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Vœux 2025

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Pour cette année de dégringolade générale annoncée, je fais le vœu que nos compatriotes acceptent enfin de comprendre que cette dégringolade continuera tant qu’ils ne réaliseront pas que nous utilisons deux monnaies mélangées, confondues et indiscernables, l’une qui vaut quelque chose, et l’autre qui ne vaut rien et qui a pourtant apparemment le même pouvoir. Aucun problème ne peut être sérieusement abordé tant qu’ils sont tous masqués par ce gloubi-boulga incohérent, mortifère et pourtant officiel même si de moins en moins dissimulable. Que ces vœux soient une proposition de réfléchir ensemble !

Avant 1971, quand la monnaie était une richesse en soi comme l’or ou adossée à une vraie richesse comme les monnaies liées au dollar par les accords de Bretton Woods, dollar qui s’échangeait dans les années 50 et 60 contre un trente-cinquième d’once d’or, la monnaie avait une vraie valeur : celle du double travail qu’il avait fallu faire pour l’obtenir. Un premier travail pour créer cette monnaie (l’or n’est jamais tombé du ciel) et l’échanger par l’impôt avec l’État contre sa protection, et un second travail pour obtenir à nouveau cette monnaie et en avoir la disposition. On emprisonnait les faux-monnayeurs quand on ne les ébouillantait plus car ils volaient ce double travail en faisant croire que leur monnaie avait la même valeur. Depuis 1971 et la déconnection des monnaies de toute richesse réelle pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, c’est la valeur de la monnaie qui est devenue en 50 ans un problème majeur soigneusement dissimulé. Dans la vie de tous les jours une monnaie a sa valeur nominale, mais d’après la Banque de France, 85% de la monnaie en circulation est une monnaie scripturale créée ex nihilo par les banques commerciales par une double écriture créance et dette, et détruite dès récupération après avoir été prêtée avec intérêt. Qui peut croire sérieusement que les banques détruiraient cette monnaie si elle avait la moindre valeur ?

Aujourd’hui le lien entre le travail et l’argent s’est distendu et on ne reproche plus aux faux-monnayeurs que de fabriquer de la fausse monnaie pour eux alors que les banques commerciales font la même chose mais pour leurs clients, en en étant en plus rémunérées par les intérêts. Sur les 244.000 milliards de dollars de dette mondiale, le secret est admirablement gardé sur le pourcentage d’argent prêté après avoir été gagné et qui doit bien évidemment être remboursé et celui d’argent qui n’a été créé que pour être prêté, faire des intérêts et être récupéré pour être détruit. Les pourcentages de la Banque de France en donne une idée probablement très optimiste.

Il y a deux sortes de croissance économique suivant les monnaies utilisées. La bonne croissance, c’est quand on produit beaucoup d’enfants et de biens et de services. On garde ses enfants et on échange sa production, la plupart du temps par l’intermédiaire de l’argent. Si la production augmente de tous les côtés, les échanges permettent une augmentation de la consommation, voire même de l’épargne, et font une prospérité et une véritable création nationale de richesse aux yeux de la nation. C’est ce que l’humanité connaissait jusqu’en 1971. Et puis il y a la mauvaise croissance, celle dont nous sommes malheureusement aujourd’hui si demandeurs car elle permet la même augmentation de la consommation avec moins de travail. La mauvaise croissance n’est fondée que sur une seule production. Elle part de l’observation que l’échange se faisant la plupart du temps par l’intermédiaire de l’argent, il suffit de fabriquer de la monnaie pour donner l’impression d’un échange entre deux valeurs égales. Depuis 1971, depuis que les monnaies ne sont plus limitées en quantité par des richesses réelles, les banques, en « accordant » des crédits à ceux qu’elles choisissent, créent cette monnaie sans valeur qui trompe les producteurs qui sont restés au temps où toute la monnaie avait de la valeur. Aujourd’hui où seulement 15% de notre monnaie est gagnée, les 85% autres n’ont une valeur que spéculative comme les cryptomonnaies et les bulbes de tulipes au XVIIe siècle (1634-1637). Toute personne réfléchie en connaît l’issue inéluctable.

Mais comme rien ne se perd, rien ne se crée et que tout se transforme, l’avenir ne peut être qu’une récupération de tout ce qui a été acheté avec cette monnaie sans valeur ou la réussite de faire payer les autres, les autres chez nous et les autres ailleurs par le commerce extérieur.

Faire payer les autres chez nous, c’est ce que fait le monde politique qui ne comprend rien à l’argent et qui n’arrête pas de redistribuer ce qu’il essaie de reprendre pour ce qu’il appelle le bien. Je fais le vœu sans y croire que le nouveau gouvernement fera enfin le choix de faire les économies faciles de supprimer le nombre incroyable d’autorités faussement indépendantes et d’associations subventionnées qui servent surtout à recaser les amis battus aux élections ou à les remercier, eux et d’autres, pour d’obscures raisons.

Faire payer les autres ailleurs c’est un commerce extérieur excédentaire que tentent de réaliser les entreprises avec un certain succès autour des années 2000 et avec un échec constant depuis comme le montre ce diagramme en milliards d’euros :

 

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Avant 1971 notre commerce extérieur était équilibré puis il a un peu bégayé avant de faire payer les autres pendant 14 ans puis de payer pour eux depuis presque 20 ans avec constance et sans réaction depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron.

Je fais le vœu que les Français comprennent que chacun doit être productif ou au service de la production pour que les échanges puissent permettre de consommer une vraie augmentation de la richesse nationale. Sans cela nous resterons dans la position intenable et explosive de l’INSEE qui affirme à la fois que le PIB chiffre la création de richesse et qu’il se calcule par la somme de toutes les dépenses.


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48 réactions à cet article    


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 1er janvier 09:45

    Tant que nous sommes en compétition entre tous, nous aurons guerres, vols, violence, destructions, tortures, des Hiroshimas et la possible guerre totale qui rode en ce moment et ce dont nous devrions en être ravi car c’est notre choix à 99%

    Les vœux pieux ne servent à rien..sauf ceux qui sont là pour le mensonge et la manipulation

    1% mènent 99% par le bout du nez, montrant que la coopération, meme par le Mal et pour le Malin , est supérieure à la compétition entre tous qui élimine..

    or justement...

    dans ce schéma en réalité chacun ne voit que son« trou du cul » argenté au maximum etc et organise autours de lui si possible au maximum, comment je vais faire pour voler le groupe ; le reste est .....remplir le vide selon, oui selon quoi au fait.. ?

    ça fait 8 milliards de combattant à la puissance 8 milliards..

    PS : les années n’existent pas c’est une vue de l’esprit analytique, il n’y a que le présent ou la vie est...

    il y a une ligne droite, je nais , je meurs et c’est le refus de ça qui nous rend fous et déments .

    la racine de notre démence que ce refus impossible d’un tel absolu ? non mais c’est pas loin, faut creuser encore plus EN SOI, ce que tous refusons de faire car moi je suis parfait, pour voir la racine, et elle est en nous..dans le refus de ce réel..car la pensée certes vitales n’est que un moyen, un outil qui sauf à la naissance ne doit plus s’utiliser lui même, or justement..

    passé et présent sont des moyens pour que la pensée analytique organise la survie pratique...c’est la connaissance démoniaque dont parle Adam et Eve ( elle le devient après avoir détruit quasiment toutes nos autres capacités innées elle aussi, donc JE n’y suis pour rien du tout, qui détruit, ne sachant plus rien d’elle même.. il y a une autre forme de connaissance qui est instantanée et sait tout sur tout..

    qu’avons nous fait de la vie ?

    c’est une excellente question et je me remercie de l’avoir posée. VIVE MOI !!


    • Parrhesia Parrhesia 2 janvier 10:54

      >>> PS : les années n’existent pas c’est une vue de l’esprit analytique... <<<

      Ne méprisez pas « l’esprit analytique » !

      Souhaitez plutôt qu’il retrouve enfin sa place dans le monde « Village Global » de 2025 !

      Ce ne sera pas pire que le « deconning à plein tubing » qui l’a désormais remplacé dans la sphère crypto-intellectuelle occidentale, et particulièrement française résiduelle.

      Ceci étant, bonne et heureuse nouvelle année à vous et à tout le monde.


    • Com une outre 1er janvier 12:06

      "Je fais le vœu que les Français comprennent que chacun doit être productif ou au service de la production pour que les échanges puissent permettre de consommer une vraie augmentation de la richesse nationale

      « 

      Consommer n’est pas une nécessité sauf pour enrichir quelques privilégiés du »système« capitaliste. Je souhaite plutôt que les français s’interrogent sur le sens de la vie qu’ »on" nous oblige à vivre.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 1er janvier 13:24

        ’’Je fais le vœu que les Français comprennent que chacun doit être productif ou au service de la production ’’

        >

        « Là où l’individu en tant que tel est aujourd’hui requis et pratiquement irremplaçable, c’est en tant que consommateur » (J. Baudrillard)

         

        Corolaire : si vous ne consommez pas, vous êtes de ces gens qui ne sont rien.


        • lecoindubonsens lecoindubonsens 1er janvier 13:42

          ok avec l’auteur et Julian.
          Bien de comprendre que

          • l’équilibre commercial (que nous avions avant 1971) est la seule solution viable
            si balance excédentaire, nous travaillons pour que les étrangers consomment, c’est maso !
            si balance déficitaire, les étrangers travaillent pour que nous puissions consommer, illusoire d’espérer que ce cadeau peut durer éternellement (et cela fait déjà 20 ans ! cela craque obligatoirement ...)
          • pour obtenir cet équilibre, pas de mystère = vendre plus et/ou acheter moins aux étrangers. Que chacun agissent à son niveau
          • pour produire/vendre plus sans « nous tuer au travail » = bien choisir les productions à faire. Grande simplification nécessaire pour ne pas consacrer nos énergies à des trucs qui finalement ne servent en rien à notre bonheur (mes dadas = pub, concurrence et système financier entre autres). Produire tout ce que nous savons (savions) faire, et le consommer en priorité (stop au mercosur et au made in china ... ou autres)
          • l’argent ne devrait avoir aucune valeur en soi (petite variante avec l’auteur), mais simple outil très pratique pour faciliter les échanges de biens et services (qui seuls ont de la valeur)

          Quant à la remarque « Consommer n’est pas une nécessité » de Com une outre, pas sérieux. Simplement le fait de manger est une consommation (sauf a tout produire soi même, ce qui quasiment impossible). Mais ok qu’il faudrait mieux définir les biens et services produits et consommés, sans voulour toujours plus de croissance, et en supprimant toutes les productions dont la consommation ne répond pas réellement à notre « bonheur »


          • Com une outre 2 janvier 06:41

            @lecoindubonsens
            Quand on parle de consommation superflue, il est bien sûr clair que nous n’incluons pas les besoins vitaux comme se nourrir ou boire, soyons sérieux. Même si nous pourrions mettre un bémol avec les plats ou boissons préparés par exemple. Par contre, consommer des téléphones portables pour un upgrade de logiciel insignifiant, est-ce raisonnable et une nécessité ?


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 2 janvier 09:53

            @Com une outre
            Naturellement ok avec vous sur le fait qu’il semble déraisonnable de pousser toujours plus vers la croissance, que ce soit de la consommation, voire même (à mon avis) de la population. Ok avec votre exemple « upgrade de logiciel insignifiant ».
            Pour moi (mes dadas) est-ce raisonnable et une nécessité pour être heureux

            • d’avoir de la pub, interruptions programmes TV et radio, panneaux sur les routes, dans journaux et internet, dans nos BaL, démarchage répété, etc
            • d’avoir 7 établissements bancaires à la sortie de la gare, d’avoir des warrants, des turbos, de la VAD
            • d’avoir 4 sapins antennes mobiles côte à côte ...
            • etc.

          • Eric F Eric F 1er janvier 14:44

            L’utilisation de la monnaie et la définition du PIB étant la même dans la quasi totalité des pays, quel est notre problème français ?

            C’est la part du PIB productif (PIB marchand) dans le PIB total, qui est chez nous plus faible (69,6%) que dans les autres pays européens (74,1% en moyenne), on a donc davantage de PIB improductif financé par les prélèvements sur l’activité productive (32,3%, près de 10 points supérieur à la moyenne européenne), et par l’emprunt public.


            • Marc Dugois Marc Dugois 1er janvier 15:16

              @Eric F

              Ce que vous écrivez était vrai avant 1971. Maintenant on fait du PIB en dépensant de l’argent créé pour cela en faisant monter la dette et, vous avez raison, tout l’occident fait la même chose.

              Un produit improductif est intéressant mais je ne sais pas ce que c’est. On fait du PIB chaque fois que l’on dépense intelligemment ou stupidement. Un fonctionnaire payé, c’est plus de PIB comme fumer du hash ou acheter un steack.Comme l’argent n’est plus limité, le PIB n’a plus aucun sens nulle part.


            • Eric F Eric F 1er janvier 15:32

              @Marc Dugois
              a propos du PIB improductif (ou non-marchand), c’est celui qui ne correspond pas au fonctionnement de l’économie marchande.
              Ceci dit je vais bémoliser mon propos, car dans un pays dont le système social est étatisé comme le nôtre, la sécu est financée par des prélèvements et dispensée [en partie] gratuitement, alors que si le même montant était versé sur le salaire et payé à une assurance privée ce serait du PIB marchand. Néanmoins nous avons par rapport aux autres pays une hypertrophie administrative et de l’assistanat non cotisé (primes, chèques, allocations...).


            • La fin et le début de la nouvelle année.

              31 déc 2024 jour de semaine Wed.

              1 janvier 2025 jour de semaine Thu.
              2 janvier 2025 jour de semaine Fri.

              Le mot de passe pour 2025///// W T F. ////////

              Soit, What The Fuck .

              Macron celle-là, où tu penses !



              • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 2 janvier 15:23

                Bonjour Marc,

                 Vous avez raison mais vous ne suivez pas vraiment l’actualité.

                 Le dollar n’est plus ce qu’il était. Il est détrôné par une nouvelle monnaie.

                 Celle qu’on appelle « virtuelle » : le bitcoin.

                 Le pays qui l’utilise déjà comme monnaie 

                 C’est évidement plus risquer

                Depuis sa création en 2009 et jusqu’à la fermeture par les autorités américaines de Silk road en 2013, le bitcoin a été utilisé majoritairement comme moyen d’échange par des réseaux criminels pour des jeux d’argent, pour l’achat de substances illicites, ou pour des bases de données piratées.

                 Ce n’est plus le cas.

                En 2021, le Salvador est devenu le premier pays au monde à déclarer le bitcoin comme monnaie légale. Les autorités salvadoriennes ont présenté cette décision comme une stratégie pour favoriser l’inclusion financière.

                Mais penser que c’est l’euro qui est plus prisé dans le monde que le dollar, est un leurre.

                Si on n’avait pas converti nos monnaies locales (en Belgique 40 FB pour un euro) on serait où aujourd’hui face aux monnaies asiatiques comme le yuan ?

                 


                • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 2 janvier 15:27

                  Il y a aussi ce qu’on appelle les monnaies de singe.
                  Celle qu’on reçoit comme réduction aux achats « des bons pour » que l’on peut échanger dans le même magasin pour acheter des marchandises.
                  Celle qu’on appelle « locale » du même principe qui existe encore au niveau d’une région pour faire prospérer (et donc donner de l’emploi local) celle-ci plutôt qu’une autre. 
                  C’est une sorte de troc ancestral.


                • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 2 janvier 17:21

                  Le weekend dernier j’ai regardé le vieux film La vie est un long fleuve tranquille https://youtu.be/kXEGzIYhqPU.
                  La rencontre entre une famille plus au moins riche et une pauvre. 

                  Il fait partie de mon billet de la semaine dans lequel il y a aussi des vœux.


                • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 2 janvier 17:30

                  Je suis comme vous, retraité d’une vie bien remplie
                  Pas d’avocat d’entreprises en difficulté, bien sûr. 
                  Mais j’ai brassé beaucoup de chiffres et de montants d’entreprises qui recherchaient les moyens les plus efficaces entre prix et performances avec pragmatisme qui devait être de mise pour un manager dans le domaine de la gestion au niveau mondial..


                • Marc Dugois Marc Dugois 4 janvier 12:18

                  @Réflexions du Miroir

                  La valeur des monnaies est très difficle à apprécier depuis qu’elles ne sont plus liées à des richesses reconnues c’est-à-dire depuis 1971. Seul l’ur est une richesse unanimement reconnue et donc c’est lui qui est la seule référence acceptable. Ce qui explique que la Chine, l’Inde et la Russie accumule de l’or pour garantir leur monnaie après le cataclysme monétaire qui va arriver à force se moquer du monde avec la dette mondiale himalayenne.

                  Le bitcoin est un système de Ponzi encore légal qui fait payer l’enrichissement sans cause de ceux qui en possèdent actuellement par la ruine de tous ceux qui en possèderont quand le bitcoin s’effondrera car il n’est garanti par rien. Il n’est que spéculation.


                • LVOLC 3 janvier 09:34

                  En France, tous les partis europ ?istes sc ?l ?rats, comme LFI, PS, PCF, LUTE OUVRI ?RE, NPA, LES ?COLOGISTES, RENAISSANCE, HORIZONS, LE MODEM, LES R ?PUBLICAINS, LE RASSEMBLEMENT NATIONAL, RECONQU ?TE, L’UNION DES DROITES et IDENTIT ? LIBERT ? sont tous des traitres ? la NATION FRANCE. Il est urgent dans l’avenir de soutenir par tous les moyens les partis ou mouvements qui d ?fendent le FREXIT. C’est la seule chance pour rendre sa dignit ? et son ind ?pendance au peuple de France. L’heure est grave.R ?cemment, le deuxi ?me parti allemand l’AFD veut organiser de « DEXIT », la sortie de l’UE pour l’Allemagne.


                  • LeMerou 4 janvier 07:03

                    @Marc Dugois

                    Bonjour et meilleurs voeux.

                    J’ai lu votre article, puis une de vos réponse à attiré mon attention « le PIB n’a plus aucun sens nulle part. ».

                    Je suis à des années lumières d’être un « spécialiste » de la finance, il était évident que l’humanité au cours de son « évolution » et de ses échanges, crée une sorte de valeur étalon afin donner « confiance » en sa monnaie au regard des autres. Ce fut l’or et des règles saines furent établies.

                    Toutefois, j’ai souvenance en résumé, qu’à un moment, les Anglais, grands commerçants devant l’éternel, ont trouvés que les règles établies étaient en fait un un véritable frein à l’expansion, au développement industriel, et j’en passe, bref restrictives. Alors ils ont réussi à faire adopter d’autres règles, en gros prêter plus que ce l’ont dispose, pour acquérir plus que ce l’ont peut s’offrir et peut être besoin. tout cela générant progressivement d’autres concepts pour fixer la « richesse » d’un pays.

                    La (sur)consommation était née.

                    Puis deux guerres mondiales, ayant mis à mal des Pays, des Peuples, une économie mondiale quasi exsangue, sauf pour les « vainqueurs » qui comme dans chaque guerre finissent par imposer leur visions et règles. Bretton-Wood une sorte de pacte de stabilité financier bien sûr au profit d’un prince, les « ruinés » n’ayant d’autres choix que de suivre de toute façon.

                    C’est après que tout à dérivé, quant ? Mystère. la « finance » s’est progressivement détachée du monde réel, arrivant à vivre presque d’elle même, mais pour fonctionner. Imposant des règles strictes qu’elle ne s’impose pas, car limitatives dans son exercice.

                    il ne fallait plus consommer, mais surconsommer, suivi d’une sorte d’emballement général, Progressivement un système pernicieux s’est crée, bouleversant nombre de principes de bon sens selon moi. Un financier de haut vol, philosophe à ses heures avait dit en gros, la Société d’aujourd’hui obéit à un principe qui est de consommer demain, ce que l’on possède à peine aujourd’hui.

                    Maintenant comment tout ça redescend dans notre vie quotidienne ? C’est bien simple, regardons l’état de nos finances, ou en gros nous donnons plus que nous pouvons donner, avec un coût de fonctionnement ahurissant.

                    Ces « donations » sont toutefois, électoralement très porteuses, afin de détenir le pouvoir et si possible le conserver, le tout accompagné du Machiavélisme fou des chiffres, des points d’indices, des valeurs, des seuils, etc, consistant à faire croire qu’en fait tout va bien. C’est un peu comme la « pauvreté » qui évolue en fonction des concepts, tout comme la « richesse », On joue avec des seuils et nous devenons « riches » ou « pauvres » n’ayons pas peur des mots.

                    Tout cela n’a plus de sens, mais le principe, les concepts associés font fonctionner le « système » et il absolument hors de question de changer quoi que ce soit, suscitant une peur généralisée de l’inconnu ! Avec toujours les phrases « bateau », qui en résumé disent « Ont ne peux rien changer, c’est comme ça, ont y peu rien ».

                    Une sorte de mécanisme fou, mène le monde, mais aucun gouvernement de quelque Pays que ce soit, ne veux y toucher. J’aime bien le concept de marcher sur la tête.. Imagé c’est un exercice délicat n’est ce pas ? Le problème est sa durabilité et l’inéluctabilité des lois de la physique.


                    • Marc Dugois Marc Dugois 4 janvier 10:53

                      @LeMerou

                      « C’est après que tout à dérivé, quand ? Mystère. la « finance » s’est progressivement détachée du monde réel, arrivant à vivre presque d’elle même, mais pour fonctionner. Imposant des règles strictes qu’elle ne s’impose pas, car limitatives dans son exercice. »

                      C’est quand Nixon a déconnecté le dollar de l’or le 15 août 1971, que tout s’est mis à dériver car les monnaies étaient liées au dollar par les accords de Bretton Woods. L’or est la seule richesse reconnue par toutes les civilisations et le regard sur lui est constant donc sa valeur est constante. S’il augmente ou s’il baisse c’est simplement que la monnaie qui le valorise perd de sa valeur ou en gagne, Aujourd’hui btoutes en perdent puisdque l’or monte. Avant 1971 inflation voulait dire augmentation de la quantité de monnaie sans augmentation de la quantité d’or. C’en est devenu la conséquence dans le langage commun, à savoir la hausse des prix

                      La monnaie doit être en quantité limitée et ce n’est plus le cas depuis 1971 et tout se retrouve dans la dette mondiale de 244.000 milliards de dollars pour 8 milliards d’humains.


                    • pasglop 5 janvier 13:45

                      @Marc Dugois
                      Il y a aussi la fin du Glass-Steagall Act en 1999 il me semble qui a probablement aggravé la crise financière de 2008, même s’il n’en est pas strictement à l’origine.


                    • Hector Hector 4 janvier 18:31

                      Votre article est bon pour les premières années de science-eco de 1960.
                      Vous avez plus d’un siècle de retard.
                      Bien sur 71 et la désindexation, 73 et cette loi inique Pompidou-Giscard-Rotchild, 73 et le premier choc pétrolier, 74 et le regroupement familial, tous ces événements nous furent désastreux.
                      Sans parler de 2005, l’apothéose.
                      Aujourd’hui, en urgence, c’est sur le vivant que doivent se porter nos préoccupations.
                      Nous souffrons dans notre chair de ces décisions inconsidérées et ce ne sont pas ces pantins sans pouvoir que nous élisons qui changeront quoi que ce soit.
                      Quant à la monnaie, la dette en est le meilleur exemple.
                      Mais ce n’est pas l’urgence.


                      • Marc Dugois Marc Dugois 5 janvier 12:54

                        @Hector

                        J’ai du mal à saisir votre urgence. Certes l’UE est incohérente et à la traine des US pas plus cohérents. Certes rien ne se fera tant que nosuq ne récupérerons pas notre souveraineté. Mais karécupérer pour quoi faire si nous restons incohérents.

                        Vous dîtes que j’ai un siècle de retard. Je ne fais que tenter de mettre de la cohérebnce dans un monde qui demande à la dette de rendre possible l’incohérence.


                      • agent ananas agent ananas 5 janvier 19:53

                        Bonne année 2025 à tous.

                        Que nos résolutions fassent révolution !


                        • Paul Jael 5 janvier 22:55

                          Je vais vous communiquer mon numéro de compte pour que vous puissiez y transférer votre stock inutile de « fausse monnaie » créée « ex nihilo » par les banques « sans connexion avec toute richesse réelle ».

                          Comme depuis 1971, la monnaie a cessé d’être une « richesse en soi », vous n’y perdrez rien.

                          PS : les banques ne « détruisent » pas la monnaie lors du remboursement du prêt. La monnaie scripturale est le montant sur votre compte en banque. Lorsque vous remboursez votre emprunt, l’argent quitte votre compte ; la monnaie a donc disparu par elle-même. Nul besoin de la « détruire », même au sens figuré du terme.


                          • Marc Dugois Marc Dugois 6 janvier 11:23

                            @Paul Jael

                            Ce n’est nullement un sens figuré et je regrette que vous ne le compreniez pas. La Banque de France reconnait que 85 % de la monnaie en circulation sont créées par les doubles écritures des banques commerciales, résumées par « Les crédits font les dépôts », formule créée par les banques depuis 1971.

                            Si de la monnaie est créée elle est soit détruite soit quelque part et les banques elles-mêmes affirment que cet argent est détruit dès récupération avec intérêts. Là où vous avez raison c’est qu’il a été créé par la double écriture et détruit aussi par de simples écritures à chaque remboursement.

                            Ce qui est navrant c’est l’incompréhension de tant de gens comme vous qui n’arrivent pas à y croire bien que les banques l’affirment elles-même y compris la Banque de France.


                          • Marc Dugois Marc Dugois 6 janvier 11:29

                            @Paul Jael

                            Pour compléter, les banques créent une monnaie sans valeur qui se confond avec la monnaie qui a de la valeur, ce qui justifie les intérêts que l’emprunteur paye puisque cette monnaie sans valeur est utilisée comme une monnaie avec valeur.

                            Quand on reproche aux banques de fabriquer cette monaie sans valeur, elles répondent toutes que c’est vrai mais qu’elles détruisent cette monnaie qui n’est que provisoire. Puissiez-vous le comprendre !


                          • Paul Jael 8 janvier 00:18

                            @Marc Dugois

                            De la monnaie sans valeur qui se confond avec de la monnaie avec valeur : Ca ne veut strictement rien dire. Un euro est un euro.
                            A part quelques sots, personne ne reproche aux banques de créer de la monnaie sans valeur, si ce n’est pour figurer qu’on craint que la monnaie sera en proie à l’inflation. Mais c’est alors une manière imagée de s’exprimer par un abus de langage.
                            Montrez-moi un cas où une banque « répond que c’est vrai (qu’elle produit une monnaie sans valeur) mais que... » Je voudrais bien voir ça.


                          • Marc Dugois Marc Dugois 11 janvier 10:32

                            @Paul Jael

                            En reconnaîssant qu’elle détruit, quand elle le récupère, l’argent qu’elle crée pour le prêter, la banque reconnaît que cet argent est sans valeur car qui peut croire qu’elle détruirait un argent qui aurait une quelconque valeur ?

                            Que répondez-vous à ce que je vois comme une évidence ?


                          • Paul Jael 8 janvier 00:01

                            A part que c’est exprimé de façon brouillonne, ce que vous dites ici est juste mais n’est pas en contradiction avec ma remarque que vous semblez n’avoir pas comprise.

                            Dans votre article, vous écriviez : « Qui peut croire sérieusement que les banques détruiraient cette monnaie si elle avait la moindre valeur ? »

                            Cette phrase suppose que les banques ont le choix entre détruire et ne pas détruire la monnaie, que cette destruction est un acte volontaire. Or il n’y a aucune action volontaire, aucun choix : tout est automatique. C’est la raison pour laquelle le terme « destruction » n’est pas le plus indiqué. Il prête à confusion, en tout cas apparemment chez vous.

                            Le remboursement d’un emprunt fait que votre compte est débité. Son solde diminue donc. Or c’est le solde de tous les comptes en banque qui constitue la monnaie scripturale en circulation. Il y en a donc moins. Sans que la banque ait pris la moindre décision.

                            Car il faut savoir que les monnaie aux mains du secteur bancaire ne fait pas partie de la masse monétaire. Quand vous remboursez votre emprunt, l’argent qui entre sur le compte de la banque cesse de faire partie de la masse monétaire.


                            • Iris Iris 8 janvier 00:28

                              @Paul Jael

                              . Or c’est le solde de tous les comptes en banque qui constitue la monnaie scripturale.

                              Donc le prêt n’engendre pas de création ? Un plus sur un compte, un moins sur un autre ?

                            • Marc Dugois Marc Dugois 8 janvier 09:50

                              @Paul Jael

                              « Quand vous remboursez votre emprunt, l’argent qui entre sur le compte de la banque cesse de faire partie de la masse monétaire ».

                              Quelle excellente définition de la destruction de la monnaie !


                            • joletaxi 8 janvier 11:48

                              @Paul Jael

                              mmmm....bonne année, cela commence bien je vois

                              cette saga de la monnaie ex nihilo est toujours un sujet de confusion

                              Le remboursement d’un emprunt fait que votre compte est débité. Son solde diminue donc. Or c’est le solde de tous les comptes en banque qui constitue la monnaie scripturale

                              c’est une fiction
                              vous n’avez pas d’inscription à votre nom dans les comptes financiers de la banque, vous avez juste une reconnaissance de dette, qui porte sur le montant que vous avez confié à la banque, et qui vous permet d’utiliser le compte financier de la banque pour effectuer vos propres opérations financières dans la limite fixée par la banque(vous pouvez être dans le rouge), c’est le privilège de la banque d’assurer la régulation des comptes,et votre compte figure au passif de la banque
                              quand vous remboursez, votre solde à l’actif de la banque( votre du) diminue,et la compte financier de la banque augmente d’autant, et il n’y a aucune démonétisation de cette monnaie

                              la masse monétaire peut augmenter par l’octroi d’un prêt car quand la banque a utilisé ses propres moyens financiers, et donc aussi votre argent y compris les échanges interbancaires( l’argent prêté va être utilisé et revenir sur un compte de dépot parfois dans la même banque, ou pas mais se retrouvera dans les échanges interbancaires) elle peut utiliser ses dépots en banque centrale ce qui est de facto une création monétaire


                            • Marc Dugois Marc Dugois 10 janvier 09:11

                              @joletaxi

                              Comment pouvez-vous continuer à affirmer des choses fausses ?

                              Les postes les plus importants d’une banque aussi bien à son actif qu’à son passif sont à l’actif « Prêts et créances à la clientèle » et au passif « dettes à la clientèle ». Contrairement à ve que vous affirmez, il y a deux comptes au nom de chaque client dans une banque. Au passif le compte dans lequel est noté l’argent disponible du client et à l’actif la créance que la banque a sur le même client.
                              C’est la création de ces deux comptes qui crée une monnaie objectivemeb,t sans valeur mais totalement confondur avec la monnaie gagnée qui, elle, a de la valeur.

                              C’est votre incompréhension de cette vérité de base affirmée tant par les banques que par le gouvernement, qui m’interroge.


                            • Marc Dugois Marc Dugois 10 janvier 15:22

                              @joletaxi

                              Vous pouvez le vérifier vous-même dans le bilan consolidé de la Société Générale :

                              https://www.societegenerale.com/sites/default/files/resultats_publication/fr /2024-02/t4-2023-Communique-presse_FR.pdf


                            • joletaxi 10 janvier 15:56

                              @Marc Dugois

                              bjr Mr. Dugois
                              meilleurs voeux... et tout ça

                              vous avez écrit

                              Au passif le compte dans lequel est noté l’argent disponible du client

                              jusqu’ici, je croyais que l’argent, les disponibilités, dans un bilan ne pouvaient être inscrites qu’à l’actif
                              une somme inscrite au passif est donc selon vous , de l’argent disponible ,et l’on peut effectuer des opérations financières sur un compte inscrit au passif ?

                              j’ai du rater quelque chose


                            • Marc Dugois Marc Dugois 11 janvier 06:28

                              @joletaxi

                               Vous ratez en effet beaucoup de choses et je vous ai indiqué comment vérifier ce que je vous dis sur le site de la Société Générale. Pour vous éviter une trop longue recherche le bilan consolidé est page 17.

                              Ne mélangez pas les disponibilités de la banque qui sont en effet à l’actif et les disponibilités de ses clients qui sont une dette de la banque et qui sont au passif.

                              Je vous invite à revoir vos notions comptables, ce qui vous évitera de dire des bêtises qui vous ridiculisent par leur ton péremptoire.


                            • joletaxi 11 janvier 13:17

                              @Marc Dugois

                              Ne mélangez pas les disponibilités de la banque qui sont en effet à l’actif et les disponibilités de ses clients qui sont une dette de la banque et qui sont au passif.

                              vous n’êtes pas ridicule, juste pénible
                              selon vous une dette est une disponibilité ?

                              reprenons, Dupont emprunte 1000 balles et signe un contrat qui stipule qu’il doit cette somme
                              la banque remet un chèque à Dupont, qui va être présenté imaginons à la même banque
                              comment la banque écrit le décaissement du chèque ?
                              Une fois pour toute, en écrivant l’acte de prêt à l’actif, et la dette ainsi créée au passif, il n’y a eu aucun mouvement sur le compte financier de la banque

                              vous avez 2 heures, dans votre cas 2 semaines serait plus raisonnable


                            • Marc Dugois Marc Dugois 11 janvier 14:36

                              @joletaxi

                              Vous devriez changer de ton. Je m’amuse encore à vous répondre maisvous étalez votre ignorance et c’est dommage.

                               Dupont emprunte 1000 balles et signe un contrat qui stipule qu’il doit cette somme

                              Il ne reçoit pas de chèque mais la banque crée deux comptes au nom de Dupont. L’un à son actif parmi les nombreux « Prêts et créances à la clientèle » où les 1000 euros sont une créance de la banque sur Dupont, l’autre à son passif parmi les nombreux « Dettes envers la clientèle » où les 1000 euros sont une somme qui apparaitra sur le relevé de compte du client comme une somme qui lui appartient et dont il fait l’usage qu’il veut par chèque, virement ou retrait. Ces deux écritures ont créé 1000 euros apparemment aussi bons que ceux qui sont gagnés par le travail, mais qui en fait ne valent rien et ne font que faire augmenter les prix par dévaluation de la monnaie. Ces 1000 euros ne valent tellement rien qu’ils disparaissent des écritures de la banque au fur et à mesure de leur remboursement.

                              Tant que vous ne le comprendrez pas, et tant de vos congénères avec vous, nous continuerons à vivre dans une incohérence.qui ne peut durer.


                            • joletaxi 11 janvier 15:07

                              @Marc Dugois

                              vous êtes décidément bouché à l’émeri

                              les 1000 euros sont une somme qui apparaitra sur le relevé de compte

                              ....de Dupont

                              le relevé de compte de Dupont est une reconnaissance de dette , la banque signifie que Dupont peut utiliser le compte financier de la banque pour effectuer son éventuel achat
                              le fait que sur le compte financier de Dupont il y a maintenant 1000 balles, ne signifie nullement que le compte financier de la banque,soit augmenté de 1000 balles

                              si Dupont avait déposé 1000 balles à la banque, celle-ci aurait émis le même relevé , la même reconnaissance de dette, qui permettra à Dupont d’utiliser la compte financier de la banque dans les limites des 1000 balles, mais dans ce cas-ci,les 1000 balles sont bien sur le compte financier de la banque

                              vous avez saisi la différence ?

                              mais en aucun cas, votre écriture de création de 2 comptes à l’actif et au passif au nom de Dupont n’a affecté le compte financier de la banque

                              quand Dupont aura effectué son virement, celui-ci se fera sur le compte financier de la banque et nulle part ailleurs

                              il est impossible d’effectuer une opération financière sans passer par le compte financier

                              et j’ai de très nombreuses fois fait des opérations immobilières avec prêt et j’ai chaque fois reçu un chèque.... de banque


                            • Marc Dugois Marc Dugois 11 janvier 16:51

                              @joletaxi

                              Mais qu’appelez-vous donc LE compte financier d’une banque dont vous parlez beaucoup ? Une banque à beaucoup de comptes financiers regroupés dans sa classe 5 de trésorerie appelée « comptes financiers ».

                              Le chèque de banque est un chèque fait par la banque et qui engage sa responsabilité alors que sa responsabilité n’est pas engfgée si vous faites un chèque sans provision. Quel rapport avec notre discussion ?


                            • joletaxi 11 janvier 17:13

                              @Marc Dugois
                              toutes les opérations financières de la banque passent nécessairement par le(s) compte(s) financier(s) de la banque, qui figurent à l’actif, « actifs circulants »

                              que je l’appelle le compte financier ou les comptes financiers ne change rien à l’affaire

                              le chèque de banque
                              rien à voir avec la discussion, c’est vous qui avez soulevé ce point
                              et lors d’un prêt ,chaque fois, mon banquier présent devant le notaire a remis un chèque « de banque » , car émis par la banque qui sera encaissé sur le(s) comptes financiers de la banque

                              cela devient de plus en plus pénible

                              mais vous n’avez pas dit comment lors de votre écriture « magique » il pourrait y avoir 1000 balles disponibles sur le(s) compte financier de la banque, sur le(s)quel(s) seront débités les 1000 balles du prêt ?


                            • Marc Dugois Marc Dugois 11 janvier 17:28

                              @joletaxi

                              Dans n’importe quelle entreprise, y compris une banque, les actifs circulants sont tout l’actif qui n’est pas immobilisé dont stocks, trésorerie, clients.

                              Etes-vous obstiné au point de nier que les banques commerciales créent de l’argent et qu’elles ont inventé la formule « Les crédits font les dépôts » ? Si c’est le cas, je renonce.


                            • joletaxi 11 janvier 17:45

                              @Marc Dugois

                              ça vaudra mieux car vous ne serez jamais capable de montrer comment votre « écriture magique » peut créditer le(s) comptes financiers de la banque.
                              mais il y a encore plus rigolo si je puis dire

                              imaginons pour la démonstration la scénario suivant

                              la banque a sur son (ses) comptes financiers 5000 balles en propre ou déposés par ses clients
                              Dupont emprunte 1000 balles
                              comme indiqué 100 fois, Dupont utilise le(s) compte financier de la banque, pour payer Marcel.La banque n’a plus que 4000 balles sur son(ses) .... et le compte de dupont au passif est apuré(la banque a payé sa dette)
                              Mais Marcel dépose les 1000 balles à la même banque
                              la banque a maintenant 5000 balles, et Marcel figure aupassif pour 1000 balles que la banque lui doit(et qui figurent sur son relevé)
                              Emile emprunte 1000 balles , même topo
                              Mais Robert dépose les 1000 balles toujours à la même banque
                              la banque a a nouveau 5000 balles sur son(ses, cela devient chiant...)et il y a un 2° compte au passif au nom de Robert qui a un relevé sur son propre compte qu’il peut utiliser toujours par le biais du compte financier de la banque
                              l’opération peut se répéter à l’infini, car les banques échangent entre elles leurs liquidités,
                              la limte sera les règles prudentielles, bien maigres

                              ainsi à partir de 1000 bien réels la banque peut prêter 10 fois 20 fois 1000 balles, bien réels, qui tournent entre les banques
                              pas besoin de créer ex nihilo, et de détruire de la monnaie

                              on en restera là, je fatigue


                            • Marc Dugois Marc Dugois 12 janvier 06:20

                              @joletaxi

                              Ce qui est en effet fatigant c’est votre obstination à croire que la banque ne peut prêter que ce qu’elle possède personnellement (ses fonds propres) ou ce que ses clients ont déposé chez elle. Vouis avez 64 ans de retard. Depuis 1971, depuis que les monnaies ne sont plus liées à une richesse reconnue, LES CREDITS FONT LES DEPOTS, ce qui n’était jamais arrivé de toute l’histoire de l’humanité. Et la formule vient des banques ! Tapez-la dans votre moteur de recherche et lisez.

                              Enfermez-vous dans votre bulle d’ignorance si la réalité vous dérange tellement !


                            • Marc Dugois Marc Dugois 12 janvier 06:23

                              @joletaxi

                              ... crédit. On dit alors que « les crédits font les dépôts ». Le remboursement du crédit aboutira de façon symétrique à une destruction de la monnaie créée.


                            • joletaxi 12 janvier 11:44

                              @Marc Dugois

                              blablabla. ...vous me semblez encore dans les brumes de morfée

                               depuis que les monnaies ne sont plus liées à une richesse reconnue, LES CREDITS FONT LES DEPOTS,

                              que vient faire cela dans le smilblick ?

                              je n’ai jamais dit que les crédits ne font pas les dépots, et je vous le démontre dans l’exemple donné
                              en face des prêts, il y aura des dépots

                              mais cette affirmation, facialement vraie, ne reflète pas la dure réalité, la banque s’endette en regard des créances qu’elle a à son actif, car ces dépots ne reflètent pas un accroissement des fonds disponibles, au sens que nous le comprenons généralement
                              posez vous la question : pourquoi lors de la dernière crise , la priorité des gouvernements a été de rétablir les flux financiers entre banques, sinon de permettre la liquidité des dépots
                              j’ai un très bon ami qui a fait sa fortune en pratiquant le courtage interbancaire, les sommes traitées chaque jour dans son officine sont incroyables

                              et contrairement à votre affirmation, la banque utilise ses fonds propres(bien maigres en regard de ses encours,mais les fonds déposés par ses clients, ainsi que ses possibilités de crédit auprès des autres banques, y compris de la banque centrale.
                              la banque vous rémunère d’ailleurs pour cela, en vous proposant d’immobiliser ces dépots (on se demande pourquoi on serait rémunéré plus si on immobilise un dépot plus longtemps, sinon que la banque va se servir de cet argent
                              une fois pour toutes, votre relevé de compte, ne représente pas une somme bien au chaud dans un tiroir de la banque, mais votre autorisation d’utiliser le compte de la banque, dans les limites indiquées
                              Si demain vous me versez 1000 balles(pure hypothèse) cette somme sera sur mon compte, vous pourrez éventuellement(fort éventuellement dans ce cas) espérer de mon vouloir pour la récupérer
                              c’est le privilège de la banque d’assurer la régulation des comptes, vous avez la possibilité de récupérer votre dépot , de l’utiliser pour vos opérations, mais l’argent vous ne l’avez pas, c’est la banque qui l’a et en dispose
                              Si demain un nombre inhabituel de déposants se présente au guichet de la banque, celle-ci va fermer dans l’heure, et comme à Chypre dernièrement des fourgons de monnaies seront dépêchés en urgence,si la banque avait ^prêté votre argent magique , au lieu de piocher dans les dépots de ses clients, cela ne poserait aucun problème

                              mais vous ne m’avez toujours pas indiqué où se crée l’argent magique au compte financier de la banque avec votre « écriture »

                              il est évidemment plus rassurant de se dire que la banque crée l’argent magique qu’elle prête,plutôt que de répandre l’idée que la banque pioche à votre insu dans votre compte pour prêter peut-^etre à votre voisin qui lorgne votre épouse


                            • Marc Dugois Marc Dugois 13 janvier 08:22

                              @joletaxi
                              Ce n’est pas moi qui l’écrit et peut-être comprendrez-vous mieux si expliqu é par un autre :

                              L’argent prêté par les banques peut aussi provenir non pas de dépôts ou d’une épargne préalablement constituée, mais du pouvoir qu’ont les banques de créer de la monnaie (elles seules en dehors de l’Etat et de la banque centrale sont habilitées à le faire).

                              Prenons le cas d’une entreprise qui emprunte à sa banque. D’un point de vue comptable, la banque crédite le compte courant de l’entreprise du montant de l’emprunt en même temps quelle enregistre, sur l’autre colonne de son bilan, une créance sur l’entreprise. Dans ce cas on dit que c’est « le crédit qui fait le dépôt » et non pas « les dépôts qui font les crédits ».

                              Deux remarques importantes doivent être faites :

                              • Le remboursement des crédits bancaires correspond de façon symétrique à une destruction de monnaie. Il y a augmentation de la masse monétaire globale lorsque les crédits nouveaux accordés par les banques sont supérieurs aux remboursements effectués.

                              • Le pouvoir de création monétaire des banques n’est pas illimité. Les banques centrales imposent des taux de réserves obligatoire pour brider la création monétaire. En cas de ressources insuffisantes, la banque doit alors emprunter... aux autres banques. Inversement, quand elle a du « disponible », elle peut en prêter.

                            • joletaxi 13 janvier 11:46

                              @Marc Dugois

                              on ne s’en lasse pas... j’adore

                              la banque crédite le compte courant de l’entreprise du montant de l’emprunt en même temps quelle enregistre, sur l’autre colonne de son bilan, une créance sur l’entreprise.

                              donc, selon vous
                              la banque crédite le compte courant de l’entreprise ..dans son bilan ?à quelle rubrique..elle dépose donc de l’argent(magique) à l’actif, et crédite la créance à l’actif... bizarre vous avez dit bizarre

                              tant que vous n’aurez pas compris ou admis, que le relevé bancaire que vous inscrivez à l’actif de votre bilan, aux actifs circulants, votre compte financier, est inscrit au passif du bilan de la banque dans la rubrique dette, on n’en sortira pas.

                              quand la banque apure sa dette, elle le fait à partir de son compte financier,
                              or le fait d’écrire une créance à l’actif, et une dette au passif ,ne modifie pas le montant inscrit au compte financier de la banque

                              toujours la même question
                              en inscrivant votre écriture magique, montrez moi, au bilan de la banque où apparaît l’argent magique,étant admis que toute opération financière passe par le compte financier de la banque ?

                              et l’affirmation que les crédits font les dépots, est certes facialement juste, mais dissimule le fait que la banque en fait accru ses dettes

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