Paul Villach,
Cette scène est fort connue, passée et repassée plusieurs fois avant les dernières éléctions présidentielles
La normalité pour ses collègues était déjà de se déchirer les bouts de gras entre eux.
Le protocole veut que les demandes et négociations se fassent en secret.
C’est après qu’elle s’est dit merde après tout pourquoi pas moi alors que les autres ne se ont pas poser cette question, en trouvant ça bien naturelle.
Si François Mittérrand a accepté c’etait pour tester une femme comme il a fait tester Edith Cresson et qu’il estimait qu’elle n’avait aucune chance de remporter le Poitou.
Donc le cadeau tenait plus du déchet empoisonné que du bout de gras.
Un arriviste aurait refusé un parachutage où on ne lui donnait aucune chance.
Je me demande ce qui vous pousse vous d’habitude très juste dans vos analyses à aller chercher la paille quand la poutre des autres les fait couler.
ET après on va lui reprocher de ne pas vouloir de la poutre.
Couler avec le PS, un bel avenir ...
Nous avons vu le même documentaire pourtant.
On devait échanger nos prismes.
« ambitieuse arriviste...capable de tous les culots » vous dites
comme je l’ai écrit ds un autre commentaire
quand on a été obligé de se battre comme elle ou Rama Yade pour la survie de sa mère
contre un destin tracé et odieux en tant que femme ds certains milieux
on n’a pas le choix d’avoir du culot ou pas, on est obligé si on veut respirer un minimum là où les autres hommes et politiques n’ont eu aucun effort à faire.
A côté le reste est une d’une grande facilité
Je crois que les hommes (certains) ont un peu de mal à comprendre ce genre de choses évidentes pour des filles issues d’un milieu pauvre ou catho rigide ou en tout cas pas favorisé et que rien ni personne n’attendait là où elles sont aujourd’hui.
Alors on cherche des raisosn extéreiures ou psychopathologiques.
Si Obama était une femme, je n’ose imaginer comment ses qualités seraient transformées en tares.
Quand on est obligé de se battre jeune pour manger étudier avoir un toit et se débarasser d’une autorité paternelle abusive, on reste sur sa lancée avec sa détermination, son énergie et l’envie de bénéficier du meme droit que les autres.
faut juste le demander encore trop souvent 2 fois plus fort quand on est une femme.
Au début de mes 20 ans je me suis retrouvée dans des situations (pour bosser dans un labophoto pro) à entendre : « non on ne prend pas de filles », je vous assure qu’il faut en vouloir pour convaincre que oui si je suis capable et ça va pas foutre le bordel pour autant.
A vivre ça vous fout les crocs pour longtemps, à l’entendre intellectuellement c’est pas la même chose, c’est comme le racisme quand on n’en ai pas victime soi -même.
Pour la petite histoire , la première à qui on a refusé a essayé d’argumenter intellectuellement et est repartie bredouille
La seconde a dit : c’est bien simple, si c’est ça c’est une gifle que vous allez prendre.
Et là le chef qui était balaise et la cops menue ça l’a fait réfléchir parce que la colère s’incarnait
et oui le culot de la fourmi qui menace le tout puissant ça peut faire douter le puissant.
C’etait dans les années 88 ! au meme moment Sego decidait de trancher ds le protocole pour avoir sa chance.
Je viens de m’apercevoir de la correspondance.
A l’école personne n’a dit attention les filles si vous voulez le même travail que votre copain de classe, apprenez la boxe.
On se retrouve dans des situations inédites, injustes incompréhensibles, sans mode d’emploi ni exemple et après on nous reproche de ne pas mettre de gants, de ne pas respecter les usages et les manières.
Quand l’usage est réservé aux hommes. La liberté se fait pas avec des s’il vous plait maitre
Mais souvent en court-circuitant les usages.
Ce temps devrait appartenir au passé, il fait parti de mon vécu (j’ai 45 ans)
il m’a donné des réflexes et de la détermination.
Et d’y regarder à 2 fois quand on traire une femme d’ambitieuse et d’arriviste prete à tout.
C’est pour ça que sans être pro-Ségo , la chasse à la sorcière, on l’identifie de loin.