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Accueil du site > Tribune Libre > Vladimir Poutine et la mémoire de la glorieuse Union soviétique

Vladimir Poutine et la mémoire de la glorieuse Union soviétique

En revenant, avec Vladimir Poutine, sur ce qu’a été l’Union soviétique au temps de Staline, nous voulons nous arracher, momentanément sans doute, à toute cette boue qui a été déversée dans nos esprits à la suite d’un basculement idéologique invraisemblable qui a mis une quarantaine d’années à se réaliser au détriment de 1945 – c’était le temps (1985) de la perestroïka d’un Gorbatchev qui a très rapidement glissé dans les poubelles de l’Histoire…

A elle seule, cette photographie que je fais figurer en accompagnement du texte nous permettra de parcourir immédiatement l’essentiel du chemin…

Elle veut nous rappeler que, dans cette bataille infernale que le monde capitaliste, dans son entier, lui a livrée en permettant à Hitler de faire du peuple allemand ce monstre qu’il est finalement devenu, l’Union soviétique de Joseph Staline a perdu 27 millions de ses hommes, de ses femmes et de ses enfants.

Ce 9 mai 2015 indiquait, à qui voulait bien y prêter un minimum d’attention, que la Russie de Vladimir Poutine ne reculerait plus d’un seul pas sans qu’il en coûte très cher à l’Occident.

Or, à la veille des célébrations de ce soixante-dixième anniversaire de la Victoire de 1945, Vladimir Poutine est revenu, dans un billet rédigé pour la revue Rousskiï Pioner, sur la façon dont ses parents ont vécu cette guerre qui offre, à tous les Russes d’aujourd’hui – hommes, femmes et enfants – un terrible point de ralliement. Ces gens-là ne veulent certes pas de mal à qui que ce soit. Mais l’Occident leur a trop montré, depuis la chute de l’Union soviétique, de quoi il est réellement capable : ce qui revient, de fait, à ne cesser de patauger dans l’ignominie.

La grandeur d’âme soviétique se retrouve immédiatement dans les propos de Vladimir Poutine :
« Alors que la guerre avait commencé, mon père travaillait dans une entreprise liée à l’effort de guerre, ce qui les dispensait, lui et les autres ouvriers, du service militaire. Mais il a signé une déclaration d’entrée au parti, et puis une autre, disant qu’il voulait aller sur le front. On l’a alors envoyé dans le détachement de sabotage du NKVD. »

Voilà tout simplement le sens véritable de la dictature du prolétariat. Souverain, l’ouvrier l’est d’abord dans le sacrifice qu’il est prêt à faire de lui-même à une cause dont il sait qu’elle dépasse très largement ses intérêts particuliers.

C’est la thématique que Lénine ne cessait de développer, et en particulier dans ce numéro de la Pravda daté des premiers jours d’octobre 1920 où il intervient sur les Tâches des Unions de la Jeunesse :
« L’ancienne société était basée sur le principe suivant : tu voles ou on te vole, tu travailles pour quelqu’un ou c’est lui qui travaille pour toi, tu es maître ou tu es esclave. Et l’on conçoit que les gens formés dans cette société s’imprègnent – pour ainsi dire avec le lait maternel – d’une psychologie, d’habitudes, d’idées : on est maître, esclave, petit propriétaire, petit employé, petit fonctionnaire, intellectuel, en un mot on est un homme qui ne se soucie que de son bien et qui se désintéresse du reste. Si je cultive ce lopin de terre, peu m’importent les autres ; si un autre a faim, tant mieux, je vendrai plus cher mon blé. Si j’ai ma petite place de médecin, d’ingénieur, d’instituteur, d’employé, que m’importent les autres ? Peut-être qu’à force d’adulations et complaisances envers les puissants de ce monde réussirai-je à conserver ma petite place et même à percer, à devenir un bourgeois.  »

Revenons au texte de Vladimir Poutine expliquant l’arrivée de son père dans un « détachement du NKVD  », l’ancêtre du KGB où lui-même a passé ses premières années de vie professionnelle :
« C’était une petite section. Le père racontait qu’ils étaient 28 ; ils devaient faire exploser des ponts et des voies de chemin de fer sur le territoire occupé… Mais assez rapidement, ils sont tombés dans une embuscade. Ils avaient été trahis. Ils sont arrivés dans un village, puis ils en sont partis, mais quand ils y sont retournés après un moment, les fascistes les attendaient sur place. Ils les ont pourchassés dans la forêt, et le père a survécu en se cachant dans un marais ; il y est resté plusieurs heures, en respirant à l’aide d’un roseau. Ça, c’est lui qui le racontait. »

Plus loin, le fils du « héros » soulignait un élément qui est là pour dire que le « soviétisme » pouvait parfaitement transcender les origines nationales :
« Je me souviens bien aussi qu’il racontait que le chef de leur groupe était un Allemand. Un citoyen soviétique, mais un Allemand ethnique. Et il y a deux ans, on m’a apporté, depuis les archives du ministère de la défense, le dossier concernant ce groupe. J’en ai une copie chez moi, à Novo-Ogarevo. Le dossier contient la liste des membres du détachement, leurs noms de famille, prénoms et patronymes, et aussi de brèves descriptions. Et effectivement, ils étaient 28. Et c’est vrai aussi que le chef était un Allemand. Exactement comme racontait mon père.
Sur ces 28 hommes, quatre seulement ont réussi à revenir de la ligne de front. 24 sont morts. »

Internationalisme prolétarien… Que ces temps-là sont donc loin de nous !… Et apparemment si présents à l’esprit d’un Vladimir Poutine que l’on voit ici au milieu de ses concitoyennes et de ses concitoyens dont il faudrait croire qu’ils et elles sont les fils et les filles des terribles bolcheviks et autres staliniens dont les mains criminelles auraient fait couler le sang de leurs compatriotes jusqu’à en faire périr quelques dizaines de millions…

Mais, au fait, d’où nous vient donc cette terrifiante légende noire ?

(NB : Pour entrer davantage dans la réflexion conduite ici, et l’étendre à des questions bien plus vastes, je recommande que l’on s’inscrive dans le groupe « Les Amis de Michel J. Cuny » sur Facebook.)


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28 réactions à cet article    


  • Spartacus Lequidam Spartacus 12 janvier 2017 12:29

    « l’Union soviétique de Joseph Staline a perdu 27 millions de ses hommes, de ses femmes et de ses enfants. »

    Elle a aussi déclaré la guerre conjointement à l’Allemagne !
    Elle a envahi plus de pays que les Allemands !

    Dur monde capitaliste selon Poutine. Sa richesse serait estimée à 200 milliards de dollars (175 milliards d’euros)....
    Effectivement quel exemple anti-capitaliste...

    • rogal 12 janvier 2017 13:56

      « Sa richesse serait estimée à 200 milliards de dollars... ». Un conditionnel de trop, Spartacus, et un zéro en moins tant qu’à faire...


    • CN46400 CN46400 12 janvier 2017 14:10

      @Spartacus
      « a envahi plus de pays que les Allemands ! »

      En plus le Géorgien Staline a même réussi à dominer la Russie, pays bien plus grand que la petite Géorgie...


    • aimable 12 janvier 2017 15:05

      @rogal
      200 milliards , c’est un chiffre qui fait rêver Spartacus , il aimerait être a la place de Poutine
       je soupçonne une certaine jalousie chez lui !


    • Jean Pierre 12 janvier 2017 20:05

      @Spartacus

      Je tire une phrase de votre lien :
      « Poutine a détourné en secret l’argent qui n’a pas été dépensé dans les écoles, les routes ou les hôpitaux et la placé dans l’immobilier, sur des comptes suisses, dans des actions, et également dans des fonds géré par lui-même et ses amis ».
      Il a fait exactement ce que font tout les adeptes de l’idéologie néo-libérale.


    • baldis30 13 janvier 2017 08:25

      @rogal
      bonjour,

      Spartacus n’en est pas à une énormité près . Il est atteint par le syndrome de Stockholm en choisissant comme pseudonyme celui d’un esclave .... il se sent bien dans ce rôle !


    • Christian Labrune Christian Labrune 12 janvier 2017 13:49

      C’est très curieux, la fascination qu’exercent les despotes sur certains esprits. On a vu ça avec Lénine, Staline, le duce des Italiens et son copain Führer de l’Allemagne. Sans compter quelques récents articles sur le barbu mort de la Havane, voire Kim Jong Un, le très génial dirigeant de la Corée du Nord. Et voilà que ça recommence avec Poutine !

      Très attendrissant, cet article digne de la Légende dorée, et ce culte de dulie qui commence à prendre forme sur AgoraVox. C’est dommage que l’art d’écrire en vers se soit perdu, qui permettait à Malherbe, non sans génie, de se faire la brosse à reluire du bon roi Henri - lequel n’avait, lui, et fort heureusement, rien d’un despote ! J’espère qu’on aura quand même droit un de ces prochains jours à quelque chose qui pût ressembler à l’ode à Staline de Paul Eluard, écrite en vers de mirliton vaguement alexandrins. Ca nous amusera un moment.

      Quelques belles images pour les nostalgiques du culte de la personnalité :
      http://www.clg-montesquieu-evry.ac-versailles.fr/IMG/pdf/URSS_-III


      • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 12 janvier 2017 13:55

        @Christian Labrune
        Et nous avons également eu Voltaire...
        https://unefrancearefaire.com/2015/11/27/voltaire-pour-quoi-faire/


      • CN46400 CN46400 12 janvier 2017 14:03

        @Christian Labrune

        « bon roi Henri - lequel n’avait, lui, et fort heureusement, rien d’un despote ! »

        C’est pas lui qui a dit : Paris vaut bien une messe ? en clair le pouvoir compte plus que la religion, mais admettons-le, pas de despotes en France, par contre chez les autres....


      • Christian Labrune Christian Labrune 12 janvier 2017 15:59

        C’est pas lui qui a dit : Paris vaut bien une messe ?

        @CN46400

        On lui prête ce mot, effectivement. Et alors, qu’est-ce que cela prouve ? Il était né catholique, s’était converti au protestantisme, et il revient au catholicisme parce que c’est nécessaire pour pouvoir être roi de France ; tout cela prouve que, même s’il était vivement intéressé par les questions théologiques, il n’avait absolument rien de commun avec les fanatiques de son temps. Et l’Edit de Nantes aura laissé un assez bon souvenir.
        Les plus dangereux en politique sont les doctrinaires attachés à des préjugés ou à des théories imbéciles. Danton, malgré ses petits défauts, aura fait moins de mal au pays que Robespierre l’incorruptible entouré de ses jacobins sanguinaires. Un charles X, plus tard, qui n’avait pas l’intelligence pragmatique de son prédécesseur, paiera très cher, et de la façon la plus méritée, les conséquences d’un dogmatisme à très courte vue. On pourrait multiplier les exemples et je serai même assez disposé à vous faire l’éloge paradoxal d’un Talleyrand.


      • Christian Labrune Christian Labrune 12 janvier 2017 16:41

        @Michel J. Cuny
        Nos « philosophes » des Lumières ont été effectivement séduits, quelquefois, par la thèse du despotisme éclairé. C’est Votaire chez Frédéric de Prusse, ou Diderot correspondant avec Catherine II. Vous avez tort, cependant, de me renvoyer à un article que j’ai très rapidement survolé, puisqu’il paraît justement dénoncer un tropisme des plus fâcheux. Mais il conviendrait quand même de l’expliquer par l’état de la pensée politique à cette époque. Se souvenant de Platon, Du Marsais, par exemple, écrit dans l’Encyclopédie que les peuples seront heureux quand les rois seront philosophes ou quand les philosophes seront rois. Immense naïveté qu’il n’est plus possible d’avoir à notre époque après qu’on aura fait d’un Karl Marx (espèce de philosophe) le prophète révélateur d’une nouvelle religion plus sanguinaire encore que les précédentes.

        Voltaire finira quand même par comprendre que Frédéric est un tyran, et il préfèrera s’enfuir en emportant dans ses bagages les poéchies (sic.) du prince pour en faire des gorges chaudes à son retour à Paris.

        J’ai de moins en moins d’admiration pour Sartre, mais il pose dans son « Plaidoyer pour les intellectuel » que le rôle de ceux qui disposent de la culture dans un état, ce n’est pas de flatter ceux qui jouissent du pouvoir, mais bien plutôt de le critiquer, les raisons de le faire ne faisant jamais défaut. L’idée est bien antérieure au philosophe qui louche, mais elle est de celles qui méritent plus que jamais d’être rappelées.
         


      • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 12 janvier 2017 20:45


        @Christian Labrune
        Vous avez survolé « Voltaire ».... Dommage, vous auriez pu voir en quoi il était proche du pouvoir de faire la guerre...
        Survolez donc ceci, puisque c’est encore une question de pouvoir...
        https://unefrancearefaire.com/2015/11/28/1940-une-defaite-tres-bien-organisee/
        Quant à ceux que le pouvoir élimine allègrement...
        http://souverainement.canalblog.com/
        Tous travaux que Françoise Petitdemange n’avons pas commencé à réaliser la semaine dernière...
        http://reseauinternational.net/wikipedia-ostracise-francoise-petitdemange-et-michel-j-cuny/


      • mmbbb 14 janvier 2017 10:58

        @Michel J. Cuny Vous êtes le fossoyeur de l histoire Vous devriez reécrire l histoire de France selon Cuny et faire adopter votre histoire pas l E N ce serait plus simple . Apres le dictateur que le monde entier nous a envie « De Gaulle » voici désormais Voltaire  ! 


      • sahb 15 janvier 2017 13:41

        @Michel Maugis
        oui c’est bien ça ! des esclaves ! avec une cervelle de perroquet (11 grammes !)
        incapables de sortir de l’histoire fabriquée par leur maître !
        histoire révisionniste = histoire tout court !
        mais pour réviser l’histoire comme pour réviser la science ! il faut bosser !
        mais là rien ! un perroquet n’en peut mais !!


      • JC_Lavau JC_Lavau 12 janvier 2017 14:03

        Ou tiébia niet golovy.


        • Abou Antoun Abou Antoun 12 janvier 2017 19:06

          @JC_Lavau
          Я согла́сен с тобо́й.


        • JC_Lavau JC_Lavau 13 janvier 2017 10:16

          @Abou Antoun.

          Pour les autres je traduis :
          De moi à Michel Cuny :
          Tu n’as pas de tête.
          D’Abou Antoun :
          Je suis d’accord avec toi.

        • Abou Antoun Abou Antoun 13 janvier 2017 11:25

          @JC_Lavau
          C’est bien ça ! Et pour qui ne comprendrait pas la réaction initiale de JC_Lavau, reportez vous à la déclaration exacte de V. Poutine concernant l’URSS (les citations rapportées ici sont imprécises ou inexactes).


        • JC_Lavau JC_Lavau 16 janvier 2017 18:27

          @Abou Antoun. Voir aussi la Kolossale finesse de Killary Rodham Clinton, accusant V.V. Poutine de n’avoir « point d’âme ». En une phrase en conférence de presse, l’intéressé réplique que ce qu’on demande à un président, c’est d’avoir une tête.


        • microf 12 janvier 2017 14:33

          @Christian Labrune
          Je trouve cet article très très bon. Est ce que ce qu´écrit l´auteur est faux ?.
          Qui est despote ? Poutine ?
          Est ce que Poutine est plus despote que Hollande ou ses prédécesseurs ?.
          Qui est entrain de libérer la Syrie des coupeurs de têtes soutenus, entrainés, financés par l´Occident qui faisaient le malheur des Syriens ?. Qui a détruit la Lybie, l´Irak, l´Aghanistan ? pour ne citer que ceux lá ?
          Poutine a raison de se méfier de l´Occident dont les maitres MOTS ne sont que TRAHISONS et TRICHERIES, et il l´a dit, lorsque la guerre sera inévitable, il faudra être le premier á frapper et il va le faire, et doit le faire.
          Avez vous déja entendu parlé de la Francafrique, du Franc CFA ?, des territoires Francais d´Outre-Mers ?
          Combien de territoires d´Outre-Mers Russes existent dans le monde ?.
          La Russie n´a pas créee un système monétaire nazi le Franc CFA ( Franc des Colonies Francaises ) qui plombe les économies de plusieurs pays, rendant plus de 300 millions d´habitants de ces pays des esclaves ?.
          S´il vous plait l´histoire est trop récente pour être tronquée, le monde doit être content que Poutine existe, á moins que certains ne veulent pas le sentir, mais ne leur en déplaise, il existera et continuera á exister pour le bien du nouveau monde multipolaire initié par lui qui est entrain de prendre forme.
          Quant á l´auteur, encore une fois, Bravo.


          • Christian Labrune Christian Labrune 12 janvier 2017 17:05

            Poutine a raison de se méfier de l´Occident dont les maitres MOTS ne sont que TRAHISONS et TRICHERIES

            @microf
            Vous seriez donc Russe ? Vous préférez les intérêts des Russes à ceux des Européens ?
            Vous paraissez donner raison à Poutine de nous considérer comme des « traîtres », ce qui ne nous grandit certes pas. Cependant, tout en déplorant avec Poutine cette attitude assez criminelle, si vous étiez français, vous en deviendriez un vous-même en vous montrant disposé à prendre contre nous le parti d’une puissance étrangère sinon hostile. Vous nous trahiriez. On appelle ça intelligence avec l’ennemi ou haute trahison, ou collaboration.
            Une pareille TRAHISON serait vraiment quelque chose d’horrible venant d’un Français : si les Russes ont raison de penser d’abord à leur intérêt, il est bien légitime que ce soit aussi l’objectif des Français de faire prévaloir les leurs.
            Je préfère donc penser que vous êtes russe. En pareil cas, on ne saurait vous reprocher d’être en priorité sensible aux intérêts de votre patrie.


          • microf 13 janvier 2017 00:43

            @Christian Labrune
            Beaucoup de mots pour ne rien dire. Si je suis de connivence avec l´ennemi, un traitre á la nation, un collaborateur, que direz vous des candidats á l´élection Présidentielle en France ? tous sont Pro-Russe, citez moi un seul des candidats qui est contre la Russie, qu´en dites vous ? sont-ils aussi tout ce que vous me reprochez á savoir des collabos, des traitres, ?.
            On n´a pas besoin d´être Russe pour soutenir l´action de Poutine ou de la Russie, même les Usa, le soutiennent, le nouveau Président dit que la Russie n´est pas son ennemi qu´en dites vous ?. Peut être que pour vous le nouveau Président Usa. devrait être traduit pour cause de Haute trahison devant la cour de justice de son pays.
            Avez vous déja lu les Discours du Président Poutine ? lisez celui qu´il a prononcé á Munich en 2007, et plus récemment celui prononcé á la Tribune des Nations-Unies le 28 septembre 2015, les deux sont disponibles dans le net, faites un effort de les chercher vous trouverez car qui cherche, trouve.
            Que dit-il aux gouvernements Occidentaux ? dans celui de 2007, il reproche justement cette trahison et tricherie Occidentale, en interpellant l´Occident qui avait dit ne jamais étendre l´Otan en dehors de sa sphère initiale, mais que voyait la Russie ? l´Otan se trouvait déja á ses portes, est ce bien cette manière de faire avec un partenaire ?. Est ce que la Russie s´est approchée des frontières de l´Occident ?.
            A la Tribune des Nations-Unies en septembre 2015, il leur demande « s´ils sont conscients de ce qu´ils ont fait » en allant en Syrie, Irak, Afghanistan détruire ces pays, est ce que cela apporté la démocratie ?.
            A la Tribune des Nations-Unies, il a appelé á une coalition Internationale pour lutter contre les coupeurs de têtes, aucun pays Occidental ne lui a répondu par l´affirmative, au contraire les pays Occidentaux ont continué et continuent á soutenir les coupeurs de têtes en les envoyant les armes et munitions, et vous soutenez cette politique donc les coupeurs de têtes, est ce bien ?, n´est ce pas vous qui êtes un traitre, collabo et devez être traduit devant la CPI pour supporter le terrorisme ?. au lieu de supporter celui qui combat le terrorisme avec succès ?.
            Vous venez de reveler votre vrai face par votre commentaire, les Francais patriotes et le monde entier vous lisent et sauront en tenir compte.


          • joletaxi 12 janvier 2017 15:58

            vomigorax, le site qui expose la plus belle collection d’enclumes

            sinon, il est où le réchauffement climatique ?
            encore un coup des capitalistes à n’en pas douter


            • Harry Stotte Harry Stotte 12 janvier 2017 17:15

              « ...l’Union soviétique de Joseph Staline a perdu 27 millions de ses hommes, de ses femmes et de ses enfants. »


              Encore faudrait-il préciser :

              — combien de ces millions de morts le sont du fait du mépris du commandement militaire pour la vie des troufions et troufionnes 

              — que Staline n’a pas mobilité son peuple au nom du communisme, de la révolution ou autre billevesée, mais de la Patrie (terme figurant 11 fois dans le discours du 4 juillet 1941)

              — et que Poutine lui-même a dit : « Celui qui ne regrette pas l’URSS n’a pas de coeur, et celui qui la regrette n’a pas d’intelligence. »

              • sahb 15 janvier 2017 14:00

                @Harry Stotte
                non ! vous êtes un menteur ou un aveugle (si vous avez lu quoi que ce soit ?!)
                il s’agit TOUJOURS dans tous les discours soviétiques de la Patrie SOCIALISTE !!! même si ça vous défrise !!!
                et même si vous préférez vous faire trouer la peau pour LEURS coffre-forts !


              • titi titi 12 janvier 2017 19:19

                @L’auteur

                Vous vous méprenez.

                Vous n’avez pas digéré l’effondrement de la Russie communiste et vous haïssez l’Occident dominé par les USA.

                Vous êtes prêt à applaudir n’importe quel lanceur de chaussure comme un grand penseur du genre humain pour peu qu’il éprouve son art sur un président US.

                Mais Poutine ne fera pas revenir le temps béni des Soviets.

                Ne rêvez pas.


                • sahb 15 janvier 2017 14:10

                  @titi
                  « Ne rêvez pas » : un communiste a un idéal et AGIT pour le RÉALISER !
                  c’est la grande différence avec les religieux dans votre genre qui causent qui causent et qui recourent à la bonne vieille méthode Coué (bourrage de crâne) pour échapper à « leurs transes mortelles » (celles de la bourgeoisie suivant Marx) !!!
                  d’après nos « spécialistes » la restauration du socialisme en ex-Union Soviétique prendra UNE génération !!! on y est presque !!!


                • JC_Lavau JC_Lavau 13 janvier 2017 10:34

                  Ne quand même pas oublier de lire Sandor Kopácsi : « Au nom de la classe ouvrière ».

                  Il était préfet de police à Budapest en 1956.

                  Je vous préviens : c’est une lecture insoutenable.
                  J’en ai numérisé quelques passages, concernant tous ceux qui étaient emprisonnés sans procès ni motif autre que d’éliminer toute concurrence politique.

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