Vin, santé, mensonges et propagande
Le titre de cet article est inspiré de celui du livre Vin, mensonges et propagande de Bernard Burtschy aux éditions Thierry Souccar faisant visiblement la promotion du vin. Sur la couverture du livre, on peut y lire « les bonnes raisons de boire un peu de vin », « les dessous de la lutte anti-alcool », « quel avenir pour la viticulture ».
L’article peut être considéré comme une réponse basée sur des éléments factuels et clairs non seulement à ce livre mais également à l’idée générale et admise dans l’opinion publique selon laquelle une consommation modérée de vin rouge aurait des effets bénéfiques sur la santé au risque de déplaire à plus d’un tellement le sujet est sensible et l’enracinement du vin est profond dans nos sociétés depuis des siècles.
Rappel du contexte
Régulièrement les médias se font l’écho de multiples études scientifiques qui tendraient à démontrer l’effet positif d’une consommation modérée de vin rouge sur la santé. Cet effet bénéfique se traduirait notamment par un moindre risque de maladies cardiovasculaires. D’autres affirment également que le vin rouge pourrait limiter le risque de cancers.
Ces études ont été popularisées en 1991 avec le fameux « french paradox » et l’engouement médiatique suscité à l’époque avec le passage du professeur Serge Renaud dans l’émission 60 minutes sur CBS aux Etats-Unis. Selon lui, les statistiques selon lesquelles les français, en particulier ceux du sud-ouest, présentent un taux de maladies cardiovasculaires beaucoup plus faible que celui des américains malgré une alimentation riche en graisses seraient dues à une consommation modérée de vin rouge.
Par la suite, nombre d’études scientifiques ont été publiées jusqu’à présent afin d’accréditer cette thèse.
D’après les scientifiques, l’effet protecteur du vin viendrait d’une molécule, d’un polyphénol appelé resvératrol.
Le scepticisme s’installe
Tout d’abord, on peut légitimement s’interroger lorsque l’on nous parle de bénéfices sanitaires d’une boisson alcoolisée dont les effets négatifs sont connus.
Second constat, on remarquera qu’on nous incite toujours à boire, le slogan que l’on entend souvent est « buvez avec modération ». On n’entend jamais « si vous buvez faites le avec modération » ou tout simplement « il est préférable de s’abstenir de boire » sauf dans le cas où il faut conduire « boire ou conduire il faut choisir ».
Troisièmement, les bénéfices sont systématiquement attribués au vin rouge et non pas à sa matière première à savoir le raisin comme si la vinification permettait de synthétiser le resvératrol. Or cette molécule est belle et bien présente à la base dans le raisin et plus précisément dans sa peau et ses pépins.
La vinification consiste principalement en la fermentation du moût (jus de raisin) en éthanol, nom chimique pour désigner cet alcool.
Ce fait est constamment occulté. Pourquoi n’entend t-on jamais parlé du raisin ?
Les déclarations de Serge Renaud dans l’émission américaine ont eu un impact retentissant en Asie et en Amérique du Nord. Les exportations de vin français vers les États-Unis ont doublé de 1994 à 1998.
Par ailleurs, il est étonnant de constater que la chute de la consommation régulière de vin en France a ralenti au début des années 1990 ce qui coïncide avec la médiatisation du « french paradox ». En effet, pour rappel c’est en 1991 que Serge Renaud est passé dans l’émission 60 minutes.
De plus Serge Renaud, le père du « french paradox » était fils de vigneron. Comment être à la fois juge et parti ? Depuis il est décédé le 28 octobre 2012 d’un arrêt cardiaque…

Evolution de la consommation individuelle de vin en France
Source : INRA/ONIVINS 1998
(http://www.medcost.fr/html/chiffres_sante/sante_publique/vin.htm)
Si l’on revient au livre cité initialement, on remarquera que l’auteur, Bernard Burtschy est vice-président de l’Association de la Presse du Vin, journaliste (pour le Figaro notamment) et auteur de nombreux livres sur les vins. Cette information indique que l’auteur connait bien son domaine mais en même temps elle ne fait que renforcer le scepticisme concernant le parti pris de l’auteur. Comment porter un jugement impartial et indépendant sur le vin et en même temps faire preuve d’un goût prononcé pour celui-ci ?
En d’autres termes, comment Serge Renaud et Bernard Burtschy oseraint t-ils cracher dans la bouteille qu’ils boivent ?
De plus en France c’est le vin rouge qui est promu mais dans d’autres pays c’est la boisson locale qui est mise en avant (bière, vodka…). Chacun voit dans sa boisson un bénéfice pour la santé.
Certaines études vantent les bienfaits d’une consommation modérée de vin rouge contre le cancer et les maladies cardiovasculaires, d’autres disent le contraire à savoir qu’une telle consommation même modérée augmente le risque de cancers. De telles contradictions ne peuvent qu’élever la suspicion.
Exemple avec une étude disant que le vin est cancérigène ici Et là que le vin est bon contre le cancer.
Les chercheurs ne seraient t-ils pas en train de tituber ?
C’est comme si demain des études disaient que fumer une cigarette par jour réduisait le risque de cancers et d’autres affirmaient le contraire.
Comme le dirait si bien le docteur Salim Laïbi, il leur manque un nez rouge…mais pas des caries.
Lorsque deux personnes présentent deux versions des faits radicalement différentes, on peut être sûr que l’une des deux ment.
Mais si il y a mensonge, qui a intérêt à mentir ?
La suite de l’article va permettre d’y voir plus clair.
Bien souvent les articles médiatiques titrent quelque chose comme « le vin rouge a des effets bénéfiques sur la santé » et lorsque l’on regarde de plus près on s’aperçoit qu’en réalité les études sont menées exclusivement sur le resvératrol pur qui est présent en quantité infime dans le vin rouge. Pour bien comprendre, c’est comme si on disait qu’une célèbre marque de pâte à tartiner est bonne pour la santé tout en faisant des études sur les noisettes qui ne représentent qu’une part négligeable du produit.
Dans ce cas de figure, les études peuvent être bien menées mais ceux qui relaient les résultats en détournent le sens et jouent sur les mots en leur faisant dire ce qu’ils veulent. Mais ce n’est pas le vin mais le resvératrol qui est bon.
Une telle démarche est trompeuse et mensongère, encore une fois on joue sur les mots, exemple ici.
Les mensonges et la propagande
L’effet protecteur de maladies cardiovasculaires peut s’expliquer par l’alcool qui a des propriétés vasodilatatrices quel qu’il soit. Ainsi avec des vaisseaux sanguins dilatés, le risque d’avoir des obstructions dus à des dépôts de matières grasses se réduit ce qui explique pourquoi le vin rouge est mis en avant en France et d’autres boissons alcoolisées dans les autres pays.
D’autres explications ont été avancées concernant le paradoxe français comme une consommation importante de fruits, de légumes, de poissons, une meilleure hygiène de vie en général.
Vin et santé, la fin d’un mythe
Dans un numéro du magazine Fémina, Christelle Ballestero aborde le sujet du lien entre vin et santé dans un article intitulé « vin et santé, la fin d’un mythe ».
Plusieurs points sont évoqués dans cet article :
- les petits buveurs sont souvent en meilleur santé par rapport aux abstinents ou gros buveurs mais c’est lié à un niveau socioprofessionnel et d’activité physique plus élevés
- le rapport de l’INCA, l’institut national du cancer, qui montre que même à faibles doses le vin ne protège pas du cancer mais en augmente les risques
- le degré d’alcool augmente sur les étiquettes : il y a 50 ans, le degré était de 8-9° alors qu’aujourd’hui il n’est pas en dessous de 12°. Pour des raisons économiques la durée de macération est raccourcie et du sucre de betterave est ajouté ce qui augmente le degré d’alcool
La médecine nous tue
La médecine nous tue de Marc Menant par Lectio
Dans son livre La médecine nous tue aux éditions du Rocher, le journaliste Marc Menant soulève plusieurs interrogations.
Il s’étonne du nombre élevé de travaux scientifiques sur le sujet, de l’absence de données précises sur les personnes étudiées et surtout il indique qu’il faudrait boire 6 ou 7 litres de vin rouge par jour pour bénéficier de la « dose salvatrice » car le resvératrol se concentre presque exclusivement dans la peau du raisin et qu’il n’en reste qu’une infime quantité dans le moût et au final dans le vin.
Quelques citations extraites du livre :
« Première surprise, la surabondance des travaux sur le sujet… »
« Deuxième étonnement, la recommandation de la posologie, pas du tout en accord les laboratoires sur la dose…Là où l’affaire dégringole guignol, c’est à la lecture des protocoles, le nombre de volontaires fluctue de vingt à cent, sans fiche d’identification, âge, mensurations, profession, mode de vie, sédentarité, pratique sportive, si oui laquelle, environnement… »
« Autres références essentielles ignorées, celle sur le vin administré au panel : cépage, année de mise en bouteille, vinification, degré d’alcool, les caractéristiques des fûts, l’ajout ou non de copeaux… »
« …l’OMS après avoir rapporté que les chercheurs attribuaient les effets bénéfiques du vin rouge à sa teneur en resvératrol, or les conclusions de l’organisme mondial sont issues d’études sur le resvératrol pur, extrait de framboises, mûres, arrachides, airelles, myrtilles, canneberges qui le contiennent en grande quantités, informations étouffées par la propagande qui cherche à nous aliéner au remède vinassier. »
« D’autant plus canaille, la propagande que si le raisin affiche une belle dot au resvératrol, il le concentre presque exclusivement dans la peau, en conséquence au pressoir, une quantité infime infiltre le jus, et pour bénéficier de la dose salvatrice, il faudrait boire entre huit et dix litres par jour ! »
« Si vous souhaitez accéder à la manne de resvératrol du raisin, il vous reste les cures de raisin à l’automne, grains bio directs sous la dent où de façon plus voluptueuse en jus – pas pressé, bien sûr – mais issu d’un broyeur. »
« D’autres études ont – elles – validé que l’extrait de resvératrol bloquait le développement des cellules cancéreuses à divers stades. L’une d’elles, publiée dans Science montre sur des souris une réduction de 98% des tumeurs cutanées après dix-huit semaines d’administration de resvératrol en extrait concentré. »
« A noter que c’est sous cette forme très efficace, issue du raisin rouge de culture biologique que l’on peut le consommer en capsule, associé à la plante Pölygonum cupsidatum. »
De plus les vignes sont soumis à une importante concentration en pesticides : « 20% de la totalité de ces molécules chimiques répandues sur les terres agricoles en France étaient concentrées sur les vignobles…alors qu’ils ne représentent que 3% de la surface cultivée. »
Le resvératrol dans le vin/raisin
Sachant qu’il faut entre 1,3 et 1,5kg de raisins pour faire un litre de vin et qu’il y a entre 1.98 et 7.13 mg de resvératrol par litre de vin.
Pour certains, la dose recommandée de resvératrol varie de 20 à 50 mg par jour. Faites le calcul, il faudrait boire au moins 10 litres de vin par jour pour avoir cette dose !
Bien sûr la dose recommandée varie en fonction de plusieurs facteurs : vin, poids du consommateur.L’essentiel est de donner des ordres de grandeur pas des valeurs précises au milligramme près.
En tout cas on est très loin des deux ou trois verres par jour généralement recommandés !
Quant au raisin rouge, il contient entre 2,4 à 12,5 mg de resvératrol pour 1,6 kg nécessaire pour faire environ un litre de vin soit un gain allant de 21% à 75% par rapport à l’équivalent en vin rouge sans les effets néfastes de l’alcool.
Une nouvelle fois, les bienfaits du raisin et des cures sont systématiquement occultés au profit du seul vin rouge.
Les cures de raisins
Quelques bénéfices des cures de raisins sans trop s’attarder sur le sujet :
- revitalisation, drainage, élimination des toxines
- stimulation de l’immunité : un excellent anti-cancer
- amélioration du transit intéstinal
- remède à tester en cas d’insomnie, de fatigue ou de nervosité, bourdonnements d’oreille, migraines, nez bouché…
- utile en cas de pathologie des voies urinaires (cystites, coliques néphrétiques)
- soulage l’arthritisme et les rhumatismes, les douleurs lombaires, les sciatiques ainsi que les hémorroïdes…
- …
Une personne peut parfaitement consommer 1,5 kg de raisins et profiter de tous ces bienfaits mais certainement pas boire l’équivalent en vin, à savoir environ un litre.
Le rapport de l’INCA
L’institut national du cancer a publié un rapport très détaillé sur la question, l’un d’entre eux présente l’état des connaissances en date du 20 janvier 2011.
D’après le rapport de l’INCA, le risque de cancer augmente dès le premier verre d’alcool et donc de vin. Le risque croît évidemment d’autant plus avec la dose ingérée.
« La consommation de boissons alcoolisées augmente le risque des cancers des voies aérodigestives supérieures, de l’œsophage, du côlon-rectum, du sein et du foie. L’augmentation de risque dépend de la dose consommée et non du type d’alcool. La consommation de boissons alcoolisées est aussi en France la deuxième cause de mortalité évitable par cancers, après le tabac. »
« Aucun seuil de consommation sans risque n’a été identifié, et même une consommation faible ou modérée d’alcool augmente le risque de cancers. »
« Tous les types de boissons alcoolisées ont le même effet. Toutes les boissons alcoolisées (bière, vin, champagne, alcools forts…) augmentent le risque de cancers. »
Ce rapport à déclenché une levée de boucliers de la part des lobbies viticoles et de certains médecins. Certains n’ont pas hésité à remettre en cause ce rapport en niant son authenticité, d’autres l’ont accepté mais ont tenté de mettre de l’eau dans leur vin en disant qu’on pouvait boire un peu de vin tout en ayant une alimentation saine à l’image de Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur au CNRS, qui est par ailleurs un grand artisan du « french paradox » et amateur de vin.
L’INCA n’est pas le seul institut à aller dans ce sens, d’autres études internationales démontrent le lien entre une faible consommation d’alcool donc de vin et l’augmentation du risque de cancers.
Mais le coup de grâce et la fin de l’apéritif vont venir au début de l’année 2012 par la révélation d’un scandale de fraudes sur des études menées aux Etats-Unis.
Les études falsifiées : grand cru et millésime 2012
L’année 2012 n’a peut-être pas marqué la fin du monde avec la prédiction maya annoncée pour le 21 décembre 2012 mais en début d’année un énorme scandale mettant en lumière une vaste fraude à été mise au grand jour.
Le docteur Dipak K. Das de l’université du Connecticut a été reconnu coupable d’avoir falsifié des études censées prouver les effets bénéfiques du vin.
Les enquêteurs de l’université du Connecticut ont rendu un rapport de 60 000 pages montrant que pas moins de 145 cas de fabrication ou de falsification de données ont été relevés. Cette enquête discrédite totalement non seulement ces études fausses mais également les autres car pourquoi truquer des études si l’effet bénéfique du vin était vraiment prouvé ? Certains scientifiques auraient t-ils perçu des pots-de-vin de la part des lobbies viticoles ? Cela semble être le cas.
Un rapport de 60 000 pages tout de même, ce n’est pas rien, on imagine qu’il devait y avoir beaucoup de choses à dire.
La révélation de cette fraude scientifique est loin d’être un cas isolé, celle-ci est beaucoup plus répandue que l’on ne peut imaginer : un scientifique est un avant tout un être humain donc faible et corruptible : dis-moi qui te finance, je te dirais qui tu es.
Voici ci-dessous deux graphiques montrant l’importante augmentation des cas de fraudes, erreurs ou plagiats scientifiques constatés ces dernières années.
En réalité, il n’y a pas nécessairement plus de fraudes qu’avant mais elles sont plus facilement décelables grâce notamment à Internet.

Evolution des cas de fraude scientifique
(Source : http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/10/03/la-fraude-scientifique-est-plus-repandue-recherche/)
Retour sur le livre
Le livre Vin,mensonges et propagande est paru le 21 février 2012 mais surprise celui-ci n’est plus disponible à la vente et n’est même plus visible sur le site de l’éditeur Thierry Souccar.
C’est un événement extrêmement rare. En temps normal un livre n’est pas retiré de la vente brusquement sauf pour des raisons exceptionnelles comme des livres à caractère antisémite par exemple. Pourquoi une telle volte-face ?
L’article sur le site du Nouvel Observateur révélant les études falsifiées date du 16 janvier 2012.
Le livre est donc paru à peine un mois après que ce scandale ait éclaté sachant que la parution d’un livre est prévue plusieurs mois à l’avance. Existe t-il un lien entre les deux événements ? Ce n’est pas impossible.
Un voleur qui crie au voleur ne sera pas soupçonné de voler. Il en est de même pour un menteur.
Synthèse, perspectives et pot de réconciliation
- Toute boisson alcoolisée, le vin mais pas seulement, est vasodilatatrice donc limite les risques de certaines maladies cardiovasculaires en réduisant le risque d’obstructions des vaisseaux sanguins, mais à quel prix ?
- Au prix d’une augmentation du risque de cancers et ceci dès le premier verre. Ce qui est d’autant plus vrai que le degré d’alcool a augmenté dans le vin ces dernières années et bien sûr le risque croît avec la quantité bue
- Le resvératrol, un polyphénol connu pour être anti-oxydant et anti-cancer, est avant tout présent dans la peau et les pépins du raisin mais se retrouve en quantité infime dans le vin rouge. Il n’est pas seulement présent dans le raisin mais dans d’autres fruits (mûre,grenade…)
- Les études censées prouver les effets bénéfiques du vin rouge sont malmenées, erronées, contradictoires, détournées de leur sens voire falsifiées et démontrent définitivement la supercherie
- Les enjeux économiques sont colossaux pour la filière viticole en France et à l’étranger, il s’agit de sauver cette filière à tout prix après des décennies d’une importante chute de la consommation de vin : les livres, fausses études, messages publicitaires…sonnent comme un cri d’alarme des lobbies viticoles. A de rares exceptions près, c’est le silence général dans les médias de masse comme d’habitude sauf pour relayer la propagande mensongère. Comme le disait Coluche parfois accompagné de sa bouteille de pinard « On ne peut pas dire la vérité à la télé : il y a trop de monde qui regarde »
- Une alimentation saine et équilibrée associée à une activité physique régulière sans tabac ni alcool permettent de lutter efficacement contre les maladies cardiovasculaires, le cancer et de ralentir le vieillissement. Ceci n’est plus à prouver et fait consensus général
- La filière viticole pourrait se tourner massivement vers le raisin, le jus de raisin et les produits dérivés des pépins
Malgré toutes ces évidences, les médias de masse continuent de relayer les études censées prouver les effets bénéfiques du vin rouge.
On préfère mentir et laisser les consommateurs accroître leur risque de cancers pour sauver la filière viticole.
Le vin « a plagié et menti » sur le raisin tel un certain Albert sur un certain Henri. Tout est relatif. Il s’agit là de la théorie de la relativité des bienfaits du vin/raisin sur la santé.
Les autres risques observés selon la dose, au-delà de deux ou trois verres par jour, ne sont pas l’objet de cet message mais pourrait faire l’objet d’un article entier : addiction, lésions cérébrales, ivresse, risques pour la grossesse, hépatites, cirrhoses…
Pourquoi ne pas faire preuve de réalisme et de pragmatisme ? Pourquoi ne pas créer une véritable filière du raisin et non du vin ? La clientèle concernée serait beaucoup plus grande puisque l’ensemble de la population pourrait s’adonner à de bonnes cures de raisin qui ont fait leurs preuves ou encore profiter d’un simple jus de raisin. Les effets bénéfiques pour la santé ne seraient pas à démontrer tant ils sont évidents mais pas toujours connus par tous. Tout le monde y gagnerait, à la fois les producteurs, les consommateurs et l’économie.
Côté marketing, les slogans seraient « mangez du raisin sans modération » ou encore « manger du raisin ou conduire, il ne faut plus choisir ». On pourrait imaginer des foires du raisin avec tous les cépages. Il suffirait de remplacer le verre de vin par une grappe de raisins et le mot vin par le mot raisin.
Cela vaut le coup d’essayer cette stratégie plutôt que de s’obstiner dans une impasse.
Mais on ne touche pas si facilement au vin en France car c’est une véritable institution qui fait partie des produits du terroir et solidement ancré aux tables des français.
Au terme de cet article, nous menons donc face aux lobbies viticoles par au moins une grappe de raisins à zéro, zéro verre de vin par jour contre deux ou trois (dose généralement recommandée), la vérité contre les mensonges et la propagande, la santé contre la maladie…
Rassurez-vous, vous pouvez toujours gagner le match retour. Comment ? Simplement en arrêtant de nous saouler, de nous enivrer, en arrêtant de pousser le bouchon un peu trop loin et en nous expliquant clairement sans langue et sans gueule de bois les raisons de l’arrêt brutal de la commercialisation de votre livre. Cette dernière initiative est une sage décision de votre part.
En bonus, l’écriture d’un livre Raisin,mensonges et propagande avec sur la couverture « les bonnes raisons de manger du raisin », « les dessous de la lutte anti-raisin », « un avenir prometteur pour les viticulteurs (au sens producteurs de raisin) » et dans le contenu en remplaçant le mot vin par le mot raisin.
En guise de fair-play, on en profite pour faire la promotion de l’excellent livre Un corps sans douleur de Christophe Carrio, sans doute l’un des meilleurs entraîneurs sur le plan sportif et nutritionnel au monde, aux éditions… Thierry Souccar, qui est numéro un des ventes contre le mal de dos.
Il faut également signaler que Michel de Lorgeril avait alerté plusieurs années avant le docteur Philippe Even au sujet du scandale des statines contre le cholestérol dans son ouvrage Cholestérol,mensonges et propagande aux éditions…Thierry Souccar.
Ne soyez pas rouge de colère et ne soyez pas pris d’une attaque cardiaque en lisant cet article, il parait qu’une consommation modérée de vin rouge a un effet cardioprotecteur.
On pourra toujours se réconcilier autour d’une bonne grappe de raisins ou d’un verre de jus de raisin.
Pour finir, la découverte d’une nouvelle imposture, ça se fête quand même alors tournée générale de…raisins rouges bien sûr avec la peau et les pépins si possible bio ou si vous préférez il y a aussi du jus de raisin !
A consommer sans modération ou presque.
A votre santé !
Source :
http://message-universel.info/blog/2013/05/26/vinsantemensonges-et-propagande/
12 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON