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Accueil du site > Tribune Libre > Violence des jeunes ou inconscience des décideurs

Violence des jeunes ou inconscience des décideurs

Vendredi 8 et samedi 9, ont eu lieu, dans deux établissements de la région parisienne, des tirs. Si le premier s’est produit à Paris dans un lieu qui m’est inconnu, je connais bien le deuxième. Et plus particulièrement la ville et le quartier où il s’est déroulé. J’ai passé 25 ans à Savigny s/ orge. J’habite aujourd’hui dans une commune voisine. Depuis dix ans je vois le quartier qui fait face à ce collège -Grand-Vaux- s’enfoncer par la volonté de non intervention des politiques.

Savigny-sur-Orge est une ville relativement aisée, divisée en deux espaces géographiques. Le plateau, qui est un secteur pavillonnaire et résidentiel, et le bas. L’avantage du bas de Savigny-sur-Orge est de se situer à proximité du RER C, et d’être très bien desservi par un système de bus qui vous permet de vous rendre à Rungis et à Villejuif .

Deuxième avantage : vous avez à Savigny-sur-Orge le plus grand lycée de la région, le toujours très réputé lycée Jean Baptiste Corot. Encore faut-il y entrer, et surtout y rester.

Dans cette ville de 36 000 habitants, vous avez trois collèges, Les Gâtines, Paul Bert et Jean Mermoz.

Le premier situé sur le plateau a eu, et a encore de temps en temps, quelques problèmes. Le deuxième a toujours eu une excellente réputation. Le troisième, même s’il n’était pas réputé pour ses résultats, s’en tirait correctement. Plus que le collège Mermoz, c’est l’entourage de l’établissement qui pose problème. Ces problèmes n’ont pas toujours existé. Quand Grand-Vaux fut construit, c’était pour accueillir les rapatriés d’Algérie, une partie en accession à la propriété propriété , l’autre en HLM. Comme dans tous les ensembles, tout se passe bien, jusqu’à ce que la crise arrive. 1982-1983 : les premiers problèmes surgissent, et les cadres moyens quittent Grand-Vaux. La jeunesse se désole, il n’y a que le gymnase Kennedy pour se distraire. Les jeunes, comme partout, font de plus en plus de bêtises, au fur et à mesure qu’ils grandissent.

Le problème à Grand Vaux est le même que dans tous les ensembles, qu’ils soient grands ou moyens, des villes voisines. Il n’y a pas de service public à proximité. Ni ANPE, ni Assedic, et bien sûr, pas de Police ou de Gendarmerie. Que se passe-t-il, dans de telles conditions, depuis plus de vingt-cinq ans ? De deux choses l’une.

Soit la sécurité est assurée par la municipalité, soit la sécurité est assurée par le citoyen !

C’est ce qui se passe dans la plupart des grands ensembles. Grand-Vaux ne fait pas exception. Oh, certes, le député maire de la ville a construit un magnifique commissariat, où s’abritent les forces de polices municipales... Mais il est installé sur le plateau, à l’autre bout de la ville, à la limite de Morangis. Et c’est peu dire que les forces de police municipale sont peu présentes dans ce quartier, tant et si bien que certaines agences immobilières refusent de vendre des biens qui y sont situés.

Le gymnase Kennedy a été incendié il y a quelques années par une bande de voyous. Étaient-ils du quartier ou du Pré Saintt Martin, le quartier rival ? Les voitures, si elles ne brûlent pas régulièrement, sont désossées sur les parkings.

Le hash est présent dans chaque barre.

Alors, lorsque des jeunes de seize ans, après avoir fumé plusieurs pétards, tirent avec une carabine laissée à portée de main par les parents, qui est responsable ?

Les jeunes étaient tellement ivres qu’ils en venaient à montrer leurs "c.." par la fenêtre !

Si la sécurité n’est pas assurée depuis vingt-cinq ans ans, à qui la faute ?

Qui a refusé de revoir la carte de la Police, qui fait que la petite couronne a un policier pour 200 habitants quand la grande en a un pour 600 ?

Enfin, qui a refusé dans la commune de restructurer Grand-Vaux et de profiter des différents plans pour la ville, grands projets de ville, et aujourd’hui Agence nationale de rénovation urbaine ?

Certainement pas les habitants de Grand-Vaux. Chacun a des responsabilités. Chacun doit les assumer. Laisser Grand-Vaux et Les Prés Saint-Martin dans l’état où ils sont actuellement, c’est laisser se répandre la violence et la délinquance.


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10 réactions à cet article    


  • sabreaxel (---.---.57.80) 12 septembre 2006 10:29

    Au plan national, il a fallu attendre la campagne électorale de 2002 pour que les Français ne soient plus traités de malades imaginaires à propos de l’insécurité. La prise de conscience est donc récente, lente et pas toujours très aboutie. De nombreux quartiers pourrissent sous nos yeux alors même que nous avons le sentiment qu’ils pourraient encore être gardés sous contrôle. Si les discours ont véritablement changé, nous sommes toujours en attente de changements concrets...


    • florent1968 florent1968 12 septembre 2006 12:25

      1982 1 policier pour env 250 habitants. rien ne va changer jusqu’à 1997. Que se passe t-il ? C’est la fin du service militaire, la mise en place des emplois jeunes et de la police de proximité. Que va t-il logiquement se passer ? Les appelés qui représentent 7% des contingents ne seront plus présents en 98 99 et 2000. Il faudra attendre un certains nombre d’années avant que les emplois jeunes ne les remplacent en nombre. Même s’ils ne font pas le travail d’un policier sur le terrain ils permettent come les appelés de les décharger des taches administratives. Ainsi en 99 et 2000 le nombre d’incivilités augmentent logiquement , il augmentera moins vite en 2001 pour commencer a baisser à partir de 2002 quand les emplois jeunes et la police de proximité sont bien huilées. Mais Le nouveaux gouvernement veut faire des économies. Moins d’impôts. On supprime donc les emplois jeunes. Ils resteront en place jusqu’en 2006 (les derniers ayant été embauchés en 2001) les mauvais résultats commencent à se faire sentir. Pourquoi . Parce qu’un policier doit être présent sur le terrain. Soit le gouvernement fait comme en allemagne et asure environ 30% du budget de la police pour tout ce qui est administratif...et ça se paye (moins cher que des heures sup de policiers) soit nous aurons des policiers et gendarmes qui ferans des semaines de 60 heures et qui ne pourront pas assurer un travail digne de ce nom ni être proche de la population. La sécurité c’est d’abord le renseignement et l’écoute auprés de la population . Population auprés de laquelle la police doit être présente tous les jours. Il est illogique qu’il y est des ensembles de 5 000 voir 10 000 habitants sans commissariat. M Sarkozy de Nagy Bocs n’y a rien changé. Je vous rappelle qu’en 1998 lorsque le gouvernement Jospin a voulu s’attaquer à une nouvelle répartition des gendarmeries il s’est heurté non pas à une gréve des gendarmes (puisque se sont des militaires) mais à une gréve de leurs épouses qui ont mis en avant la situation de leurs famille et de leurs enfants et des élus locaux qui ne voulaient pas voir fermer les gendarmeries ou même réduire les effectifs de celles ci même si la population avait diminuée.


    • Hakim I. (---.---.29.92) 12 septembre 2006 10:58

      « Qui a refusé de revoir la carte de la police qui fait que la petite couronne à 1 policier pour 200 habitants quand la grande en a 1 pour 600 ? »

      Celui là même qui a dû se dire : « Laissez les métèques se tuer entre eux, tant que nous ne sommes pas touchés ».

      Dans ces quartier, le manque de présence policière a créé un système de loi du plus fort qui a engendré les caractères violents que l’on connait aujourd’hui.

      Pasqua est arrivé avec son armée à uniforme bleu et à matraque pour expliquer les principes républicains à toute une génération qui a du se créer ses propres lois.

      Evidemment cela n’a pu qu’exploser, surtout avec des représentants de la république inexpérimentés, frustrés et remplis d’à-prioris. Remarque je me demande s’ils ne sont pas en réalité représentatifs de la classe gouvernante.

      Aujourd’hui la situation est catastrophique, j’avoues que je n’ai pas de solution, le point de non retour a été dépassé depuis longtemps.


      • florent1968 florent1968 12 septembre 2006 13:01

        Petite remarque : Les météques étaient il y a 40 ans des prolétaires et des réfugiés d’algérie. Les cités à l’époque quand elles ont été construites étaient un formidable progrés avec eau courante , electricité, une piece par personne voir ascenseur. Simplement aucun service publics n’étaient prévus à proximité puisque tout allait bien. c’était les années 60 à 80. Qui parlait d’insécurité dans ces années là personne même s’il avait L’IRA la Bande à Bader et Le FLNC ...et toutes les mafias . Les météques de l’époque étaient « Ritals », « Portos », « Espingoin »,« yougo » Les météques arrivent à la fin des années 70 les blacks dans les années 90, aujourd’hui les polaks. Regarde un chantier et tu verras le directeur Rital le responsable posts le chef d’équipe espingoin le chef de service météque ou black et en bas de l’échelle aujourd’hui le polak... Le problème n’est pas un problème de racisme mais de mixité sociale. Celui ci a été accentué par le fait que les habitats sociaux ont été « reservés » aux personnes les moins aisées car les bailleurs touchent directement les allocs. Ainsi pour un bailleur il vaut mieux prendre une personne qui gagne 700 € qu’un couple avec enfant qui gagne 1600 € qui n’a pas droit au allocs. Quand mon grand pére est arrivé il gagnait trés peu mais il a bénéficié de la mixité sociale Ma femme a travaille dans les hauts de seine pendant 6 mois chez un petit commerçant (à bourg la reine). y a pas beaucoup de météques, y’a des flics et ça canarde. Elle a échapper à une attaque à main armée dans le commerce faisant un mort. Durant les 6 mois où elle a travailler dans le secteur soit disant calme il y a eu 3 morts. Personne n’en a parler. Elle a démissionné. Ils sont aussi touchés. Les médias n’en parlent pas. Nuance !


      • Hakim I. (---.---.29.67) 12 septembre 2006 14:45

        Vous avez lu tout mon commentaire avant de faire une fixette sur « métèque » ? C’était une ironie de ma part, peut être mal placée... ou peût-être m’avez vous mal compris.

        La mixité sociale est (était) indispensable, cependant , même si elle devait s’appliquer aujourd’hui , ce serait trop tard. Les mentalités ont évolué en fonction de la gestion sociale désastreuse. Soit dit en passant, vous dites que la population d’origine africaine est arrivée fin 70, c’est faux, je vous renvoies aux bidonvilles de Nanterre, etc... Les populations ont été parquées non seulement par critères sociaux, mais aussi par criteres ethniques.

        Le problème est bien trop complexe pour que vous utilisiez vos quelques anecdotes personnelles dans le but de réfuter le caractère xénophobe de cette mauvaise gestion. Ce problème de mixité sociale induit fatalement le problème de mixité ethnique, vous ne pouvez pas le nier. Le manque de présence policière était dû selon vous au fait que « tout allait bien » ? Où avez vous vécu ?! Où avez vous vu que tout allait bien entre 60 et 80 ?

        Le manque de services publics avait une raison : les dirigeants n’en avaient rien a foutre des getthos, point barre !

        Ils ont laissé ces endroits devenir un vivier de violence. Rien n’a vraiment été fait pour faciliter l’intégration des familles. Pas d’initiative pour sensibiliser les gens aux principes républicains. C’étaient juste de la main d’oeuvre qualifiée qu’on a éspéré voir repartir au pays d’origine. Rappelez vous du beau discours de Pasqua disant qu’il n’avait jamais demandé aux familles de se regrouper, la loi Giscard (prends 10000 balles et casses toi). Une fois que ces populations se sont ancrées, leurs enfants aspirent à devenir autre chose que des travailleurs à la chaine, et moins complaisants que leurs parents puisque nés ici... c’est là que ca dérange. Le manque de services publics concerne aussi bien l’éloignement des cités par rapport aux centres villes. Discrimination, éloignement, établissements scolaires vétustes (d’où la dévalorisation personnelle dès le plus jeune age), manque d’encadrement républicain, et j’en passe ; les ingrédients pour la violence sont là. A force de tourner en rond... on finit par mal tourner. La loi du plus fort se met en place.

        Croyez moi, il est très dur de lutter contre ce processus de getthoïsation de l’esprit. Il faut avoir un mental de fer pour ne pas y tomber.

        Un beau jour, quand on a vu que ces problèmes ont dépassé le périphérique, on s’est dit qu’il fallait mater la racaille plûtot que de réinstaurer un dialogue serein mais ferme (comme une police de proximité par exemple) l’incendie aurait pû être maitrisé. Mais non ! On a préféré penser que ces gens là ne comprennent les choses que par les coups de matraque ! Chapeau Pasqua (le mentor de Sarko) ! Cette politique est restée présente jusqu’à aujourd’hui (petit laps de temps cependant où la gauche plurielle avait trouvé un soupcon de solution détruit par le gouvernement UMP).

        La mixité sociale oui, la xénophobie en moins, ce serait parfait.

        Bien à vous.


      • florent1968 florent1968 12 septembre 2006 17:59

        Je vais répondre point par point car je suis sur le fond d’accord avec vous. Nanterre et « ses » bidonvilles ne concernait que très peu d’immigrés. C’est d’ailleurs pour cela qu’en 54 lors d’un hivers fameux, la population chrétienne s’est mobilisée. Si la population d’origine africaine est arrivée dans les années 60 et surtout 70 c’est parce que avant, les pays d’où cette population était issue était Français. On a tendance à l’oublier. La population qui est venue travailler dans les années 70 en France étaient avant « les indigènes » des colonies .

        Le manque de services publics dans les cités HLM de l’époque (ANPE, ASSEDIC...) n’étaient pas ressenti puisque le chômage était inexistant. Quand aux autres services publics à quoi bon les développer. L’essence était abordable et tout le monde pouvait avoir accès soit à l’automobile soit aux transports en commun.

        Relisez les livres et regardez à nouveau les reportages sur les cités. Mettant en valeur qui « la grande borne » parce qu’elle avait été conçu comme un îlot de paix (Effectivement la grande borne est une citée isolée du reste de la ville, séparée par la RN7 d’un coté par l’autoroute de l’autre, par la simple volonté de son architecte. A coté de ça vous avez des appartements dans des immeubles de 4 étages)

        La plupart des barres et tours ont été construites dans un but précis en 1960. Logé les rapatriés d’Algérie (Plus d’1Million de personnes)le plus vite possible aussi bien que possible mais à moindre coût.

        Tout ceci jusqu’en 1986 et la loi Pasqua.

        Si effectivement une fois que les populations immigrées se sont ancrées les enfants aspirent à autre chose que de travailler à la chaîne il en va de même pour tout enfant. Les enfants de mineurs aspiraient sûrement à autre chose dans les années 70 qu’à être mineur. Les enfants de sidérurgiste aspiraient sûrement à autre chose qu’a être sidérurgiste ! Aujourd’hui même les enfants de commerçants aspirent à autre chose qu’à devenir commerçant. Faites attention aux idées préconçues. Plus de 20% des diplômés supérieurs sont immigrés.

        Le manque de service public concerne aussi bien les cités que ce qui est appelé les territoire « rurbain ». Ces nouveaux territoires situés entre la ville et la campagne où les pavillons fleurissent comme des champignons, sont également sans services publics. Les enfants sont également laissés à l’abandon de 7h30 à 19h30 voir plus par les deux parents qui travaillent comme des forçats pour rembourser la maison de leurs rêve. Evidemment ils font des c...Les mêmes (trafic de drogue, douce voir dure)

        La plupart du temps vous ne les retrouverez pas derrière les barreaux, les parents paieront pour eux. Mais j’ai eu affaire à eux dans des maisons d’alphabétisation pour jeunes. C’est pas du gâteau !

        Dans ces villes , le ministère ne veut pas voir le problème. Ou pire ne veut pas se donner les moyens de le combattre. Un peu à l’image de l’affaire d’Outreau qui n’a été qu’une affaire en plus nous savons ce qu’il faut faire. Il y a simplement des choix budgétaires à accomplir. Et ce n’est pas en diminuant les impôts que l’on se donnera une Police une Gendarmerie et Justice Efficace


      • gem (---.---.117.249) 12 septembre 2006 11:27

        Article intéressant, c’est toujours utile d’avoir une description propre et net du « terrain » des événements.

        Le responsable, toutefois, ça semble plutôt les crétins qui ont imaginé les « villes dortoirs » et les « zones d’activités », le tout bien séparé sous prétexte des nuisances industrielles, et plus ou moins bien relié par des routes ou des transports publics. Si c’est bien ça, dans quelques années (5 ou 10 maximum), les quartiers « rénovés » seront comme avant...


        • Panama (---.---.198.59) 12 septembre 2006 12:18

          Ce qui n’a pas changé, c’est notre vision de la France, de la France giscardienne : des petits villages, des grandes villes bien propres, des banlieues dortoir.

          Perdu : nous avons maintenant des villages dortoir, des grandes villes pleines de sdf et archi-polluées, des banlieues ghetos.

          La faute à qui ? Mais au temps qui passe pardi ! Un gheto est un gheto : l’insécurité y sera toujours importante.

          Je n’ai pas de solutions. La tolérance zéro ? Ca déplace le problème. Des milices citoyennes ? Nous sommes en démocratie. Plus de police ? ah oui mais il faut payer des fonctionnaires, et ça va engorger les tribunaux.

          Peut-être qu’un nouveau projet citoyen pour tous les citoyens. Accepté par tous. Une nouvelle France, la France d’après...

          Put*** au-secours je me sarkoïse !!!

          Non, la solution immédiate pour moi : vivre dans un quartier calme, éviter les zones dangereuses, me protéger des risques. Passer à travers, quoi.

          Désolé d’être si cynique. En fait je pense qu’il n’y a pas de solutions, même à long terme.


          • florent1968 florent1968 12 septembre 2006 14:30

            Tu étais bien parti jusqu’à « je me sarkoïse ». Pourquoi seulemnt lui et Royal auraient il le droit d’avoir des visions à long terme sur notre pays. De mon point de vue, si les impots ont baissé au niveau national ils ont augmenté au niveau local et les impôts directs ont également augmentés (taxes, redevances, amandes...) Regardes à combien était le taux d’imposition le plus élevé sous giscard (il y avait 13 échelles d’imposition allant de 5 à 60%) je suis d’accord pour y revenir . Car avec un tel effort de la part des plus aisés en période de croissance rien d’étonnant qu’il n’y ai pas d’endettement ;


          • (---.---.59.170) 13 septembre 2006 08:38

            « Si la sécurité n’est pas assurée depuis vingt-cinq ans ans, à qui la faute ? »

            La sécurité, c’edt à dire la répréssion, c’est un truc de bourgeois capitaliste qui cherche à maltraité le prolétaria, enfin ! Il est interdit d’interdire ! Police =facho ! CRS=SS !

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