les familles (l’éducation) et l’école (l’instruction). Alors il faut arrêter de faire supporter toutes nos insuffisances citoyennes à un criminel, chaque fois que les médias nous le mettent dans l’assiette du quotidien. Il ne peut pas y avoir de justice ni de police exemplaire si l’on ne met pas l’humain d’abord, aussi dur que cela soit.
48 réactions à cet article
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Bonjour a tous
.Intéressant déroulement intellectuel et très intéressante approche.Je ne trouve qu’un petit détail dans cet exposé, car il faut utiliser les mots qui sont a notre disposition.Quand vous dites : ... de les prévenir par une visibilité de plus en plus accrue... vous avez parfaitement raison. toute dissimulation va a l’encontre de la fonction que vous décrivez et surtout démontre un usage vicieux de cette fonction.Quand la police de la route se cache dans un buisson, derrière un pont elle agit de façon vicieuse et nonobstant toutes les autres raisons, elle crée une brèche dans le contrat citoyen qui nous fait accepter la contrainte administrative (et légale)... et ce n’est pas que sur la route que cela se passe.La police n’a pas etre juge, elle doit seulement appliquer les règles qu’elle est sensée exécuter. Aucun policier, dans des situations normales n’a a risquer sa vie. Se mettre au milieu de la route pour arrêter un chauffard est absolument inutile et même pourrait être considéré comme une incitation a perpétrer un crime envers le chauffard.Aujourd’hui, il existe tous les moyens nécessaires pour attraper ultérieurement, l’indélicat qui transgresse la loi, une loi, rappelons le qui est devenu excessivement précise et complexe bien souvent très au-dela de la précision et de l’analyse de la mesure humaine.La police s’est déconnectée de la population par une intransigeance non justifiée, allant très souvent au plus facile et ciblant essentiellement le « chiffre » des systèmes de pilotage, comme on chiffre le nombre de camemberts emballés au bout de la chaine de production.Lamentable et illustrant ce qu’il se passe actuellement.La force doit rester a la loi, certes, mais pas n’importe comment, le bras armé de cette loi n’est pas la police, mais un concept global où chaque segment joue son role dans un espace d’equilibre et de raison.Bonne journée-
bonjour hélios
ton analyse n’a rien à envier à la mienne. le changement intervenue est essentiel nous sommes passé de la présomption d’honnête citoyenne, à celle de devoir démontrer que l’on est honnête et donc faute de cela, suspect naturel,. Il appartient à ceux qui conteste cette honnêteté de faire la démonstration du contraire, ce qui est devenu un sport national.
ddacoudre.over-blog.com .
cordialement.-
Cet article est typique de ce que les policiers dénoncent : ici on philosophe, on fait de l’humanisme éthéré et de la sémantique pendant que les délinquants s’arment de kalachnikov et récidivent grâce à l’impunité et l’incurie.
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@tf1Groupie
il n’y a ni impunité, ni incurie, aucune société dans l’histoire humaine n’a autant été sécurisé, même les dictatures n’arrivaient pas à ce seuil. il y a une différence entre sa perception et la réalité mesurable. même si chacun était un flic alors ce sont des flics qui commettraient des crime car le crime est social comme je l’explique.
oui il y a des citoyens qui vivent à la marge et on ne peut les enfermer à vie pour des délits mineurs, alors comme il rentre parce que ils nont que cent euros comme d’autres rentren et parce qu’ils veulent cumuler des milliards d’euros , les policiers les retrouvent par ce que nous sommes incapables de changer leur situation et que la prison, nous le savons, n’est pas éducative pour tous. s’il ne peuvent accepter cette réalité, alors il faut qu’il changent de fonction régalienne.
cordialement. -
@ddacoudre
C’est assez bizarre de denier ce droit premier à tout citoyen, flic compris, la sécurité. Assimiler ce droit à une sorte de dérive dictatoriale est plus que contestable.On peut philosopher et essayer de trouver des explications à tous les délits et crimes, impliquer l’Etat, les citoyens honnêtes, faire assumer la responsabilité au système, enfin essayer de faire un diagnostic. Les criminologues remplissent les rayons de bibliothèques de leurs thèses aussi diverses et aussi contradictoire, de la tolérance zéro à la suppression du système carcéral.Maintenant, devant les faits criminels, bien réels, ceux qui touchent vos concitoyens dans leur chair, la théorie n’est d’aucun secours. C’est vrai qu’il est humainement déplorable d’avoir à enfermer nos semblables, mais y a t’il une seule solution qui a réussi quelque part ? Non.Les flics ont droit à la sécurité comme tout citoyen, même si leur métier est de se frotter à la délinquance, -
@ddacoudre
Arretes de delirer Si tu etais en face de moi je te foutrais mon poing sur la gueule et je te dirai j’ai lu Rousseau et c’est la faute a la societe et j ajouterai comprends moi
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@Aristide
je ne vois pas en quoi je dénie la sécurité de tous citoyens et des flics en écrivant qu’il n’ont pas à risquer leur vie, ce que je dis c’est que les crimes de sang n’ont jamais été aussi bas et que la caisse de résonance des médias qui a alerté la fourmilière pour leur donner un os à ronger. quand l’on sait qu’il y a environ 700 crimes de sang par ans les autres ils n’ont pas droit à notre compassion parce que les médias n’en parlent pas, si ce n’est pas un vieux ou un enfant. alors personne ne conteste le droit à la sécurité de tous, mais l’on peut sans tomber dans la démagogie faire la démonstration qu’elle est devenu un instrument de mobilisation populaire électoral, et le fond de commerce électoral du FN et des Républicains.
ddacoudre.over-blog.com
cordialement0 -
@mmbbb
tu serais surpris du nombre de ceux qui ont essayé. heureusement que l’enseignement existe que ce soit rousseau ou un autre sinon nous grimperions encore dans les arbres à nous foutre sur la gueule, mais certainement pas à nous tuer, car le crime est culturel, les armes ne poussent pas sur les arbres, ni la monnaie.
cordialement. -
Lorsque les flics réussissent à arrêter « un jeune » qui les caillassait après les avoir attiré dans une embuscade (voiture incendiée, pompiers intervenant cernés etc ...) et qu’ils arrêtent de nouveau le même le lendemain, cela pose problème.
Le problème n’est pas la justice, c’est Taubira qui l’est.-
@Henry Canant
Le problème ce n’est pas Taubira, c’est toi, moi et tous les autres citoyens. nous passons notre temps a chercher des responsables aux conséquence de nos décision politique que nous ne prenons pas dans le cadre de la socialisation de l’existence, depuis trente ans des politiques capitalistes dégradent la situation économique et nous continuons a voter pour ceux qui les développent et nous même nous le consolidons. et ce n’est pas parce que l’on se cherche des boucs émissaires depuis ce temps que ça change, battez vous pour que tous est un emploi ou un revenu et bien des délits mineurs qui créent un sentiment d’insécurité et favorise les zones où l’on caillasse disparaitrons (quand l’or augmente en bourse parce que la Chine achète de l’or en vue d’un hypothétique effondrement des monnaies, et que ceux qui écument nos rues en recherche de revenus illicites agressent ceux qui s’exposent avec leur or autour du coup, je comprend que nous ne pouvons pas arrêter les chinois, alors que ceux qui ont de l’or ne le vendent pas et son prix ne montera pas. et qu’avons nous vu des milliers d’officines prendre pignon sur rue pour collecter l’or des plus démunies, des plus pauvres, afin de les revendre à prix d’or aux chinois. c’est cela que l’on devrait expliquer plutôt que de débattre de points de vues de comptoirs ou polémistes qui sont de l’or pour les médias. en fait d’un côté comme de l’autre, qu’ils soient instruit ou ignorant les citoyens se font tondre et ne s’en prennent pas au tondeur mais à la brebis galeuse.
ddacoudre.over-blog.com
cordialement. -
@ddacoudre Fait comme Samperio Ja Ja et les gauchos crée un entreprise en France tu verras les joies de l’administration Je connais beaucoup d’artisan qui refusent d’embaucher redescends sur terre En face de chez moi un immeuble en construction ce sont des detaches Vous voulez l’ouverture des fontieres accueillir les damnes de cette terre et nous rendre responsable de tout Basta A Lyon il y des femmes roms elles font des gosses « je pose et je retiens un » je dois etre responsable de ca re basta Je vis un point mais la culpabilisation est un sentiment catholique que je sache
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@mmbbb
bonjour
que cela te plaise ou non nous sommes 68 millions et tu es responsable au titre de 1/68 millionième, comme moi. Ce qui fut « anormal » ce fut de créer des frontières pour que les dominants s’approprient les richesse et les populations qui vivaient dessus. si les hommes de la préhistoire avaient eu des frontières politiques nous n’existerions même pas nous serions toujours resté dans nos forêts tropicales à grimper sur les arbres et à mourir a 18 ans en moyenne. tu as peur des autres parce que les autres se comportent comme toi, c’est à dire qu’en épousant les territoires des dominants, nous continuons leur guerre tandis qu’eux vivent d’un capitalisme qui n’a pas de frontière et au lieu de renverser le capitalisme nous ne trouvons rien de mieux que de nous enfermer dans des frontières qui sont dépassé et qui seront notre cercueil.
Ce que tu dis est exact, mais il faut savoir pourquoi cela arrive.
ddacoudre.over-blog.com
cordialement. -
« Je crois qu’il faut que chacun comprenne que sur 3 600 000 crimes et délits dans une année, ceux qui font la une sont choisis et non pris au hasard, ils poursuivent donc un but politique. »
Tout comme cela correspond à un but politique de dissimuler l’origine des délinquants, en ne la précisant pas lorsqu’ils sont étrangers, ou en les affublant d’un prénom fictif, genre Théo ou Marcel, lorsqu’ils se prénomment Yazid ou Agouloubene.-
@César Castique
bonjour , que racontes-tu là, va dans un prétoire et tu entendras que tout prévenu décline son identité, il ne peut pas y avoir de procédure judiciaire si l’identité n’est pas justifié. ensuite la justice est publique l’identité des condamnés est connus. par contre les médias sont libres de leur résumer quitte à rendre compte d’une malveillance.
je comprend ton souci car tu tiens peu t’être a démontrer que les délits et crime sont l’objet des étranger, et que donc par corrélation tout étranger est un potentiel criminel et délinquant et qu’il ne faut donc pas accueillir les étrangers. Si telle est ton opinion, il vaut mieux que tu la révises sinon tu vas être malheureux tout le restant de ta vie, compte tenu que l’immigration personne ne pourra la faire cesser, c’est un peu comme les crimes et délits il y a aura toujours, puisque nous les fabriquons par les politiques économiques que nous menons. et comme cela va s’accentuer jusqu’en 2100 notre seul espoir et que nous serons morts avant
cordialement. -
@sampiero
mais elle tarde à venir cette révolution, En 1789 il n’avait pas la machine à laver les cerveaux d’aujourd’hui
cordialement. -
@ddacoudre
@ddacoudre
"...que racontes-tu là, va dans un prétoire et tu entendras que tout prévenu décline son identité..."Je parlais des médias écrits, bien évidemment. La mention des prénoms fictifs le mettait en évidence.
"je comprend ton souci car tu tiens peu t’être a démontrer que les délits et crime sont l’objet des étranger et que donc par corrélation tout étranger est un potentiel criminel et délinquant..."
Pas du tout. Mais je pense, en revanche, qu’il est juste que l’on sache qui fait quoi dans un pays qui est capable de quoi, ne serait-ce que pour avoir de lui, une image qui lui corresponde.
Une étude italienne portant sur les années 1968-2009, a ainsi montré que depuis que la Botte s’est ouverte à l’immigration les trois marches du podium des catégories de crimes les plus graves, homicides compris, sont occupées par les ressortissants de quatre pays : l’Albanie, l’Algérie, le Kosovo (si on peut appeler « ça » un pays, le Maroc et la Roumanie.
Face aux chiffres de la délinquance et à leur explosion, il me paraît capital, en l’occurrence, de savoir que ce n’est pas le peuple italien qui est devenu, subitement, plus criminel, de 20 ou 25 % qu’auparavant. Tu diras ce que tu voudras, c’est tout sauf indifférent.
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@César Castique
bonjour césar la prédisposition au crime ne dépend pas d’une identité nationale, même si dans certain pays les relations sociales sont différentes ainsi que les seuil de tolérance, ils ne vivent pas comme nous et se trouvent dans des situations précaire. l’étude aurait été complète si elle avait fait états des conditions de revenus des uns et des autres, car omettre cela c’est considérer que certains naissent de fait criminel, alors qu’aucune éducation de pousse à cela si il y a culturellement une condition qui c’est rependu dans le monde c’est bien celle de l’interdiction de tuer.
que dire alors des mafias qui se sont développées en Amérique et qui ont donné la « french connection » et la cosa nostra etc, imagine qu’un américain délivre une étude comme celle dont tu te sers, d’après toi ce serait pour démontrer quoi ?
ce n’est pas les nationalité qui font les criminel mais un ensemble des conditions psychosociale car tous les pauvres ne deviennent pas des criminels. il y en a tellement qu’on le saurait
cordialement. -
@ddacoudre
J’attendais un peu mieux que les sempiternels clichés de la culture de l’excuse. Des pauvres, il y a en a dans tous les pays et dans toutes les communautés de tous les pays. Seulement les statistiques montrent, même à classe d’âge identique, que les « pauvres » étrangers recourent beaucoup plus que les pauvres de souche pour vivre le plus confortablement possible en faisant le moins d’efforts possible.Deux facteurs particuliers expliquent en partie cette surcriminalité :1. le fait que les criminels étrangers ne se sentent en rien parties prenantes de la société au sein de laquelle ils sévissent.2. la réalité d’une migration spécifiquement criminelle qui met à profit les facilités de circulation et l’absence de frontières pour se livrer à leurs répugnantes activités. C’est si vrai que le rapport italien dont j’ai déjà parlé faisait état de baisses sensibles de la criminalité... en Roumanie !Elle a bon dos, la pauvreté ! -
@César Castique
bonjour. j’ai l’impression qu’il y a des comportements humain qui t’échappe. tout individus est un dominant potentiel en l’absence d’un dominant qui lui soit supérieur, d’une autre manière le fils cherchera pour exister à tuer le père si celui-ci l’empêche d’exister. dans ce cadre tous les individus ne sont pas égaux, heureusement, et la plupart font allégeance au plus fort qui les muselle et partage par conviction ou soumission leur vision(la boètie). il est heureux qu’il en soit ainsi sinon nous ne pourrions édifier des société. dont les sociétés s’édifient non sur le courage des hommes mais sur leur lâcheté,Sauf pour ceux qui ont en fonction de leurs situations et de leurs forces de caractère, autant lié à leurs gène qu’à l’éducation et l’environnement dans lequel ils évoluent, trouvent la capacité de transgresser pour contester l’autorité du père ou se trouver les moyens d’exister.
ainsi nos sociétés évoluent non parce que les puissants dominent mais parce que de potentiels dominants nés dans des milieux et des environnement défavorables espèrent améliorer leurs conditions,tandis que d’autres dans la même situation subiront.
ce n’est pas une question de nationalité, de morale c’est une question de structuration des comportements humains qui subissent la pression de l’évolution dont ils n’ont pas la maitrise fort (heureusement sinon nous serions des dieux). notre ignorance nous laisse croire que nous pouvons maitriser cela, l’histoire humaine démontre que c’est une illusion, nous nous contentons de l’accompagner bon gré malgré dans ce jeux des remplacements du dominant.
si ce phénomène chacun le comprend au niveau du comportement animalier, nous avons plus de mal à le concevoir au niveau de nos sociétés qui sont seulement des paradigmes plus complexes de cela, puisque le dominant animalier Alpha, disons pour simplifier le dictateur, est remplacé par une organisation systémique mystique, le « dominant systémique » (dieu, la république, la loi du marché, la loi positive les us et coutumes qui cooptent ceux qui les servent et soumettent les autres) et les individus deviennent des dominants de second rang les Bêtas.Pour autant leurs aptitudes à être des dominants alphas ne disparait pas, elle est jugulé par la culture et se manifeste lorsque la nécessité surgit pour assurer la survie des individus, mais comme tu la compris pas pour tous. c’est pour cela que nos existences sont inégales et perturbés par l’éducation et l’instruction suivant où l’on né. c’est notre histoire « géohistorique ».
pour vivre il n’est pas nécessaire de savoir cela car l’ignorance fait partie et concours à l’évolution en permettant l’élaboration des sociétés et forcement de déterminer son corolaire.
que nous fassions des analyses émotionnelles n’est pas indécent, c’est même normal, car la raison n’existe pas, c’est une vue archaïque de l’éducation Thomiste ou Aristotélicienne.
Il faut donc comprendre que quand nous développons une pensée parfaitement structuré et logique nous avons tout faux moi y compris, puisque notre handicap est que les pensées se développent dans notre cerveau plus rapidement que leur expression. c’est notre états. la conséquence de cette prise en compte est que nous construisons des machine qui peuvent traiter plus d’informations que nous, dans la milliseconde. essaie donc de développer une pensée dans la milliseconde.
ce que je viens de t’expliquer est le développement de la fracture intellectuelle qui se développe dans le monde et en France aussi, entre les savoirs accessibles et les préjuges superstitieux d’une population qui ne dispose pas ou ne se donne pas (pour les pays riche) les moyens de suivre. c’est pour cela qu’en 1999 j’ai écris un essai « Rémunérer les hommes pour apprendre »
car il est anormal qu’au 21 siècle nous ne sachions pas comment fonctionne un cerveau avec lequel nous devons passer notre vie.
http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html
il me semble que je t’avais déjà copier le lien.
cordialement. -
@ddacoudre
« …j’ai l’impression qu’il y a des comportements humain qui t’échappe. tout individus est un dominant potentiel… »
Ça ne m’échappe pas du tout, puisque voici ce que j’écrivais, ici même, 23 heures avant toi :
« 15 octobre 10:34
« @bartneski
« De toute façon, il y a des dominant(e)s et des dominé(e)s jusque dans le couple. Et même dans les relations parents-enfants, avec des tyranrs en herbe, qui emposonnent l’existence de leurs géniteurs. C’est comme ça que ça se passe dans la vraie vie, mon bon monsieur. »
Mais - naturellement, suis-je tenté de dire -, j’en tire des enseignements, des conséquences et des conclusions qui sont aux antipodes des tiens. Je ne vois pas l’intérêt de les développer ici, d’autant moins que je n’ai pas des heures à consacrer à cela.
J’ajouterai donc simplement que rien, nulle part, ne démontre que la société évolue « parce que de potentiels dominants nés dans des milieux et des environnement défavorables espèrent améliorer leurs conditions… »
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Je partage la colère des policiers qui ne sont pas soutenus par leur hiérarchie, et dont les décisions de justice anéantissent constamment leur travail en relâchant les criminels qu’ils arrêtent souvent au péril de leur vie.
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@Gilles Mérivac
bonjour, ton point de vue est respectable mais pas juste, la hiérarchie ne déjuge pas l’action des policiers je ne sais pas d’où tu tiens cela. Qu’il y ait des imperfections comme dans n’importe qu’elle profession certainement, Mais si la hiérarchie anéantissait constamment leur travail en relâchant des criminels, cela signifierait qu’il n’y a pas de politique de réinsertion pour tout être considéré comme un humain et que l’on condamne sans distinction à vie pour quoi que ce soit, sauf pour la guerre, lieu où l’on a le droit de tuer au point d’en faire un métier.
à moins que tu considères que les délinquants et les criminels de droit commun n’ont pas droit à l’appellation d’humain et qu’ils soient des êtres inférieurs, comme le pensait un certain führer.
sinon nous avons l’obligation d’avoir une politique de réinsertion, qu’elle ne fonctionne pas pour toute une foule de raisons certainement, d’autant que ce sont les citoyens qui la finance.
je comprend que cela fasse chier de devoir payer pour des gens qui nous volent ou nous tuent, mais alors il faut réclamer de redonner le pouvoir de création monétaire au peuple. ainsi, il pourra créer de la monnaie pour se faire, sans ponctionner les citoyens. Comme nous n’avons pas le courage de prendre des décisions politiques dans ce sens l’on peut comprendre qu’il est plus facile de fustiger les coupables d’autant plus que presque personne n’est enclin à aider celui qui tombe ; mais plutôt à se précipiter pour la curée.
ddacoudre.over-blog.com .
cordialement -
@ddacoudre
Bonjour dédé,
La police et la justice, c’est un peu comme les deux parents d’un enfant. S’il y a des tiraillements entre eux, l’enfant va le ressentir et en profiter. Pour qu’il y ait une justice efficace, elle doit travailler en synergie avec les forces de l’ordre et non pas contre.
Ce qui signifie qu’un criminel arrêté doit être puni et non relâché immédiatement dans la nature. Ce qui n’empêche nullement de préparer sa réinsertion si celle-ci est possible, pendant son temps d’emprisonnement. Cela a été appliqué avec succès durant des années, il n’y avait aucune raison de changer quelque chose. Je ne crois pas non plus que les policiers soient opposés à ces dispositifs. -
votre article est excellent.
J’ai écouté un de ces « braves » policier qui se plaignait qu’on relâche trop top les délinquants, mais je ne l’ai pas entendu se plaindre de ces délinquants en col blanc qu’on arrête trop tard !
Comme vous l’écrivez à juste titre, les sujets et les images ne sont pas choisi au hasard, mais pour servir l’intérêt du diffuseur, en l’occurrence, le propriétaire du média.
De fait, l’accent est surtout mis sur la délinquance des pauvres, mais jamais sur celle des riches. Pour cette dernière, seulement lorsqu’il n’est pas possible de faire autrement, et le moins possible. Souvent, la technique consiste à faire oublier les cols blancs par les faits divers où on retrouve nos chers petits délinquants.
En réalité, si les médias devaient traiter le sujet de la délinquance proportionnellement à ses conséquences sur la société, elle ne parlerait qu’exceptionnellement de la petite délinquance et continuellement de la délinquance en col blanc. Mais cela deviendrait vite insupportable, d’où l’impérieuse nécessité de surtout parler des petits délinquants. Parce que si on arrêtait la délinquance des cols blancs, l’autre diminuerait proportionnellement.
Bref, le traitement de l’information sur le sujet délicat et très sensible de la délinquance est inversement proportionnel à son impact sur la société. L’évasion fiscale, la corruption que ce soit des politiques ou des fonctionnaires, la politique économique inique donnant tout aux possesseur de l’économie et dont la conséquence est la régression du lien social, ne sont jamais traité que de manière accessoire, marginal alors que le montant cumulé de leurs rapines est au moins dix fois supérieure à celle des petits délinquants. Alors que le vol des premiers participent de manière significative à nourrir la petite délinquance par effet de « ruissellement », fortement aidé par la dette publique. Ce n’est pas la richesse qui ruisselle, c’est la violence et la misère.
Dans ces conditions là, c’est tout à l’honneur des juges que de relâcher trop top les petits délinquants, parce qu’il ne peuvent juger les premiers coupables pour les arrêter trop tard.
Alors, qui est à plaindre, celui qu’on relâche trop tôt, ou celui qu’on arrête trop tard ? Or, le premier se plaint souvent bien moins que le second ! Et ce dernier aurait tort de s’en priver, car les quelques justiciers ci-dessus, sont les premiers à pardonner le second et sans pitié pour le premier. Ils vous diront que non, mais il suffit de lire leur commentaire pour voir que oui. Tout cela parce que comme l’impôt, ils ne considèrent que celui qui les obligent à sortir l’argent de leur poche et non celui qui le leur prend avant que l’argent rentre dans leur poche. A ce dernier, ils leur lèche les bottes et leur disent merci monsieur.
Mais ne leur dites pas qu’ils sont idiot, ils veulent bien l’être, en son fier, mais faut pas qu’on le leur dise, c’est leur humilité à eux, exactement comme un gendarme qui vous arrête sur la route !
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@Hervé Hum
Il est clair que vous ne voyez pas le problème du policier. Pour celui-ci, peu importe que le délinquant soit en col blanc ou non, ce qui compte pour lui, c’est qu’il ne se fasse pas tirer dessus par un criminel en cavale.
Or il rare qu’un délinquant « en col blanc » tue un policier. Compris, maintenant ? -
@Gilles Mérivac
Le policier n’est ni juge, ni législateur, mais un simple exécutant et son travail n’est pas de garder les enfants ou les vieux. Il n’aime pas se faire tirer dessus, mais ne rechigne pas à taper sur les manifs et de faire quelques bavures à l’occasion (surtout qu’il est systématiquement relaxé), sans que ce soit sales délinquants.
Maintenant, si le policier s’éveille à sa propre conscience, alors, il peut s’exprimer sur l’état de la société et son mode de fonctionnement, mais là, je ne le vois toujours pas s’indigner de l’iniquité entre le traitement réservé aux petits délinquants et les gros.
Je note surtout que vous n’avez pas compris le fond de mon commentaire, ni l’article. Alors, je ne vous demanderait pas si vous comprenez, c’est manifestement au dessus de vos capacités.
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@Hervé Hum
Les invectives, c’est pas mon truc, donc on en restera là. -
@Hervé Hum
bonjour hervé
Le crime n’est que social et sa dénonciation aussi comme tu l’expliques bien. et parfois c’est dramatique voire triste de voir au travers des manifestations de compassion qui est une marque d’humanité un appel à la curée.
cordialement. -
Ah tiens, j’ai oublié un détail, si certains délinquants sont relâchés trop tôt, c’est surtout parce que les prisons sont déjà surchargées et qu’il conviendrait d’en construire d’autres.
Ca tombe bien, bouygues et cie sont spécialistes en bâtiment. Ils pourraient même s’occuper de l’intendance en privatisant les prisons. Ils sauront même faire baisser le coût de a masse salariale en allant recruter la main d’oeuvre « pas chère ».
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@Hervé Hum
En gros, si on vous suit, c’est le groupe Bouygues qui pousse au durcissement des peines car ils ont découvert un filon inexploité qui est la construction de prisons... Vous avez des preuves ou c’est juste votre paranoia naturelle qui parle ? -
@Nustrale uu Porcu
Si c’était vrai, tu serais déjà mort !
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@Thomas
Vous avez juste lu le dernier commentaire sans doute !
Je vous engage donc à lire le premier commentaire, enfin, si votre intellect le permet !
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@Nustrale uu Porcu
Oui, enfin, c’est le votre que je met en avant, pas le mien !
Vous glosez sur la partie de mon commentaire qui est une ironie, mais passez à coté de la partie sérieuse.
J’en déduis que votre intellect est limité à l’ironie, à la caricature...
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@Nustrale uu Porcu
Comment ça nulle ?
Elle prouve juste, avec ton dernier commentaire, que c’est ta première répartie qui est nulle !
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@Nustrale uu Porcu
Comment une répartie peut elle être première ?
Ben tiens, je te laisse réfléchir à cela justement !
ça y est, t’as réfléchit ?
Ton premier commentaire est une réponse au miens, c’est ta première répartie. Si C’est toi qui avait écrit le premier et moi qui t’avais répondu, alors oui, tu aurais raison car c’est moi qui aurait fait la première répartie !
Donc, il y a bien une première répartie, puis une seconde et ainsi de suite... Bon, je vais pas t’en dire plus, je crains pour tes neurones...
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Vous semblez dire poliment que les policiers ne devraient pas se plaindre qu’on leur tire dessus, cela fait partie de leur travail, et les citoyens ne devraient pas se plaindre des délinquants et criminels qui ne sont que la conséquence des règles édictées par la société.D’une part je ne pense pas que les policiers se plaignent de faire leur travail ou du risque d’être tiré dessus, ce risque est accepté et compris, ce dont ils se plaignent c’est de prendre ces risques POUR RIEN, car entre les cas non élucidés (>60%), les infractions pour lesquelles les policiers ne se déplacent même plus par excès de travail (par exemple le tapage nocturne), les relâches immédiates pour vice de forme, les délais très longs pour une comparution devant le juge, le laxisme généralisé des juges, les peines non appliquées du fait du manque de places en prison, les remises de peine et pour finir les évasions, vous ne pouvez tout de même nier que les policiers ont plutôt l’impression qu’on les prend pour des guignols en leur demandant d’attraper toujours les mêmes lascars mois après mois en risquant leur peau. Un ouvrier accepterait-il tranquillement de continuer à opérer une machine non fiable qui chaque jour risquerait sans crier gare de lui couper un membre ? Non, alors pourquoi un policier devrait-il l’accepter lui ?Les citoyens quant à eux remettent à l’Etat le monopole de la violence légitime en échange d’une paix sociale. Si les magistrats et le Garde des Sceaux continuent dans leur approche actuelle de la justice, ce contrat social se retrouvera mis à mal et encouragera l’auto défense voire risquera d’alimenter une spirale vers l’anarchie. La criminalité sous toutes ses formes a un effet extrêmement pervers sur la société en réduisant les liens de confiance entre les individus, en encourageant la corruption des relations économiques, en réduisant les incitations à l’effort et à l’épargne, en détruisant le capital humain et en rendant notre vie généralement plus violente et plus courte. Il ne faut pas dire que les jeunes de banlieues se tournent vers la criminalité à cause du manque d’emploi et oublier en même temps que c’est cette même criminalité qui participe à décourager la création de commerces dans ces mêmes banlieues.-
@Thomas
"Un ouvrier accepterait-il tranquillement de continuer à opérer une machine non fiable qui chaque jour risquerait sans crier gare de lui couper un membre ? "
Ben si, il l’accepte dès l’instant où le salaire lui est donnée à la fin du mois.
Il accepte même de faire des travaux pénibles, répétitifs, abrutissants, insalubres et dangereux où les taux d’accidents et de morts devraient faire rougir de honte ces policiers.
Le reste de votre commentaire suit la même veine, mais je ne vais pas me fatiguer plus...
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@Hervé Hum
Sauf qu’en France il y a un droit du travail, des syndicats, une inspection, donc à moins que vous ayez des exemples précis à apporter j’en reste à penser que pour vous les généralisations valent argument. Et si j’ai bien lu votre autre commentaire, mais encore une fois j’étais perdu dans les généralisations et la paranoia du « tous pourris » qui quand elle vient de droite sent mauvais mais quand elle vient de gauche est tolérée. Je ne sais pas, donnez des noms au moins qu’on comprenne de qui vous parlez, de cahuzac par exemple ? -
@Thomas
Des exemples !!! Vous voulez les noms et adresses je suppose !
Les contaminés de l’amiante, des centrales nucléaires, des essaies atomiques, des cadences infernales dans les usines, des pressions sur les salariés,avec leur cortège de maladies et autres suicides.
les policiers aussi me direz vous, or, il s’avère que pour eux aussi, ces problèmes ne sont pas liés a la délinquance, mais aux pressions hiérarchiques. Ce que je constate, c’est que vous vous focalisez sur les conséquences et non sur les causes. et puis, je ne vais pas me fatiguer plus.
Alors, je vous sort mon aphorisme préféré de Bossuet « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences ».
Pour le reste, je vous laisse à vos interprétations... Mais il n’est nul besoin de voir tout le monde pourri, seulement de constater que les pourris sont le plus souvent arrêté trop tard quand ils ne sont pas honorés. Quand à la distinction entre droite et gauche entre le PS et l’UMP, c’est vous qui l’a faite, pas moi. Il n’y a guère que les ignorants pour croire encore dans le clivage droite gauche des partis dominants la politique française. Mais après tout, on peut bien continuer de croire et suivre les marionnettes, même adulte !
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@Nustrale uu Porcu
Je vois que ton précédent commentaire à laissé des traces de surchauffe !
La citation en question est de Bossuet... Mais rien n’interdit à Zemmour de la reprendre, même s’il ne la comprend pas.
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@Hervé Hum
Pour taper sur les policiers comme vous le faites, si je confirme que vous êtes de gauche. Peut être que vous ne votez pas par dégoût de la politique et vous alimentez votre paranoia en surfant sur internet, mais en attendant je n’ai toujours pas vu un seul nom dans votre réponse. Et puis alors parler des essais nucléaires dans une conversation sur la criminalité faut le faire, à moins que pour vous ce sont les lois dans votre tête qui comptent ? Des contaminés des centrales nucléaires en France ? Vous parlez du gars à la centrale de Blayais qui avait une poussière sur le menton ? Il en est mort ? Vous avez un scoop à nous donner ?Et alors je n’ai pas pu m’empecher de sourire quand j’ai vu votre commentaire sur les « cadences infernales en usine », vous parlez bien de la France en 2015 là ? La France des 35 heures ? Dont le code du travail est plus épais que la bible ? Vous avez déjà travaillé dans une usine au moins ? Moi oui, y compris à la chaine, je connais tout des ouvriers, y compris ceux qui refusent de mettre les équipments de sécurité parce que « c’est pas comfortable », alors même qu’ils ont été faits sur mesure, ou qui ne se pointent pas à temps au travail parce qu’ils ont trop fait la fête la veille. Du chômage en France oui il en a, des cadences infernales, je crois qu’il vous faut arrêter le joint, ou voyager dans le Tiers Monde chez les véritables damnés de la terre. -
@Thomas
bonjour thomas
il y a eu en 2014 552 accidents du travail et 4 policiers tués dans l’exercice de leur fonction. je te te fais pas de commentaire il coule de source.
tu listes les difficultés de la justice c’était pire dans les années antérieures ou le budget de la justice s’élève à 0.5% aujourd’hui, il est de 1.7% et bien en dessous de la Pologne ou l’Irlande qui sont à 3%. si nous ne laissions pas le temps à la justice d’instruire les affaires quelles qu elles soient et qu’ils s’aventure a juger a chaud comme le démontre les commentaire des médias qui anticipe extrapolent monte des conte à dormir debout et façonne l’opinion publique qui les répète, notre justice se caractériserait par l’injustice et l’iniquité. comme tout service rendu par des humains elle se trompe et c’est fort heureux, sinon cela signifierait que nous serions socialement mort. ce qui arrivera avec les machines intelligentes.
l’absence de contrôle interne (relation sociale humaine) génère un contrôle externe (police, surveillance) qui ne peut venir à bout par la répression de la dérégulation des communauté humaine au profit de l’individualisme égotique.cela produit ce que tu indiques, mais n’est pas une cause de difficultés économiques, c’est l’inverse et cela donne des zones désertiques.
http://ddacoudre.over-blog.com/2015/09/je-me-drogue-au-jt.html0
cordialement -
@ddacoudreBonjour,Il vous faut tout de même rapporter les morts au travail à l’effectif pour connaître la dangerosité, en l’occurrence 25 millions d’actifs dans le premier cas et 150 000 policiers dans le second. Vous verrez alors que la dangerosité du métier de policier reste très élevée.Mais mon argument n’était pas de dire que la mort d’un policier est plus ou moins grave que celle d’un salarié (et j’espère que ce n’est pas le vôtre non plus), mon argument était que toute mort est de trop, et que face aux défaillances de la justice une colère des policiers est justifiée.Pour le lien de causalité entre pauvreté et criminalité, je n’y souscris pas vraiment car nous avons sur la planète des pays très riches comme les Etats Unis avec un taux de criminalité supérieur à la France mais aussi des pays pauvres comme la Chine avec un taux de criminalité plus faible. Une étude suédoise publiée en Aout 2014 sur 526127 personnes nées entre 1983 et 1993 réfute par exemple un lien de causalité direct entre le comportement criminel des adolescents et le revenu de leurs parents une fois que d’autres facteurs familiaux et environnementaux aient été pris en compte.Je pense pour ma part que la pauvreté et de la criminalité sont corrélées du fait qu’elles sont directement influencées (ou ignorées) par les institutions au sens large, entre autres la police, la justice, le système politique ainsi que le cadre législatif et que si l’on veut résoudre les problèmes de pauvreté et de criminalité, il faut avant tout régler les dysfonctionnements des institutions. C’est me semble-t-il également la conclusion des organismes chargés de l’aide au développement qui ont recentré ces derniers temps leur action vers l’établissement d’institutions publiques solides dans les pays pauvres. Je vous recommande cette excellente présentation (en anglais) qui développe cette idée.En comparant avec d’autres pays, il me paraît que nos institutions actuelles en France, notamment l’institution judiciaire, renvoient globalement un signal que l’activité criminelle donne un avantage économique relatif au risque qui est bien supérieur à beaucoup d’activités légales, ce qui a pour conséquence d’encourager cette même activité criminelle et donne un profond sentiment d’injustice à ceux qui s’efforcent de respecter les règles ainsi qu’aux policiers qui doivent arrêter ces mêmes criminels et risquer parfois leur vie pour un salaire dans l’ensemble modeste.Vous vous félicitez de l’augmentation du budget de la justice (mais les places de prison elles n’augmentent pas) et vous semblez excuser les erreurs des magistrats, j’aimerais quant à moi une politique judiciaire et pénale qui ne décide pas de la durée et de l’exécution des peines de prison en fonction du nombre de places de disponibles mais vraiment en fonction de la gravité du crime commis et par ailleurs que le Garde des Sceaux se rende compte du coût humain énorme des erreurs judiciaires (y compris de la récidive) et apporte en conséquence des solutions susceptibles de réduire au maximum ces erreurs au lieu de chercher à détourner l’attention.Tout comme dans nos usines aujourd’hui l’objectif est, à juste titre, de 0 accidents et 0 morts, l’objectif de la police et de la justice devrait être une tolérance zéro, ce qui ne veut pas dire exécuter tous les criminels ni faire la guerre aux pauvres mais mettre tout en oeuvre pour que TOUT crime et délit soit puni en proportion de sa gravité, sans délais, sans erreurs et sans excuses.Cordialement -
@ddacoudre
Pris sur un article de médiapart en cherchant sur google
Pourtant, explique Pascal Jacquetin, statisticien à la CNAMTS (Caisse nationale d’Assurance maladie des travailleurs salariés), « l’analyse des causes montre que tout accident du travail est évitable. Si les entreprises avaient respecté les principes de prévention édictées par le Code du travail, ils auraient pu être tous évités, et même une partie des accidents de la route (112 morts en 2011). Les malaises mis à part, toutes ces morts sont scandaleuses. Il n’y a aucune fatalité dans ces accidents, même pour les chutes de hauteur dans le BTP ».
Mais Thomas, lui, vous demande le nom des victimes. Après tout, le nom des policiers tués est connu, on leur décerne même des médailles à titre posthume. Donc, c’est qu’ils sont réel, mais les autre ?, des anonymes ! Si on ne peut les nommer par leurs noms et adresses, c"est qu’ils n’existent pas.
C’est pareil pour tout, ce qui ne se voit pas, n’existe pas. Comme on montre surtout la petite délinquance, c’est qu’elle existe, mais l’autre, la grande ? On la montre si peu qu’elle est forcément accessoire, insignifiante et ses conséquences sur l’économie ? Dérisoire !. Bon, à chaque fois, ce sont des milliards qui sont en jeu, mais ils sont pas beaucoup à être pris la main dans le sac, et encore moins à êtres arrêté , d’ailleurs, ne dit on pas qu’ils sont trop honnêtes pour être arrêté ? c’est donc que c’est pas important, mais ces petits délinquants qu’on voit tous les jours à la télé, c’est insupportable ! Et encore, on ne parle pas de ces entreprises qui sous la pression de leur principaux actionnaires n’hésitent pas à polluer, empoisonner, détruire plus ou moins légalement mais toujours illégitimement, la vie des citoyens. Mais là par contre, cela devient un peu plus voyant et cela gène quand même un peu beaucoup. Résultat, on élabore des traités secrets visant à interdire cette fenêtre trop visible (le secret des affaires), on concocte des lois liberticides (visant à interdire l’investigation journalistique). Car pour les Thomas et cie, il suffit que cela ne se voit plus pour que cela cesse d’exister. Mais à une condition toute de même, puisqu’il y a des conséquences, il faut qu’on leur montre un coupable à lyncher, le fameux bouc émissaire. Le petit délinquant ou l’immigré est parfait dans ce rôle et faut dire qu’il le tient bien le bougre, à croire qu’il est payé pour ça.
Et puis à la télé, puisqu’ils vous disent qu’il y a une droite et une gauche c’est que c’est vrai, tout ce qui est dit dans les journaux c’est vrai, puisque je le vois de mes yeux vu et l’entend dire, répéter, rabâché tous les jours. Comment peux t-on croire qu’on nous ment à l’insu de notre plein gré ?
Dernier argument, les journalistes de ces médias affirment ne pas manipuler l’info et être totalement libre de la ligne éditoriale, alors, c’est pas une preuve ça ?
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@Thomas
Il n’est pas non plus question pour moi de justifier les morts de policiers, seulement le fait que le risque est inhérent à la fonction et qu’il reste quand même faible et bien plus faible que d’autres catégories n’ayant pas vocation à affronter le danger imprévu. L’idéal étant bien entendu le risque zéro. L’objet de l’article ne porte pas sur le fait que la police doit accepter ses morts, mais la manipulation qui est faite par les médias aux ordres de leur possesseurs, défendant les intérêts d’une classe et non de toute la société.
Ceci étant dit, je vais terminer avec une remarque sur votre commentaire.
vous écrivez :
"Pour le lien de causalité entre pauvreté et criminalité, je n’y souscris pas vraiment car nous avons sur la planète des pays très riches comme les Etats Unis avec un taux de criminalité supérieur à la France mais aussi des pays pauvres comme la Chine avec un taux de criminalité plus faible."
Ce passage, entre autres, montre votre étroitesse d’analyse, en effet, les USA est un pays ou la pauvreté côtoie la richesse mais où elles ne partagent rien, sinon le drapeau étoilé. Si la délinquance et la criminalité est moins forte en France, il faut peut être chercher du coté de son système social, obligeant les riches à partager un peu plus avec les pauvres. Mais de moins en moins !
Pour ce qui est de la Chine, les statistiques sont plus que douteuses. On peut aussi noter que la maximisation des peines n’est pas un frein à la criminalité, puisque les USA, connu pour la sévérité de leur système judiciaire, ne parvient pas à faire diminuer sensiblement la criminalité.
Bref, les USA prouvent le lien de causalité entre pauvreté et richesse, mais comme vous mélangez l’un et l’autre, cela vous fait dire le contraire.
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@Hervé Hum
Vous savez que le pic de criminalité aux Etats Unis à été atteint en 1980 (5950 crimes pour 100,000 habitants et 10.2 meurtres pour 100,000 habitants), à l’époque le taux marginal supérieur de l’impôt sur le revenu était de 70%, le taux marginal supérieur de l’impôt sur les successions était de 80% et les inégalités sociales étaient à leur niveau le plus bas du 20ème siècle ? Depuis les taux d’imposition ont été divisés par deux, la part du centile supérieur dans le revenu national est passé de 8% à 18% et pourtant le taux de criminalité n’a fait que baisser, il est actuellement de 2972 crimes pour 100,000 habitants et de 4.5 meurtres pour 100,000 habitants ! Je ne dis pas cela pour faire l’apologie des inégalités sociale qui me répugnent autant qu’à vous probablement, mais notez tout de même que l’une des choses qui a changé entre temps aux Etats Unis c’est en revanche l’approche juridique et notamment le renforcement des peines, la tolérance zéro (exemple New York) et la punition sévère de la récidive. L’approche américaine a été plus radicale car leur taux de criminalité était à la base plus élevé, neanmoins l’efficacité du renforcement des peines a été prouvée. Je vous donne un autre exemple, celui des émeutes à Londres en 2011, les juges anglais ont sensiblement renforcé les peines à l’encontre des émeutiers (2 mois de plus en moyenne soit 13 mois contre 11 mois dans la période précédente pour des faits similaire), et bien une étude a montré que l’effet de ce durcissement des peines sur la baisse de la criminalité dans les zones concernées était satistiquement mesurable y compris plusieurs mois après l’émeute.Je n’arriverai peut etre pas à vous convaincre vous, vous semblez plein de certitudes et on ne peut remplir un verre déjà plein, mais j’espère que vous reflechirez un peu à mes propos.Bonne fin de journée -
@Thomas
je n’irai pas consulter ces chiffres dans le détail, mais on peut noter deux chose en regardant les statistiques. La population carcérale est passé de 500 000 en 1980 à 2,3 millions environs, (0,8% population active) soit une augmentation de 450 % alors que dans le même temps, la population augmentait d’environ 59 %.
Est ce qu’une société peut soutenir un tel taux d’incarcération ? Il paraît que ce taux à baissé marginalement, mais ne saurait cacher l’exponentiel de prisonniers suite à cette politique. Ne saurait masquer que malgré ce taux élevé, proportionnellement le plus élevé au monde, la criminalité reste toujours élevé. La meilleure politique anticriminalité est l’éducation, mais celle ci ne peut pas être efficace dans un milieu social défavorisé (le niveau d’instruction des parents n’est pas une garantie du niveau d’éducation !) et dans un système économique inique.
Toutefois, aucun système, aussi juste et « parfait » soit t-il ne peut éradiquer la criminalité, il en existera toujours une résiduelle. Pour la vie, la perfection absolu n’existe pas, sinon, il n’y aurait pas de vie (principe entropique). Simplement, dans une société équitable, basé sur le mérite et la coopération, nous pouvons espérer mieux la contrôle et la maintenir à son niveau résiduel. Mais ce n’est pas le cas !
En tous les cas, sachez que j’ai apprécié ce commentaire. Enfin, si j’ai des certitudes, celles ci sont fondées sur l’analyse et que seule une analyse supérieure peut me faire changer de certitude, mais certainement pas la réaction émotionnelle. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé d’analyse qui soit supérieure à la mienne, mais beaucoup qui ont et continuent d enrichir la mienne et conduisent toujours à des corrections, des apports notables, mais pas à une remise en question générale.
Bonne journée à vous
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n’oublions pas que les élections approchent
( cad le besoin de faire peur .......)
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