Universités états-uniennes : les dégâts du wokisme
On s’étonne aujourd’hui de la virulence du gauchisme parmi les étudiants qui condamnent Israël. Mais ce n’est pas nouveau. Le wokisme est une plaie grandissante dans la société américaine, qui déborde malheureusement sur l’Europe.
Antisémitisme
Sous ce lien on trouve entre autres l’accès à la vidéo sur l’Université d’Evergreen et sa pratique de la cancel culture ou du racisme inversé. La fascisation des esprits est en cours.
Justement, dans une posture d’antisémitisme décomplexé, des étudiants radicalisés ont appelé au génocide contre Israël, quand ils n’arrachent pas les photos des otages. Une partie des futures élites du pays est porteuse de ce poison.
Les donateurs vont-ils supprimer leurs subsides aux universités ? Ce serait normal. On ne peut contribuer à alimenter une idéologie dont l’horreur n’a plus à être démontrée. La question est posée et les unis sous pression :
« Plusieurs des universités les plus renommées des États-Unis ont été sommées par des donateurs de condamner clairement des manifestations d’étudiants propalestiniens. »
L’affaire a un retentissement certain dans le pays. Ainsi les directions des trois plus grandes et prestigieuses universités ont été convoquées pour audition par le Congrès : Harvard, MIT et Penn.
La républicaine Elise Stefanik est aux manettes. Elle pose les questions, ferme, claire, et les directrices tentent de s’en sortir. De manière lamentable, il faut le souligner. Hallucinant : aucune n’est capable d’affirmer que l’appel au génocide est contraire aux règles desdites universités. Cela semble évident, mais elles ne veulent rien savoir. Cela dépend, disent-elles.
Soumission
La question de madame Stéfanik est pourtant simple et claire : « Est-ce qu’appeler au génocide des Juifs est une violation de votre code de conduite, oui ou non ? », a-t-elle martelé, devant l'hésitation des directrices d’établissements. »
Ces quelques contorsions intellectuelles devraient les conduire à la démission. Pourtant elles rechignent à répondre clairement. Elles parlent de « contexte » : cela dépend du contexte. Cette relativisation est à l’évidence une soumission aux étudiants gauchistes radicaux et à travers eux, aux nazis du Hamas.
La soumission à cause de la peur. La peur règne. La terreur intellectuelle croît. L’islamisme avance et nous grignote
Je commence à me demander si l’occident est foutu : il se vautre dans le repentir, se dénigre, ne réagit plus aux attaques culturelles. Il ouvre son lit à ses ennemis, sous prétexte d’universalisme et de bienveillance sirupeuse.
Il faudrait donner un coup de torchon contre l’influence gauchiste dans ces universités. Mais les Démocrates ne le feront pas : ils sont ravis !
Les trois femmes présidentes de ces universités qui font ces déclarations lâches et honteuses sont : Claudine Gay (noire, Harvard), Liz Magill (blanche, Pennsylvanie), Sally Kornbluth (blanche, MIT).
Les élites actuelles ont peur et se soumettent. Le ver a dépassé le fruit : il est dans la tête. Je n’ose plus imaginer ce que pourrait être l’avenir de l’occident et des principes de liberté et de respect. Ça craint.
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