Woerth : le début de la fin ? Attention du très très lourd !
A la double démission des deux larrons Joyandet et Blanc criant d’une même cœur leur probité et à la machination politique, démission qui ne règle rien dans le fond et qui au contraire attise les braises car tout le monde pense que c’est insuffisant et certains croient que c’est un contre feu du château, démission à l’origine de laquelle l’Elysée a voulu faire croire qu’il en était alors que cela fait flamber sa stratégie d’étouffement de la crise par le temps et un remaniement complet, sorte de coup de balai magique mettant sous le tapis cette poussière honteuse et malodorante ou d’éponge qui effacerait la lourde ardoise du pouvoir, après le lâchage précoce d’Alain Madelin et plus récent de Juppé et de MAM, voilà que la justice a décidé de s’intéresser à Florence Woerth et les conditions de son emploi à Clymène et par ricochet à son époux de mari, le ministre du travail ex décorateur de légion et ex manitou du contrôle fiscal inexistant, triple figure du singe qui ne voit rien, ne dit rien et n’entend rien. Mais nous nous entendons le grondement du tonnerre.
- qu’Eric Woerh était en Suisse en mars 2007 pour un grand raout des donateurs helvètes au profit de la campagne de Nicolas Sarkozy, qu’il a dîné avec Maistre, Bettencourt, Peugeot, plusieurs fois avec les membres du Premier cercle, genre d’amicale des donateurs les plus riches, dont une fois au Bristol en compagnie d’un certain Sarkozy Nicolas en décembre 2009 (20 minutes) : Il récompense les soutiens du « premier cercle »...
- que l’immaculé Eric a étrangement décoré les Maistre et Peugeot quand son chef faisait de même avec Desmarais le Canadien et Frère le Belge ;
- que Maistre selon les enregistrements pirates aurait engagé en novembre 2007 une certaine Florence Woerth à la demande du ministre dans une société de 5 personnes qui se passait très bien depuis 7 ans d’un second gestionnaire, engagement pour la somme dépassant les 180 000 euros nets de salaire annuel
- que la tribune de Genève déclare que madame Florence Woerth, dite l’innocente - au sens provençal - épouse de l’immaculé Eric était quasi à demeure à Genève
- que l’immaculé Eric a été l’adjoint de Louise Yvonne Casetta, dite la cassette, co damnée par la justice, ancienne trésorière du RPR, place récupérée par l’immaculé Eric, cette même cassette qui fut l’adjointe du même Eric dans une association ADO qui aurait pu valoir à ce toujours Eric son inéligibilité pour l’illégalité du fonctionnement de cette association pour laquelle, comme l’a révélé la chambre régionale des comptes, il touchait un salaire de 400 000 F très nettement au-dessus des salaires de la fonction équivalente dans l’administration
- que l’immaculé Eric est également cité dans l’affaire Waldenstein avec là aussi, milliard, fraude, souci d’héritage et légion d’honneur.
- MAM a décidé de laisser courir l’enquête, comme Baroin en a lancé une au sein de son ministère. Les deux sont chiraquiens (apostats ?). MAM sait beaucoup de choses, on s’en doute. Elle a été présidente du RPR, minsitre de la défense lors de l’affaire Cleastream, ministre de l’intérieur (on sait ce que cela a donné de pouvoir à deux autres ministres : Pasqua et Sarkozy) et enfin de la justice. Piloterait-elle un missile contre l’Elysée ? Ou fera-t-elle avec Courroye une sorte de mano a mano, dans l’exercice bien connu d’étaler au grand jour un hochet afin de cacher la partie immergée de l’iceberg ?
- qui va lancer au ministère une enquête sur le juge Courroye qui se saisit du dossier de l’étincelante famille Woerth qui aime tant les picaillons, les dorures, le golf, les chasses, les équidés, et fréquente toute la crème de Chantilly (facile, oui je sais) parce que ces personnages apparaissent dans des conversations piratées, quand lui-même est nommément cité de façon à le mettre dans une position très délicate, plus que délicate dirait la Florence, puisqu’il est soupçonné de collusion, via Houart et l’Elysée avec la fortunée dame qui a tant de libéralités avec un photographe insulaire ? Ou alors allons nous nous trouver devant le même cas hémiplégique que les démissions gouvernementales qui s’arrêtent à mi-chemin oubliant au passage une palanquée d’autres ministres : Hortefeux, Tron, Estrosi, Fillon pour son usage immodéré des Falcon pour retourner en Sarthe, Amara, Yade, Bachelot… Woerth.
- qui va lancer une enquête sur Nicolas Sarkozy puisque ce bon juge cite également dans son rapport Pécresse l’oubliant au passage, puisque lui aussi apparaît nommément dans ces fameux enregistrements ?
- qui va lancer une enquête sur ce monsieur Houart cité de nombreuses fois, lui aussi et de façon clairement engagé dans une possible collusion justice et famille Bettencourt ?
- l’affaire Woerth
- l’affaire Karachi
- l’affaire Clearstream
- l’affaire GDF
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