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Accueil du site > Tribune Libre > Une incroyable promotion du « caïdat » au Diplôme national du (...)

Une incroyable promotion du « caïdat » au Diplôme national du Brevet

C’est de l’inconscience ou du cynisme ? Comme d’autres avant lui, le sujet de français, qui vient d’être donné à la session de juin du Diplôme national du Brevet, n’a pas déçu. En 1995, on s’en souvient, on avait déjà eu droit à un encouragement à la xénophobie ; en 1996, il avait été fait l’ éloge de l’autodéfense et de la vengeance privée. Ce 26 juin, il s’est agi seulement d’une promotion du « caïdat » dans une École déjà gangrénée par la délinquance, au point de compromettre l’acte même d’enseigner dans certains établissements.

Le règne du « caïdat »

Profondément ancré, sinon toléré dans les prisons, « le caïdat » est, on le sait, l’organisation d’un groupe autour d’un caïd tout-puissant et de ses barons qui font respecter autour d’eux leurs quatre volontés par l’intimidation, les chantages et les menaces mortelles. Or, on en trouve des formes embryonnaires même dans les enceintes scolaires : des élèves peuvent ainsi être terrorisés des mois durant par de petites frappes et leur bande, exigeant d’eux toutes sortes de prestations avec exigence de silence absolu, comme donner leur travail pour être copié, témoigner en leur faveur en cas de transgressions découvertes, ou se soumettre à des rackets divers, en vêtement ou en argent.

La relation perverse du « caïdat » finement analysée par Émile Zola

Le texte retenu cette année pour servir de contexte à la rédaction illustre en partie cette délinquance. Par chance, il n’est pas tiré de ces produits à succès du marché, à la langue incertaine, mais d’un classique bien établi, Émile Zola. C’est une page d’une nouvelle composant les « Nouveaux contes à Ninon », intitulée « Le Grand Michu » paru en 1874.

On y découvre que, déjà à cette époque, bien avant l’École obligatoire et laïque, il existait dans les pensionnats des caïds qui tenaient sous leur emprise des élèves pour l’assouvissement de leurs caprices. Le grand Michu, comme son nom l’indique, est ici une brute épaisse qui fait peur à ses camarades par sa carrure et ses muscles. La scène relatée montre comment il s’y prend pour amener un plus petit que lui à participer à une révolte qu’il a prévue d’organiser au réfectoire à l’heure du dîner.

Pour quelle raison ? La mise hors-contexte laisse le candidat dans l’ignorance des motivations du complot. Seule importe ici la relation que le caïd établit avec celui qu’il terrorise. Tout est préférable à ce dernier plutôt que l’idée de s’opposer au voyou tant il le redoute. Il trouve même de la jouissance à être distingué et enrôlé par lui, à « en être », comme dit la brute. L’observation de Zola montre finement quels liens psychologiques pervers peuvent ainsi se nouer entre caïd et victimes et comment n’importe qui peut verser dans la délinquance sous pareille influence. La violence est certes la crainte de ceux qui s’y soumettent, mais aussi l’ostracisme par l’exclusion du groupe : « Tu ne trahiras pas ? demande le Grand Michu à sa victime. (…) Autrement, tu sais, je ne te battrai pas, mais je dirai partout que tu es un traître, et personne ne te parlera plus. » On comprend pourquoi « l’omerta » est si rarement violée.

Une promotion implicite du « caïdat » par le sujet

Or quel est le sujet de rédaction que les éducateurs de l’Éducation nationale ont trouvé intelligent de proposer ? Cette page ne donnait-elle pas l’occasion d’une salutaire réflexion sur les dangers de cette délinquance parfois présente à l’École ? Le problème offrait des angles d’approche divers : soit il était demandé de relater une expérience personnelle dont aurait eu à souffrir le candidat lui-même, ou un cas dont il aurait eu connaissance, en précisant l’issue de l’ affaire. Soit, plus intelligemment, on sollicitait une réflexion sur les divers moyens à mettre en œuvre pour s’opposer efficacement à cette voyoucratie.

Foin de ces préoccupations éducatives ! Mieux vaut flatter très tôt les instincts les plus vils ! L’adolescence n’est-elle pas l’âge de la révolte, et les éducateurs n’ont-ils pas à fournir le combustible de ce bel embrasement ? : « La révolte a lieu, dit le sujet, le narrateur est puni. Il écrit à sa mère pour raconter les faits et justifier sa participation au complot. Rédiger cette lettre qui comportera une partie narrative et développera les arguments avancés par le narrateur pour expliquer son adhésion au projet de Michu. » Pourquoi la lettre ne s’adresse-t-elle pas aussi au père ? Le cliché de l’indulgence maternelle ?

Surtout, le choix n’est même pas laissé au candidat : l’ « adhésion » à la révolte organisée par le caïd lui est imposée, l’idée d’un refus d’y participer est exclue.

Les fruits amers du formalisme

En revanche, les inspecteurs pédagogiques, responsables du choix de ce sujet, se montrent pointilleux sur la forme : ils usent de termes pseudo-savants qui font croire à la rigueur scientifique de l’exercice. Sous le titre « critères de réussite » sont ainsi réunis ces exigences : « respect de la situation d’énonciation  », « utilisation des discours narratif et argumentatif », ou encore « respect des codes (sic) de la lettre  ». Bien malin le Monsieur Jourdain qui peut raconter l’affaire sans argumenter : choisir de relater un fait ou au contraire de l’omettre n’est-ce pas déjà argumenter ? Quant aux « codes de la lettre », serait-ce qu’un code au singulier ne suffit pas à réunir les règles auxquelles doit obéir la rédaction d’une lettre ?

En revanche, on cherche vainement, parmi les fameux « critères de réussite », « respect du code civil » ou « respect du code pénal ». Qu’importe aux yeux de ces inspecteurs qu’un tel sujet contribue en douceur à légitimer chez les adolescents le caïdat et ses délits. La réflexion sur les ravages de la violence organisée n’est pas un « critère de réussite ». L’indifférence au droit, il est vrai, est une habitude bien ancrée à l’Éducation nationale.

Paul Villach


Moyenne des avis sur cet article :  3.97/5   (132 votes)




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59 réactions à cet article    


  • cara 28 juin 2008 12:28

    Pour que le lecteur puisse se faire une idée :

    http://bibliotheq.net/emile-zola/nouveaux-contes-a-ninon/page-13.html

    Le sujet de brevet proposait la première partie de la nouvelle.


    • nihalem 28 juin 2008 16:24

      Effectivement, le texte en lui-même n’est pas « une promotion du caïdat ». Ce serait plutôt une illustration de l’aspect contraignant de la société, avec son lot de rebelles aux cœurs tendres (finalement, il enjoint le petit de s’en aller avant que l’autorité ne le prenne et ne le punisse, pour qu’il soit seul puni, comme meneur de la révolte.) qui finissent en marge, ici, un fils de paysan qui se fait ainsi virer de l’école et prend la suite de son père.

      Tout aussi effectivement, la consigne d’écriture méprise l’œuvre et son auteur : le petit y est puni pour avoir été fidèle à son serment obtenu sous la menace. Le résultat est ambigu. Le narrateur n’a plus juste participé à une éphémère et sans conséquence révolte par fascination voire subjugation venant du grand Michu, la quête de la liberté n’ayant fait que quelques pas maladroits, là, au contraire, solidarité, honêteté, fidélité, intérêts personnels, tout cela s’oppose. C’est audacieux de donner un sujet aussi difficile, mais hasardeux pour certaines mentalités, c’est sûr. Certains caïds réels pourraient y voir une confirmation du primat de la force, de l’intimidation, dans un monde sans foi ni loi... Mais le sujet en lui-même ne me semble pas le contenir. L’auteur de l’article devrait faire attention à ne pas trop vite crier au loup...

      Faut-il des sujets « orientés dans le bon sens » ? Cela nécessite que l’école soit légitimée à instruire la morale, ce qu’est le Bien et le Mal, et que cette morale soit effectivement définie, car tout le monde n’en a pas la même conception. Dans nos temps post-modernes, où l’autorité est en mal de légitimité, ou les notions de Bien et de Mal sont floues, je pense que ce type de sujet consensualiste est ce qu’on peut espérer de mieux de l’institution scolaire. À vos commentaires... :)


    • Soleil2B Soleil2B 28 juin 2008 15:52

      "Profondément ancré, sinon toléré dans les prisons, « le caïdat » est, on le sait, l’organisation d’un groupe autour d’un caïd tout-puissant et de ses barons qui font respecter autour d’eux leurs quatre volontés par l’intimidation, les chantages et les menaces mortelles."

      - Point barre, et ne lui cherchez pas d’autre signification !

      - En voilà une allégation qu’elle est péremptoire comme dirait quelqu’un..................

      - Un Caïd, c’est avant tout un Chef de Corps, particulièrement dans la Légion Etrangère Monsieur l’auteur.

      - C’est également un chef administratif dans certains pays arabes.

      - Ce n’est que par extention que ce nom prend une connotation péjorative.

      - Or, de ce que vous écrivez ci-dessus, sans réserve aucune, il est exclusivement le qualificatif d’un chef mafieux.

      - Songez donc qu’un Sàrközy, deviendrait-il par son ambition débordante l’empereur Nicolaus Paulus Stephanus Caesar, n’aurait jamais droit au Salut au Caïd de la Légion.

      - C’est dire, ce qu’est le "Caïdat".

      - Un mot qui peut désigner à la fois le meilleur et le pire doit être utilisé avec circonspection, et vous eussiez pu en trouver un autre, ou tout au moins, souligner la nuance. Mais le titre eut été moins ronflant......................

      - Il semble que vous ayez été victime ou de votre ignorance, ou de la facilité. Ou les deux.

      - Allez porter votre "définition" de "caïdat" au 2° REP, vous me ferez part de leurs réactions !


      • srobyl srobyl 30 juin 2008 09:49

        On joue sur les mots...Je trouve l’article très intéressant.,Peu importe si quelques puristes s’offusquent de voir le mot "caïd" dévoyé de son sens originel. Chef de bande, mafieux, gros bras, parrain, ...qu’importe ?Tout le monde a compris de quel genre d’individu il s’agit, non ?. L’important, c’est l’accent mis par l’auteur sur l’incroyable complicité passive des décideurs du système éducatif. Plus que jamais, il n’est pas de bon ton de caresser à rebrousse-poil. On assiste à tous les échelons à une démagogie qui frise le putanat intellectuel : on fait semblant d’être d’accord pour se foutre les jeunes dans la poche, quitte à renoncer à ses convictions profondes...est-ce de cette façon que l’Ecole Publique va redorer son blason et colmater les brèches. ?..

        Ce n’est pas pour défendre quelqu’un qui m’a beaucoup énervé, mais je me souviens des dispositions mises en place par Ségolène Royal pour lutter contre un fléau du même type (pire encore parceque quasiment institutionnalisé) : le bizutage... et son prolongement dans la vie professionnelle sous la forme de constitution de véritables réseaux de connaissances, dans lesquel le parrainage est fréquent. Le courage, c’est parfois se rendre impopulaire... 

         


      • lamorille 28 juin 2008 18:36

        quant à moi , l’illustration tirée de l’affiche du fil "zéro de conduite" , je la trouve hors contexte...


        • Soleil2B Soleil2B 28 juin 2008 19:55

          Il faut pondre mon cher, il faut pondre et vite !

          - Alors Villach n’est pas très regardant.

           


        • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2008 11:53

          @ Soleil 2B

          À croire que votre oeuf à vous rencontre bien des encombrements pour arriver à l’air libre ! Paul Villach


        • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2008 11:55

          @ Lamorille

          Effectivement, cette affiche peut paraître hors-contexte. À moins que vous ayez mal lu le film de Jean Vigo !

          À qui allait cette note ? Aux élèves ou aux maîtres qui les maltraitaient ?

          Eh bien, ici, permettez-moi de l’attribuer ici aux auteurs de ce sujet ! Paul Villach


        • lamorille 29 juin 2008 22:11

          pour faire court, car mon post vient de disparaître (c’est ma faute), je faisais juste un reproche sur l’association entre un article (le vôtre) intéressant et irritant (je n’apprécie guère votre conclusion) et l’affiche du film de vigo (que j’ai vu des dizaines de fois, et non lu comme vous l’écrivez...enfin un film de chevet)...j’abhorre la langue techno, tout comme vous...cette semaine j’me tape la correction du brevet et du bac pro...sniff

          ps : je suis lamorille et non pas La Morille


        • Soleil2B Soleil2B 28 juin 2008 23:33

           

          - Ah ! elle m’avait échappé celle-là

          -" ...les chantages et les menaces mortelles."

          - Je savais que le 222-17 punissait assez lourdement les menaces de mort.

          - Mais je n’aurai jamais pensé que des menaces puissent être mortelles ! fussent elles de mort !

          - Il est trop ce Villach, il est trop !

          -


          • Traroth Traroth 30 juin 2008 16:24

            Je pense que vous devriez apprendre le français, avant de vous moquer.


          • alceste 29 juin 2008 09:02

            @ paul Villach,

            Les commentaires que je viens de lire ne témoignent pas d’une lecture bien approfondie, apparemment, on peut piquer une crise de nerfs sur la définition d’un seul mot, ou envoyer l’auteur - pour de mystérieuses raisons- chez les pensionnaires de "la maison Tellier" - . 

            En ce qui me concerne, je partage votre indignation. Je trouve que le texte initial était tout à fait intéressant, et on aurait pu attendre, en effet, des sujets de rédaction amenant à réfléchir sur la loi du plus fort, ou même à s’y opposer. Il semble au contraire qu’on suppose d’emblée la soumission., et uniquement la soumission : il n’y a donc pas même la possibilité de choisir ! Est-ce de cette façon qu’on conçoit la liberté ? Je veux bien ( antiphrase ! ) que notre monde ait opté pour les dégoulinements de Moraline et se refuse à définir une Morale, mais qu’on laisse au moins subsister la possibilité d’un choix, d’une responsabilité !


            • Soleil2B Soleil2B 29 juin 2008 10:12

              Bien vu Alceste !

              - Encore un qui pense comme Villach qu’on peut écrire n’importe quoi et n’importe comment pourvu qu’on écrive !

              - Chez Villach mon cher, pas besoin de lecture approfondie. Les premières lignes sont édifiantes !

              - Sauf pour les ânes qui s’accommodent de toutes les atteintes à la langue française.


            • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2008 10:24

              @ Alceste

              Oui, ce texte d’Émile Zola est très intéressant, et même passionnant vu les relations sociales qu’il décrit avec économie. Mais voyez ce qu’en fait cette équipe en charge de l’Éducation en France ! On ne saurait trouver meilleur exemple du détournement idéologique qu’elle opère pour désorienter la jeunesse française.

              C’est tellement évident ce que vous écrivez ! Mais pas pour "les amis du désastre", comme dit Renaud Camus, et les "chevaux-légers" d’une administration envoyés peut-être en sous-main ou montant tout seuls comme des grands au créneau pour défendre l’indéfendable, sans qu’on le leur demande, car leur fromage en dépend ! Notez qu’ils sont incapables d’opposer le moindre argument. L’attaque personnelle est leur seule riposte possible. Paul Villach


            • alceste 30 juin 2008 13:55

              @Soleil2B

              à l’envers ce qu’on écrit vous comprenez ?
              Bien qu’ émerveillé par la finesse de votre exégèse , je vais prolonger mes braiements de vieux baudet :

              Ce que dénonce Paul Villach, c’est à la fois le formalisme de l’exercice et l’orientation du sujet, qui implique automatiquement le lecteur dans la soumission à la loi du plus fort : exactement l’opposé de " on peut écrire n’importe quoi n’importe comment".

              S’il n’y avait que des "ânes" comme ceux que vous dénoncez du haut de votre autosatisfaction, la langue française serait peut-être un peu moins malmenée aujourd’hui.
              Croyez enfin qu’en lisant vos commentaires, on se sent soulagé d’être un âne, et on a une pensée émue pour la prière de Francis Jammes.


            • Pie 3,14 29 juin 2008 09:56

              La méthode Villach : prendre un sujet de français dans n’importe quel examen de secondaire.

               critiquer avec virulence et indignation le sujet quitte à sombrer dans le ridicule   ( promotion du "caïdat" il fallait l’inventer) .

               envoyer une volée de bois vert à l’administration et en particulier aux inspecteurs.

               

              Livraison assurée au mois de juin.


              • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2008 10:14

                @ Pie 3,14

                Méthode Pie : faire diversion, ne surtout pas tenter de réfuter les arguments qui sont perturbants. Et ne surtout pas relire le rapport de l’OCDE de 1996 qui organise la stratégie de discrédit du servide public d’éducation. Pie 3,14 en connaît un rayon pour défendre l’indéfendable ! Bravo ! Paul Villach


              • Soleil2B Soleil2B 29 juin 2008 10:33

                Tiens, une intervention de Villach !

                - Il parle d’argumentation  ! marrant !

                - Et il me répond quoi Villach sur sa définition et son utilisation de "caïdat" ?

                - Et il me répond quoi Villach pour avoir mélangé les menaces de mort que peuvent proférer des voyous et des menaces mortelles que peuvent constituer certains éléments naturels ou non ?

                - Vous ne pensez pas sérieusement qu’avec ça sur deux lignes on va continuer à vous lire ?

                - Sortez un sujet sur le certificat d’études, le brevet excéde déjà votre maîtrise de la langue.


              • Pie 3,14 29 juin 2008 10:51

                Il faut arrêter avec ce vieux rapport de l’OCDE que vous ressortez en toutes occasions. Il existe des quantités de rapports issus d’institutions internationales au ton anglosaxon et libéral qui préconisent un régime sec pour la fonction publique. Cela ne signifie pas qu’il sont appliqués à la lettre partout,même si l’air du temps va dans ce sens. Il en va des rapports de L’ocde comme des autres rapports , la plupart finissent au placart.

                Concernant votre" méthode", vous êtes en train d’illustrer ce que ce site voulait dénoncer. A force de pondre un article par jour vous êtes devenu un journaliste professionnel non rémunéré. Vous cherchez fébrilement dans votre domaine de compétence , des choses susceptibles d’intéresser le lecteur et comme la source n’est pas inépuisable vous compensez avec des effets de manches .

                Comme vous n’enquêtez pas mais commentez seulement, votre "scoop" ne peut venir que de l’originalité du point de vue que vous adoptez, c’est ce que fait un journaliste dans la presse d’opinion, il suit une ligne éditoriale.La vôtre devient caricaturale à force de répétition : le style, c’est l’explication de texte en classe de français, le fond c’est l’aigreur quand il s’agit d’école et la méfiance dénonciatrice pour tout le reste.

                C’est une posture de journaliste finalement classique mais qui n’apporte rien de nouveau. Faites vous plus rare ainsi vous deviendrez peut-être intéressant.


              • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2008 11:44

                @ Pie 3,14

                Je mesure à votre incapacité à contrer mes arguments et à votre recours à l’attaque personnelle venimeuse comme l’analyse que j’ai proposée vous blesse. Je vous comprends. Vous usez des méthodes que je connais depuis si longtemps !

                Vous trouvez sans doute judicieux le formalisme qui pollue et stérilise le savoir diffusé par l’Éducation nationale. Vous en avez le droit. Pourquoi vous en cacher ?

                Vous vous croyez autorisé à donner des conseils sur la publication d’ articles. Commencez donc par savoir débattre et à opposer des arguments. Si vous en êtes - ce que je crois - incapable, pourquoi vous faites vous du mal à vouloir lire mes articles ? Lisez plutôt le Bulletin Officiel de l’’Éducation nationale, vous ménagerez votre coeur ! Paul Villach

                 


              • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2008 12:08

                @ Soleil 2B

                Ne vous cachez plus ! Votre injure de nature psychiatrique vous a trahi. Vous appartenez bien à ces gens qui ne connaissent que la psychiatrie pour éliminer ceux qui contestent la pensée officielle. Décidément, l’URSS n’est pas morte, elle continue de dériver dans les têtes. Paul Villach


              • Soleil2B Soleil2B 29 juin 2008 14:51

                Tu es encore plus atteint que je le pensais mon pauvre Villach !

                - L’URSS la pensée unique etc....... faut sortir du soleil.

                - Je t’ai attaqué sur ton "caîdat" et tes "menaces mortelles", en conséquence sur ta nullité en langue française.

                - Ne vas pas me chercher l’âge de ta belle-mère pour essayer de noyer le poisson.

                - Ecris moins et moins vite, et use du dictionnaire, tu ne t’en porteras pas plus mal.

                - "De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent"

                - Mais tu sais qui c’était au moins Desproges ?


              • Stephane Klein Stephane Klein 29 juin 2008 11:07

                Visiblement ce Mr Villach attire la vindicte des mediocres.

                On attendra leurs arguments de fond longtemps.....


                • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2008 11:48

                  @ Stéphane Klein

                  C’est le drame de ces tristes sires ! Ils sont désemparés de voir que l’autorité à laquelle ils adhérent de toutes leur fibres, produise des preuves aussi flagrantes de l’ignorance qu’elle enseigne. Car je les crois intelligents, il ne faut jamais minimiser l’adversaire ! Paul Villach


                • Soleil2B Soleil2B 29 juin 2008 14:52

                  Moi je te minimise.

                  - D’ailleurs tu as la tête de tes écrits.


                • lamorille 29 juin 2008 23:14

                  soleil 2B

                  puissant votre argument...la tête des écrits...vous n’aimez pas l’auteur,soit...mais votre cuistrerie vous déssert...


                • Soleil2B Soleil2B 30 juin 2008 16:47

                  Ne vous déplaise Lamorille, ce n’est pas la première fois que "Villach" prend des libertés avec la langue à des fins purement esthétiques.


                  - Avec le droit aussi, mais c’est une autre histoire.


                  - Quant à ma cuistrerie, elle tient à une chose :

                  - "Villach", ne répond pas au premier post qui était, tout au plus, ironique.


                  - Il attend comme d’habitude l’intervention de quelques supporters, et toujours sans répondre, glisse sur des attaques personnelles


                  - Quelqu’un a-t-il contredit mes assertions ? Pas que je sache, du moins au plan de la sémantique.


                  - Ecrire qu’un chef de bande puisse proférer des "menaces mortelles" en lieu et place de menaces de mort révèle d’une ignardise profonde.


                  - Ce n’aurait guère d’importance et je n’aurais certes pas relevé avec le caïdat chez un autre rédacteur.

                  - Mais Pierre CHEREUL est à lui seul la résurgence du Siècle des Lumières.


                  - Or c’est grave Lamorille. Pour faire le beau "Villach" avance que l’EN fait la promotion du caïdat, en insistant sur la définition :groupe, intimidation, chantage et menaces de mort.


                  - L’EN fait donc la promotion de pratiques criminelles.


                  - Si vous ne pensez pas qu’on est dans l’excès en référence au Grand Michu, alors d’accord.


                  - Moi, je dirai que c’est injurieux et diffamatoire envers l’EN.


                  - Relevez que "Villach" m’attribue un esprit soviétique lorsque je relève seulement son ignardise, et vous comprendrez peut-être que si je suis un cuistre, Pierre CHEREUL est un con.


                • chmoll chmoll 29 juin 2008 11:15

                  é ouié emile


                  • Marsupilami Marsupilami 29 juin 2008 11:29

                     @ Paul Villach

                    Bon article. L’angle choisi est effectivement effarant. On voudrait légitimer une société ultracapitaliste de caïds en compétition entre eux et dont la loi paraîtrait indiscutable qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Quant aux préconisations du rapport de l’OCDE sur la réforme de l’enseignement, elles suivent leur cours, subtilement. La non-critique du caïdat c’est implicitement aller dans le sens de la fabrique du consentement.

                     


                    • Soleil2B Soleil2B 29 juin 2008 11:41

                      Chez les marsupilamis aussi, le caïdat ne sert qu’à désigner la structure mafieuse !

                      - Et sur les "menaces mortelles" là aussi t’es d’accord marsu ?


                    • Marsupilami Marsupilami 29 juin 2008 11:51

                       @ Soleil2B

                      Désolé, je n’ai pas compris le sens de ta réponse, si toutefois elle en a un ?


                    • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2008 12:03

                      @ Marsupilami

                      Cher Marsupilami, vous parlez d’or ! On ne comprend pas autrement pourquoi, sur un texte aussi passionnant, on soit allé cherché un sujet pareil. Et ils se sont mis à plusieurs, ces inspecteurs pédagogiques !

                      Car il faut fouiller pour éviter de faire réfléchir les candidats sur la violence qui ruine quotidiennement à petit feu le service public d’Éducation. 

                      Paul Villach


                    • Soleil2B Soleil2B 29 juin 2008 14:53

                      Si tu n’as pas compris mon post Marsu, c’est que tu n’as pas lu l’article !

                      - Même pas les trois premières lignes.


                    • srobyl srobyl 11 juillet 2008 09:01

                      Qu’est-ce qui est important dans cet article ? La tête de P. Villach ? Quelques approximations sémantiques ? ou bien les faits qu’il expose et les idées qu’il développe ?
                      Pour ma part, je retiens l’essentiel : on ne peut pas en même temps dénoncer les violences qui peuvent se produire au sein des établissements et se faire le complice d’un système qui reconnaît comme bon la loi du plus fort.


                    • mavox 29 juin 2008 12:30

                      @paul villach

                      Je viens de lire aussi les commentaires. Le plus constructif pour moi est celui de Marsupilami (29 juin 11h29). Et je rejoins son point de vu. Effectivement son com. "est d’or".

                      D’autres défendent leurs idées, bêtement je trouve et de maniere agressive,butés sur des détail de forme et sans comprendre le sens du texte. C’est proporement idiot.

                      L’idée du sujet du brevet rejoint l’idée de la "privatisation" en douceur que je sens pointer dans les universités.

                       


                      • Soleil2B Soleil2B 29 juin 2008 15:10

                        "....sur des détail de forme et sans comprendre le sens du texte". Mais bien sûr Malox !

                        - Le "caïdat" de Villach s’agrandit ! C’est bientôt le gang des postiches !

                        - Je ne vais pas tarder à recevoir des menaces mortelles.

                        - Tu as dû pas mal les emmerder à l’EN pour ressasser inlassablement ta rancune et ta rancoeur hein Villach ?

                        - Ils ne t’auraient pas un peu mis à la porte par hasard ?


                      • tess 29 juin 2008 12:36

                        tou é bidoné sur ce sit


                        • lamorille 29 juin 2008 23:42

                          oui...oui...oui...tess est un (bon) film de polanski...tess sur agoravox est un mauvais contributeur...qui se prend pour un contributueur....un foireux de plus...


                        • Jean Lasson 29 juin 2008 14:27

                          Bonjour Paul,

                          Article pertinent, comme toujours. C’est bien dans les détails que se comprend la logique profonde d’un système et que se révèlent le mieux ses perversions. C’est ce que vous faites avec beaucoup d’acuité dans le domaine que vous connaissez.

                          Le sujet du jour, la psychosociologie des bandes et la soumission à leur chef, est dans l’actualité depuis l’élection du petit caïd de l’Elysée. Nous constatons tous les jours que celui-ci exige allégeance et soumission totale autour de lui. Ce sont les conditions pour ne pas être expulsé de la bande et retourner vers ce que ses membres considèrent comme le néant (cas de Martinon), voire pire dans les cas extrêmes (crochet de boucher promis à Villepin).

                          Je fais l’hypothèse que les inspecteurs pédagogiques auraient - inconsciemment ? - choisi ce thème parce qu’il les concernerait. Et ils auraient choisi d’amputer une branche de l’alternative parce qu’ils n’envisageraient pas un instant de refuser leur allégeance au caïdat politique.

                          Voilà ce que pourrait nous révéler ce sujet. J’espère alors que les parents sauront contrer dans l’esprit de leurs enfants la progression de cet autoritarisme vulgaire et fascisant...


                          • Soleil2B Soleil2B 29 juin 2008 15:31

                            Monsieur Lasson,

                            - Je pense que lorsque vous parlez du "petit caïd" de l’Elysée vous faites allusion à sa taille ?

                            - Sinon ce serait une antinomie...................


                          • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2008 15:54

                            Cher Jean Lasson,

                            Votre mise en contexte politique est intéressante et j’y adhère évidemment. Très cordialement, Paul Villach


                          • Jean Lasson 30 juin 2008 02:34

                            @ Soleil2B,

                            Vous écrivez : "Je pense que lorsque vous parlez du "petit caïd" de l’Elysée vous faites allusion à sa taille ?"

                            Pas du tout. Je fais allusion à la médiocrité du personnage. Je fais allusion à son caractère, à son comportement, à son inculture, à sa bassesse d’esprit. Je fais allusion à son agressivité de petit coq face aux faibles, à sa servilité de petit chien face aux forts, à ses petits mensonges, à ses petites manoeuvres de basse politique, à ses petites trahisons, à sa propension à défendre exclusivement les petits intérêts personnels de ses petits amis et de lui-même...

                            Il est le président (avec une minuscule), mais il ne préside pas, il exécute tous les ordres de ses maîtres. Il est un petit caïd de bande.

                            Tout ceci n’a rien à voir avec sa taille physique. Voilà ce que dit Wikipédia de Louis XIV : On dit du roi qu’il n’était pas grand – 1,61 m – mais qu’il était d’une grande élégance et en imposait par sa prestance, sa beauté et sa superbe. Un grand homme que ce Roi Soleil, ne trouvez-vous pas, soleil2b ?


                          • Soleil2B Soleil2B 30 juin 2008 17:22

                            Je trouve Lasson, je trouve...................



                          • Pie 3,14 29 juin 2008 15:28

                            Au lieu de proposer " une reflexion sur les dangers de cette délinquance " , on flatte" les instincts les plus vils" en demandant au candidat de relater à sa mère une révolte pour laquelle il est puni.

                            Voilà votre seul et unique argument , il est strictement moral et comme tel, il relève du simple jugement de valeur acceptable ou réfutable en fonction de la morale de chacun . On peut soutenir que demander à un ados de 15 ans d’écrire sur une révolte n’est pas stupide, que faire intervenir la mère et la punition est un luxe de précautions déjà très moralisateur .

                            Voici ce qui reste de votre "incroyable promotion de "caïdat" au Diplôme national du brevet" ( si ce n’est^pas un titre racoleur , dites-moi ce que c’est. !!!).

                             


                            • Soleil2B Soleil2B 29 juin 2008 16:08

                              Je crois qu’il est temps de laisser l’éminent Paul Villach à sa parano et à ses divagations.

                              - Ce qui est grave, c’est que même en période de vacances scolaires, parlementaires etc...il va encore nous trouver matière à s’en prendre à l’EN !

                              - Brave homme..............


                            • Guizmo 29 juin 2008 23:09

                              Bonjour vous tous

                              Alors, je suis nouveau par ici en tant que membre d’Agoravox même si je lis vos articles (vos, pas seulement ceux de Mr. Villach) depuis déjà pas mal de temps.

                              Personnellement, je vous trouve un peu excessif quant à l’impact symbolique de ce sujet d’invention. Est-ce que vous supposez que le sujet pourrait amener ceux qui écrivent dessus à, de manière inconsciente, accepter ce que vous appelez le "caïdat" au lieu de le combattre ? Ou alors vous pensez que ca va avoir une influence de manière générale ? Parce qu’honnêtement, je ne me souviens pas du tout du sujet que j’avais à traiter quand j’ai passé mon brevet de francais, et je n’en pas grand à faire. Durant toute l’année on a droit à des sujets sur pas mal de choses, donc pour nous un devoir supplémentaire, même si c’est le Brevet ou le Bac, on le fait comme on en aurait fait un autre et puis voilà, on peut être d’accord avec ou contre sur le fond peut-être sur le moment mais après c’est juste quelque chose à rendre.

                              Les sujets du Bac sont trouvés avec l’accord des professeurs, si je ne me trompe pas. Or les professeurs sont très, très loin d’être tous d’accord sur le sujet à donner au Bac, il y a beaucoup de débats sur le fond, la forme, etc, donc je ne pense pas que l’on puisse critiquer si facilement l’éducation nationale tel que vous le faites. Après, peut-être que vous avez raison et que ce n’était peut-être pas le meilleur sujet que l’ont pouvait tirer de ce texte. Mais relativisons les choses, on ne peut pas dire que le sujet "flatte les instincts les plus vils".. c’est de l’abus.


                              • Paul Villach Paul Villach 30 juin 2008 14:07

                                @ Guizmo

                                1- Convenez que la mission d’une instance d’éducation est de susciter une réflexion qui écarte les idées reçues et les conformismes. Si l’Éducation nationale ne sollicite pas cette réflexion sur la violence à l’École, quand cette réflexion pourra-t-elle se développer ? Voyez donc vos contemporains autour de vous ; ce n’est pas TF1 ni M6 qui vont aider à cette réflexion.

                                Ce n’est d’ailleurs pas une réflexion limitée au "caïdat" dont il s’agit, mais d’une attitude d’esprit à cultiver qui favorise la liberté d’opinion et non la soumission aveugle à l’autorité, quelle qu’elle soit.

                                Avouez tout de même qu’il est préoccupant qu’on n’offre même pas la possibilité à un élève de dire tout le mal qu’il pense des pressions que peuvent exercer ces groupes malfaisants.

                                2- Pour ce qui est des responsabilités , convenez aussi qu’elles incombent aux inspecteurs pédagogiques qui choisissent en dernier ressort parmi les sujets proposés par des commissions de professeurs.

                                Cela fait beaucoup de monde impliqué dans le choix de ce sujet extravagant. Paul Villach


                              • Guizmo 29 juin 2008 23:35

                                Bonjour vous tous

                                Alors, je suis nouveau par ici en tant que membre d’Agoravox même si je lis vos articles (vos, pas seulement ceux de Mr. Villach) depuis déjà pas mal de temps.

                                Personnellement, je vous trouve un peu excessif quant à l’impact symbolique de ce sujet d’invention. Est-ce que vous supposez que le sujet pourrait amener ceux qui écrivent dessus à, de manière inconsciente, accepter ce que vous appelez le "caïdat" au lieu de le combattre ? Ou alors vous pensez que ca va avoir une influence de manière générale ? Parce qu’honnêtement, je ne me souviens pas du tout du sujet que j’avais à traiter quand j’ai passé mon brevet de francais, et je n’en pas grand à faire. Durant toute l’année on a droit à des sujets sur pas mal de choses, donc pour nous un devoir supplémentaire, même si c’est le Brevet ou le Bac, on le fait comme on en aurait fait un autre et puis voilà, on peut être d’accord avec ou contre sur le fond peut-être sur le moment mais après c’est juste quelque chose à rendre.

                                Les sujets du Bac sont trouvés avec l’accord des professeurs, si je ne me trompe pas. Or les professeurs sont très, très loin d’être tous d’accord sur le sujet à donner au Bac, il y a beaucoup de débats sur le fond, la forme, etc, donc je ne pense pas que l’on puisse critiquer si facilement l’éducation nationale tel que vous le faites. Après, peut-être que vous avez raison et que ce n’était peut-être pas le meilleur sujet que l’ont pouvait tirer de ce texte. Mais relativisons les choses, on ne peut pas dire que le sujet "flatte les instincts les plus vils".. c’est de l’abus.


                                • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 30 juin 2008 04:37

                                  Mon beau-fils, sur ce sujet, a écrit dans sa lettre à sa mère les raisons qui faisaient qu’il était tombé sous l’influence du Grand Michu, par désir d’intégration, se sentant jusqu’alors rejeté au sein de l’établissement, et formulé le regret d’avoir participé à la révolte, concluant - j’en ai hurlé de rire - qu’il exprimerait désormais sa violence en allant s’inscrire dans un parti révolutionnaire de gauche !

                                  Alors voyez que l’élève n’est pas un mouton et qu’il ne comprend pas forcément ce sujet comme une promotion du "caïdat", mais peut justement à l’occasion méditer sur les dangers de l’allégeance ! Sa copie rend caducs vos hurlements un peu vains et hystériques.


                                  • Adama Adama 30 juin 2008 14:14

                                    Villach est un malade, qui fixe et délire sur l’EN

                                    Dixit corsico

                                    Villach ne peut pas être tout à fait mauvais il est breton !!

                                    Par contre les autres qui délirent alors là la liste est longue..

                                    Bonnet d’âne l’antisémite qui a des enfants juifs...

                                    Momo, dit morice, un nostalgique de Staline qui oscille entre le corânerie et la L.C.R

                                    Sisiphe, l’auteur ineffable d’une bio de Charden
                                     ETC


                                  • Soleil2B Soleil2B 30 juin 2008 16:50

                                    Ce n’est pas moi qui le dit Adama


                                    - Ce sont tous ses articles en forme de rengaine !


                                  • Anka 2 juillet 2008 13:11

                                    @ Olivier Bonnet
                                    En sortant de la surveillance du Brevet, j’ai pu constater que de nombreux élèves avaient adopté ce type d’argumentation.

                                    Faire réflechir les élèves sur les raisons pour lesquelles on adhère parfois à un groupe, non pour des idées mais dans le jeu d’un rapport de force ne me semble pas inutile, cette réflexion ayant d’ailleurs grand intérêt à leurs yeux. 

                                    Comme cela a déjà été souligné ici, il s’agit en outre d’écrire quelques pages de FICTION, que les élèves ont étudié 4 ans durant au collège (et depuis le primaire d’ailleurs). L’enseignement des lettres vise justement à faire mesurer aux élèves la différence entre fiction et réalité. (Et ne les croyons pas si passionnés et influençables qu’un sujet de Brevet puisse, à vie, les inviter à adopter la loi du plus fort... un peu de mesure ne nuit pas...)

                                    Cet article semble inviter l’enseignement (notamment du français) à n’être plus qu’une vague reminiscence des leçons de morales stériles, apprises par coeur, récitées à la moindre occasion, et vides de sens. Faire réfléchir les élèves sur les divers points de vue d’un problème, c’est le leur faire appréhender en profondeur, dans toutes ses implications, et cela me semble plus formateur qu’un livre de recettes à connaître par coeur et qui s’intitulerait "le côté du juste".



                                  • Alexeï 30 juin 2008 11:04

                                    La médiocrité est aussi ancienne que l’humanité.

                                    Nous avons trouvé des remplaçants à Demian West et à Fonzibrain : Soleil 2B. Le caïdat sur Agoravox a encore de beaux jours devant lui. Les minables aujourd’hui sontt tellement fier de leur état qu’ils ne se cachent plus.


                                    • Soleil2B Soleil2B 30 juin 2008 14:06

                                      Garde tes comparaisons vaseuses Poutine.

                                      -Ni Villach, et encore moins toi qui me semble tout au plus capable d’attaques personnelles sans aucune contradiction ni argumentation, ne m’avez encore répondu.

                                      - "Profondément ancré, sinon toléré dans les prisons, « le caïdat » est, on le sait, l’organisation d’un groupe autour d’un caïd tout-puissant et de ses barons qui font respecter autour d’eux leurs quatre volontés par l’intimidation, les chantages et les menaces mortelles."

                                      - Ca ne te dérange pas la définition exclusive de caïd et de caïdat de Villach, alors que ce n’est que par extension qu’ils sont péjoratifs ?

                                      - Ca ne te dérange pas l’outrance de l’image, du propos, de la comparaison pour un simple sujet de brevet ?

                                      - Tu as conscience que Villach dans les termes qu’il emploie évoque tout simplement l’association de malfaiteurs et le crime organisé ?

                                      - Ca ne te dérange pas qu’en conséquence du vocabulaire employé par Villach, l’EN fasse la promotion c’est à dire l’apologie du crime dans les collèges ?

                                      - Accessoirement, ça ne t’écorche pas un peu les oreilles qu’on puisse proférer "des menaces mortelles" ?

                                      - Vous l’avez appris où le français toi, Villach et certains autres ?

                                      - Ta comparaison avec d’autres intervenants que je ne connais pas mais que je suppose peu élogieuse m’a considérablement gonflé !

                                      - Alors je t’informe, que je communique à l’inspection Académique du Gard et au Recteur de Montpellier cet article et l’autre qui traîné sur le bac. Avec mes commentaires !

                                      - Nous allons bien voir si ces gens là pensent comme vous, que l’EN promouvoit le caïdat, c’est à dire comme l’explique l’auteur, l’intimidation, le chantage, les menaces de mort.

                                      - Avant de me traitre de démian west ou de je ne sais trop qui, tu ferais mieux de te recycler avec un prof de français et de suggérer à villach une utilisation plus maîtrisée de la langue française et de trouver autre chose que l’excès et la démesure pour mettre ses articles en avant.


                                    • Paul Villach Paul Villach 30 juin 2008 14:29

                                      @ Alexeï

                                      Ce "Solei 2 B deux" (pardonnez-moi, je suis enrhubé !) ne trouve pour toute parade à l’analyse que j’ai présentée de ce sujet, qu’une fuite en avant dans le formalisme que je juge responsable du désastre à l’Éducation nationale.

                                      Il annonce qu’il va adresser mon article avec ses commentaires farfelus aux autorités ! Mais qu’il le fasse ! C’est fait pour ! Qu’il sache - hélas ! - que ça n’aura aucune influence, pas plus que les dénonciations de l’encouragement à la xénophobie ou l’éloge de l’autodéfense faites en leur temps ! Le formalisme est un fromage où nombre de privilégiés universitaires et académiques ont fait leur nid.

                                      Puisqu’il chicane sur le mot "caïdat", renvoyons-le tout de même au Petit Robert, qu’il ne connaît peut-être pas :

                                      - "Caïd" = sens 2 : chef de bande - faire le caïd : imposer ses volontés, abuser de son pouvoir.

                                      - "mortel" = qui cause la mort, entraîne la mort - qui souhaite, cherche la mort de quelqu’un. Une menace mortelle est bien une menace mettant en jeu la mort de quelqu’un.



                                    • Soleil2B Soleil2B 30 juin 2008 17:08

                                      - Mon cher Pierre,


                                      - Tu devrais arrêter de chanter comme une "cigale"..............


                                      - Et d’avoir la prétention de me renvoyer au dictionnaire.

                                      - menace 
                                        nom féminin singulier 
                                      1 tentative d’intimidation, avertissement pour faire peur 
                                      2 élément qui constitue ou signale un danger


                                      Verbale, il n’y a que Villach pour penser qu’elle pourrait être mortelle !

                                      - Trouve "menace mortelle" dans le Code pénal abruti !


                                      Toi tu confonds avec la menace atomique ou la grippe aviaire qui elles, sont effectivement des menaces mortelles !



                                      caïd 
                                        nom masculin singulier 
                                      1 chef militaire et administratif arabe 
                                      2 par extension chef de bande



                                      - Mais pour toi, un caïd c’est exclusivement un voyou !


                                      - Et comme tu insistes lourdement sur la définition, tu accuses l’EN de pousser à des pratiques criminelles.


                                      - C’est aussi simple que ça. Et si tu es totalement sûr que ça ne te coûtera pas quelques coups de règle sur les doigts, tant mieux pour toi.

                                       
                                      - A bientôt.......................



                                       

                                    • Alexeï 30 juin 2008 12:19

                                      N’êtes vous pas Corse, Soleil 2B ? Dans ce cas, tout s’explique.


                                      • Soleil2B Soleil2B 30 juin 2008 14:23

                                        Mon cher Alexeï


                                        - J’ai le sentiment de perdre beaucoup de choses à ne pas vous connaître mieux.

                                        - Faites moi la faveur d’un échange de numéros de téléphones, j’en serais très honoré.


                                        [email protected]


                                        - Bien cordialement






                                      • Alexeï 30 juin 2008 21:37

                                        Les censeurs d’agoravox ont fait leur oeuvre : l’emprise du micro-Duce sur tous les moyens de communication est maintenant achevée. Je parie que c’est vous qui allez transmettre les commentaires aux recteurs voyous de Montpellier et d’Aix-Marseille. Poussez la cohérence jusqu’à m’interdire l’accès à votre site.

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