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Accueil du site > Tribune Libre > Xavier Darcos, un ministre finalement comme les autres !

Xavier Darcos, un ministre finalement comme les autres !

Ca y est. Il a cédé. Comme les autres. Tous les ministres de l’éducation avant lui avaient connu les mêmes mésaventures. Après Allègre, Ferry, Fillon, Robien il faudra ajouter à la longue liste de ces ministres secoués par la rue Xavier Darcos. Le schéma est tellement simple. Une tentative de réforme de l’archaïque Education Nationale tout d’abord. Un début de contestation, ensuite. Et un retrait de la loi enfin. Xavier Darcos a lâché. Sa réforme de la classe de seconde a été abandonnée sous l’autel de la peur des manifestations. En effet les évènements qui se produisent actuellement en Grèce inquiètent et le doute a commencé à s’installer. Et si la France connaissait les mêmes évènements. Pourtant la mobilisation lycéenne n’était pas autant importante que lors par exemple du CPE. Lycéens bien sûr manipulés par les professeurs qui font tout pour que cette mesure ne voie jamais le jour. Pourtant une mesure du lycée est plus que nécessaire pour mettre fin à l’effondrement du niveau qui donne un baccalauréat au rabais et dont près de 50% des bacheliers échouera en première année d’université renommée le « cimetière ».
 
La peur du remaniement de fin janvier a-t-il eu raison de Darcos pourtant un des ministres préférés du Président, convié au G7 ? La question peut être posée. Nicolas Sarkozy avait déclaré qu’il ne céderait pas. Lui qui aime à répéter lors des réunions avec les députés de la majorité, que ces prédécesseurs avaient tous reculé et que lui ne le ferait pas. Il a appliqué cette maxime lors de la réforme des régimes spéciaux. Là il semble avoir changé d’avis. Car il ne faut pas se leurrer c’est l’omni président qui a décrété ce report. En effet vendredi, Xavier Darcos a réaffirmé qu’il n’abandonnerait pas. Qu’il irait jusqu’au bout. Mais voilà le Président ordonne, le ministre exécute. Cela nous rappelle quelque chose, non ?
 
Alors la question peut se poser, la France est-elle réformable ? Cet évènement récent nous montre que non. Le troupeau des syndicats dicte la loi aux différents ministres avec comme armes ultimes les grèves et les manifestations. Nicolas Sarkozy avait dit il y a maintenant un an « Ce n’est pas la rue qui gouverne ». Mais elle a encore gagné. On se souvient tous du rapport Attali où dès que ce rapport fut remis au Président, une cohorte de taxis menait une opération escargot. Et le gouvernement plia. Et cela dure depuis 20 ans. Maurice Druon, éminent membre de l’Académie Française, avait signé, en 2000, un essai d’une exactitude troublante. Son titre La France dirigée par un cadavre. Le cadavre en question est l’URSS qui est partout. Selon lui la France est le dernier pays européen marxiste bien avant les ex-démocraties populaires. Les syndicats dans la fonction publique sont tout puissants. Ce sont eux qui commandent, qui dirigent la France. On a tendance à dire que la droite est conservatrice. Mais ce sont plutôt les syndicats qui le sont, arcboutés sur leurs petits privilèges criant au scandale quand un homme politique, courageux et solide, tente de réformer. Il faut se souvenir que les grandes lois de l’école ont été proposées par les syndicats. Or aujourd’hui, plus de proposition, seulement de la contestation. Alors oui, il y a une dérive totalitaire en France. La République est plus que menacée. La démocratie aussi. La dictature ce n’est pas Sarkozy qui l’impose mais les syndicats.
 
C’est donc un dur retour à la réalité pour l’empereur d’Europe, Nicolas Sarkozy. S’il a su gérer la crise à l’échelon européen en donnant à l’Europe une dynamique qu’elle n’avait quasiment jamais connue, il lui faudra maintenant beaucoup de courage pour gérer les différents conflits sociaux qui s’opposent à lui et à l’action de son gouvernement. En tout cas une chose est sûre, contrairement à ce qu’il voulait laisser paraître, Monsieur Darcos est finalement un ministre comme les autres !

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18 réactions à cet article    


  • Fergus fergus 16 décembre 2008 11:02

    Oui, Jojo95, c’est bel et bien Sarkozy qui, tel Matamore, a cédé face au péril.

     

    De là à en déduire que la France n’est pas réformable, il y a un énorme fossé. Tout dépend en effet des réformes proposées, et la plupart de celles qui sont pilotées par Sarkozy appartiennent plus au genre de la... contreréforme.

     

    Qui plus est, ce gouvernement, comme son prédécesseur, ne brille pas par son aptitude à négocier et à associer les acteurs concernés à la réflexion préalable, notre pilote élyséen étant beaucoup plus adepte du passage en force.

     

    Cela ne l’a pas empêché de battre en retraite déjà sur de nombreux dossiers, mais en camouflant ses reculs derrière une apparence de réussite et un triomphal : "J’avais promis cette réforme, je l’ai faite !" Ainsi en ira-t-il, une fois de plus, ave le travail dominical, désormais très largement vidé de sa substance. Un classique du genre, comme l’illustre parfaitement l’ersatz de "service minimum dans les transports", totalement impuissant à enrayer les mouvements sociaux d’importance. 

     


    • sisyphe sisyphe 16 décembre 2008 12:06

      . Le schéma est tellement simple. Une tentative de réforme de l’archaïque Education Nationale tout d’abord. Un début de contestation, ensuite. Et un retrait de la loi enfin. Xavier Darcos a lâché. Sa réforme de la classe de seconde a été abandonnée sous l’autel de la peur des manifestations.
      Pourtant la mobilisation lycéenne n’était pas autant importante que lors par exemple du CPE. Lycéens bien sûr manipulés par les professeurs qui font tout pour que cette mesure ne voie jamais le jour.
      (...)
      Alors la question peut se poser, la France est-elle réformable ? Cet évènement récent nous montre que non. Le troupeau des syndicats dicte la loi aux différents ministres avec comme armes ultimes les grèves et les manifestations. Nicolas Sarkozy avait dit il y a maintenant un an « Ce n’est pas la rue qui gouverne ». Mais elle a encore gagné.


      On voit tout de suite le parti pris de la pseudo analyse de l’auteur, exercée à travers le prisme de sa déception de l’échec de la sinistre réforme Darcos. 
      Pas un moment la question n’est posée de la pertinence de cette réforme ; non. 
      Le mot "réforme" est utilisé comme une baguette magique, sans avoir à en analyser le contenu ; pourvu qu’on réforme. 
      Pourtant, de nombreux analystes, dont Jack Lang qui, en l’occurence, sait de quoi il parle, ont dénoncé cette "réforme Darcos" comme, en fait, un démantèlement de l’éducation nationale, une démission des aides apportées aux élèves en difficulté, une dramatique réduction du nombre des effectifs dans l’éducation nationale, quand elle n’a jamais été aussi en difficulté. 
      Bref, une réforme totalement inadaptée, beaucoup plus proche, sous couvert "d’économies budgétaires", d’une démolition de l’école publique, au progressif bénéfice des écoles privées. 

      Mais l’auteur de l’article ne voit dans les lycéens qu’un troupeau de moutons dociles, évidemment manipulés par les professeurs. A Aucun moment, il ne leur accorde le crédit d’avoir, par eux-mêmes, analysé cette réforme, et la juger inadaptée et destructrice. 
      Les syndicats, décrits eux-mêmes comme "en troupeau", manipulant eux aussi, évidemment, les naïfs étudiants, et osant s’élever contre des mesures qui, selon l’auteur, n’auraient même pas dû être discutées, puisque venant du pouvoir. 

      Et l’auteur de fulminer contre "la rue" qui aurait encore gagné. 
      Manifestement, l’auteur semble partisan d’un pouvoir fort, imposant aux citoyens des lois absurdes, allant à l’encontre de leurs intérêts, sans les consulter ; c’est comme ça, si t’es pas content, casse toi pauv’ con !

      Eh ben oui, mais non....
      Si ce n’est pas la rue qui gouverne, un pouvoir ne saurait gouverner contre la rue. 
      Quand le fait du prince est imposé, sans concertation, sans dialogue, et que ce fait va à l’encontre des intérêts des citoyens, il est de leur DEVOIR, dans une démocratie, de manifester leur désaccord, et de ne pas se laisser imposer des mesures iniques. 

      Le pouvoir n’est, transitairement, que le représentant du peuple, élu pour surveiller et défendre les intérêts des citoyens. 

      Heureusement, il reste encore à quelques catégories de citoyens, dont les jeunes ; scolaires et autres, la capacité de se révolter contre des mesures injustes, et de pouvoir les empêcher. 
      C’est un signe démocratique extrèmement réconfortant. 

      La rue a gagné ; tant mieux ; espérons que ce n’est qu’un début !
       smiley


      • sisyphe sisyphe 16 décembre 2008 12:30

        Pour rectifier un peu le titre de l’article ; non, Darcos n’est pas un ministre "comme les autres" : il est, de loin, beaucoup plus incompétent, à son poste, que beaucoup de ses prédecesseurs : il n’est là que pour essayer de faire passer la pilule du démantèlement de l’éducation nationale, sans aucune vision d’avenir autre que l’intérêt du privé, et que la dramatique réduction des effectifs de l’école, alors que cette réduction, entamée déjà depuis des années, a montré qu’elle ne faisait qu’aggraver les choses ; tant sur le plan du niveau des études, de la part de plus en plus importante des élèves laissés sur le bord du chemin faute d’appui, que de la sécurité dans les lycées. 

        Mais l’auteur, manifestement, fait partie, pour le coup, du "troupeau" des cabris qui s’agitent sur leur petit fauteuil, en criant la formule magique : "réforme, réforme, réforme" ; sans jamais se poser la question de l’objectif et des effets de ces réformes.

        Soutien aux lycéens et aux enseignants. 


        • Traroth Traroth 16 décembre 2008 12:48

          "Alors la question peut se poser, la France est-elle réformable ? Cet évènement récent nous montre que non" : Certainement pas. Cet évènement montre que quand un gouvernement essaye de faire passer une réforme délétère, il reste des gens en France pour s’y opposer et le faire reculer. Ce qui est une excellente nouvelle. La France ne serait pas réformable ? Si le gouvernement annonce un doublement du SMIC, vous croyez que les gens vont descendre dans la rue pour s’y opposer ? Bien sûr que non. Ca prouve bien que les gens ne s’opposent pas à toutes les réformes. A partir de là, on peut chercher à cataloguer quelles réformes vont subir l’ire de l’opinion publique et lesquelles ne le subiront pas. Mais je crois que tout le monde a compris où je veux en venir : les réformes synonymes de casse sociale, de démantèlement, de baisse des attentes, on n’en veut pas !


          • darthbob darthbob 16 décembre 2008 12:51

            Les syndicats imposent une dictature ?

            C’est une thèse comme les autres.

            J’en propose d’autres, alternatives, qui permettront toujours aux politiques de se soustraire à leurs responsabilités (c’est pas moi c’est les autres) :


            - les banques imposent leur dictature

            - les jeunes ultragauchistes imposent leur dictature

            - les vieux à la retraite imposent leur dictature

            - les médias imposent leur dictature

            - les soixante huitards imposent leur dictature

            - les enarques imposent leur dictature

            - les francs maçons imposent leur dictature

            - les juifs imposent leur dictature

            - les musulmans (intégriste ou pas) imposent leur dictature

            - les catholiques imposent leur dictature

            - les chinois imposent leur dictature

            - les écologistes imposent leur dictature

            - les pirates imposent leur dictature

            - les racistes imposent leur dictature

            - les bobos imposent leur dictature

            - les sans papiers et les immigrés clandestins imposent leur dictature

            - les écologistes imposent leur dictature

            - les agriculteurs imposent leur dictature

            - les hypermarchés imposent leur dictature

            - les opérateurs de téléphone mobile imposent leur dictature

            - les ratons laveurs imposent leur dictature

            y a matière à articles, non ? 


            • LE CHAT LE CHAT 16 décembre 2008 14:50

              quand j’ai eu mon bac , on le donnait qu’à 20% de ma génération .
              Maintenant si au moins trois fois plus l’obtiennent , il serait illusoire de croire que le niveau des candidats s’est amélioré et que les gens sont vachement plus cultivés , y’a qu’à voir le niveau qu’on voit dans les jeux télévisés de la part de la génération tectonic , on est pas déçu ! smiley
              le niveau du bac est nettement moindre et les patrons pas cons exigent des bac+ 3 ou +4 pour faire caissière à Carrefour !


              • Fergus fergus 16 décembre 2008 15:24

                Il est vrai, Le Chat, que les patrons sont tentés de prendre des diplômés universitaires pour occuper des postes subalternes en vertu du principe "qui peut le plus peut le moins". Un principe en l’occurrence dangereux car porteur de difficultés de management. Pour une raison simple : le diplômé sous-employé devient très vite aigri dans un job qui ne lui semble pas convenir à ses aptitudes, et l’employé sans qualification voit débouler d’un mauvais oeil à ses côtés des collègues au profil différent et parfois condescendants à son égard. A l’arrivée, tous les deux sont mécontents et récriminent auprès de la DRH.
                 
                Des boîtes comme La poste ou la RATP ont naguère commis ce type d’erreur de recrutement. Elles en sont revenues en constatant la multiplication des problèmes. Un changement de stratégie de recrutement qui a ramené la paix sociale dans les rangs des opérateurs, mais contribué à enfoncer encore plus dans la galère du chômage des diplômés dont le nombre est manifestement en inadéquation avec le marché de l’emploi. 


              • georges 16 décembre 2008 18:38

                le clientelisme tue ce pays , mais on continue les memes erreurs du passé


                • Bourricot Bourricot 16 décembre 2008 19:03

                  Je me demande comment cet article a pu passer à la modération....

                  Il ne s’agit que d’une suite d’avis alimentés par des préjugés eux mêmes alimentés par une déception face à l’actualité, une admiration sans recul pour le président et une haine non argumentée des syndicats. Ca donne ce genre d’article sans analyse, sans critique constructive, sans arguments bien solides. Ce genre de "papier" n’apporte strictement rien au débat et n’alimente en rien notre réflexion collective sur la question de l’éducation Nationale.

                  Concernant le sujet de l’Education Nationale : Ce qui est reproché actuellement au Gouvernement et ceci sur toute son action c’est le manque de concertation. Un Gouvernement qui pense avoir raison sur tout et qui applique son dogme sans débat, sans négociation est un maivais Gouvenrnement.. Un Etat de Droit suppose que sur des questions aussi centrales que l’éducation, il y ait une réflexion collective engagée et que les premiers acteurs de cette Education soient associés.

                  Il faut ensuite démystifier le mot réforme. Une réforme n’est pas automatiquement synonyme de progrès ou d’avancée sociale. La plupart des réformes proposées aujourd’hui répondent à des impératifs économiques. Il s’agit donc de politique de rigueur et ceci au détriment des politiques sociales et de l’éducation. Il faut aussi comprendre l’enjeu politique de l’Education Nationale. L’opinion considère qu’un Gouvernement qui n’aurait pas réformé le secteur serait un Gouvernement incompétent.

                  Faut-il rappeler le nombre de réformes entreprises dans l’Education Nationale. Depuis 1980, il y a inflation de réformes dans ce ministère sans dispositif d’évaluation, menées pour la plupart pour répondre à des idéologies et qui concrètement ne règlent rien en profondeur. La grande majorité, c’est des changement de sigles, des changements de noms, beaucoup de changement de programmes, des modifications de hiérarchie et de compétences. Mais sur la question de fond, des miettes.

                  La réforme des lycées : elle ne propose rien d’extraordinaire ni de révolutionnaire. Je ne l’ai pas étudiée dans le détail mais il semble qu’à première vue il ne s’agisse que de changements sur la forme : passage de trimestres à semestres, tronc commun avec options(où est la différence ?) Et ce n’est sûrement pas elle qui répondra à l’échec en première année d’université... Cette dernière problématique se joue sur le plan des facs et non des lycées.

                  Les syndicats : Ils n’ont strictement aucun pouvoir. Ils n e manipulent rien du tout. Pour ma part engagé contre le CPE, j’ai bien pu constater que la plupart des mouvements ont été de nature autonomes et spontanés. Et tous les conflits majeurs ces dernières années sont de nature spontanée et autonome. Après que les syndicats tentente de récupérer à leur compte la contestation, c’est un autre débat. Mais, il faut prendre conscience à un moment que ce n’est pas parce que il y a une jolie banderole dans une manif qu’on y est tous adhérent.

                  Bref, en somme, rien de bien réjouissant dans cet article.


                  • fantomas 16 décembre 2008 19:44

                    Lundi 15/12/08 à 7 heures, ma fille prend le bus pour se rendre au lycée, où élève en seconde elle est interne. A dix heures coup de fil venant du lycée, nous annonçant que le soir même l’internat est en grève et que les cours suite au blocus ne sont pas assuré. Courrier du lycée, nous demandant de justifier l’absence de l’élève. Cela laisse rêveur.

                    Autre morceau choisi : dans le même lycée, quelques élèves de terminale rusent pour rejoindre leurs salles de cours (et oui les mêmes qui manifestent aujourd’hui s’accordaient à dire peut avant qu’il serait difficile de boucler le programme) cet alors qu’ils sont virés par la vie scolaire et invités à rejoindre leurs camarades dans la rue.

                    Et bien quelle crève l’éducation nationale et elle va creuver de sa propre mort, je conchie sur la mentalité de ces enseignants qui instrumentalisent les jeunes.

                    J’aurais jamais pensé dire cela car profondémment attaché aux valeurs républicaines mais VIVE LE PRIVE !


                    • matildeledimanche matildeledimanche 16 décembre 2008 23:57

                      @ Fantomas,

                      la pertinence et la finesse de votre analyse sont consternantes. J’en suis navrée. Pour vous. 



                    • fantomas 17 décembre 2008 09:07

                      moi aussi je suis navré. Car ce n’est pas d’une analyse dont il est question mais d’un constat !

                      D’après ce que j’entends auprès d’autres parents d’élèves autour de moi c’est que la solution de l’enseignement privé est de plus en plus envisagée. Pensez en ce que vous voulez , encore une fois je le répète : c’est un constat.


                    • matildeledimanche matildeledimanche 17 décembre 2008 11:05

                      Fantomas,

                      Vous écrivez :

                      "Et bien quelle crève l’éducation nationale et elle va creuver de sa propre mort, je conchie sur la mentalité de ces enseignants qui instrumentalisent les jeunes. " et c’est bien cela qui me navre, j’ai besoin de comprendre en quoi les enseignants instrumentalisent les jeunes, pouvez-vous developper ? 

                      Je suis touchée par la virulence (j’ai envie d’écrire violence) de votre "
                      quelle crève l’éducation nationale " et " je conchie sur la mentalité de ces enseignants ". 
                      Je suis curieuse de savoir ce que vous signifiez par la "mentalité des enseignants".
                      Merci de vos réponses éclairantes.

                      @ l’équipe d’Agoravox : pourquoi ces commentaires sont-ils masqués ? Merci à vous aussi de votre réponse.



                    • Pie 3,14 16 décembre 2008 21:07

                      Un article très bête qui ne dit pas un mot du contenu de la réforme mais se contente de dire que c’est très vilain de ne pas être d’accord avec le ministre.

                      Personne n’est contre l’idée dune réforme a-priori et d’ailleurs, il y en a d’importantes environ tout les dix ans.
                      Celle-ci fut décidée sans concertation, imposée à la hussarde avec des délais d’application impossibles à tenir avec, pour objectif principal d’entériner la baisse du nombre des profs et des personnels encadrants.

                      Alors, nous resservir la vieille antienne "du pays impossible à réformer" est plutôt facile .


                      • jojo95 16 décembre 2008 21:35

                        @ tous.

                        Le but de l’article n’est pas tant la réforme, que je trouve plutôt bonne avec quelques éléments contestables cependant, mais de voir comment un ministre il y a encore trois jours restait ferme a pu céder aussi facilement face au diktat des syndicats !

                        Lisez le livre de Maurice Druon, c’est édifiant !

                        Au moins l’édito permet d’ouvrir le débat

                        Cordialement


                        • Pie 3,14 16 décembre 2008 22:21

                          Ce qui est édifiant c’est de conseiller de lire maurice Druont. Ce vieux fossile n’a rien dit d’intelligent depuis 50 ans.


                        • Axel de Saint Mauxe Nico 16 décembre 2008 21:56

                          La principale réforme à faire dans l’éducation serait de décentraliser :


                          - Donner aux proviseurs de vrais pouvoisr dans le recrutement de leurs professeurs, dans la définition du projet pédagogique en fonction du public.


                          - Faire des profs principaux les animateurs, les coordinateurs des équipes pédagogiques, en encadrant les enseignants les plus jeunes et en les évaluant chaque année.


                          - Donner le choix aux parents de l’établissement


                          • michel 17 décembre 2008 10:34

                            Ce que j’en pense : http://w454.skyrock.com/

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