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Accueil du site > Tribune Libre > Une solution simple pour le pouvoir d’achat

Une solution simple pour le pouvoir d’achat

Cette solution qui pourrait aider à renverser le rapport de force distributeur/consommateur m’est venue à l’esprit il y a quelques jours en passant devant une station-service. Elle est donc toujours au stade brut de l’idée. Aucune application pratique ni étude sérieuse n’a été menée à ce sujet jusqu’ici. J’espère juste que cet article aidera à faire avancer le débat sur le pouvoir d’achat.

Thème central du débat politique de ces derniers mois, la baisse du pouvoir d’achat semble encore parti pour s’aggraver. Stagnation ou faible hausse des salaires, augmentation rapide des prix de consommation, fins de mois difficiles sont des maux qui comme chacun le sait touchent un nombre important de Français. Selon une étude effectuée par le cabinet Nielsen pour LSA, l’indice des prix de grandes consommations a augmenté de 4,6 % en l’espace d’un an. La hausse du pétrole et des matières premières est en partie la cause de ces augmentations de tarifs. Elle ne peut pourtant suffire à expliquer un phénomène qui semble perdurer depuis plusieurs années. Elle ne peut non plus expliquer les disparités parfois importantes de prix entre hypermarchés. De nombreuses voix s’élèvent pour mettre en cause la grande distribution comme Philippe Askenazy, chercheur au CNRS : « C’est vrai que les prix catalogues des industriels ne sont pas très élevés, mais lorsque l’on retrouve les prix en rayon c’est autre chose. [...] Je ne crois pas qu’il y ait d’entente en tant que telle, ce sont plutôt les positions locales très forte des différents acteurs qui leur permettent de fixer des prix élevés assez librement avec des marges importantes. »

Aux dires de beaucoup, faire jouer la concurrence semble être la solution la plus saine pour juguler cette hausse des prix. Cela consisterait à assouplir la législation actuellement contraignante d’autorisation d’ouverture de grandes surfaces. Plus nombreuses sur un même secteur ces enseignes se livreraient - en théorie - à une lutte sans merci les amenant à baisser les prix pour attirer le consommateur. Pourtant quelles sont les armes du consommateur pour estimer si un supermarché est cher ou non par rapport à un autre ? Il est en effet facile de comparer les prix de deux produits placés l’un à côté de l’autre sur un rayon, mais il est bien plus difficile de comparer deux supermarchés. Le consommateur, n’étant pas une machine, ne peut se souvenir de l’ensemble des prix et les chariots étant sensiblement différents à chaque course, il lui est très difficile de savoir lequel de deux supermarchés est le moins cher. Pour la plupart des consommateurs, la décision se fera le plus souvent sur un ou deux produits-clés qui lui tiennent à cœur dont il se souviendra exactement du prix. Pourtant ce n’est pas parce que deux produits sont moins chers que le chariot dans son ensemble sera moins cher. Le choix de nombreux consommateurs se porte ainsi sur un hypermarché pratiquant des prix globalement supérieurs à leurs concurrents.

Il y a ainsi un réel déficit d’information du côté du consommateur qui peut difficilement favoriser l’enseigne pratiquant les prix les moins chers. Les enseignes peuvent donc malgré la concurrence faire perdurer des prix élevés sans que leur chiffre d’affaires en soit particulièrement affecté. Pourquoi baisser les prix quand vous pouvez les augmenter sans que le consommateur ait le moyen de faire la comparaison avec l’évolution des prix chez vos concurrents ? L’information du consommateur est en réalité si faible qu’il lui est presque impossible de faire un choix rationnel. Ainsi, la concurrence entre enseignes ne pourra amener une réelle baisse des prix que si le consommateur a en son pouvoir un outil lui permettant d’avoir une information claire sur les prix pratiqués par chaque enseigne.

Nous le voyons tous les jours ou presque, le système des étoiles informe le consommateur du standing de chaque hôtel. De même, devant chaque station-service, il y a un panneau indiquant les prix. Il permet à l’automobiliste de comparer les prix sans nécessairement s’arrêter dans chaque station-service. Pourquoi serait-il impensable d’imposer le même genre d’indication à l’entrée de chaque hypermarché ou supermarché ? Ce panneau indiquerait en temps réel un indice de prix pour trois chariots types : le chariot-type composé de produits de marque, le chariot-type composé de produits de marque distributeur et le chariot-type composé de produits sans marque. Il serait en toute logique possible pour l’Etat de mettre en place cet indice. Mais comment mettre en pratique un tel indice qui devrait refléter le plus objectivement possible les niveaux de prix pratiqués par chaque supermarché ?

Le premier impératif d’une telle démarche serait d’empêcher que le changement d’un ou deux prix bien choisis par les grandes puissent faire varier l’indice à leur souhait. Il faut donc prendre en compte un nombre très important de produits. Dans l’idéal, une agence gouvernementale indépendante aurait accès à l’ensemble des prix proposés par chaque supermarché et calculerait en temps réel l’indice que le supermarché aurait l’obligation de mettre en valeur à son entrée. Les indices seraient également disponibles sur internet et le consommateur aurait le moyen de rapidement comparer les prix pratiqués par les différentes grandes surfaces de sa région. Tout cela s’effectuerait bien évidemment de façon automatisée grâce à une structure informatique puissante et efficace. On pourrait également imaginer l’Etat envoyer un enquêteur dans chaque supermarché de France à partir d’une certaine surface, répertorier les prix une fois tous les deux mois. Un site internet lancé par Leclerc en 2006, www.quiestlemoinscher.com disait comparer à l’époque les prix de 3 500 produits dans 2 013 magasins grâce à ce genre d’enquête sur le terrain. Si le nombre d’enseignes enquêtées a été depuis largement réduit pour se mettre en conformité avec la loi, cela montre bien qu’il est techniquement possible, à coût limité, de mettre en place ce genre d’indice.

Les informations disponibles sur le site de Leclerc se limitant à une moyenne de prix par catégorie de bien par enseigne semblent largement insuffisantes pour favoriser une saine concurrence au niveau local et n’inspirent aucunement confiance, les enquêtes ayant été réalisées par un acteur étant tout sauf neutre. De plus une proportion non négligeable de Français, tout particulièrement les moins favorisés n’a pas accès à internet. Il faut d’ores et déjà faire le deuil d’un indice parfait. La nature même d’un indice est d’être une simplification d’une réalité complexe. L’indice ne pourra jamais refléter la réalité de la complexité des variations de prix entre supermarchés. On peut déjà entendre les critiques venant de la part des distributeurs arguant la non-objectivité d’un indice quel qu’il soit. Pourtant mieux vaut une information assez proche de la réalité que pas d’information du tout. En cas de réussite, un tel indice mis en valeur devant chaque supermarché pourrait clarifier l’offre pour les consommateurs, relancer la concurrence entre enseignes au niveau national et la guerre des prix au niveau local.

Le problème du pouvoir d’achat est un problème qui n’a de solution réelle qu’à moyen ou long terme car il passe par une relance durable de la croissance permettant une hausse continue des salaires. La mise en place d’un indice de prix ne serait pas une solution au problème de fond du pouvoir d’achat mais il semblerait permettre de combattre les abus tant décriés de la grande distribution en redonnant le pouvoir au consommateur et pourrait donner une vraie bouffée d’air frais aux familles françaises les plus démunies.


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32 réactions à cet article    


  • Nemo 27 mars 2008 14:43

    Une autre idée, permise par les nouvelles technologies :

    Le consommateur pourrait, sur un site web, faire sa commande complète en ligne, commande qui serait envoyée aux supermarchés présents autour de la zone demandée.

    Les supermarchés devraient donner leur prix total et détaillé par produit pour cette commande, et le consommateur pourrait choisir le moins cher. Et ce serait d’autant plus difficile pour les supermarchés de cacher d’éventuelles ententes sur les prix...

     


    • benjioo 27 mars 2008 14:46

      Chapeau...

      Excellent comme idée !

       


      • Lapinator Lapinator 27 mars 2008 16:46

        Le vrais soucis est de comparé ce qui est comparable, comment fixé le cadie type ? il faut prendre aussi en considération les petit marchant qui n’on pas tout les élements de ce cadie type ?

        Mais en fait le soucis est plus global, c’est pas en compressant les prix et par extentions les salaires, ce n’est pas en important des produits à faible cout de pays étranger (sans création d’empois en france) que l’on peut réglé le problème du pouvoir d’achat.

        La solution je la trouve pas trops mal à 1ère vue, mais faut faire attention au retour de batons.

        En fait le seul moyen de vraiment toucher au pouvoir d’achat, c’est de travailler sur la redistribution des richesses.

        Gagner plus pour dépensé plus, pour donnée du travail aux autres, pour qu’il dépenses plus et qu’il te donne du travail en retour, ect ...

        Et non pas gagner moins pour dépensé moins, pour donnée moins de travail, avoir moins d’argent pour dépensé moins, ect ...

         


        • who_cares 27 mars 2008 20:28

          "Gagner plus pour dépenser plus "

          Je dirais plutôt gagner plus pour vivre mieux, le but n’étant pas de dépenser plus, en effet

          Dépenser plus signifie

          . soit augmentation de l’inflation

          . soit augmentation du cout de la vie (pas bon pour le pouvoir d’achat)

          . soit consommer plus (consommer pour consommer est inutile et mauvais pour l’environnement)

          . soit faire faillite.

           soit plusieurs de ces choses en même temps...


        • who_cares 27 mars 2008 20:41

          Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas que la bouffe dans le budjet, le pouvoir d’achat c’est aussi par rapport au logement, aux déplacements, aux impôts etc...

           


        • didierj 27 mars 2008 16:49

          Bravo, enfin une solution simple et concrète pour baisser les prix ! Tu agis à la source du problème, ce qui est bien plus efficace que des solutions théoriques comme la baisse de certaines taxes, ou une rémunération différente des heures supplémentaires. Ce pragmatisme est salvateur !

          Pour réagir sur l’idée d’un site internet répertoriant les prix de chaque distributeur, je pense que le plus pratique, et le plus facilement réalisable serait que chaque distributeur affiche ses prix sur un site internet. A l’heure actuelle, ils ont déjà des bases de données pour leurs produits - il suffirait donc de laisser les consommateurs y accéder !


          • Jean Lasson 27 mars 2008 17:00

            C’est effectivement une bonne idée.

            Mais avant, il faudrait un tout petit rien, un petit détail : reprendre le pouvoir. Parce sans ça, il n’y a aucune chance de voir une vraie concurrence s’appliquer. Quand on voit comment les "class actions" ont été passées à la trappe.

            Je suggère ici une autre idée qui serait applicable avec un peu d’organisation et de discipline des consommateurs : le boycott tournant.

            Voyons de quoi il s’agirait avec un exemple : les distributeurs de carburants. Ils réalisent tous, sur notre dos, des profits scandaleux, probablement grâce à une entente (c’est la définition d’un oligopole cartellisé comme il en existe dans de nombreux autres secteurs). On ne peut pas les boycotter tous, car il nous faut du carburant pour continuer à vivre et travailler. Les pétroliers le savent et se croient donc bien à l’abri.

            Pourquoi donc, objecterez-vous, en attaquer un alors que tous sont fautifs ? Eh bien, je propose quand même d’en choisir un, au hasard (il faut surtout que ce soit au hasard, par exemple par un tirage) et de le boycotter "à mort", c’est à dire jusqu’à ce qu’il abaisse ses prix très significativement ou jusqu’à ce qu’il soit obligé de se vendre.

            Le message adressé aux autres devrait les faire réfléchir...

            Ce système serait applicable à tous les oligopoles, donc également aux grandes surfaces. Et là, les politiques ne devraient pas pouvoir les aider.

            Qu’en pensez-vous ?

             


            • who_cares 27 mars 2008 20:19

               

              J’avais vu tourné cette idée du boycott tournant notamment contre les pétroliers.

              L’idée est séduisante et théoriquement possible mais malheureusement totalement utopiste et irréaliste, c’est le plus souvent quand on n’a plus d’essence qu’on va faire le plein, et les gens vont quasi systématiquement à la pompe à laquelle ils ont l’habitude d’aller = celle qui est la plus proche de chez eux. Il suffit d’essayer soi-même de boycotter un pértrolier pour s’apercevoir de la difficulté matérielle d’une telle démarche.

              Pour de l’efficacité, il faut de l’organisation, le minimum : s’entendre sur quel pétrolier boycotter exemple : total. Et là, tous les gens dont la station la plus proche de chez eux ou celle à laquelle ils ont l’habitude d’aller est une station total, vont faire une levée de bouclier en disant : et pourquoi Total ? et pourquoi pas BP ? On ne pourra pas les forcer à continuer à faire leur plein ailleurs que là où ils ont l’habitude.

              Partir du principe "si tous le monde s’y met c’est possible" est toujours utopique

              cela ne fonctionne qu’avec un nombre limité de personne, dès que cela nécessite l’impliquation d’un grand* nombre de citoyens (*selon les circonstances) et en l’absence d’organisation -à la différence d’une armée- cela est irréaliste sauf dans le cas d’une révolution.

              Comment une fille peut se faire violer dans le métro alors que si tous les gens du wagon avaient réagi il ne se serait rien passé ? Parce que le malheur qui touche autrui est toujours moins important que le risque de compromettre notre propre sécurité.

              Pourquoi parfois tout le monde dit "il suffit de ..." mais personne n’ose car on a toujours peur de ne pas être suivi et que cela finisse par se retourner contre nous.

              Si la solidarité la collaboration et le respect étaient les valeurs promues par notre société, nos écoles et par nos médias, plutôt que la compétition, la concurrence et la domination, l’ambiance s’en trouverait peut-être différente dans les écoles et les entreprises.

              je digresse ....

              Pour revenir à nos caddys, un système permettant une telle comparaison des prix et permettant donc au consommateurs de consommer pour moins cher, cela empêcherait-il les grosses enseignes de faire des compressions de coût encore plus drastique ?

              La chasse au meilleur prix ne causerait-elle pas imanquablement -pour maintenir les marge- une baisse de la qualité des produits et/ou des conditions dans lesquels ils seraient fabriqués ?

              On veut l’amélioration du monde, ou l’amélioration de sa propre petite vie ?

               

               


            • FrihD FrihD 27 mars 2008 20:57

              A savoir que (en France au moins) non, ce n’est pas possible en théorie car la loi autorise l’appel au boycott si celui-ci n’est pas nominatif. Tu peux dire "boycottons les stations services" mais pas une enseigne en particulier. Ce serait trop "facile" pour les plus gros de soutenir des campagnes destructives contre les concurrents.

              Dans la pratique ça ne changerait pas grand chose au final, les vols sont comptés dans les tarifs, les actions "boycot" le seraient également. La loi du marché est cruelle, mais en tant que telle, elle est juste un rapport de force entre les consommateurs et les fournisseurs, si on évite un fournisseur, les autres pourront tout à fait augmenter leurs prix. D’une part car les consommateurs en ont besoin, d’autre part pour se prémunir d’un éventuel futur boycot. Soit tu as besoin d’un produit/service, soit tu n’en as pas besoin, le fond du problème reste le même.

              Pour approfondir ces "coûts cachés", il faudrait se pencher sur le coût de la publicité. Car pour faire un spot à 10 millions pour un seul produit, ce sont tous les produits qui essuyent le coût de cette publicité qui n’est (à mon sens, mais ça peut se débattre) désirée par le consommateur.

               


            • Jean Lasson 27 mars 2008 22:54

              En ce qui concerne les stations-service, j’ai une voiture et une pompe habituelle moi aussi. Mais si cette pompe doit être boycottée, je ferai avec plaisir l’effort d’aller dans une autre.

              En ce qui concerne l’interdiction du boycott, cela n’a pas empêché le boycott de Total après le naufrage de l’Erika, avec un certain impact pendant quelque temps. Donc, ce doit être possible. De toute façon, vu la camisole législative actuelle, et qui va en se renforçant, il faut accepter de marcher sur quelques lois iniques pour agir. Ou accepter pour toujours de devenir des moutons esclaves.


            • impots-utiles.com 27 mars 2008 17:29

              sinon je propose de baisser le budget du ministère de la justice qui, semble-t- il, a bénéficié d’ une très forte augmentation , on ne sait pas trop pour quelles obscures raisons... le joli sourire de rachida peut etre ?? sa façon bien a elle d’etre aussi pret du peuple français ? hum hum..

               


              • who_cares 27 mars 2008 20:44

                Dans la même veine : réduire le nombre de politique, la france est championne d’europe avec (proportionnellement à sa population), près de 44% d’homme politique en plus que ses voisins.


              • Sébastien Galliot Sébastien Galliot 27 mars 2008 21:04

                Ces quelques solutions me semblent bien trop compliquées. De plus, comme l’article le fait remarquer, ce systeme est déja appliqué aux pompes...
                Hors, constatez vous une rude concurrence sur les carburants ?

                Personnellement j’arrive a trouver quelques centimes d’écarts, rarement plus... Soit 1 ou 2 euros d’écart par plein grand maximum... et souvent les stations les moins cheres sont celles sans aucun service ni personnel...

                Une autre idée (suggérée et discutée avec un ami) me semble plus efficace : le supermarché coopératif.

                Une centrale d’achat ’mutualiste’, oeuvrant sans but lucratif, achete les biens de consommation aux fabriquants.

                En devenant membre de cette mutuelle, vous accedez aux produits sans la marge du distributeur.
                Ce qui peut faire chuter les prix d’un pourcentage de 5/7% (qui est la marge actuelle du secteur de la distribution).
                 

                Evidemment pour que cette centrale d’achat mutualiste puisse obtenir des tarifs interressants, il faut pouvoir compter sur une clientele suffisante. Actuellement je crois qu’il existe 6 grandes centrales d’achats, se partageant le gateau... Le seuil critique est donc assez élevé...

                Notez que cet idée peut aussi s’appliquer aux banques, aux assurances.... Enfin bref à tous les voleurs modernes !

                 

                 

                 

                 


                • Jean Lasson 27 mars 2008 22:59

                  Bonne idée aussi.

                  Mais pour installer ces supermarché coopératifs, il faudra des autorisations. Savez-vous comment ça se passe dans les commissions qui les délivrent ? Il est à craindre que dans 10 ans, on en soit encore à la phase de création...

                   


                • Andy Andy 28 mars 2008 02:12

                  Malheureusement, cet article (et la proposition qu’il développe) oublie un paramètre clef : la question de la qualité. La course au "produit moins cher" pose en effet le problème de la qualité du produit. 10 tranches de jambon, on les trouve de 1 euro à 20 euros chez Monoprix. Mais qu’en est-il de la teneur en phosphates ? En graisses ? En fragment d’os ? Pour du maïs : avec ou sans OGM ? Pour un poulet : fermier ou en batterie, avec toxines ou "tox-free" ?

                  Le pouvoir d’achat est un débat profondément pervers : il occulte la question de la nature des produits pour ne mettre en avant que la question de la consommation. Il occulte aussi, de fait, la question de l’équité production/distribution, c’est à dire de ce qui revient finalement au producteur.

                  C’est le grand jeu des hyper du type Leclerc, avec leurs sites comparatifs... Mais ce qu’on nous vend au rabais, c’est au détriment de notre santé, et de celle (économique) du producteur. La course au pouvoir d’achat, si on veut la faire, devrait se faire :

                  1°) sur les marges bénéficiaires (énormissimes) des distributeurs ;

                  2°) par une augmentation des salaires, via une meilleur redistribution des bénéfices à tous les niveaux d’une entreprise ;

                  Ces axes sont les deux seuls à garantir une hausse globale du pouvoir d’achat, à moyen terme, pour l’ensemble de la population, sans effets pervers (encore ce mot).

                  Les petits rigolos qui m’objecteront que mon point 1 empêcherait d’appliquer le point 2 aux caissières de supermarché n’ont qu’à me relire : énormissimes, j’ai dit. On peut donc les diminuer ET appliquer le point 2. Petits frippons...


                  • wesson wesson 28 mars 2008 03:09

                    Et voici le dernier trucmuche machin qui va nous sortir le cul des ronces au niveau du pouvoir d’achat.

                    En attendant, surtout ne changeons rien à ce qui nous a mis dedans !

                    Je pense que votre article rate un petit peu sa cible. Ce que vous préconisez revient à faire baisser leur marge aux hypermarches. Dans le monde réel, c’est pas près d’arriver, autant demander à une horde de fauves de manger plus que de la salade.

                    Résumer toute la hausse des prix aux seuls supermarchés, - et donc sa solution, voilà une approche bien simpliste. Il y a derrière tout cela une quantité de problèmes bien plus profonds dont personne n’ose vraiment parler à l’heure actuelle. Par exemple, la hausse des prix du lait est principalement dûe au transfert massif de surface agricoles de l’alimentation vers la production de carburant. Je voit mal M.E. Leclerc avec ses petits bras influer d’une quelquonque manière sur ce problème.

                    Bref, votre article c’est du pif gadget contre la vie chère qui en gros reprends l’idée de base de notre hypoprésident..

                     

                    C’est touchant de naïveté, mais ça vaut un moins quand même.

                     

                     


                    • Sébastien Sébastien 28 mars 2008 09:33

                      Il parait que les grandes surfaces ont des prix qui different pour des produits particuliers mais que sur le total du panier on s’y retrouve. Je ne sais pas si l’indice serait fiable et puis je ne vois pas le consommateur faire les 4 supermarches autour de chez lui avant de se decider dans lequel aller.

                      On devrait arreter de faire croire au consommateur que la baisse des prix ne depend que de lui.

                      Les enseignes font un fric monstrueux. Ils achetent a des prix incroyables et ils sont parfois plus chers que le petit vendeur du marche. Ou passe tout ce pognon ? C’est plus contre ca qu’il faut lutter.


                      • Bigre Bigre 28 mars 2008 10:21

                        Augmenter le pouvoir d’achat

                        • Action du gouvernement : baisser la TVA. C’est combien la TVA en Allemagne et dans les autres pays de l’UE ? Si eux y arrivent, pourquoi pas les Français ? Et le France n’est pas (encore) un pays en guerre, malgré les déclarations belliqueuses, on peut réduire le budget de la défense, on s’en portera tous mieux !

                         

                        • action individuelle :
                        1. ne plus acheter du superflu et ne plus attacher d’importance aux marques. Un yaourt = un yaourt. Pas le même gout peut être mais aussi bon. Du PQ, s’il ne gratte pas = du PQ, pas besoin de petites fleurs imprimées dessus, l’oeil de bronze est aveugle !
                        2. aller dans les enseignes à bas prix (Aldi, Lidl, ..) c’est ce qui se passe en Allemagne, où les gens n’ont pas honte d’acheter de bons produits moins cher. Résultat : les grandes enseignes luttent, les industriels font peut être un peu moins de marges et les produits identiques sont moins chers en Allemagne qu’en France.
                        3. ne plus regarder les publicités trouvées dans les boites aux lettres. (Chercher sur le net l’étude qui démontre que ceux qui les regardent dépensent plus que les autres)

                        Maintenant, augmenter le pouvoir d’achat est un manque d’ambition.

                        Ce qu’il faut, c’est restaurer la capacité d’épargne, pour assurer les vieux jours, pour aider ses enfants, pour déstresser un peu ... Ou alors allumer une bougie et croire en la bonne foi des politiciens.

                         

                         

                         


                        • ARMINIUS ARMINIUS 28 mars 2008 10:56

                          De plus l’Allemagne privilégie les supérettes de proximité aux "temples "de la consommation à la française, d’où beaucoup plus de concurrence et moins de possibilités d’entente. De plus:avantage pour le consommateur : pas la peine de bouffer de l’essence pour se rendre au"temple" et moins de sollicitations à l’achat de produits pas vraiment indispensabes. Le tout lié à une TVA moins élevée qu’en France= panier de la ménagère d’environ 20% moins cher que chez nous : dans un pays où la croissance ne repose pas sur la consommation intérieure mais sur les performances à l’export tout le monde s’y retrouve et le niveau des salaires aussi...

                          Alors Sarko, toujours fana du modèle anglo-américain ?


                        • Emmanuel W 28 mars 2008 11:36

                          Compléments aux actions individuelles :

                          — se fournir le plus possible chez les petits producteurs (augmente méchament le rapport qualité/prix)

                          — investir sur du matériel de production plutôt que des biens de consommation afin de faire jouer les externalités positives : jardinage, cuisine, bricolage, recyclage, échange de compétences...

                          — ce qui permet de prioriser ces achats sur des produits bruts et de les transformer.


                        • NikeLaos NikeLaos 28 mars 2008 12:02

                          Riche idée en effet. La mise en place d’un site web comparatif créé et alimenté exclusivement par des consommateurs ne serait pas si difficile à mettre en place d’ailleurs. Reste juste à trouver un moyen (associatif ?) pour éviter les infiltrations faussant les données. On en parle ?


                          • anuck 28 mars 2008 12:22

                            Idée plaisante à priori mais quand même farfelue. Je m’explique.

                             

                            Qand vous achetez de l’essence, là c’est pas de problème pour comparer : il y a 2 ou 3 indices d’octane à choix et vous faites marcher la concurence.

                             

                            Avec les produits alimentaires c’est complètement différent parceque la composition de chaque produit varie selon à qui le fournisseur vend son produit et/ou selon dans quelle région ou pays est vendu le produit.

                             

                            Exemple : Un même plat cuisiné surgelé vendu par Nestlé n’aura pas la même composition suivant qu’il soit vendu en France ou au Portugal. Cette manière de faire est la même pour des produits vendus dans un seul pays mais à des enseignes differentes. (sauf exception l’enseigne A n’a pas intêret à vendre le même produit que l’enseigne B, on pourrait comparer les prix et là c’est mauvais).

                             

                            Maintenant si vous comparerez bien les produits de marque et les produits sans nom vous remarquerez que c’est souvent la même entreprise qui les produit. (Il faut regarder les sites d’analyse des codes-barres) Simplement la composition est differente. Vous aurez plus d’hydrates de carbonne et de graisses dans le produit bon marché. C’est normal, le sucre et le gras c’est ce qui coûte le moins. <=== A voir cela avec l’explosion de l’obésité chez les jeunes.

                             

                            Même raisonnement pour une même enseigne ou elle sait très bien que le pouvoir d’achat dans un rayon de 10 ou 15 km ne dépasse pas tant d’euros. On vous vendra le produit en conséquence. Il y a parfois jusqu’à 15% de difference pour une même enseigne mais espacée de 20km.

                             

                            on peut voir que le problème est vraiment difficile et je n’ai même pas parlé des des ententes sur les prix, les non-agression sur les quartiers ou les villes, les raisons sociales qui changent mais qui appartiennent aux mêmes groupes......

                             

                            Pour terminer, une précision qui montre bien la rapacité de ces groupes : En 2006, 2 grands groupes de distribution étrangers ont déclaré qu’une augmentation de salaire de 10% de leur personnel n’aurait même pas de répercution sur leurs prix. 


                            • goc goc 28 mars 2008 12:36

                              bon article

                              concernant le "panier" de reference, on peut faire autrement

                              ce panier serait realisé a partir de produits tires au sort (lmais les memes pour chaque distributeur) et connu uniquement apres publication de l’indice. ces produits seraient changé a chaque nouveau calcul.

                              on pourrait meme laisser cette "charge" aux assoc de consommateurs, qui en tireraient un peu de benefices (en publiant le detail de calcul sur leur revues) et surtout de publicité pour eux-meme.

                              On pourrait demander a plusieurs assocs de faire la meme chose

                              On a bien des sondages d’opinion de marques differentes, donnant des chiffres differents. L’important c’est l’evolution, pas le chiffre precis à l’instant "T"


                              • Franck804 28 mars 2008 12:48

                                Bonjour à tous,

                                Comparer les prix entre grandes surfaces est une bonne idée de départ et elles le savent bien :

                                Un de mes amis avait l’intention d’acheter un lave-vaisselle et il a commencé à comparer les prix entre différentes enseignes. A Carrefour, il a été abordé par une personne de la sécurité qui lui a demandé d’arrêter de noter les prix car c’était interdit ! Connaissant ses droits mon ami les a fait valoir ... et a continué, mettant son interlocuteur dans un embarras visible, mais voilà qui en dit long sur l’état d’esprit qui se dissimule derrière les slogans du genre "on vous rembourse si vous trouvez moins cher ailleurs".

                                Franck

                                 


                                • foufouille foufouille 28 mars 2008 13:16

                                  les hyper tiennent toute la chaine de production. si les prix baissent ils se goinfreront ailleurs.

                                  le mieux serait d’acheter francais. mais le liberalisme permet de mettre "emballe en FRANCE" ou CE....

                                  pourquoi a t’on de l’ail surgele ou des lentilles qui viennent de chine ? l’importateur "libre concurrence" pourra tjrs se goinfrer.

                                  scooter acheter en chine : 200€, transport 100, prix en magasin 1500

                                  combien coute une boite de lentilles en chine ?


                                  • Rahmani 28 mars 2008 15:54

                                     

                                    ECHANGE EQUITABLE
                                     
                                    Nous sommes une association de consommateurs solidaires,.
                                    Pour éviter la domination permanente des intermédiaires dans le marché, nous proposons de donner un pouvoir nouveau aux consommateurs en mettant à leur disposition, l’ensemble du produit proposé à la vente, voir illustration en vidéo dans le blog ci-dessous :
                                     
                                     
                                    ou dans le site de la main visible :
                                     
                                     
                                     
                                     

                                    • foufouille foufouille 28 mars 2008 16:20

                                      echange equitable ca ressemble a du liberalisme

                                      "le moins cher gagne" j’avais pas vu que c’etait pas le cas

                                      pognon equitable ca y ressemblerait


                                    • Rahmani 29 mars 2008 09:46

                                      A l’intention de foufouille

                                      "Échange équitable ça ressemble à du libéralisme "
                                      <<Pour moi Le libéralisme est un mouvement intellectuel né dans l’Europe des Lumières aux XVIIe et XVIIIe siècles, qui affirme les principes de liberté et de responsabilité individuelle. Il repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux qu’aucun pouvoir ne peut violer. En conséquence, les libéraux veulent limiter, au profit du libre choix de chaque individu, les obligations imposées à la société par l’État ou par d’autres formes de pouvoir, quels qu’en soient la forme et le mode de désignation.
                                      Le libéralisme est d’abord une morale individuelle, ensuite une philosophie de la vie en société dérivée de cette morale, enfin seulement, une doctrine économique qui se déduit logiquement de cette morale et de cette philosophie. Pour les libéraux et pour certains penseurs1, la dichotomie entre « libéralisme économique » et « libéralisme politique » n’existe pas. Il n’y a qu’un seul libéralisme.
                                      Au sens large, le libéralisme prône une société fondée sur la liberté d’expression des individus, le respect du droit et le libre échange des idées. Elle doit joindre d’une part économiquement l’initiative privée et son corollaire l’économie de marché, d’autre part politiquement un pouvoir limité, par la loi et les contre-pouvoirs, idéalement à ses fonctions régaliennes au maximum, élu par le peuple et responsable devant lui, transparent et soumis à une constitution garantissant les droits des minorités
                                      Cette définition nous invite a être prudent lorsque le mot libéralisme est évoqué avec mépris.
                                      "Le moins cher gagne" je n’avais pas vu que ce n’était pas le cas
                                      « Nous pensons qu’il s’agit du pouvoir d’achat ! »
                                      Revenons à ce qui concerne l’économie de marché : depuis le néolithique où nos ancêtres ont inventé l’échange , en commençant par le troc et en passant par l’invention de la monnaie et jusqu’à nos jours, le consommateur à la base n’a jamais et au grand jamais pu être acteur dans un marché quelconque. Pour une simple raison c’est l’impossiblité de ce dernier de choisir librement ce dont il a besouin sur l’ensemble de ce qui est proposé au moment de la transaction. Conséquence l’absence de transparence fait que le consommateur subit d’une part, et permet, d’autre part, à celui ou à ceux qui vendent de définir seuls les prix avec la bénédiction de l’état qui prend sa part au passage . Cette absence de transparence a été a l’origine de spéculation, accumulation de l’argent sans équivalent en matière de travail, et donc du développement d’un capitalisme dangereux et nullement du libéralisme.
                                      Si vous êtes d’accord avec cette analyse vous allez réaliser comme beaucoup que le pouvoir nouveau que nous proposons au consommateur à travers le marché http://www.lamainvisible.com/ , fait de lui un « acteur libre » capable par sa participation de corriger les prix jusqu’ici décidés à son insu par les autre acteurs et alors effectivement dans une concurrence contrôlée uniquement par les consommateurs, logiquement le meilleur et le moins cher gagnera
                                      Voir vidéo
                                       
                                       
                                       

                                      • foufouille foufouille 29 mars 2008 11:30

                                        vous auriez du defendre votre collegue "fonctionnaire liberal", ici

                                        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37838&id_forum=1664216&var_mode=recalcul#commentaire1664216

                                        il etait seul et il a fuit


                                      • foufouille foufouille 29 mars 2008 11:47

                                        le "liberalisme" ressemble a l’anarchie, sauf que le pognon est le moteur du liberalisme. pour creer une nouvelle societe il faut detruire l’ancienne.

                                        " Pour une simple raison c’est l’impossiblité de ce dernier de choisir librement ce dont il a besouin sur l’ensemble de ce qui est proposé au moment de la transaction. Conséquence l’absence de transparence fait que le consommateur subit d’une part, et permet, d’autre part, à celui ou à ceux qui vendent de définir seuls les prix avec la bénédiction de l’état qui prend sa part au passage"

                                        celui qui achete peut refuser le prix (sauf pour la bouffe)

                                        le liberalisme ne supprime pas les filiales intermediaire qui sont entre le producteur et le supermarche. c’est deja le moins cher qui gagne :scooter achete en chine 200, transport 100,

                                        prix de vente 1500 comme avant. internet permet deja de comparer.

                                        si vous avez un etat faible, il y aura zero police sauf privee, pas d’education.....

                                        si ce monde arrive vous avez interet a avoir de l’argent pour eloigner les hordes de misereux.votre histoire finira en mad max

                                        "logiquement le meilleur et le moins cher gagnera"

                                        le meilleur ou le plus gros ? le paysan esclave africain ou le sous smicard francais ?

                                        le monde n’est pas regule. il est "liberal". on voit ce que ca fait.

                                        les belles theories oublie tjrs qu’il faut prendre aux uns pour etre realisable

                                        si vous liberer le systeme, soit il explose en 1789, soit les multinationales le mange


                                      • Gerg 7 novembre 2008 09:58

                                        Bonjour,
                                        Moi aussi j’étais à la recherche de solutions concernant le pouvoir d’achat, je me suis donc inscrit dans un système de vente qui à pour but de rassembler les consommateurs et de faire baisser les prix. Au départ il n’y avait pas trop d’enseigne qui participait au programme mais aujourd’hui elles sont plus de 1500 (castorama, Yves Rocher, Orange, La redoute, Cdiscount...)

                                        Le principe de base est simple il suffit de passer par son interface pour entrer sur le site du partenaire et vous obtenez une remise qui varie de 1 à 50% selon les partenaires. C’est du Cashback comme beaucoup de site propose mais là ou est l’innovation c’est que vous pouvez proposer ce système à vos contacts, ils bénéficieront comme vous de remise et vous de commissions sur leurs achats.

                                        Ce n’est pas une arnaque, on ne deviens pas riche en 2 mois mais ça arrondi bien les fins de mois !!

                                        si vous êtes intéressés regardez ma page internet : http://avenir-positif.com/squeeze_page/

                                        L’union fait la force et cela sera toujours vrai !!

                                        Bon courage à tous

                                        Nb : Perso je promotionne le bio et je vie écolo. Croyez moi un comportement écolo vous fait faire pas mal d’économies (je n’ai pas dis manger bio)


                                        • Malvolio 20 juin 2009 12:09

                                           Idée intéressante. Ce serait un sacré défi en terme de IT pour les magasins et pour l’agence chargée du contrôle des prix, mais çela vaudrait la peine d’essayer. En plus avec les nouvelles étiquettes numériques, qui viennent supplanter les traditionnelles étiquettes papier en magasin et permettent de mettre à jour les prix en temps réel, ce n’est plus dans le champs de l’irréalisable.
                                           
                                           Quelques remarques cependant. On a toujours tendance, lorsqu’on dénonce les marges plantureuses de la grande distribution, à placer les fournisseurs du côté des opposants à ce système. Or, à part les petits producteurs de lait, fruits et légumes qui saccagent à souhait les magasins de leur région, les grands industriels supportent les prix élevés pratiqués par les géants de la distribution, et ceci pour une raison simple. Lorsque les enseignes choisissent leur assortiment (càd les produits référencés en permanent dans le fond de rayon), elles regardent à la loupe la marge qu’ils font avec les produits de chacun de leur fournisseur. Si une marque veut rester en rayon, elle a donc intérêt à ce que ses produits aient une bonne rotation (sorties caisses) et un Prix de Vente Consommateur suffisament élevé pour que le distributeur y trouve son compte. Autant dire que les mutlinationales ne sont pas les plus fervents défenseurs de la baisse des prix. Elles savent qu’en cas de baisse des prix de vente, les magasins voudront préserver leur marge et feront payer l’addition au industriels (ce qu’elles sont en droit de faire grâce à la négociabilité des tarifs décidée dans le cadre de la Loi de Modernisation de l’Economie). 

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