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Accueil du site > Tribune Libre > Vent de révolte, Ou récupération politique ??

Vent de révolte, Ou récupération politique ??

 Le mécontentement des travailleurs, des retraités, des chômeurs, des étudiants et lycéens, montre bien que quelque chose s’est enrayée dans la mécanique de ce système politique. La loi travail ne fut que le détonateur d’un ras le bol général.

Le peuple en a assez de ces politiciens professionnels qui en permanence utilisent la langue de bois, font des promesses sans lendemain et ne pensent qu’à leur patrimoine.

Des questions se posent : « A qui profite cette société », « où passent les impôts » ?

Les contribuables payent de plus en plus d’impôts que ce soit sur le revenu, sur la tva ou charges de toutes sortes. Que ce soit sur l’eau, sur l’électricité, sur le gaz, la facture est majorée par des charges supérieures à la consommation des mètres cubes ou KW/heure les soins médicaux sont soumis à des dépassements honoraires, les remboursements des médicaments de plus en plus sont à la charge des mutuelles donc des adhérents. La gratuité de l’école et en voie de disparition, les parents sont appelés à contribuer de plus en plus au payement des fournitures scolaires etc. Les caisses d’aides sociales : CPAM, Caisse de retraite, caisse du chômage sont en déficit.

 Nous payions toujours plus d’impôts, et les services rendus sont de plus en plus mauvais l’état rationalise et privatise pour réduire ses frais de fonctionnement de plus en plus les entreprises d’état doivent s’autofinancer et ainsi réduire la facture payée par l’état. A qui et à quoi servent les impôts que nous versons ?? Peut-être serait-il judicieux de faire la clarté sur la répartition des deniers de l’état donc de nos impôts.

 En 2014. Les recette de l’état étaient de 326.5 milliards €

Taxe à la valeur ajoutée (TVA) = 48% des recettes

L’Impôt sur les revenus = 26% des recettes

L’impôt sur les sociétés = 13% des recettes

 En 2014 les dépenses de l’état se sont élevées à 397.2 milliards €

L’enseignement scolaire = 21% des dépenses

La défense = 13% des dépenses

La dette (son remboursement) = 17% des dépenses

Autres ?? = 25% des dépenses (non précisées)

Travail emplois =  4% des dépenses

Sécurité =  6% des dépenses

 

Solidarité 

Insertion

Egalité des chances = 14% des dépenses

 

Recherches

Enseignement supérieur = 10% des dépenses. 

 

 Ce que nous pouvons constater au niveau des recettes la TVA et l’impôt sur les revenus représentent à eux seuls 74% contre seulement 13% sur l’impôt des sociétés.

 Pour ce qui est des dépenses, le remboursement de la dette représente 17% et une rubrique « Autre » représente 25% ?? Il serait judicieux de préciser de quoi il s’agit !!. 

 

 Ce que réclament les manifestants par ces rassemblements ce sont la prise en considération de leurs difficultés et des réponses claires sans ambigüité aux questions qui se posent.

 Face à ce mouvement de protestation les tentatives de récupération ne vont pas manquer le Capital avec la complicité de ses politiciens de droite et réformistes vont tenter de dévoyer le mécontentement et de s’approprier les voix des contestataires pour en fin de compte continuer à avancer sans rien changer au système en place.

 13/04/2016


Moyenne des avis sur cet article :  3.33/5   (9 votes)




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14 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 14 avril 2016 08:08
    Vent de révolte.. ?..heu vous fumez la moquette de votre salon sans doute...3 pelés et un tondu dans la rue...comme révolte y a mieux...comme mai 68 par exemple, ou 1789... !

    • Le421... Refuznik !! Le421 14 avril 2016 20:09

      @Le p’tit Charles
      L’intelligence et la capacité de réflexion deviennent denrées rares.

      Vivement 2017 que la blonde nous sorte de l’impasse !!
      mdr


    • Alpo47 Alpo47 14 avril 2016 08:51

      Il faut faire attention à ne pas prendre ses désirs pour la réalité.

      Quasiment tout le monde est mécontent, certes, mais presque tout le monde se replie sur lui même, son petit confort, sa petite sécurité, a peur de perdre le peu qu’il a ...
      Lorsque l’on constate 7 ou 8 (?) millions de chomeurs, toutes catégories confondues et que ceux ci ne bougent pas, ne s’expriiment quasiment pas, ne s’unissent pas ... pourquoi les autres bougeraient-ils ?
      Il n’y a pas de vrai leader, de vraie initiative qui vienne prendre la place. L’extrème gauche ne donne aucune envie, bien au contraire. Remplacer la « dictature des élites et du marché » par la « dictature du prolétariat » ??? En quoi le prolétariat serait il plus apte à gérer la société ? Aucune chance.

      Je pense qu’un mouvement généralisé ne pourra commencer qu’à compter d’un évènement, la fameuse « goutte d’eau qui fait déborder le vase », là le ras le bol ces menteurs/fraudeurs ... s’exprimera.

      Quand ? Je suppose bientôt.


      • pergolese 14 avril 2016 09:31

        @Alpo47 Ne soyez pas si optimiste...Le printemps ne fait que commencer.

        Et comme la plupart du temps, il faut très peu de choses pour mettre le feu aux poudres...

        N’empêche...Toutes les conditions sont réunies pour que cela explose. Et cela risque d’autant plus d’exploser que le sentiment d’impuissance se propage. Rien de pire que le sentiment d’impuissance.


      • Alpo47 Alpo47 14 avril 2016 09:34

        @pergolese

        « .....Rien de pire que le sentiment d’impuissance. »

        Là, je ne suis pas vraiment convaincu. Ce n’est certainement pas le seul sentiment d’impuissance qui poussera à l’action.


      • Alpo47 Alpo47 14 avril 2016 09:39

        @pergolese

        Rien de pire que le sentiment d’impuissance.

        Là, vous ne m’avez pas vraiment convaincu. Pour connaitre quelque peu les arcanes du psychologique, je ne crois pas que le sentiment d’impuissance pousse en avant. Le sentiment d’injustice, d’être trompé/manipulé, la colère, le rejet ... etc... oui, pas l’impuissance.
        Le sentiment d’impuissance bloque, empêche, fait stagner, inhibe ...


      • pergolese 14 avril 2016 15:18

        @Alpo47

        Quand le sentiment d’impuissance s’installe, il ne reste plus qu’une seule solution pour débloquer les situations : la violence.

        C’est pour cela que les révolutions sont le plus souvent violentes.

        La Révolution Française eût-elle été possible sans violence ?


      • Legestr glaz Ar zen 14 avril 2016 16:09

        @pergolese

        Violente, peut être, la révolution française mais pas populaire. La révolution française n’était pas l’affaire du peuple. Celui ci a été simplement l’outil utilisé par la bourgeoisie qui voulait partager le pouvoir avec l’aristocratie. C’est ce qui s’est produit. Le peuple en a été pour ses frais. La vérité historique n’est pas celle qui nous est enseignée à l’école tout petit.

        Il en a été de même pour la révolution américaine. La Boston tea party a été le signal pour les « nouveaux riches » de contester le pouvoir britanique. Les nouveaux riches ont pris le pouvoir.

        Il en a été de même pour la révolution russe. Cette fois ci se sont des « étrangers » à la Russie, aidés par des puissances financières, qui ont pris le pouvoir contre le Tsar.

        Il en a été de même pour la révolution anglaise de 1688-1689. Ce n’était pas une révolution menée par le peuple mais par des intérêts financiers.

        Dans tout ceci il reste la révolution cubaine. Mais, il ne s’agit pas en réalité d’une révolultion puisque la prise de pouvoir de Castro a mis plusieurs années à aboutir de guerilla en guerilla. Avec l’autorisation des USA ?

        Les révolutions sont violentes, oui. Les révolutions sont populaires, non. Il n’y a donc pas d’exemple de « soulèvement » du peuple, dans son intérêt, à travers l’histoire, qui ait abouti. C’est la bien triste réalité mais c’est ce que l’on veut bien nous faire croire.


      • Diogène diogène 14 avril 2016 09:30

        Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt !

        Pas à ceux qui se couchent tard.
        C’est une histoire à dormir debout qu’on nous raconte là.

        • Albert123 14 avril 2016 15:45

          « Face à ce mouvement de protestation les tentatives de récupération ne vont pas manquer le Capital avec la complicité de ses politiciens de droite et réformistes vont tenter de dévoyer le mécontentement et de s’approprier les voix des contestataires pour en fin de compte continuer à avancer sans rien changer au système en place. »


          donc les tentatives de récupération ne sont selon vous que le fait des politiciens de droites ???

          un proverbe à base d’hopital et de charité ça vous dit quelque chose ?

          si nous n’avons pas besoin de droitards pour changer de monde (ca se saurait à force) , il faut impérativement se débarrasser des gauchistes pour enfin avancer

          • Libertad14 Libertad14 15 avril 2016 05:42

            @Albert123

            Votre propos ne font que confirmer l’antagonisme existant entre la droite et la vrai gauche merci !!

            La droite conservatrice et réactionnaire, et la vraie gauche sociale et progressiste. leurs intérêts s’opposent 

          • zygzornifle zygzornifle 14 avril 2016 16:10

             Un bloggeur anonyme l’a écrit pour nous
            ... Prenez le temps de lire :

            ... J’ai atteint un tel niveau d’exaspération politique que j’ai l’impression d’être au bord du burn out.
            . Chaque jour je prends directement dans le ventre la honteuse réalité.
            Je vis dans un pays malade de partout, avec à sa tête des petits français, élus par la magie de tous nos renoncements, assis sur leurs privilèges, vidant les caisses à tour de rôle et à tours de bras sous nos yeux ébahis, se moquant allègrement de nos conversations et de nos avis, s’octroyant des primes, des salaires, des taux, des toits et des avantages généreux, inventant des lois scélérates sous la panique, chantant la Marseillaise au Congrès de Versailles, la larme à l’œil entre deux mises en examen, désertant leur poste à l’Assemblée, démissionnant de leurs ministères pour retrouver leur mairie, profitant de leur poste, les yeux dans les yeux, pour placer l’oseille au frais, écrivant des livres de promesses malodorantes, courant de plateaux en plateaux pour déverser leurs éléments de langage, vidant le langage de tous ses éléments, bafouant la vérité au profit du profit, mentant le mardi pour se repentir le jeudi et se représenter le dimanche, la gueule enfarinée, rasant gratis et sans état d’âme, bénis par leurs camarades de promotion, coudes à coudes, soudés, calés dans les dorures, au son de la trompette républicaine lustrée par notre impôt massif et note dette souveraine.

            ... J’ai la nausée, elle est là et elle ne me quitte plus, elle s’intensifie.
            Je cherche des traces de l’intérêt général, je ne le trouve pas.
            . Il a été noyé sous les partis, les syndicats, les associations, les lobbies, les groupes, les intérêts particuliers, les privilèges des uns qui font les bénéfices des autres.
            . Le blocage est total, les verrous sont rouillés et les flambeurs continuent de parader devant six millions de chômeurs, une école qui se délite, une santé attardée, un indice de bonheur qui s’écroule au 29ème rang derrière le Qatar et une consommation d’anti dépresseurs qui fait le délice de nos laboratoires, eux aussi bien placés dans la course aux bien placés.
            Je dégueule ma peine et je pisse dans un violon.
            Comme vous.
            Français impuissant à qui l’on fait croire tous les cinq ans qu’ils ont leur destin en main, comme des veaux qu’on mène à l’abattoir en leur caressant le flanc sous une musique douce pour faciliter l’anesthésie.
            ... Cinq ans à nous déchirer pendant qu’une petite bande de petits français joue avec nos vies, nos économies, nos rêves de bonheur simple et de paix sociale.
            ... De temps en temps ils nous filent un os à ronger, qui d’un mariage pour tous, qui d’une loi de renseignement, qui d’une déchéance ou d’une indignité, et nous sautons dessus comme prévu, en bons petits soldats.
            Ils nous divisent à l’intérieur de nos familles, à l’heure où nous devrions plus que jamais nous aimer.
            ... Je suis écœuré et perdu, silencieux, tétanisé par le sentiment d’impuissance.
            Les gens comme moi n’appartiennent à aucun intérêt particulier, hors celui de vivre bien ensemble, sans se déchirer, sans se méfier les uns des autres, tranquillement vivants sans faire de vague.
            Mais ça ne se passe plus comme ça…

            ... Cet hiver, l’un des nôtres est mort à trois cents mètres de l’Elysée.  
            Je dis bien l’un des nôtres.
            Un membre du village, un cousin de cousin, certainement.
            On l’a laissé crever comme un rat aux pieds du Palais. 
            Sans domicile.
            Pendant ce temps-là l’Élu assistait à des matchs de rugby et commémorait les chrysanthèmes, s’asseyait sur l’Histoire pour laisser une trace, de frein. 
            Je n’en veux plus, de ces simulacres d’un temps passé et révolu.
            Je ne veux plus d’un homme qui dit « moi je », il est temps que nous disions Nous.
            Aucune raison morale, technique et même de bon sens, qu’un seul homme du haut de ses petits arrangements entre amis, puisse décider d’envoyer le pays dans la guerre, et même de nommer la guerre, sans que nous, NOUS, ayons dit qu’il le pouvait.
            ... Aucune raison de modifier notre constitution sur l’autel de la peur.
            ... Aucune raison de prendre seul des responsabilités plus grandes que lui.
            ... Sommes-nous donc fous d’oublier sans cesse, de fermer les yeux, comme ces femmes battues qui voudraient fuir mais ne le peuvent pas, prisonnières d’une peur qui les paralyse ?  
            Si peu de choix entre l’incompétence, la malhonnêteté et la résignation ?
            Nous irons bientôt, en 2017, comme des moutons sous morphine, choisir entre trois personnages, glissant dans l’urne le nom d’un comédien, maquillé, média-trainé, porté par des intérêts qui nous sont étrangers.
            Le goût des jeux, même sans le pain, nous donnera quelques temps notre dose d’adrénaline et comblera notre sens du débat.
            Le lendemain, les trois quarts de la population auront la gueule de bois et retourneront tête baissée vaquer à leurs espoirs corrompus, jusqu’en 2022.
            J’ai perdu le goût de ce cirque.
            Le pays est au bord du burn out et à la fin de cet article, je ne sais toujours pas ce que je peux faire.
            Cercle vicieux et vertigineux.
            Ce qui me fait peur, c’est ma propre résignation et cette colère stérile qui ne fait qu’engendrer de la colère stérile.
            À quel moment la somme de ces colères pourra-t-elle produire un son commun, un premier pas vers une remise au goût du jour de notre dignité ?


            • Le421... Refuznik !! Le421 14 avril 2016 20:15

              @zygzornifle
              Essayez comme moi la résistance pacifique.
              Ne plus rien faire ou acheter d’inutile, se poser en permanence la question du besoin.
              Vivre avec le nécessaire et chasser le superflu.
              Vous ne pouvez pas imaginer le bizness qui est fait sur le superflu.

              Il fait quoi ton i-phone ??
              Ma « merde » à moi, elle me permets de téléphoner.
              Les matchs de foot sur le téléphone ?
              Déjà, pour commencer, le foot... M’avez compris !!


            • panpan 15 avril 2016 16:03

              @zygzornifle
              « ...des veaux qu’on mène à l’abattoir en leur caressant le flanc sous une musique douce pour faciliter l’anesthésie ».
              Ah bon ?! Y’a des abattoirs comme ça ? Sympa ! Ils sont où ?

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Libertad14

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