Voter plus pour dépenser moins !
Alors comme ça dimanche on doit voter ; mais voter pour quoi au juste ? Pour un maire de droite ou de gauche, qu’est-ce que ça change ? Eh bien ça change figurez-vous, et même bien plus que l’on ne l’imagine. Explication : depuis que la gauche détient une bonne partie des départements et la grande majorité des régions, les impôts locaux ont littéralement explosé, ce qui, dans le budget des familles, porte un sacré coup au pouvoir d’achat. D’où l’équation suivante : si un vote à gauche = des impôts en plus = des sous en moins, alors mobilisons-nous dimanche et votons pour notre portefeuille !
Alors comme ça dimanche on doit voter ; mais voter pour quoi au juste ? Pour un maire de droite ou de gauche, qu’est-ce que ça change ? Eh bien ça change figurez-vous, et même bien plus que l’on ne l’imagine. Explication : depuis que la gauche détient une bonne partie des départements et la grande majorité des régions, les impôts locaux ont littéralement explosé, ce qui, dans le budget des familles, porte un sacré coup au pouvoir d’achat.
D’où l’équation suivante : si un vote à gauche = des impôts en plus = des sous en moins, alors mobilisons-nous dimanche et votons pour notre portefeuille ! Démonstration :
Soit quatre bonnes raisons de voter en faveur du pouvoir d’achat :
- Parce que l’augmentation des impôts, à la base, c’est ça la doctrine économique de gauche. Ces chers socialistes pourront donc toujours nier l’évidence, n’empêche que la gauche, c’est prendre à tous pour donner à tous. Or, prendre à tous au XXIe siècle c’est bien prélever des impôts ! M. Hollande a bon dos lorsqu’il se défend de telles pratiques dans les rangs PS et ferait mieux d’assumer les conséquences de ses propres principes.
- Parce que l’augmentation des impôts, au final, c’est une grande spécialité de la gauche. Parlons faits et chiffres : presque 8 milliards d’euros d’impôts supplémentaires ont été prélevés par les socialistes dans les régions et les départements qu’ils gèrent depuis 2004. 8 milliards !
Voyons un peu si l’on décortique géographiquement. Au niveau des régions tout d’abord, les territoires détenus par la gauche ont vu leurs impôts locaux subir une hausse de 35% ! Quand on sait que les socialistes ne détiennent pas moins de 20 régions sur 22, il y a de quoi frémir !
Au niveau des départements, les impôts ont augmenté de 33% de plus par rapport aux départements gérés par la droite. Alors, où préférez-vous vous situer ? Prenons l’exemple de Marseille : le conseil général de M. Guérini a alourdi de 40% les prélèvements sur les habitants des Bouches-du-Rhône, la part départementale de la taxe foncière ayant augmenté de 79% ; en comparaison, la part municipale de M. Gaudin n’a augmenté que de 13%... et on prétend que les Marseillais hésitent ! N’aimeraient-ils pas comme leurs voisins des Alpes-Maritimes, dont le département est dirigé par M. Estrosi, bénéficier d’une hausse des impôts de 0% ? Allons...
Au niveau des villes, même constat. En effet, sur les 20 grandes agglomérations qui ont le plus augmenté leur taxe d’habitation entre 2001 et 2006, les deux tiers sont des villes socialistes comme Lyon ou Lille. Idem pour la taxe sur le foncier non bâti.
On pourrait ainsi parler chiffres trois pages durant, je préfère donc vous inviter à regarder cette vidéo de Frédéric Lefebvre, député des Hauts-de-Seine :
- Parce que les socialistes, François Hollande en tête, sont de mauvaise foi ! Si au moins ils reconnaissaient leurs torts, ou les justifiaient en argumentant, passe encore. Mais là, ils ont le culot de nous dire que c’est la faute de la décentralisation ! Certes cette mesure a transféré les compétences de l’Etat vers les collectivités, mais enfin, cela a été le cas pour tout le monde, dans les territoires de droite comme de gauche ! La différence c’est que la gauche n’a pas voulu jouer le jeu et a décidé de faire des régions et des départements un contre-pouvoir à l’Etat et au gouvernement. Alors forcément, ça donne des engagements inutiles dans des missions qui ne sont pas de leurs compétences, tout ça parce que se cantonner aux lycées et au développement économique, ça ne plaît pas aux socialistes.
Preuve d’une mauvaise fois évidente, la recommandation de François Hollande mardi aux élus socialistes de « ne pas augmenter les impôts locaux »... faute à demi avouée ? Ne pas pardonner !
- Parce que cette hausse des impôts, on ne la retrouve pas en gains pour le service public. Admettons qu’on nous prélève plus pour construire plus. Ou nous aider plus... que nenni ! Car la plupart des bénéfices dégagés de la hausse des impôts ne part pas dans les frais d’investissement des collectivités, mais dans les frais de fonctionnement, soit dans le train de vie ! La facture des déjeuners de ces messieurs-dames et les dépenses de communication ! Demandez donc aux habitants de Poitou-Charentes ce qu’ils en pensent du « laboratoire » de Mme Royal... 79% de dépenses de fonctionnement en plus, et 12% de dépenses en moins pour les lycées depuis 2004 ! Alors non, on ne nous l’a pas faite en mai 2007, ce n’est pas pour se faire avoir en mars 2008.
Bref, l’enjeu est de taille. Ne nous laissons pas nous faire voler notre pouvoir d’achat ! Soyons plus nombreux à voter dimanche pour payer moins après...
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