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Accueil du site > Tribune Libre > Vincent Delory, mort sous les balles françaises : une confirmation

Vincent Delory, mort sous les balles françaises : une confirmation

Je vous avais fait part de mes doutes à plusieurs reprises (*) et les faits semblent bien corroborer mes suppositions de l'époque. L'un des deux otages français, Vincent Delory, n'a pas péri sous les balles de l'Aqmi. Un témoignage récent atteste de ce qui s'est passé, même s'il s'agît d'un témoin indirect n'ayant pas été sur les lieux lors de l'assaut. Dans cette même série d'articles, je vous avais également dit que l'une des clés de cet assaut raté était dans la séquence filmée d'hélicoptère de l'assaut (cela m'étonnerait qu'elle provienne du Bréguet qui faisait le relais lors de l'opération). Car ce film nous avait été promis alors par Alain Juppé. Et ce film, que d'aucuns ont donc pu voir depuis, a été... visiblement charcuté par l'armée : il manque une minute, où l'on apercevrait l'embrasement du 4x4 dans lequel se tenait Vincent Delory. Dans la grande tradition américaine des vidéos découpées, l'armée française aux ordres d'une équipe fort restreinte, dont j'ai évoqué ici précisément le rôle, a donc tenté de dissimuler son écrasante responsabilité dans cette décison d'attaquer un campement où se trouvaient les deux otages. Aujourd'hui, Alain Juppé, Benoit Puga et Nicolas Sarkozy, décisionnaires, sont placés au pied du mur devant la famillle de l'otage décédé : c'est bien une énième affaire d'Etat qui se profile, et une responsabilité qu'ils devront assumer, un jour ou l'autre. Le charcutage du fim de l'intervention est une très mauvaise idée : celle de personnes cherchant à minimiser leurs erreurs manifestes.

Les informations sont venues de Libération, qui a effectué un très bon boulot sur le sujet, en ayant l'intelligence ne pas lâcher une enquête, en pensant à aller examiner un procès verbal de membre revendiqué de l'Aqmi, Mohamed al-Amine ould Mohamedou ould M'Balle, alias Mouawiya, celui qui avait tenté d'attaquer l'ambassade de France et qui affirme avoir entendu de la bouche de Fayçal al-Jazaïri, qui serait l'un des ravisseurs, qu'il avait bien exécuté ntoine de Léocour, mais que pour le second otage, en l'occurence Vincent Delory, c'était bien l'embrasement du 4x4 qui l'avait tué (en photo ici à gauche : on peut voir les impacts de balles sur la porte arrière). Mais pas seulement, puisque l'autopsie avait bien révélé la présence de balles dans le corps, jugé "non létales" par le médecin légiste qui avait examiné le corps à moitié carbonisé. L'accusation est grave, mais elle ne fait que reprendre ce que j'avais ici exprimé, après en particulier la phrase d'Alain Juppé affirmant d'emblée que "tout semble indiquer que les otages français ont été exécutés par leurs ravisseurs". Celui-là savait déjà ce qui s'était passé exactement, en qualité alors de chef des armées.

Je ne vous résume pas ce que l'on savait à l'époque, je vous renvoie à mes textes du moment (*). L'intervention décidée en plus haut lieu par un comité fort restreint dans lequel on trouvait le trio déjà cité s'est soldée par la mort des deux otages, qui n'ont pas pesé bien lourd dans la décision. L'opération une fois ratée, il restait à en camoufler les tares fondamentales, liées à une intervention bien trop risquée, faite en prime de nuit d'après ce qu'on a pu savoir. Et c'est bien ce qui a été fait. Si Frédéric Beth. d'après Libération, le patron du COS, les forces qui sont intervenues ce jour-là est resté muet, et on le comprend, sur ses hommes et leur façons de faire, un fait nouveau est apparu : le film promis par Alain Juppé, et qu'à ce jour aucun média n'a diffusé, a été visiblement amputé de la séquence où l'on voit le 4x4 ou est prisonnier Vincent Delory prendre feu sous des tirs. Or, à l'évidence, ce sont bien ceux de l'hélicoptère du COS, comme j'avais déjà pu en conclure dans ma série d'articles. Une coupure que ne nie pas le ministère de la défense, qui se retranche derrière une excuse grossière : "selon le ministre français de la Défense, qui le précise dans une lettre au juge datée du 9 décembre, cette coupe a pour but de « ne pas révéler (...) certains détails opérationnels". On aurait pu imaginer, à ce stade une explication du genre "cette coupe contient des images difficilement supportables pour les familles" : non, ce qui est mis en avant, et qui prouve que c'est extrêmement gênant pour les décisionnaires, c'est bien la responsablité des troupes du COS, et surtout de ceux qui leur ont fait appliquer des ordres précis. Le procédé est grossier et révoltant. Pas un mot, toujours, pour l'otage décédé. Une méthode qui en rappelle d'autres.

Dans les années 70, la CIA avait trouvé une méthode particulière quand ses sbires se retrouvaient pris la main dans le sac, ou quand on enquêtait de trop près sur elle avec la Commission Church : elle pratiquait le "plausible denial", à savoir la pire explication possible qui pourrait être avalée par un public gavé de sentiment patriotique. Lors des délibérations du Church Committee, en 1975, on avait obtenu la définition exacte et la méthode utllisée : "la non-imputation aux États-Unis des opérations secrètes était l'objectif initial et principal de la doctrine dite de « déni plausible ». Un témoignage devant le Comité démontre clairement que ce concept, conçu pour protéger les États-Unis et ses agents contre les conséquences de divulgations, a été élargi pour masquer les décisions du président et ses cadres supérieurs". Un mensonge plausible, voilà le meilleur moyen de protéger un président et son staff rapproché. Grâce à Alain Juppé, et aujourd'hui de Gérard Longuet qui vient de rédiger cette missive du 9 décembre, nous revoilà plongé à la fin de la Guerre Froide. On savait l'équipe de Sarkozy passéiste, à sa manière d'enfoncer mais 68 via les discours de Guaino, on ne savait pas à quel point elle pouvait imiter Reagan, voire Kennedy lors de la baie des cochons et son ambassadeur, Adelai Stevenson, qui met le nez devant la photo d'un B-26 américain préparé pour aller bombarder Cuba avait tout de go affirmé que c'était un avion "appartenant à Fidel Castro". Aujourd'hui, Gérard Longuet nous rejoue la séquence du "plausible denial", c'est une évidence : le procédé est le même, et les falsiifications historiques similaires.

Le 9 février dernier j'avais écrit ceci : "l’intervention française au Niger a viré au carnage, c’est une évidence à ce jour non assumée, contrairement aux déclarations faites aux familles par le chef de l’Etat : il y a bien des responsables à ce fiasco, dont lui même, entouré par une équipe fort restreinte qui nous a livré un an et demi avant le processus avec lequel elles allaient mener l’assaut. Deux généraux sont en cause, et des membres du ministère, très proches du chef de l’Etat, qui ont tous pris la décision non pas de sauver les otages, mais de se débarrasser d’une menace islamiste qui n’en n’est pas vraiment une. Les français ont bien élu en 2007 un Bush bis, dont les talents de matamore se révèlent désastreux : entouré d’incompétents notoires, comme G.W.Bush, mal informé ou persuadé de la valeur de ses responsables militaires, le président français ne pouvait que prendre la mauvaise décision. Elle avait été déjà prise il y a plus de six mois, cette décision : à la prochaine prise d’otages, c’est sûr, il n’y aurait pas de quartier." Sans vouloir jouer les devins, j'exprimais déjà l'idée d'une lourde responsabilité : aujourd'hui, elle est patente, et ne devrait pouvoir se solder que par une ou des démissions, ultime fusible pour protéger le plus haut sommet de l'Etat. Je parlais le long de trois articles consécutifs d'une "équipe fort restreinte" en effet. Un trio, je dirais même. Selon Jean Guisnel, du Point, "C'est Nicolas Sarkozy en personne qui a donné, samedi, l'ordre d'intervenir aux unités des forces spéciales françaises pour intercepter les ravisseurs de deux otages français, Antoine de Léocour et Vincent Delory, enlevés vendredi vers 23 h 15 au restaurant Le Toulousain de Niamey, au Niger." Il avait été tenu au courant à la minute près, toujours selon Guisnel : "Samedi, vers 16 h 30, le président de la République est en Martinique. Il ouvre une table ronde à Schoelcher et déclare en préambule : "À la minute où je vous parle, il semble, je suis prudent, que la garde nationale nigérienne poursuive les terroristes dans leur progression vers le Mali. Cette opération est en cours." En réalité, Nicolas Sarkozy sait exactement ce qui se déroule de l'autre côté de l'Atlantique, dans le désert du Sahel. Il est d'ailleurs très possible qu'il sache déjà les tragiques conclusions de cette opération, dont nous avons pu reconstituer, au moins partiellement, le fil." Déjà, il savait que c'était un échec.

Dans les jours qui vont venir, nous verrons bien qui, dans le trio cité, sera obligé de remettre sa démission au chef de l'Etat qui restera inexpugnable, bien entendu : comme dans ce cas, on tape au premier niveau de la hiérarchie, c'est Benoit Puga (présenté parfois comme "catholique très pratiquant") qui tient la corde, Alain Juppé étant devenu bien trop nécessaire à la campagne de Nicolas Sarkozy ces derniers jours, en ayant joué à Cannes le rôle de premier ministre bis qu'il affectionne tant. Ce n'est pas un pronostic : c'est déjà une certitude : poussé par une opinion qui doute depuis l'annonce des deux décès, le pouvoir sera obligé de lâcher du lest. S'il respectait à minima la douleur de l'admirable famille de Vincent Delory (dont sa sœur, Anabelle), il l'aurait déjà fait depuis longtemps...

 

(*) ici :

le 24 janvier 2011 :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-kalachnikov-belge-de-mr-juppe-87590

le 8 fevrier :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-otages-du-niger-une-equipe-88378

le 9 février :

le 10 février :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-otages-du-niger-une-equipe-88380

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-otages-du-niger-une-equipe-88379


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32 réactions à cet article    


  • Gérard Luçon Gerard Lucon 6 janvier 2012 12:25

    Bonjour Morice et Bonne Annee.

    A l’epoque tu t’etais fait insulter, etriper, et moi aussi d’ailleurs dans mes commentaires ... le resultat est la, cynique, sans equivoque, ces deux jeunes ont ete mis a mort pour Raison d’Etat sarkozien, sur decision directe du « plus haut personnage du pays ».


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 6 janvier 2012 13:51

      ces deux jeunes ont ete mis a mort pour Raison d’Etat sarkozien

      En somme les preneurs d’otage n’y sont pour rien smiley

      Cherchez l’erreur


    • morice morice 6 janvier 2012 14:13

      Apprenez à lire, d’abord au lieu d’écrire vos crétineries.


    • morice morice 6 janvier 2012 14:17

      Perriet :


      « encore S. dans une administration que la pudeur m’interdit de nommer. Ancien membre du Mouvement républicain et citoyen de Meurthe-et-Moselle et soutien de la candidature de Chevènement en 2002. Membre de Debout la République (Dupont-Aignan). »

      a écrit ici ceci :
      là ça devient trop drôle...

    • Olivier Perriet Olivier Perriet 6 janvier 2012 14:17

       smiley

      à charge pour « les plus intelligents que moi » de ne pas écrire des phrases ambigües à ce point


    • morice morice 6 janvier 2012 12:43

      A l’epoque tu t’etais fait insulter, etriper, et moi aussi d’ailleurs dans mes commentaires 


      Bienvenue au club !

      ces deux jeunes ont ete mis a mort pour Raison d’Etat sarkozien,

      Exactly. Heureusement que la famille de Vincent n’a pas lâché le morceau : imaginez leur détresse... et leur force. S’il y a des gens à saluer ici, en France, c’est eux d’abord. Et les amis des disparus, qui avaient montré une leçon de DIGNITE, le mot qu’a rayé du vocabulaire Sarkozy. On a des indignés certes, mais on a surtout un président INDIGNE.

      • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 7 janvier 2012 00:31

        « Heureusement que la famille n’a pas lâché le morceau. »

        Exact, comme pour Karachi.



        • Furax Furax 6 janvier 2012 12:47

          Merci Morice
          J’attendais cet article. Il est le bien venu.
          Si un jour des enfants proches de Juppé ou du « sale type » sont pris en otage, l’armée sait ce qu’elle a à faire : tirez dans le tas !


          • morice morice 6 janvier 2012 12:51

            je n’irai pas jusque là : la mort d’enfants ou de jeunes gens n’est à souhaiter à AUCUNE famille. AUCUNE.


          • Gérard Luçon Gerard Lucon 6 janvier 2012 13:05

            d’autant plus que si cela arrive, l’Etat paiera la rancon, voire meme le double de la somme demandee ! Nous n’avons pas tous la meme valeur, dans l’ex-Republique francaise


          • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 7 janvier 2012 00:37

            Si Jean Sarkozy, fils de papa et ex-futur président de l’Epad, éternel redoublant en droit, avait été enlevé, on peut penser qu’une généreuse rançon aurait été versée dans l’heure.


          • morice morice 6 janvier 2012 12:50

            « on sait désormais selon Frank Berton que ce n’est pas AlQuaida qui a mis le feu au 4x4 mais les tirs de l’armée française, thèse que la justice devra accréditer ou infirmer ... » peut-on entendre sur France-Info ce matin.


            • Gérard Luçon Gerard Lucon 6 janvier 2012 13:07

              sur BFM, la TV leche-bottes, la chanson est qu’on ne sait pas pour l’un et que l’autre a ete abattu d’une balle de kalachnikov ....


            • morice morice 6 janvier 2012 13:21

              Me disais aussi, celui qui avait tant poussé Pujadas à dire des conneries ne pouvait que continuer... ah non, pardon, le chef c’est lui :


              vient de RTL : une grosse tête, donc ! ah ah ah !

              « Diplômé du CFJ, Hervé Béroud est entré à la station RTL en 1986 au service des sports »
              ça conduit directement à voir la vie comme un match de foot, ça...

              moyens utilisés : tous. Exemple :
              « Oui, le directeur de la rédaction de la chaîne, Hervé Béroud, s’est expliqué hier soir dans l’émission »C à vous«  sur France 5. BFM TV a obtenu cette vidéo mercredi soir et n’a pas payé pour la récupérer. Il ne précise pas sa source mais il s’agit a priori d’une source judiciaire, le Sofitel ayant nié l’avoir faite fuiter. »

              il espérait, c’est raté :

              Bien que diffusée dans le monde entier, - jusqu’en Chine et en Inde-, cette vidéo a seulement été commercialisée en France, au tarif un marché, c’est-à-dire entre 300 et 500 euros la minute. Or toutes les chaînes françaises diffusant de l’info, sans exception, les ont reprises. Pour le reste du monde, ce sont des agences d’images qui se sont chargées de commercialiser cette vidéo auprès des chaînes clientes, c’est-à-dire plusieurs dizaines. 

              Quant à l’origine de ce « coup » journalistique, il relève toujours du secret-défense : « ces images nous sont parvenues dans une petite clé USB et vous comprendrez que je ne vous révèle pas l’identité de l’expéditeur », confie le même Hervé Béroud. 

              cachotier, avec ça....


              • morice morice 6 janvier 2012 14:12

                ça y est, ça se remue :


                Annabelle Delory, soeur du défunt, a adressé une demande au gouvernement, jeudi, sur RTL.

                « On veut qu’il y ait une reconnaissance de la part de la France, du fait que Vincent a été sacrifié, que l’opération ne lui a laissé qu’une infime chance de s’en sortir. On n’en veut pas aux militaires qui sont intervenus. Mais on veut que la France reconnaisse qu’il y a eu une responsabilité », a-t-elle dit.

                « reconnaissance des responsabilités » : on verra bien...

                • WINSTON WINSTON 6 janvier 2012 16:29

                  Je Je Je ....depuis quelques temps votre égo domine le fond de vos écrits.

                  C’est tellement outrageusement un écrit à charge que ça en perd toute pertinence, toute force de conviction.


                  • morice morice 6 janvier 2012 16:31

                    Je Je Je ....depuis quelques temps votre égo domine le fond de vos écrits.


                    pas de crainte chez vous !


                    • Defrance Defrance 6 janvier 2012 21:24

                           Tout ces drame

                      pour satisfaire l’ego d’un usurpateur nommé Nicolas Sarközy de Nagy-Bonsaï ! 


                      • Defrance Defrance 6 janvier 2012 21:34

                           Un témoin aurait déclaré qu’une des deux victimes aurait été tué parce qu’il ralentissait la fuite et que le second aurait péri dans un 4x4 qui contenait de l’essence . 

                           Or un véhicule chargé de jerrycan d’essence brule TOTALEMENT, y compris toute la peinture ( j’ai assisté un jour a un accident avec incendie, en 10 mn il ne restait RIEN ! 

                          Sur la photo, il y a bien des traces d’incendie, mais le pare-choc et les catadioptre sont intact, ce qui laisse penser que le véhicule contenait peu d’essence et que ce ne sont que des grenades ou balles incendiaire qui en ont brulé une partie (ou pireun incendie apres coup pour maquiller la verité )  ? 


                        • morice morice 6 janvier 2012 23:18
                           Sur la photo, il y a bien des traces d’incendie, mais le pare-choc et les catadioptre sont intact, ce qui laisse penser que le véhicule contenait peu d’essence et que ce ne sont que des grenades ou balles incendiaire qui en ont brulé une partie (ou pireun incendie apres coup pour maquiller la verité ) ?


                          cette photo m’a intrigué comme vous. Le premier récit parlait de véhicule sous une tente. Les traces montrent bien que le feu provenait de l’intérieur du véhicule en tout cas.

                        • morice morice 6 janvier 2012 23:24

                          je vous ai trouvé un second cliché :


                          le bloc moteur a en partie fondu ? ou plutôt tout ce qu’il peut y avoir autour.

                          l’incendie semble sur cette partie avoir été très violent !!

                        • Defrance Defrance 7 janvier 2012 09:46

                           Morice,

                           Le bloc moteur fondu signifie que l’on a versé de l’essence dessus et surtout sur les garnitures isolantes, pour qu’il soit détruit ! je rencontre de temps à autre , dans ma campagne des voitures volées détruites de cette façon pour que l’identification devienne impossible à remonter, l’alu coule dans le caniveau , c’est assez impressionnant  ! De plus ce véhicule est un diesel me semble t-il, par conséquent plus difficilement inflammable. Le réservoir est sous la banquette arrière, le pare choc arrière ne devrait plus avoir de plastic et être noir !

                             C’est un acte volontaire ! 


                        • handidier handidier 6 janvier 2012 21:49

                          Moi aussi, j’ai rencontré l’ours qui a vu l’ours qui a vu la marmotte qui a vu le lièvre enculer un dahu : vous voulez que je vous raconte ??

                          En somme, de ce qu’on ne risque pas de connaître, voilà qu’on en apprend des secrets avec ces deux ou trois Momos. Quelle rigueur !


                          • morice morice 6 janvier 2012 23:27

                            info supplémentaire de la VDN : du 09.11.2011


                            Prisonnier au Niger depuis le printemps, au moins un complice présumé des ravisseurs de Vincent Delory et Antoine de Léocour n’a toujours pas été interrogé par la France. Qui n’a pas encore jugé nécessaire d’en informer les familles des deux jeunes Linsellois tués lors de l’assaut militaire.

                            Le président Sarkozy avait promis « la transparence totale » sur cette affaire « car la France n’a rien à cacher ». C’était il y a dix mois.

                            Dans une prison de Niamey, un complice présumé des ravisseurs qui ont enlevé Antoine et Vincent, 25 ans, dans un restaurant de la capitale nigérienne le 7 janvier, attend d’être interrogé par la France. Aboubacar Amadou, 26 ans, a été arrêté au printemps. L’étude des téléphones portables retrouvés sur les lieux du rapt a permis de remonter jusqu’à lui.

                            Selon une source judiciaire nigérienne : «  Il avait des correspondants au Mali et deux jours avant l’enlèvement, il a été en contact avec Al Barnaoui, lié au Boko Haram et connu pour être un intermédiaire entre le Niger et le Nigéria. » Le rôle d’Aboubacar Amadou, dont les parents avaient été alertés par sa soudaine radicalisation ? « On pense qu’il y a eu des repérages des lieux fréquentés par les expatriés et des sorties de la ville », poursuit la source nigérienne.


                            • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 7 janvier 2012 00:28

                              Dès l’annonce de leur mort j’ai immédiatement songé à un « shoot them up » de Sarko. J’avais le sentiment, presque la certitude, que ce sale mec était capable de faire tirer dans le tas.

                              Plus que trois mois à tenir avant que cette racaille quitte l’Elysée.


                              • Defrance Defrance 7 janvier 2012 09:53

                                  Bonjour Peachy,

                                une racaille même pas élu  ! , jetez un œil sur cet article ! 


                              • morice morice 7 janvier 2012 02:15

                                je ne suis plus le seul à le penser et l’écrire :


                                Ce jour-là, les hommes des forces spéciales font, au mieux, ce qu’ils doivent et savent faire. La mitrailleuse lourde de l’hélicoptère crible les véhicules d’Aqmi, ses balles traçantes enflamment les 4x4 bourrés d’explosifs. Ils brûlent. Deux terroristes sont carbonisés. Deux autres essaient d’entraîner un otage à pied 300 mètres plus loin. Ils le font agenouiller, lui tirent une balle dans la nuque. Antoine est mort. Ses ravisseurs sont abattus. Une rafale venue du ciel transperce aussi le pick-up des quatre gendarmes blessés, à moitié inconscients. Deux d’entre eux sont tués par les balles françaises, les deux autres sont à nouveau blessés.

                                Une fois à terre, les parachutistes français découvrent Vincent, près de la Toyota calcinée, les mains attachées, recroquevillé contre le sol. L’autopsie rélèvera sur le dos et les jambes des « brûlures extrêmement importantes ». Le corps présente aussi « cinq plaies par arme à feu ».

                                Alors, qu’est-ce qui a tué Vincent ? Dans un premier temps, Alain Juppé parle de balles de kalachnikov, l’arme des ravisseurs. Après Antoine, Vincent serait la victime de la brutalité d’Aqmi. L’explication est « rassurante », mais fausse. Un complément d’expertise médico-légale révèle que Vincent « n’a été victime d’aucun tir direct » lors de l’assaut. Il précise : « Un projectile de calibre 30 retrouvé dans sa fesse ne l’a atteint qu’après ricochet. » La plaie n’a pas provoqué d’hémorragie et n’est donc pas responsable du décès, « à mettre sur le compte des effets thermiques dégagés par un foyer d’incendie ».

                                En clair, Vincent est mort brûlé, près du véhicule incendié. La balle qui l’a touché est un « projectile de calibre 30 », une munition « possiblement tirée par une arme française ». Le calibre 30, c’est l’autre nom du calibre 7,62, celui d’une kalachnikov de rebelles, mais aussi celui de la mitrailleuse de bord de l’hélicoptère. En clair, Vincent a sans doute reçu un éclat des balles françaises venues du ciel qui ont mis le feu à la Toyota. Et c’est cet incendie qui l’a tué.

                                Par Jean-Paul Mari du Nouvel Obs.

                                • Defrance Defrance 7 janvier 2012 12:53

                                    Il ne reste plus beaucoup de kalaknikov en 7,62, cette arme en tôle emboutie vieillit assez mal , les fabrication a bas cout chinoise sont en 5,56 ? 


                                  • morice morice 7 janvier 2012 22:47

                                    Il ne reste plus beaucoup de kalaknikov en 7,62,


                                    renseignez-vous : des Kalachnikovs en 7,62, il y en a encore. Et certaines ont été fournies par les américains au policiers afghans : ce sont des AMD 65 hongroises. Dont certaines pas mal modifiées...

                                    mais je vois où vous voulez en venir : si la balle retrouvées dans le corps de Vincent Delory était en 7,62 et que les preneurs d’otages étaient tous en 5,56, en effet....

                                    Le 7,62 étant le calibre de la mitrailleuse du Cougar qui est intervenu. Une MAG58.

                                    • Defrance Defrance 9 janvier 2012 11:15

                                        Les Chinois ont du en « amener aussi dans leurs valises » depuis qu’ils ont commencé l’invasion de l’Afrique ? 


                                    • titi titi 9 janvier 2012 09:34

                                      Et ? A part faire de l’anti sarko, quel est l’objet de ce débat ?

                                      L’armée a tenté de libérer les otages et a, peut être échoué dans une opération difficile.

                                      Les militaires ont risqué leur vie pour libérer des illuminés qui se rendent dans des zones où ils ne sont pas les bienvenus, malgre les mises en garde du ministère des affaires étrangères.

                                      Que les balles qui les ont tué proviennent d’un fusil francais ou des ravisseurs, il s’agit plus d’un suicide que d’une bavure.

                                       

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