Viandes : « le marché, le marché, le marché, vous dis-je ! » c’est moliéresque
"MARRE ! Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu "la citation de Léo Ferré nous arrive toute seule à l'esprit (Avec le temps..). Les citoyens de l'Europe entière !!! sont fatigués et viellis de toutes ces dérives sanitaires.
La crise du boeuf-cheval en est la péripétie la plus actuelle.
LES EUROPEENS ROIS DU CHACUN POUR SOI
on bouge, mais c'est pour se tirer dessus. "C'est pas moi, c'est l'autre" Pourtant l'accusé c'est clair, l'ennemi commun : le marché.
Tout ce qui est rouge n'est pas boeuf, mais en Chine on a vu que tout ce qui est blanc peut-être lait. (mélamine). Les spéculations les plus basses sont à redouter.
Car je pèse mes mots la crise du cheval-devenu-boeuf nous achève ! Nous sommes tellement soumis à la loi du marché que nous sommes nous-mêmes à vendre : ne vend-on pas nos adresses pour nous démarcher commercialement ? Les assurances obsèques ne se disputent-elles pas nos dépouilles à l'avance ?
José Bové m'a surpris et déçu quand il a déclaré que " tout cela venait de ce que les grandes surfaces faisaient pression pour que baissent les prix". Je crois que c'est exposer le point de vue d'un paysan éleveur qui ne se sent pas assez rémunéré.
Mais la réaction de José Bové déçoit par son alignement sur LES LOIS DU MARCHE. Bon nombre de responsables de la filière viande nous donnent des explications moliéresques sur la question, du genre : "et voilà pourquoi votre fille est muette !"
DU MOMENT QUE TOUT S'EXPLIQUE...
On vous le dit, c'est simple, alors rendormez-vous braves gens, on veille !
Mais le bateau marché fait eau par tous les trous, par tous les pores d'une Europe sclérosée au bout de peu d'années (50ANS)
La CRISE, encore elle, fait que le luxe que s'étaient offerts grand nombre d'européns d'entretenir un équidé sur leur lopin, devient ruineux. Le marché du cheval de loisir ainsi s'effondre, celui de la boucherie prospère. On vend sa monture à l'abattoir : la bonne affaire, si elle n'est flairée spontanément par tous, elle est portée sous le nez des grands chevillards :-). Et c'est parti !
Il s'ajoute que la traction animale a été interdite sur le réseau routier de certains pays (Roumanie notamment). Alors on vend. Non, on se débarrasse ! Pauvres rosses !
Mais tout s'est enchaîné par LES LOIS DU MARCHE et cela a balayé tous les principes légaux de traçabilité, de santé des animaux abattus...(des conditions d'abattage ???)
Cette aventure sordide est révélatrice de l'état d'esprit des industriels et hommes d'affaires. En regard de cela il paraît que l'Europe et les états ne recrutent pas assez de commissaires vétérinaires contrôleurs. Les restrictions budgétaires obligent ! Kafkaien !
Le département britannique de l'horticulture et de l'agriculture, qui supervise la filière bovine, le reconnaît : " A son extrémité, le commerce de la viande peut être assez trouble ", dit Guy Attenborough, son directeur de la communication, qui prévient : " Il faut s'attendre à d'autres révélations. " (cité par Eric Albert in Le Monde)
Attendons-nous des scoops seulement pour nous distraire ?
noodles
Sources mes infos, mes lectures et Google images
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