Vivement, la retraite à 67 ans !
La retraite à 67 ans ? Bien sûr, faites donc, ça presse… Autrement, que ferait-on de toute cette vie de trop… ? Je charrie un peu, mais il reste que le prolongement de la vie active est inévitable et on le sait. En France, en Allemagne… partout. Sinon, c’est la vie inactive qu’on prolonge… et ce n’est pas très motivant.
Querelle académique, de toute façon. Au Canada, il y a bien une trentaine d’années que les actuaires nous ont prévenus que ce serait dur, le début de siècle. Ces décennies d’après-guerre où l’on a fait tellement enfants – suivies de celles où l’on en a fait tellement moins – nous ont bâti une drôle de pyramides des âges. Et le secret de cette grande pyramide… c’est qu’elle n’en a pas ! Car la démographie est une science exacte : les premiers « baby boomers », nés en 1946, auront 65 ans en 2011… et ils vont se présenter au guichet.
Nous avons aujourd’hui, au Québec, quatre (4) personne au travail pour une personne à la retraite. Nous allons tendre rapidement vers une situation où il n’y en aura plus que deux (2). Ce sera dur… En France, ce n’est pas aussi grave… mais essentiellement on a le même problème. La solution démographique, c’est d’inviter plus de jeunes immigrants pour remodeler la pyramide. Disons, pudiquement, que les conséquences sociales peuvent être significatives et dérangeantes.
Y a-t-il une alternative ? Oui, refouler les pensionnés vers le marché du travail. Il n’est pas dit dans la Bible ni le Coran que la retraite est à soixante ans (soixante-cinq ans, au Canada) et, s’inspirant de la science qui a déjà prolongé la vie tout court de plus de 5 ans sans que personne ne s’insurge, on peut prolonger la vie active de 60 à 67 ans en France. C’est la bonne chose à faire.
Pourquoi, alors tant de résistance ? Parce que l’âge des retraites n’est qu’un volet d’un problème plus vaste qui est une mauvaise répartition de la richesse et du revenu et que le Capital – en parfaite connivence avec le Pouvoir – s’amuse comme un petit fou à faire déraper le débat vers la question des retraites où il a un bon argumentaire… Il en profite pour escamoter tout le dossier de la répartition de la richesse, où sa turpitude est totale !
Il ne faut pas se battre sur l’age de la retraite, c’est un mauvais combat. Il faut se battre pour l’équité dans la transition… et en profiter pour remettre les pendules à l’heure. Toutes les forces qui luttent pour la justice sociale devraient lutter POUR la retraite universelle à 67 ans…. Mais se mobiliser pour imposer quelques précautions.
D’abord, exiger le respect strict des droits acquis. Le temps de cotisation selon les normes en vigueur doit conférer le droit inaliénable de toucher la pension prévue au moment prévu. On pourra inviter bien poliment les travailleurs qui ont ces droits acquis à rester au travail – ce qui est important pour la structure fiscale - mais ce doit être sans le leur imposer et donc sans rien leur enlever des sommes qui leur sont dues. Il faut leur offrir des avantages supplémentaires pour qu’ils acceptent cette proposition.
Ensuite, pour tous ceux qui sont déjà au travail et et qui cotisent déjà, il faut recalculer les prime sur la base du temps qui leur reste à cotiser avec la nouvelle législation, de sorte que le sacrifice exigé soit équitable pour tous. Seuls les nouveaux cotisants doivent payer intégralement la prime basée sur un départ en retraite a 67 ans. Pour les autres, au prorata des temps passés et à venir, et une prime douce, peut-être négative, pour ceux en fin de carrière. Ce calcul actuariel est trivial.
Cette question actuarielle est incontournable, mais, toutefois, elle ne règle pas le débat ; elle le lance, car c’est le moment de remettre les pendules à l‘heure, de deux (2) façons.
La première, c’est que oui, la durée de vie active doit augmenter, mais il ne s’agit pas de simplement ajouter des années à la vie active. Il faut structurer celle-ci autrement, pour qu’elle colle à la réalité d’un marché du travail où les travailleurs sont de moins en moins interchangeables et où des recyclages périodiques seront indispensables. Veut-on que chaque recyclage signifie chômage et assistanat ?
On ne peut pas espérer que, dans un marché du travail en constante mutation, la « main invisible » des penseurs libéraux interrompra sa délectation morose pour trouver des emplois a tous et à chacun ; il va falloir que la société s’en occupe. Posons donc l’hypothèse d’un Plan de Carrière de l’individu. Un plan s’étalant sur 50 ans, de 17 ans, quand il termine le Cycle Général d’éducation que tout citoyen devrait compléter, à 67 ans, quand il a droit à la pension des aînés.
Ce « Plan de carrière » n’aura rien de contraignant, on pourra en changer en tout temps. Ce sera plutôt une esquisse, car la réalité y apportera continuellement des changements. Mais, durant ces cinquante ans, l’individu type devrait néanmoins pouvoir imaginer sa vie en y prévoyant des périodes de travail, des périodes de formation et des périodes de loisir. Durant toutes ces périodes, il doit jouir du droit à un revenu garanti.
Un revenu qui lui sera garanti en fonction de sa « compétence reconnue », mais qui impliquera aussi un travail et une formation continue. Une formation professionnelle initiale, relativement courte, mais ensuite, tout au long de sa vie active, une formation complémentaire qui en marquera les étapes.
Le travailleur recevra d’abord des stages périodiques de mise à jour de ses connaissances qui maintiendront sa qualification de départ. Durant ces stages, il sera considéré au travail et sa rémunération demeurera inchangée. Ensuite, il aura accès aussi, pratiquement en tout temps, à des formations de perfectionnement à la mesure de son ambition comme de ses aptitudes.
Ce sont ces formations, gratuites, accessibles sur concours, qui lui permettront de poursuivre son cheminement, en améliorant ses connaissances et en accédant à d’autres paliers professionnels pour lesquels il pourra obtenir une compétence reconnue. Il pourra ainsi, au cours de sa vie, développer tout son potentiel et accéder à des tâches de plus en plus rémunératrices.
Ces périodes de formation, entrecouperont des périodes de travail dans des fonctions en constante redéfinition. Une carrière de 50 ans, avec retraite à 67 ans, soit… mais avec bien moins d’heures de travail par années et des périodes rémunérées fréquentes de formation et de loisir . Ce schéma est le seul compatible avec l’évolution technologique annoncée ; celui qui, dans ce marché du travail en furieuse activité, voudrait rester immobile et ne pas changer, sentirait vite lui passer sur le corps le stampede de toute la société en mouvement.
La deuxième remise à l’heure qui doit accompagner le prolongement d ela vie active, c’est le rapport de la valeur du travail à celui du capital. Il faut que la valeur relative du travail soit largement augmentée. Le défi immédiat n’est pas de produire davantage, mais de rendre la demande effective et mieux adaptée aux besoins, pour que le peuple puisse jouir de tout ce qu’il peut produire.
On discutera de la formule, mais prévoyons que la valeur du travail, en termes réels devrait rapidement doubler. C’est ainsi que doit se terminer la crise actuelle. Cette discussion devrait être sereine, car le capital fixe est déjà sous contrôle des travailleurs et le capital monétaire ne vaut plus que ce que l’État décide qu’il vaut. Les entêtés risqueraient d’être promptement étêtés…
Pour les détails, on pourra consulter, entre autres, les articles de la section Travail du site Nouvelle Société http://nouvellesociete.wordpress.com-travail/
Pierre JC Allard
73 réactions à cet article
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Bonjour Pierre,
J’ai exprimé mon opinion à la suite d’un autre article
Bonne journée-
je m’étonne qu’il ne soit jamais fait allusion en ce qui concerne les Caisses de retraites sur leurs placements toxiques qui ont engendrés des pertes d’argent que l’on demande maintenant aux assurés de transformer en année supplémentaire de travail
Il serait interessant d’avoir un article sur ce sujet -
sans oublier les émoluments de directeurs/sous-directeurs, maîtresses d’iceux et autres fariboles en voyages d’études (anatomiques ?) véhicules de fonctions (modèles économiques vieux d’une douzaine d’années au moins ?) appartements de fonction.... le tout multiplié par les 350 et quelques « zorganismes » + les « zétudes » confiées à des bureaux « compétents »
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@Liberta , justement P.Jovanovic évoque la question sur son blog ce lundi...
POURQUOI LA RETRAITE A 62 ANS EN FRANCE ? REGARDEZ LA PRESSE ANGLAISE !
du 5 au 8 juillet 2010 : J’adore la pub qui passe en ce moment à la télé pour nous expliquer pourquoi la retraite à 62 ans. Aucune raison n’est d’ailleurs donnée. POurtant elle est simple : tous les fonds de retraite ont été nettoyés par Wall Street. En France on ne vous dit rien. En Angleterre en revanche, l’information est publique : « 100 billion shortfall in biggest private sector final salary pensions » et on se demande pourquoi ces infos ne sortent pas chez nous, n’est-ce pas messieurs du Mederic ? « The 200 biggest final salary pension schemes are battling with a 100 billion black hole, research showed yesterday. Experts warn the ballooning deficit will trigger the closure of even more schemes over the next year, a blow for loyal workers dreaming of a comfortable retirement ». Bref, vous devriez vous intéresser à votre fonds de retraite et leur poser des questions, et réclamer leur bilan pour voir où ils en sont... « The deficit in the private sector pension schemes has jumped by 12 billion in just a month, the report from pension experts Aon Consulting reveals It fears that the deficit could rise to a record 140 billion over the next year ». Lire ici le Daily Mail. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2010 -
" Il n’est pas dit dans la Bible ni le Coran que la retraite est à soixante ans"
Juste une question : qu’est-ce que cette réflexion vient faire dans le jeu de quille ?
Cela n’a rien à faire dans l’histoire.
Le père Noël aurait-il apporté des bonbons ad vitam ?
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@ l’enfoiré :
Nous sommes bien d’accord que le vrai problème est en amont de celui des retraites, au palier de la répartition de la richesse et du rapport de la rémunération du travail à celle du capitalPJCA -
@ Liberta :
Parce que la question des placements toxiques et un autre sujet qui est, comme celui-ci, bien complexe et mérite d’être traité à part. En un mot, ne vous en faites pas trop avec ces placements. On a joué au Monopoly entre spéculateurs et seuls les spéculateurs y perdront… dès que le systeme aura accepté la création d’une nouvelle monnaie et que l’État aura été sommé d’Indéxer les salaires et les paiements d’assistanat pour garder le monde ordinaire indemne de ces jeux de princes.. Comme je le dis dans l’article, « s’Il s’entête il sera étêté »PJCA -
@ Zelectron :
Le déclencheur du problème a été que l’on cesse de travailer pour produire et qu’on commence à produire pour faire travailler, une grande partie de la main-d"oeuvre étant marginalisée dans des tâches inutiles pour justifier un assistanat déguisé. Le but de la production est devenu la rentabilisation du capital. On n’a pas mis à profit l’abondance… et on a crée une nouvelle pauvreté. L’arnaque sur les retraites est seulement le dernier épisode.PJCA -
@ Secular :
Vous arrivez au moment fort du drame : on ne payera les retraites - à n’importe quel âge - qu’en argent qui ne vaut rien... à moins qu’elles ne le soient dans une autre monnaie stable, ou indéxées. C’est sur ça qu’il faut se battre. C’est de ça qu’on veut détourner l’attention.PJCA -
Votre article est très juste et aborde beaucoup de points intéressants.
Personnellement, j’ai toujours pensé que la résistance des gens à une retraite de plus en plus tardive se trouvait dans des conditions de travail inadaptées ou franchement insupportables.-
Moi, je pense qu’il faudrait, soyons fous, pousser jusqu’à 69 ans.
Ainsi, c’est le « tête à queue » à tout coups, enfin si les joyeux drilles n’en perdent pas leur dentier.
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@ ZenZoe
Oui, bien sûr ils sont fatigués… mais il y a surtout que la rémunération du travail est si inadéquate, quandi on la compare à celle du capital, qu’on se lasse de bosser pour faire des sous quand tout le beau monde n’a qu’à se pencher pour ramasser des écus.PJCA -
Tout à fait d’accord. Le problème des retraites est révélateur d’un malaise général au niveau du monde du travail. Le travail est dénaturé et est devenu souvent un non-sens. On ne travaille plus pour vivre mais on vit pour travailler. Beaucoup d’emploi sont absurdes et aliénants.
Toutes les « grandes » civilisations ont eu recours à l’esclavage et la nôtre ne fait pas exception sauf qu’avant les esclaves étaient logés,nourris mais pas payés alors que maintenant, ils sont payés mais ni logés ni nourris. -
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Culture#R.C3.A9sum.C3.A9
La culture est une société post-pénurie ayant une Économie de l’abondance (ce qui signifie que ses technologies de pointe offrent la richesse matérielle pratiquement illimité et le confort pour tout le monde gratuitement, et ayant quasiment supprimé la notion de biens), en ayant surmonté la quasi-totalité des contraintes physiques sur la vie (y compris maladie et la mort) et en étant presque totalement égalitaire, la société stable sans l’utilisation de toute forme de force ou contrainte, sauf si nécessaire pour protéger les autres.
Les Minds, de puissantes intelligences artificielles jouent un rôle important dans cette société. Elles administrent cette richesse pour le bénéfice de tous. Comme un commentateur l’a dit,
- "En confiant toutes la puissance à ces intelligences
Artificielles Minds, à la fois individualiste, parfois excentrique, mais
toujours bénigne, Banks savait ce qu’il faisait, c’est le seul moyen
pour que l’anarchie libérale puisse être atteint, en prenant le meilleur
de l’homme
et en le plaçant au-delà de la corruption
, ce qui signifie hors de contrôle de l’homme. Le danger impliqué dans
cette étape d’imagination, cependant, est clair ; l’un des problèmes avec
les romans de La Culture en tant que romans, c’est que les personnages
centraux, les Minds, sont trop puissants et, pour le dire crûment, trop
bon. "[1]
Les protagonistes des romans du cycle de La Culture, sont donc le plus souvent des gens en marge de la Culture, des diplomates, espions ou des mercenaires, ceux qui interagissent avec d’autres civilisations, et qui font le sale boulot de La Culture visant à déplacer ces sociétés pour qu’elles soient plus proches de l’idéal de La Culture, parfois par la force, parfois par la corruption stratégique.
Retirer la politique de la politique et ne faire que de l’économie : c’est se berner.
Hannah Arendt, " (…) la perspective d’une société de travailleurs sans travail, c’est-à-dire privés de la seule activité qui leur reste. On ne peut rien imaginer de pire. "
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Certains appartiennent à l’ancien monde, et il n’y a plus de place pour de vieilles idées.
L’opposé de la culture est la dictature de controle total pour une minorité, avec les même moyens (robotique et ia), pas les mêmes fins.
Imaginez de qui nait ces deux type de nouvelles sociétés ? de quelles classes ?
Le choix est posé pour tous.
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« Le monde du partage devra remplacer le partage du monde » ou toute notion , toute valeure d’humanité disparaitra
logiquement.
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@ Kalki :
Vous ne comptez pas sur moi pour vous contredire, n’est-ce pas ?J’ai écrit un bouquin sur la Crise de l’abondance. En août, je lirai Banks, qui a l’air fascinantPJCA -
Mon propos est de vouloir clarifier les choix complexes vers des directions antagonistes : les choix, comprendre les choix, les directions et leur aboutissement.
Je peux compter sur les doigts de mes deux mains les personnes qui comprennent ces choix : sans trahir leur humanité.
Tout est là : poursuivre le capitalisme et la société de classe, après une « singularité » : est la chose à éviter à tout prix.
Je vous conseil également :
- Accelerando, de Charles Stross, disponible librement en anglais, sur /manybooks.net/titles/strosscother05accelerando-txt.html" class="external text" rel="nofollow">Manybook avec sélection de format.
- Rainbows End, de Vernor Vinge
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Ou quand il faut choisir entre « techno/economie » et humanité : l’un est suicide, l’autre une cause perdu, comme on les aimes.
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Crisis of capitalism : http://www.youtube.com/watch?v=qOP2V_np2c0&feature=player_embedded# !
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Radis Call 5 juillet 2010 12:09Pyramide des ages ! Vous me faites rire et la pyramide de l’emploi dans notre pays depuis quelques années ?
Le secteur secondaire est sacrifié , délocalisé..Le secteur tertiaire qui en dépend ne peut se substituer aux véritables créations de richesse...On s’aperçoit jour après jour que le secteur financier non seulement est parasitaire mais accroit les injustices et les désastres à l’échelle planétaire .
Pour le reste , il est loisible de faire de beaux discours : il faudrait, il n’y a qu’à...Sauf que les détenteurs du pouvoir , des richesses , n’accepteront jamais la moindre véritable réforme spontanément..
L’histoire nous l’apprend : les conquêtes sociales ont été obtenues après des cataclysmes , mettant en cause ces élites défaillantes ou après des luttes importantes .
Tout est rapport de force ! Apparemment aujourd’hui 30 % des gens estiment que leurs intérêts est de suivre les 10 % que représentent cette élite ....
Chacun sent bien que tout est prêt pour basculer ! On ne pourra secourir les banques indéfiniment en pressurant les populations .
Alors , les réformes retraites ! Dans ce chaos ça ne me semble pas sérieux . Si effectivement pousser aux fonds de pension...Suffit d’être attentif aux publicités .
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Comme l’a bien fait remarquer Eva Joly, avant de retarder l’âge du départ à la retraite il faudrait se préoccuper du chômage des seniors.
En France, seuls 33% des plus de 55 ans sont encore au travail.D’autre part, au lieu de faire la leçon sur « l’âge légal », qui est une notion toute relative, il faudrait comparer l’âge réel de cessation d’activité : 57,8 ans en France (pour un âge légal de 60 ans) et 61,1 ans en Allemagne (pour un âge légal de 67 ans).
Tout le reste n’est que blabla !
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L’age de retraire en Allemagne n’est pas de 67 ans. Il ne le sera qu’en 2029 alors qu’en France ce sera pour 2018.
Par ailleurs, les allemands n’ont besoin que de 35 ans de cotisations pour prendre leur retraite, contre 40 (au moins) pour les français. -
@ Finael :
Ce que vous appelez blabla me semble au contraire une astucieuse campagne de manipulation. Il y a une décision sérieuse a prendre : laisser encore mûrir un peu… ou débrancher l’État, ce qui est en fait une décision personnelle. Des millions de décisions personnelles convergentesPJCA -
Pierre,
"Ce que vous appelez blabla me semble au contraire une astucieuse campagne de manipulation. Il y a une décision sérieuse a prendre : laisser encore mûrir un peu… ou débrancher l’État, ce qui est en fait une décision personnelle. Des millions de décisions personnelles convergentes«
Je crois que vous n’avez pas tout saisi ou tout lu le commentaire que j’avais inséré plus haut et qui faisait référence à un autre article.
Je vais écrire en majuscule. »LE PLEIN EMPLOI, C’EST FINI« .
Allonger la période d’activité ne fera qu’alourdir le problème.
Les robots sont là, pour toutes les activités répétitives et pour bien d’autres que vous n’imaginez même pas.
Le Japon est en récession, mais pas dans le domaine de l’automatisation.
Les retraites, ils pensent les compenser par l’utilisation de ce remplacement.
Un robot ne va pas en retraite, ne va pas en grève.
S’il vieillit, on le huile, on remplace la pièce défectueuse si ce n’est pas trop compliqué, sinon on remplace le robot en entier.
La question de base reste »est-on sur Terre pour travailler de nos main ou de notre cerveau ?« .
Qui dit qu’on doit travailler ? Produire, ça oui.
Donc, l’allongement des études est programmé depuis longtemps.
La période active s’en réduira d’autant.
Ce sont les idées géniales qui vont payer au prix fort.
Pour cela, cinq minutes suffisent. Dans son bain, quelqu’un a dit »eureka". Il y a bien longtemps.
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extrait de mon premier article :
"Mais avec le recul, quand j’entendais les conférenciers haranguer les ‘foules’ en les remerciant du travail effectué et que si cela avait été possible, c’est grâce à Nous, ils ont oublié de dire (ou alors, j’ai du m’endormir au mauvais moment), que si on avait pu nous éviter, il y aurait eu plus d’argent dans les caisses ou dans les poches des actionnaires."
Cela datait de 2005.
Mes articles ont été lus, dès le début, par mon patron de l’époque.
Il n’a jamais opposé un commentaire.
Ceci pour dire, que c’est produire qui importe et non les moyens de cette production.
Par rapport aux autres êtres vivants, nous avons quelques neurones en plus.
Si nous devions travailler avec nos bras, peut-être, que l’évolution nous aurait fait tous des Shivas en herbe.
Réfléchir, ce n’est pas une question d’âge ni de travail, mais de différence entre humain et animal.
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@ Zoup :
Je propose 50 ans de vie active et commençant au plus vite… mais il faut voir TOUTE la proposition. Avec le revenu garanti, le travail autonome, la réduction des temps de travail, l’enrichissement illimité des tâches… Si vous ne lisez que les titres, vous allez vous retrouver dans la mauvaise file..D’ailleurs, la notion de cotisation qui fait porter le poids de la sécurité SOCIALE sur les seuls partenaires du processus de production était astucieuse au temps de Bismarck, mais est totalement inadaptés à la société actuelle en perpétuelle transformation, où l’assistanat - qu’on devrait appeler assurance de solidarité - est un outil indispensable de l’équité.PJCA -
L’inactivité des séniors n’est pas une fatalité, il suffit de regarder un peu plus au Nord, en Scandinavie. En France, il est le résultat de choix politiques démagogiques et de la domination des grandes entreprises dans l’offre d’emploi.
Permettre aux séniors d’offrir leurs services en tant qu’indépendants en leur simplifiant les démarches administratives est un début de solution. Ils pourront alors sortir de leur statut de victime et s’intégrer au tissus productif en reprenant le contrôle de leur vie. Ils ont en général un captial et ont beaucoup moins de charges que les jeunes actifs avec enfants. L’objectif n’est donc pas forcément un temps plein, mais, comme le RSA, une semi retraite active ou les revenus du travail complètent les rentes sociales et du capital. -
@ Enfoiré
Oui, j’ai lu, mais comme le temps est compté je n’ai réagi qu’è ce qui me semblait un ajout è la thèse principale sur laquelle nous sommes d« accord depuis des années. J’ai écrit au moins une trentaine d’articles sur le passage du travail humain au travail par la machine dont celui-ci, et tous ceux qui le suivent ou le précèdent.Je dis précisément :»Maintenant, ce sont de vraies machines qui font – et qui feront de plus en plus – ce que faisaient ces ouvriers industriels de jadis qu’on traitait comme des machines. Le problème, c’est que, pour le travail qui exige encore une intervention humaine directe dans une production tertiaire, l’emploi n’est simplement pas la meilleure structure d’encadrement et de rémunération. D’autres façons de travailler correspondent mieux aux exigences des sociétés postindustrielles. Les emplois sont donc en voie de disparition. Les emplois disparaissent parce qu’ils sont devenus une forme désuète d’encadrement du travail."PJCA -
@ Fifilafiloche :
Ce que vous dites ici est EXACTEMENT dans la ligne du « travail parallèle » qui est l’un des changements indispensables pour restructurer un marché du travail bâti pour l’Ère industrielle. . Voyez l’un des articles de la section « Travail » de Nouvelle Société :PJCA -
Pierre,
Merci pour les précisions.
Je lis cela venant de chez nous
Quelque chose doit changer, c’est absolument clair.
Il faudra réfléchir sur notre futur et celui de nos suivant.
Il y a trop de fuites dans nos investissements.
Ce n’est pas travailler plus qu’il faut faire, mais travailler mieux, plus efficacement.
Réfléchir avant d’agir aveuglément, en quelques sortes.
Plusieurs solutions, mais quelques bonnes seulement et qui tiennent compte de tous les paramètres.
Une thèse ne tient la route dans la longueur que si elles s’appuient sur le maximum de chances de réussites.
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Pédaler dans la semoule, le « nice to have », cela n’a jamais été mon truc en plumes.
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Tout à fait d’accord avec finael.
Pourquoi prolonger les retraites alors que tout le monde n’a pas de travail ? Ridicule !!
Où va le monde ? aujourd’hui les citoyens ne sont plus que des esclaves : je travaille puis je consomme, je travaille puis je consomme, je travaille puis je consomme.... STOP !
Le travail est essentiel pour l’Homme pour de nombreuses raisons, ça c’est clair. Mais il y a d’autres choses dans la vie. Il faut, au lieu de travailler, renforcer les liens entre les gens ( liens détruits par la concurrence et l’individualisme) et favoriser l’accès àla nature.
Gaël, 18 ans, futur retraité à 102 ans !-
@ Gael :
Il faut redistribuer le revenu pour que les besoins de tous soient satisfaits. Le reste est stratégie et technique. Comme vous le dites, il y a autre chose, mais ça commence là. On a instrumenté la production pour en faire un jeu de dominance. Naturellement, il y a des bavures…PJCA -
Pour réfléchir avec sérénité au problème, il faut le voir sous un autre angle
- le but premier est de rapprocher l’âge de départ à la retraite de l’âge de la mort
dit comme cela c’est beaucoup plus dur mais beaucoup plus vrai
- la conséquence immédiate est d’avoir une proportion beaucoup plus importante d’années de sa retraite dans la dépendance et le quatrième âge . L’augmentation de l’espérance de vie ne signifie pas la majoration d’années radieuses
- tout le monde n’atteigant pas 65 ans ( chacun connaît hélas des collègues rattrapés par le cancer ou une autre maladie cruelle autour de l’âge actuelle de la retraite) la proportion de personnes couillonées à mort par l’existence augmentera.....-
@ Jymb :
Je sugere le contraire : un étalement de la fonction production/travail sur toute la vie, mais n’occupant à tout moment qu’une part décroissante de l’activité de l’Individu. À dose raisonnable, le travail est un plaisir. Dans la créativité, dans l’autonomie, dans l’aisance… Les « Riches et puissants’ ne veulent pas prendre leur retraite. Une société complexe d’abondance, favorise la montée en force de l’individu qui devient »complementaire", indispensable, acquiert ainsi plus pouvoir… et peut exiger une meilleure distribution de la richesse. On y viendra.PJCA -
Ce ne serait pas une mauvaise idée de pouvoir lever le pied progressiveme,t, soit l’antithèse d’une société tout-ou-rien : être au travail signifie être pressuré à 150 % avant d’être jeté, aprés burn out ou usure physiaue. Mais je continue à militer pour un départ « à la carte » sans âge précis, en connaissance de cause de la pension offerte en fonction de l’âge choisi : sorti du couperet anxiogène de l’âge à atteindre comme un graal, tout un chacun sera plus enclin à prolonger à son allure et en connaissance de cause.
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@Parkway :
L’escalier qui va du deuxième au premier est au bout à gauche… Quand il est bloqué, Il y en a un d’urgence, à droite.PJCA -
paul mohad dhib 5 juillet 2010 14:14quid du chômage de masse ? rien
quid des handicapes ? rien
quid de l’éducation ?rien
quid des accidentés du travail ? rien
quid des travaux pénibles ? rien
quid de la torture mentale au travail ? rien
quid de l’égalité des salaires ?rien
quid du sens de la vie ? ah si la il y a une une réponse, bosse pour la main invisible, elle s’occupe de toi...
quid de ceux qui comme moi s’en tapent complétement du monde orweellien de l’auteur parce qu’il est une vie de machine , ou, notre univers qui aurait environ 13.7 millions d’années après notre big bang aurait,en fait,été conçu pour un humain dont le sort serait de faire des boulots a la con, pour des cons,dans une ambiance de con, pour mourir comme un con, mais alors a un point que ca meriterait que j’en parle.....au delà de cette propagande simpliste, le monde de l’auteur me semble d’un ennui, mais d’un ennui ,si ennuyeux que j’éviterais d’en parler...sauf un point, l’auteur raison en fait certaines professions genre avocat, économistes,enfin des pseudo métiers intellectuels, ceux qui ne fabrique absolument rien, parasite est le mot juste, ceux qui ont trouvé comment ne rien faire ou presque viennent donner la lecon a ceux sans qui, rien ne se fait, les travailleurs manuels, completements oublies volontairement dans tous les scenarios, une facon d’asservir est de nier.
même dans ces films de science fiction a la con, ils ont des vaisseaux énormes, et bien on dirait qu’ils ont toujours été la ou sortis de nulle part...dans le futur plus d’ouvriers, enfin on va les cacher, un ouvrier ca sue, ca sens mauvais ,nous valons tellement mieux, nous autres économistes ,non ?
et bien je vomis sur ce monde, le monde de l’auteur ,ca ne sert a rien, enfin si a moi même, mais ca c’est autre chose..
mais un moustachu resté célèbre,groucho Marx ? non, un autre , un moustachu autrichien a dit : le travail rend libre....enfin dans une autre langue mais je ne la maîtrise pas...c’est pas parce qu’un debile profond a dit cela qu’il faut le croire,d’ailleurs sa phrase n’est pas finie, rend libre de quoi ? 70 ans après on attend encore la réponse...
voyez ou peut nous mener ces conneries, retraite a 67 ans sauf pour certains,politiques entre autre,et puis c’est quoi la prochaine étape ? car comme dit l’auteur : celui qui dans ce marche du travail en furieuse activité...non mais la franchement vous êtes en Alzheimer précoce ou vous vous foutez de nos g.....s-
Paul,
Des statistiques à faire et que je n’ai vu nulle part : combien de personnes qui travaillent se disent avoir trouvé le travail qui les motivent, qu’ils choisiraient à nouveau si c’était à refaire ?
Le travail devient « travail » dans tous les autres cas.
Sinon, c’est du « hobby » et là, les heures ne comptent plus.
L’orientation professionnelle a encore beaucoup de chemin à faire.
Vous avez dit 67 ans ? Comme c’est étrange, moi j’aurais dit jusque la fin des haricots.
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paul mohad dhib 5 juillet 2010 16:09Salut l’enfoire
,tout a fait, 67 ans si affinités..
toute ma famille pro sarko, mais ils n’ont plus vote pour lui se dépêche de finir les dossiers retraite avant le premier changement..étonnant non, trahir ainsi son propre camps !
question :1. la société est elle au service des hommes au sens large et pour tous
ou 2 l’homme est il au service d’une classe de vainqueurs, qui organisent la compétition truquée entre amis dans le sens qui leur convient.tout en utilisant la production commune.... ?
bon mourir a la tache, et oui comme disait coluche : a quoi bon etre riche et puissant si les autres ne sont pas malheureux..
salutations -
@ L’enfoiré :
Jusqu’à la fin des temps, bien sûr, mais référer aux 67 ans faisait un titre plus accrocheur.PJCA -
@ Paul Mohaddib
Vous devriez lire les liens…PJCA-
Pour une fois je ne vous suis pas.
« Honorer les droits acquis ». On n’a pas acquis des droits mais des promesses. Où se trouve la morale de taxer de plus en plus les actifs pour maintenir indéfiniment le confort des vieux auxquels on a promis la Lune quand tout allait bien ? Vous m’inquiétez là ! Les retraites doivent baisser s’il n’y a plus d’argent pour les payer, c’est une évidence surtout si on passe au ratio 2 pour 1 que vous citez.
« La formation ». Depuis la jeunesse d’Arlette Laguillier on sait que ce n’est pas le manque de formation qui cause le chômage. Je sais, vous allez nous parler des infirmières mais c’est un détail dans le panorama.
Le facteur démographique n’est absolument pas déterminant. La solution évidente pour traiter ce facteur est de rallonger la vie professionelle pour maintenir un ratio de retraité gérable. Le vieillissement de la population se traite en une seule génération lorsque la populatin en ressent le besoin. Ma grand-mère a eu 8 enfants comme toutes les femmes à son époque. En 25 ans, l’affaire est résolue.
Vous faites comme si on était en période de plein emploi. Comment faites-vous travailler les gens jusqu’à 67 ans (ce qui est à priori du bon sens) quand le chômage réel et larvé touche presque 20% de la population active ? Il me semble qu’il y a là la clef des retraites.
Le problème vient à mon avis de 3 autres facteurs bien plus difficiles à résoudre - a) la destruction de la famille qui fait que les retraités sont tous à la charge de l’Etat b) le machinisme qui rend inutiles la plupart des emplois et c) le mondialisme qui a fait partir les emplois créant de la richesse vers des zones meilleures marché ; c’est encore ce point le plus facile des 3 à résoudre.
Je donne ma langue au chat ! On a envie de dire qu’il faudrait une dictature mondiale mais malheureusement l’histoire nous prouve que les dictateurs n’ont jamais été la solution.-
Inernaute :
Difficile de se suivre quand la circulation est dense et que certains conducteurs le sont tout autant... Brièvement, donc, mais on pourra revenir ailleurs en détail sur chaque point ; sous devriez passer sur CentPapiers…1. « On n’a pas acquis des droits mais des promesses »…. je n’aime pas une société op/ les promesses ne sont pas tenus : ça met des têtes au bout des piques.2. « Les retraites doivent baisser s’il n’y a plus d’argent pour les payer ». Vous le dites, c’est une évidence. Mais ne pas tomber dans le piège monétaire. On aura largement la production réelle pour répondre à toutes les demandes matérielles si on remet la population au travail. Et parmi ceux qu’on remettra au travail, bien sûr, une grande part des retraités qui ne voudront pas quitter prématurement leur statut participant UTILE dans la société. C’est le modèle de société qui va changer et permettre que les promesses soient tenues3. « Ce n’est pas le manque de formation qui cause le chômage » Le chomage dans le sens où on l’entend est un phénomene dépassé : presque tous les emplois vont disparaitre. Ce qu’il faut faire, désormais, pour enrichir VRAIMENT la société, c’est produire des services et le faire en mode autonome. Ce type exige une autre formation qui n’est aujourd’hui dispensée que de façon tres rudimentaire, C’est pourtant la clef de la transformation de la société vers son stage postindustriel. Un effort massif de formation est ESSENTIEL.4. « Le facteur démographique n’est absolument pas déterminant » . Je ne crois pas que vous niez le problème ; vous dites seulement qu’il y a des solutions. Je suis d’accord avec vous.
5. « Vous faites comme si on était en période de plein emploi » La demande pour du travail est et sera toujours infinie, puisque nos besoins et nos désirs ne seront jamais satisfaits. Nous nous sommes simplement piégés à prioriser la rentabilité du capital, ce qui pousse à ne considérer comme travail que ce qui rémunère le capital et à voir comme chômage tout ce qui devrait être fait en travail autonome hors de la structure des emplois ( Voyez le lien ci-dessous .. et les 68 articles suivants http://nouvellesociete.wordpress.com/2005/02/07/t1-le-travail-en-crise/ )
6. « À mon avis également… c’’est de ça que je parle dans les 68 articles suivants
7. »On a envie de dire qu’il faudrait une dictature mondiale, mais malheureusement l’histoire nous prouve que les dictateurs n’ont jamais été la solution… "
Une dictature n’est JAMAIS la solution, mais elle est TOUJOURS une étape vers la solution.
http://nouvellesociete.wordpress.com/2009/06/15/un-mauvais-moment/
PJCA
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Votre score montre à quel point le sujet est anxiogène. Contrairement au Canada, notre culture ne s’alimente pas de pragmatisme, mais d’insouciance. Les politiques ont une grande responsabilité dans notre naïveté, ils nous ont toujours considéré comme des enfants à qui il fallait cacher la réalité.
La réalité, vous la décrivez parfaitement. Il est impossible que les générations actives portent le poids de la dette et de la rente des inactifs à partir du moment où ils deviennent une minorité. Ils sont le dernier maillon de la chaîne de Ponzi construite il y a 60 ans sur des bases socio économiques totalement différentes (espérance de vie de 65 ans, large majorité des actifs, croissance forte).Même un allongement de la vie active jusque 67 ans ne garantira pas le maintien d’un système, qui, sur le principe, n’est pas mauvais, mais totalement inadapté à l’époque.Il fallait malgré tout une certaine dose de courage pour parler vrai à un auditoire culturellement programmé pour se cacher la tête dans le sable. Félicitations Mr Allard pour cet effort.-
paul mohad dhib 5 juillet 2010 16:38salut fila filoche
mr allard a du courage, ah ?
se cacher la tête dans le sable ah ? ou quand comment ?
chaîne de ponzi oui, dans le système américain bcp plus qu’ailleurs et nécessaire depuis les années 1970, ou le délire neo con de l’infini production et consommation en hausse se heurte de face au reel, le monde est fini dans le sens pas extensible sans limite, il se heurte donc a son échec, mais il fallait d’abord abattre l’URSS, d’où le recours a l’illusion donne par le crédit sur des bases fictives, en 1970 certains savaient ou cela menait, sans ce mensonge des banquiers et amis ,la question qui se pose aujourd’hui aurait vue le jours il y a environ 40 ans,date de la faillite réelle, or 40 ans a vivre sur du faux, ca donne du lourd...
dans vos propos vous n’envisagez pas d’alternatives, votre moyen pour vivre ensemble reste le même, a savoir un système marchand de profit qui donne certains résultats, ne pas oublier que tout ceci a été produit par de vrais travailleurs, utilises par des penseurs, des improductifs, qui eux ont trouve la bonne planque pour une vie dans le luxe et les loisirs,
on nous les présente comme indispensables, un regard sur l’état de la planète qui s’enfonce
a nouveau dans le pire en dit long...
mais tout ceci est fait pour détourner l’attention, c’est une propagande répétitive bien rodée, depuis les années 1970 environ, libre entreprise, + de riches = moins de pauvres...etc etc...
c’est une caste qui veut tout bouffer, de gens a la pathologie névrotique lourde, qui n’hésiterons pas a amener a la boucherie nombre de personnes, une façon comme une autre de régler ces problèmes .
pour exprimer différemment mon propos,regardons l’Allemagne des années 1929-39, rien ne va plus, pays en déroute ,faillite asphyxie, tout d’un coup on se dit : préparons la guerre, et hop miracle l’argent est la quand le pays se décide a préparer la guerre, argent, travail etc...d’où venait cet argent ? des financiers ? si oui quels financiers ?
ca le bon système du docteur neo-con ne veut pas en parler ,le dossier a charge est énorme, car il y a un lien de cause a effet direct entre système marchands de profit et guerres,
réponse avec cette mini conférence de jacques pauwells ici.
le mythe de la bonne guerre, ou l’implication américaine avec l’Allemagne d’Adolphe..a en tomber sur le cul..52 minutes incroyables.....
diffuse a 20 h sur les médias dominant ce serait la fin d’un mythe, celui des marcheurs en espadrilles sur la lune...un peu notre Alice au pays des merveilles, on sait que c’est des conneries, on n’est pas con ! -
@ Fifilafiloche.
Si vous regardez les commentaires eu-mêmes, vous verrez que l’immense majorité sont positifs. Le score de départ refléte seulement le jugement de ceux qui se sont arrêtés a un titre provocateur, n’ont pas lu l’article et ne croyaient qu’ils auraioent quoi que ce soit à en dire.Parmi ceux qui ont franchi cette première épreuve, quelques-uns seulement n’ont pas trouvé l’escalier vers le premier étage… Souvent une erreur d’inattention ou,comme vous le dites, le voile de l’anxiété…PJCA -
Pour payer les retraites, y a pas d’argent, on vous dit !
Lorsque la Pologne a intégrée l’Europe, La Pologne a bénéficié d’une dotation de 80 milliards d’euros. Cette somme a été immédiatement investie dans l’achat d’avions militaires américains.
(En Europe, le pouvoir c’est l’axe CIA-Vatican.)
Récemment, l’Europe vient de créer un fonts de 750 milliards d’euros. C’est pour aider certains pays à rembourser les banques (Les banques aux mains de qui ?). Etc.
Les retraites
Depuis l’origine, les fonctionnaires, qui cotisent moins que le privé, partent en retraite plus tôt en piochant abondamment dans la caisse du secteur privé. Y a pas d’argent !
Lors du dernier crash boursier, les caisses de retraites ont perdu d’énormes chiffres monétaires. Les responsables ont dit que ce n’était pas bien grave. De cet argent, ils n’en avaient pas besoin.
Ce qui d’ailleurs est vrai puisque l’argent placée en bourse est de l’argent mort qui échappe à l’économie active.
Pourquoi trouve t-on des syndicalistes du secteur administratif pour gérer la caisse du secteur privé ? Etc.
Bref, le problème des retraites est une mascarade. Un faux problème pour pourrir la vie du plus grand nombre.
L’EUROPE des curés
http://mondehypocrite.midiblogs.com/
Se sortir de l’Europe ! Et, vite !
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html
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@ Paul Mohad Dhib
Je suis d’accord avec vous, mais sans un minimum de mise en page j’ai pauer que la plupart des gens ne lisent pas votre commentaire, pourtant intéressant. puisque vous dites :c’est une caste qui veut tout bouffer, de gens a la pathologie névrotique lourde, qui n’hésiterons pas a amener a la boucherie nombre de personnes, une façon comme une autre de régler ces problèmes …Je crois que vous liriez avec beaucoup d’intéret l’article de François Marginean sur « les 7 du Québec »PJCA-
Je reprends.
Je suis d’accord avec vous. Mais, sans un minimum de mise en page, j’ai bien peur que la plupart des gens ne lisent pas votre commentaire, pourtant intéressant.Puisque vous dites :« C’est une caste qui veut tout bouffer, de gens a la pathologie névrotique lourde, qui n’hésiteront pas a amener a la boucherie nombre de personnes, une façon comme une autre de régler ces problèmes … » Je crois que vous liriez avec beaucoup d’intéret l’article de François Marginean, sur « les 7 du Québec », au lien ci-dessous.PJCA -
paul mohad dhib 5 juillet 2010 18:55Salut Mr allard
j’irais voir vos liens et commentaires, je ne cherche pas franchement a faire de la mise en pages,
arrivera ce qui arrivera pour moi, alea jacta est, pas sur que ce soit juste...mais par exemple sur le lien que je propose le mythe de la bonne guerre, ca éclaire totalement la situation présente, ou l’élite mondiale, va osciller a nouveau entre une sorte de totalitarisme ou/et de guerre encore nécessaire pour eux bien sur , rendue encore bcp plus nécessaire par les incertitudes ? sur ce qui reste comme énergie fossile disponible, car bien sur, la pénurie va démarrer des que la production ne suivra plus la demande, même si les stocks restant sont énormes, ca explique aussi pourquoi ces guerres présentes ,elles sont économiques mais évidemment stratégique,du genre : on veut les dernières gouttes. d’or noir.si des techniques permettaient de compenser intégralement l’énergie fossile ,on n’en serait pas la en Irak, voir Iran etc etc.a quoi bon de toutes façons,
tout ceci est le résultat logique et prévisible d’un monde marchand de profit
ainsi, le problème de la retraite a 67 ans est encore une connerie,pour moi, pourquoi ?
apparemment la mécanisation produit de toutes façons assez de biens vitaux pour la planète entière,Si ce n’était pas le cas nous pourrons fabriquer en commun, si ca ne se fait pas ce n’est pas la responsabilité unique des leaders même barjo ,mais de tous.
l’humain est son propre destructeur , il faut absolument comprendre pourquoi, il faut connaître toutes les activités de notre cerveau,genre : je pense que qui finit en c’est comme cela,le relatif devient absolu qui veut s’imposer a tous..Parler de retraite sans avoir au préalable définit des priorités vitales pour les populations ne veut pas dire grand chose, pour l’occident, qui est encore immensément puissant..en termes de destruction,grâce a sa puissance militaire atomique bien sur,entre autre...avec 20 % de chômage, ce sujet est évidemment bidon, pas en lui même, mais a ce moment, commencer par des retraites sans régler TOTALEMENT la question de un emploi pour tous en accord avec ses qualités et envies, moi je dis, non ! la encore mon non ne sert a rien ,mais j’aime bien quand il n’y a pas de quête de profit...
de +, les personnes qui travaillent vraiment sont épuisés a cet age, et puis le rapport a un système marchand ,est de travailler pour qui ? un gars qui vous prends pour du bétail, vous pouvez dire le contraire,mais tout puissant méprise ceux qui sont en dessous, vous savez pourquoi ? sinon il ne deviendrait pas puissant , il aura en face de lui une personne comme lui,le rapport serait fraternel d’humain a humain, mais tout a tour selon les circonstances les vases communicants fonctionnent ,on passe de dictateur même petit a soumis, ou d’esclave a dictateur...
notre cerveau analytique qui est la source de tout cela n’a aucune capacité a régler sainement ces problèmes, car c’est lui le problème,trop court ici pour rentrer + dans le sujet... il est machine qui calcule,étudie,analyse pour parvenir a un résultat que lui même valide comme bon,ca donne, je le pense donc j’ai raison, ...
alors pas de mise en page,lira qui lira peu importe, alea jacta est, le sort en est jeté...déjà oui..
en plus un irrationnel étrange plane au dessus de tout cela, mais il est logique d’être irrationnel, car une fois encore, l’origine n’est pas vue, sans la voir pas de solutions, mais du bricolage au jours le jours, a la petite semaine....certains attendent un messie, ils sont stratégiquement places, mieux que cela c’est impossible, ils nous montre une chose, le collectif est puissant, moi je dis ,étendons ce collectif a la planète, mais les collectifs depuis longtemps sont antagonistes par nature, ils sont l’amplification de la volonté de un multiplie par x, car la motivation humaine pour l’instant n’est pas un collectif avec, mais contre, un humain motive par la compétition et le gain, ne peut donner que cette horreur humaine, vous savez quand le soldat devient prix nobel de la paix, qu’attendre...
nous avons besoin les uns des autres , y compris celui qui veut être libéral et libre,surtout celui qui veut être libéral et libre ,de quoi ? de capter le +, pourquoi surtout, un profit ne peut se faire sur soi même,point barre..
je viens de survoler la ponerologie politique sur le site que vous proposez ,oui on parle de cela...il me semble que ces personnes ont atteint un stade de peurs cachées incontrôlables, la pathologie lourde découle de cela,d’ une immense douleur, a fuir ,ce qu’on fait tous d’ailleurs,j’en mettrais ma tête a couper que la peur de la mort enfouie sous des tonnes de désirs pour ne pas la voir est a l’œuvre comme chez tous les humains,
comment puis je savoir cette chose ? parce que ce qui nous sert de cerveau ne peut voir ce fait impossible. pourquoi ? notre ego qui est notre analyste a, entre autre une fonction de sécuriser la vie......matérielle, mais il déborde de sa capacité et étends cela au psychologique, mais le psy n’est pas tangible comme une chaise a réparer, il comporte de l’inconnu,...puis je regarder l’inconnu ? avec cet ego/cerveau ,non....alors par erreur on passe une vie en quête de sécurité totale, issue de la peur, donc je veux être rassure ,qui augmente la quête de sécurité maximale, si vous parlez anglais c’est le parfait catch 22,
et alors la, ca dégage question névrose.....je parle moi de ce que je connais par expérience, une autre capacité humaine qui elle est capable de rester dans le vague et l’incertitude... l’ai vecu par deux fois plus jeune ,notre ego est choix binaire de conclusion oui/non utile pour tout les aspects pratiques, ca va de ou tourner, a : vais je appuyer sur le bouton rouge nucléaire....il est difficile sans voir un minimum que nous sommes un programme automatique d’aller au dela de notre malheur, le responsable du malheur essaye de trouver une solution, mais elle ne sera jamais globale dans sa démarche originelle, tout dictateur petit ou grand voit le monde entier tourner autour de lui, il est simplement en train de sécuriser sa vie a lui, pour cela tout est bon, c’est délirant,depuis des millénaires, et étrangement un des freins a la compréhension est l’espoir, ca permet a ce cerveau/ego de repartir en fuite vers un autre projet..
notre vie entière est fuite par peur qui devient fuite, on est totalement prisonniers d’un programme de survie, les animaux en ont un aussi, appliquant la démarche des humains aux oiseaux, ils vont alors passer leur vie a construire des nids tout le temps, même en l’absence de besoin, et a stocker des vers de terre partout comme ils peuvent, occasionnant des guerres pour le controle des nids et des vers de terre, je sais c’est con. non ?
cet ego/cerveau commet des réalisations ,normal c’est sa fonction , pour lui qui n’a d’autre conscience que la sienne la guerre n’est qu’un moyen parmi d’autres, et en ce moment certains aux usa étudient ce moyen comme un autre « tranquillement », faites gaffe, nul ne sait ou leur demence va se poser ?
pas sur que ce soit clair du tout,well who cares ? not me, anyway + -
paul mohad dhib 5 juillet 2010 21:04j’ai commence a regarder le site sur les 7 du Québec, je le mets en bookmark !
salutations. -
Financement de la retraite (Les papy-boomers)
Depuis longtemps, la production mécanique domine sur le travail humain.
C’est la machine qui assume l’effort nécessaire à la production. Le plus souvent, le rôle de l’homme se limite à une activité de « pousse bouton ».
Conséquence : De moins en moins d’actifs dans les entreprises et de plus en plus de spectateurs dans la société.
Début des années 19 « 70 » (Les années charnières)
De la société d’après guerre, on bascule vers la société actuelle.
Les conséquences d’une guerre sans avoir besoin de la faire.
D’une société d’après guerre qui se reconstruit (Société qui valorise le travail et la compétence) on bascule vers une société qui exacerbe l’incompréhension et le désordre (La misère est le fondement de la société de l’argent).
Dans l’après-guerre, les choses sont simples :
- « Compétence et travail sont les deux mamelles de la reconstruction et du progrès. »
À partir des années « 70 », grâce à la mécanisation de la productivité, le « bien être matériel » investit les ménages.
En contrepartie, on assiste à :
- Une inversion des références ;
- Une perte des métiers avec destruction de la compétence. (La connaissance des techniques qui font le « niveau de vie actuel » tiendrait à l’aise dans les têtes de 100 personnes.)
- L’instauration d’un marasme artificiel et sélectif.
L’image avant tout
La foule « déresponsabilisée » s’anime d’illusion artificielle (d’illusion médiatique).
Ballottée entre les images de la réussite imposée et des images de l’échec, la foule « court sur place » vers les images d’un rêve inaccessible.
La mécanique du système
http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/28/la-mecanique-du-systeme/
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@ Xray :
Je suis d’accord avec votre prémisse d’une transfert des activités de production de l’Homme vers la Machine. J’en parle beaucoup.D’accord aussi avec la conséquence d’une déresponsabilisation qui est la mise en place d’une illusion compensatoire dont la manipulation médiatique est l’effet pervers le plus évident.Mes conclusions sont cependant à l’opposé des vôtres, quand vous dites (La connaissance des techniques qui font le « niveau de vie actuel » tiendrait à l’aise dans les têtes de 100 personnes.) .Je crois, au contraire, que la société qui se complexifie oblige à une multiplication des compétences - idéalement, toutes complémentaires - créant une interdépendance qui rend chacun indispensable, augmente donc le pouvoir de l’individu et conduit à une société qui DEVRA être consensuelle. ( Je ne puis vous mettre un lien précis vers cet énoncé, c’est le thème de tout le site Nouvelle Société. En voici un vers la société que je nous souhaite et qui en sera la conséquence : http://nouvellesociete.wordpress.com/une-nouvelle-societe-12-min/ )PJCA -
Bonjour, je fais référence à votre lien (http://nouvellesociete.wordpress.com/2009/02/03/la-crise-perverse/) ou vous parlez de ces nouveaux emplois de services comme ceux de l’avenir…
Permettez-moi quelques doutes à ce sujet car pour le moment ces emplois sont sous-valorisés, sous payés, sous formés… sous estimés même par notre sociétés et ne permettent en rien d’avoir un « vrai » salaire et des conditions de travail correcte…
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@ Pelmato
« … pour le moment ces emplois sont sous-valorisés, sous payés, sous formés… sous estimés… »Absolument, et c’est la cause principale à l’origine de nos ennuis actuels. On a brimé le développement de la structure des services… puis on a délocalisé la structure industrielle !!! Une politique suicidaire… et notre structure globale de production, est morte, avec un nombre croissant de travailleurs qui ne travaillent plus et un nombre croissant de ceux qui travaillent qui ne produisent rien !C’est le problème des petits copains qui cooptent un dixième assistant vice-président à 200 000 $ par année - dont on définira plus tard les tâches-bidon - pendant que tout le système va au diable, parce qu’il manque au comptoir 2 commis a 30 000 $ qui donneraient un vrai service au client.On va s’y attaquer. Si on ne le fait pas, les Chinois le feront et nous fermerons la boutique Occident.PJCA -
Tout à fait daccord avec votre article. Il me semble que nous occidentaux avons joué le jeux des chinois à la recherche de produits toujours moins cher « encourageant » sans le vouloir quelques part une baisse de nos salaires. Avec une amie nous déplorions cela récemment…
Si seulement nous avions su, si seulement. Mais nous étions sans doute un peu jeune pour savoir. Nos parents n’y ont vu que du feu (sans doute aurions-nous peut-être fait pareil). Il y a cependant un surssaut il me semble quand on parle de relocalisation. Cela ne serait-il possible que dans le secteur de la nourriture ?
Pour ma part je fais de plus en plus attention. J’évite dans la mesure de mes moyens d’acheter des jouets en plastique aux enfants qui sont autour de moi. J’achête moins mais en bois loin des grands revendeur de jouet. Cela dit les jouets en plastique ne sont pas forcément moins cher même s’ils viennent presque toujours de Chine.
Quant à Ikéa qui se donne des aire de responsabilités éco-citoyenne il poursuit sa production en Chine… J’achête faute de pouvoir faire autrement mais avec une certaine amertume. Que laisserons-nous à nos enfants ? Nous nous sommes saboté nous même. -
L’éternel question du travail et de la retraite. Une société économique doit avoir des actifs qui cotisent pour qu’ensuite ils puissent aspirer à une retraite. Il y a plusieurs problèmes, car les actifs sont soient dans le domaine public ou bien dans le domaine privé. Déjà, il y a des différences flagrantes. Dans l’armée, par exemple l’âge moyen du départ à la retraite est de 45,7 ans. Oui, oui vous avez bien lu, avec 75% de salaire brut versé et priorité pour trouver un boulot dans le civil après.
Autre exemple, retraite des commerçants. Cotisations onéreuses, pour avoir, trop souvent, des trimestres payés mais pas validés. Car certaines années ou le commerçant n’a pas fait de bénéfices, il a quand même payé plein pot ses cotisations mais ça ne compte pas.
En fait, ce n’est pas égal du tout.
Donc, tout le système est à réformer. Et puis, quand vous avez le malheur de téléphoner à une personne d’une caisse de retraite privée, souvent ce n’est pas l’amabilité qui l’étouffe... Alors qu’elle vit grâce à l’argent versé par les actifs.
En bref, 60 ans c’est bien mais bon, personnellement je sais qu’après 60 ans je vais continuer à bosser, car ce n’est pas avec les nèfles qu’ils m’ont promis que je vais y arriver. A moins que j’aille à l’Armée du Salut....-
"Dans l’armée, par exemple l’âge moyen du départ à la retraite est de 45,7 ans. Oui, oui vous avez bien lu, avec 75% de salaire brut versé et priorité pour trouver un boulot dans le civil après."
normal ,faut etre en pleine forme pour porter le barda
les commercants sont des TNS comme les cultos, ils mettent tous dans les charges et cotisent peu
et comme il y a un minimum ......... -
@ Clojea
« Donc, tout le système est à réformer »OUI. LE VOLET « RETRAITE » EST MIS DE L’AVANT, PARCE QUE LE SYSTEME Y VOIT LE TERRAIN LE PLUS AVANTAGEUX POUR LIVRER SA DERNIERE BATAILLE D’ARRIÈRE GARDE CONTRE UNE REDISTRIBUTION DE LA RICHESSEPJCA-
Tout est dit en si peu de mots quelle synthèse !
ça me plait tellement que je le recolle encore une fois :« LE VOLET »RETRAITE" EST MIS DE L’AVANT, PARCE QUE LE SYSTEME Y VOIT LE TERRAIN LE PLUS AVANTAGEUX POUR LIVRER SA DERNIERE BATAILLE D’ARRIÈRE GARDE CONTRE UNE REDISTRIBUTION DE LA RICHESSE"
Mais celui qui avait dit qu’il avait gagné la bataille contre les pauvres est en train reverser sa richesse :
http://lci.tf1.fr/people/2010-06/faites-comme-eux-donnez-la-moitie-de-votre-fortune-5884140.html
Signal faible que cette bataille contre la redistribution est en train d’être perdue ou encore une subtilité de riches ???
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@ TOUS
Je dois partir, mais je reviendrai conclure dans 4 heuresPierre JC Allard-
Radis Call 5 juillet 2010 19:51Pour aider à la conclusion et pendant qu’on nous promène :
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Et bien, bonsoir très cher Pr. Allard, et comme j’avais déjà salué, ici même, il y a peu un de vos compatriotes acado-algonquiens, permettez moi donc de vous saluer aussi cher Pr. Allard selon la formule traditionnelle chez les indigènes acadiens : shëmi zakarö é mapël seeröp !
Sur ce, entrons dans le vif du sujet, le cœur du débat et le nœud du problème : et donc Wazïlé Pankèk !! comme on dit de par chez vous dans la Belle Province !
Etant moi-même diplômé en Retraitologie Eugènique et en Zoograbatairologie et Développement rentable de l’Institut des Sciences Eco-eugèniques de la prestigieuse université yankistanaise Friedman Hayek Parkinson, je pense être à même et de même, apte à reprendre voir méprendre certains de vos propos, si ce n’est postulats, cher Pr. Allard !
Et commençons par cette contre-vérité que vous énoncez ainsi : « …mais il reste que le prolongement de la vie active est inévitable et on le sait. »
Et bien, non très cher et algonquin Pr. Allard, ceci est autant une idée reçue qu’une évidente contre-vérité : dans un premier temps, c’est bien plus le prolongement de la vie inactive qui paraît inévitable et cela en raison de l’épidémie de spéculativite chronique aigue qui affecte la plupart des biotopes où zômo bonobus post-modernus évolue, en cela le corollaire à cette épidémie est le développement exponentiel de colonies de zômo bonobus parasitus detritus dans ces mêmes biotopes…
Dans un second temps : le prolongement de la vie n’est en aucun cas une fatalité très cher Pr. Allard : j’ai moi-même produit une thèse de Retraitologie Eugènique et Pratique, intitulée : Considérations sur l’intérêt du développement de l’usage altruiste et positif de l’IVG en contexte séniloboomique
*ici l’acronyme IVG renvoyant à Interruption Volontaire des Grabateux
Ayant poussé ma réflexion encore plus loin, j’ai admis la possibilité que ces interruptions volontaires de vie soient étendues à l’ensemble des inactifs et zoocio-parasites et autres improductifs qui ont un impact bien trop négatif sur le PIB, le PNB ou Wall Street… : cela dans une démarche autant de réduction des conflits zoociaux que de réductions des coûts : j’appelle cela le néo-eugènisme altruiste et positif : et c’est avec cette idée en tête que je vous invite donc à reconsidérer votre passage suivant :
Nous avons aujourd’hui, au Québec, quatre (4) personne au travail pour une personne à la retraite. Nous allons tendre rapidement vers une situation où il n’y en aura plus que deux (2). Ce sera dur… En France, ce n’est pas aussi grave… mais essentiellement on a le même problème. La solution démographique, c’est d’inviter plus de jeunes immigrants pour remodeler la pyramide.
Et bien, avec une politique assurée et sûre d’elle-même qu’autant qu’intransigeante et continue d’application de l’IVG et de la démo-réduction humaniste et positive des improductifs, inactifs et zoocio-parasites : et bien ce ne seront plus 4 personnes au travail pour une personne à la retraite, mais quatre personnes au travail pour zéro à la retraite : l’âge de la retraite devenant ainsi la date d’application de l’IVG pour ceux qui y seront parvenus : soit selon la terminologie néo-eugéniste altruiste&positive : date de péremption existentielle. Mes études sur l’idée d’un volontariat pour l’IVG ou la démo-réduction n’ayant pas donné de résultats concluants, j’imagine alors que l’Etat au travers de la Loi se devra d’imposer cette sortie en douceur pour les citoyens candidats à cet acte noble et désintéressé de patriotisme : dura lex, sed lex…
Ainsi donc nous éviterons le recours aux immigrants, dans un premier temps : arrivé au moment où l’immigration de jeunes reproducteurs allogènes sera devenu incontournable et donc nécessaire : j’envisage une politique de castration systématique des migrants mâles (principe de précaution toujours dans une optique altruiste et positive bien entendu) : seules les femelles allogènes elles seront préservées dans le but de procéder sur elles à des inséminations artificielles d’embryons congelés d’appellation d’eurogyne contrôlée.
Au final, nous devrions ainsi être à même de reproduire ad aeternam le stock de bonobus servus gregarius dont nous aurions besoin : en cas d’excédent l’écorecyclage humanitaire en vue de soutenir notre aide alimentaire en direction des peuples du Sud reste une option à étudier.
Je vous invite à lire très cher et estimé Pr. Allard à lire mon essai sur ces questions : Précis d’eugénisme altruiste pour une humanité plus saine. 1984, Ed. Mondo Gobino
Sur ce, et bien à nouveau, je vous salue d’un chaleureux shëmi zakarö é mapël seeröp cher Pr. Allard !
Professeur Eckhart von Treelok,
phD en Métaphysique acrobatique du Tube et Gérontochiatrie rectale, Enseignant-chercheur en Théorie de la Turpitude à l’Université de Barvard ( Etat de Xanadu)
Professeur honoris causeur à l’Université Alma Mateur de Shitön-Süshi (district de Makï-Saké), titulaire d’une chaire en physique des condoms à l’Université Populaire et Socialiste de Vodkagrad ( Oblast de Zubrowka)-
Waldgänger 6 juillet 2010 00:54Encore bravo Maître Eckhart, c’est une belle et vraie coulée pyralenoclastique.
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Hugh ! Jmanj dé krep padeblinis avec mé zakouskis ! Puissez vous paître dans l’herbe de bison jusqu’a retrouver l’odeur du metro de Leningrad le matin, circa 85 !
Pour vos recherches futures généanomiques -
@ l’auteur
J’aime quand les actuaires de là-bas viennent ici nous aider à réfléchir sur nos questions actuarielles... et m’apprendre quelques mots par la même occasion.Et, qui sait, répondre à une question à laquelle on ne me répond pas ici ?On m’a dit qu’au-delà d’un certain revenu, en France, on ne paie plus ses cotisations sociales, entre autres pour sa future retraite, en pourcentage de ce revenu mais que le prélèvement est fixe, qu’il existe un « plafond ». Je ne veux pas le croire car ce serait, toutes proportions gardées, une sorte de « bouclier fiscal » dans le social, un privilège financier accordé aux travailleurs les moins exploités et les syndicats ne l’auraient jamais supporté, ou ne le supporteraient plus.Mais je ne veux pas le croire. Pouvez-vous m’éclairer ?-
Bonjour, Pierre.
Contrairement à la majorité des visiteurs, j’ai trouvé cet article très intéressant car il ose poser, et de manière pertinente (fût-on opposé aux thèses avancées) un certain nombre de problèmes concernant la retraite.
Je suis globalement d’accord avec un allongement de la durée du travail, et par conséquent de la durée de cotisation, compte tenu de l’indéniable augmentation de l’espérance de vie. Et je crois que peu de monde, y compris en France, ne conteste réellement cette évidence à la fois économique et sociologique.
Encore faut-il que cet allongement puisse se faire sur des bases équitables sans lesquelles la légitimité de cet allongement n’aurait aucun sens éthique. C’est pourquoi, en France ou ailleurs, il importe que de réelles et justes mesures de prise en compte de la pénibilité, des carrières longues et des carrières fractionnées soient prises en compte.
Je crois moi aussi qu’il faudra aller vers des possibilités de formation tout au long de la carrière si l’on ne veut pas enfermer les travailleurs dans une mono-activité économiquement en contradiction avec l’accroissement des mobilités et psychologiquement dévastatrices dans les métiers d’opérateurs peu qualifiés.
Autre chose : on ne pourra effectivement pas continuer, comme cela a été le cas depuis 25 ans, à diminuer la valeur travail relativement à celle du capital. La réforme des systèmes sociaux devra impérativement passer, tôt ou tard, par un nécessaire rééquilibrage. Mais sans doute faudra-t-il encore une grande crise économique pour que les pouvoirs politiques prennent enfin les décisions qui s’imposent, autrement dit qu’ils s’affranchissent de manière claire des pouvoirs financiers et industriels qui ont dicté leurs errances passées.-
@ Pierre Regnier :
Désolé e ne pouvoir vous aider. J’ai pratiqué le droit au Canada (Québec) Je sais que quand vous ne pouvez obtenir une réponse à une question sur la fiscalité, c’est que la problématique a été embrouillée sciemment au point qu’aucune réponse simple ne soit possible, ce qui permet à ceux qui y ont intérêt de passer d’une interprétation à une autre en y mettant un peu d’expertise ad hoc. . Je laisserai donc un fiscaliste français vous vendre une réponsePJCAPS Je profite de l’occasion pour vous remercier pour ce superbe texte sur CentPapiers-
@ Fergus
Merci. Vous comprenez que ce que j’en dis s’inscrit dans une vision plus large. Ainsi, vous dites :« je suis globalement d’accord avec un allongement de la durée du travail, et par conséquent de la durée de cotisation »… mais, dans ma vision, l’État assume dans son budget global le côut de la retraite et la notion de cotisation imposée aux partenaires sociaux en production n’existe pas.« il importe que de réelles et justes mesures de prise en compte de la pénibilité, des carrières longues et des carrières fractionnées soient prises en compte » Oui, et ces facteurs ont aussi un impact sur la rémunération… dont c’est le consensus des travailleurs (au sens large) qui décide. http://nouvellesociete.wordpress.com/2005/02/13/t27-le-bareme/Pour le concept de formation permanente : http://nouvellesociete.wordpress.com/2005/11/15/06-formation-professionnelle/Pour celui du stress de la monotonie : http://nouvellesociete.wordpress.com/2009/04/02/le-travail-en-4-d/Rééquilibrer les parts du travail et du capital. Il aurait fallu. Il est trop tard. On a choisi de tricher.Maintenant le travail va tout prendre en production. La part du capital va devenir pure extorsion au palier des ressources et, probablement, se confondre avec la part de l’État dans une gouvernance corporatiste.« Sire, ce n’est pas une révolte… »Pierre JC Allard***JE TERMINE AVEC CETTE EXPLICATION MA PARTICIPATION A CE FILMERCI À TOUS-
@ Pierre JC Allard
Merci d’avoir publié ce texte sur CentpapiersÇa ne fait que 3 ans et demi que j’attends de notre grande donneuse de leçons Caroline Fourest qu’elle me dise si oui ou non elle va le publier dans sa revue ProChoix pour lequel il a été écrit.
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