Alors que l’année 2011 était attendue comme un cap symbolique avec le dixième anniversaire du 11-Septembre, l’actualité de ces douze derniers mois aura marqué la consécration du « storytelling », la diffusion par des instances partisanes de récits non étayés comme vecteurs d’information au sein des médias occidentaux, produisant un écho fracassant aux anomalies observées autour des attentats commis en 2001. Indéniablement, ce nouvel outil de stratégie militaire a été manié sans vergogne en mai dernier, lors de l’exécution officielle de la figure médiatique d’Oussama Ben Laden.
Par ailleurs, cette année 2011 a été marquée à la fois par des bouleversements géopolitiques d’envergure s’inscrivant dans une dynamique née des conséquences du 11-Septembre, et par de nouvelles révélations qui, une fois de plus, ont validé les manquements et les incohérences de la version officielle du gouvernement américain sur cet événement. A l’occasion de la rétrospective de l'année écoulée que nous vous proposons dans le présent article, la rédaction choisit de mettre en lumière des citations particulièrement pertinentes extraites des commentaires que nos lecteurs ont été nombreux à déposer tout au long de l'année 2011 et qui sont venus soutenir et compléter les publications de ReOpen911.
A de multiples reprises, nos sympathisants ont fait part, dans leurs messages, de leurs interrogations sur le rôle des médias et sur la démission de l’ensemble du corps journalistique, à de rares exceptions près, concernant la question du 11-Septembre. Y aura-t-il en 2012, davantage de professionnels du journalisme pour relayer les faits et non les récits officiels des gouvernants ? Cette question ne vaut pas seulement pour le 11-Septembre, elle est également pertinente pour les enjeux et les conflits actuels. Et si elle se pose pour des événements qui ont eu lieu sur le territoire américain voilà dix ans, cette question nous concerne avant tout en tant que citoyen français, soucieux de comprendre la société dans laquelle nous vivons, tandis que le besoin de justice, de vérité et de démocratie est mis toujours plus en avant par les politiques et les grands médias à l’approche des échéances électorales de cette année 2012.
Meilleurs vœux à toutes et tous !
Janvier 2011
David Ray Griffin : Croyez-vous vraiment aux miracles ?
« Si vous deviez ne lire qu’un seul article technique sur le 11-Septembre, prenez le temps de lire cette série, car elle fournit de façon claire et détaillée [la plupart des arguments faisant débat]… ». Combien cette remarque est juste […] Effectivement, en lisant, et en voyant les photos, et surtout la vidéo, de cette partie on ne peut que se demander par quelle aberration ou aveuglement psychologique certains « ne voient toujours pas » (plus de 9 ans après) ces évidences qui sont pourtant si visibles. René M
Février 2011
Vol 77 : Les faits sont têtus
Alors qu’au fil des années, la thèse gouvernementale concernant le vol UA 93 qui s’est écrasé en Pennsylvanie semble avoir perdu toute crédibilité,
jusque chez les « chiens de garde » de la version officielle, il ne fait aucun doute que, parmi les quatre vols en cause le 11-Septembre, le vol AA 77 ayant prétendument percuté le Pentagone est désormais celui dont le récit officiel est à la fois le plus discuté et techniquement le plus invraisemblable. L’année 2011 n’a pas manqué d’offrir son lot de nouvelles révélations discréditant davantage la théorie gouvernementale sur l’attaque du Pentagone.
Boîtes noires
En février, l’association des
Pilotes pour la vérité sur le 11-Septembre communique les
résultats de ses analyses sur les données des boîtes noires du vol 77 délivrées par les autorités américaines, et ces résultats soutiennent que les données en question sont incompatibles avec les performances d’un Boeing 757. Puis en mars, la même association publie des
éléments de preuve à partir desquels elle se montre formelle : les données de vol fournies par ces mêmes boîtes noires que les autorités déclarent avoir retrouvées dans les décombres du Pentagone, ne sont pas celles du vol American Airlines 77. Il est utile de préciser que ces deux publications de
Pilots for Truth n’ont pas été réfutées à ce jour. Dans la passionnante
interview que Michel Charpentier a accordée à
ReOpen911 en avril, le pilote de ligne et instructeur de vol français revient en détail sur ces révélations.
Avec cet éclairage, il est intéressant d’observer plus en détail la
dichotomie entre les prouesses qu’Hani Hanjour, pilote présumé du vol 77, a été contraint d’accomplir pour que la trajectoire de son avion soit en cohérence avec les données de vol, et l’ensemble des témoignages des différents instructeurs des écoles de vol que l’élève saoudien a fréquentées. Le parallèle est saisissant, Hani Hanjour étant unanimement décrit comme un pilote très médiocre, à peine qualifié pour piloter un simple Cessna monomoteur.
Constructions mensongères
Par ailleurs, la déclassification au printemps 2011 d’un
document des services secrets confirme le
témoignage de l’ancien ministre des Transports de l’administration Bush de l’administration Bush, Norman Mineta, à propos de Dick Cheney. Cette note de travail corrobore l’hypothèse selon laquelle le vice-président était informé en permanence du vol d’un appareil se rapprochant à grande vitesse du Pentagone.
Enfin, en novembre, est publié un article de la chercheuse Elizabeth Woodworth qui a repris méthodiquement les traces électroniques des appels téléphoniques des passagers depuis les vols détournés le 11-Septembre. Son étude confirme ce que le procès Moussaoui avait révélé : la présentatrice de CNN
Barbara Olson n’a jamais téléphoné à son mari depuis le vol 77. Ce fait est fondamental, car la construction du récit mettant en scène les pirates armés de cutters, égorgeant hôtesses et pilotes de ligne pour s’emparer des cockpits, découle des témoignages par téléphone de passagers des vols détournés, et en particulier, au cœur de la dramaturgie du 11-Septembre, de la conversation entre Barbara Olson et son mari, dont il est désormais officiellement démontré qu’elle n’a jamais eu lieu. Il est donc formellement établi que ce témoignage central n’est rien moins qu’une construction mensongère.
Citation : « Pas une seule des données sur l’attentat du Pentagone [en provenance du NTSB ou du gouvernement fédéral] ne soutient les affirmations de la commission d’enquête. » Prévision : Pas un seul des pseudo journalistes d’investigation n’est intéressé par l’accumulation irréfutable et grandissante des preuves contre la V.O. Conclusion : Mesdames et Messieurs de la presse « Mainstream », bienvenue dans la prochaine crise, qui ne sera plus seulement économique, mais aussi de confiance. Candide
Je suis un lecteur de ReOpen911 depuis plus de 7 ans, et lis (comme beaucoup) les incroyables révélations qui nous sont quotidiennement si généreusement livrées. Et je tiens ici à faire ici une très simple déclaration : Aucun article de presse sur le 11-Septembre n’a jamais été aussi précis, détaillé, argumenté, fouillé, et étayé que le plus petit des articles disponibles sur ce site (et il doit y en avoir des milliers…). Si l’on ne considère que la forme des débats et non pas le fond, on est bien obligé de déduire que les arguments les plus étayés sont à priori les plus crédibles, par rapport à ceux qui répondent de façon trop globale, fuyante, périphérique, détournée, imprécise, décalée, voire totalement fausse. Alors qui a raison ? Ceux qui épluchent tous les jours avec autant de précision des éléments s’appuyant toujours sur des éléments réellement factuels, ou bien ceux qui très nonchalamment rétorquent : « Mais enfin tout cela n’est pas plausible ! ». Yan
Vous oubliez de mentionner un exemple inédit de la conscience des objets : un avion fortement impliqué dans le recyclage et le respect de l’environnement. Un avion qui, […] par respect pour la planète fait le ménage en nettoyant tout ses débris. Encore lui qui, prenant conscience du trouble qu’il avait pu occasionné à la faune et à la flore environnante, a remis la terre et l’herbe en place sur la zone de crash. Delaruelle
Mars 2011
La face cachée de l’OTAN
Le 17 mars, le Conseil de sécurité des Nations Unies se prononce pour l’instauration d’une zone d’exclusion dans le ciel libyen. Une décision qui signifie, en langage diplomatique, l’approbation de la communauté internationale pour les
actions militaires de l’OTAN sur le territoire libyen. Mais cette opération géopolitiquement correcte est l’occasion de mesurer à quel point le concept de « guerre contre le terrorisme »
initié à partir du 11-Septembre a permis aux Etats-Unis d’accroitre leur influence sur le monde et plus particulièrement sur les pays occidentaux aujourd’hui ralliés dans leur totalité au
dogme de la logique interventionniste. Comme le remarque le géopoliticien
Aymeric Chauprade, cette logique s’impose désormais au nom d’une
« politique des "Droits de l’Homme" qui au prétexte de libérer les peuples d’eux-mêmes, [ne cesse] de les assassiner et de les livrer à des forces étrangères ». Et dans le cadre du conflit en Libye, le même schéma de déviances médiatiques a été observé avec la répétition d’allégations sans preuve sur les massacres de population, allégations relayées par la majorité des médias, visant à faire pression sur les opinions occidentales afin que soit validé dans l’urgence le processus d’intervention militaire de l’OTAN, au détriment de toute solution diplomatique et avant tout
pour les intérêts occidentaux, et non ceux du peuple libyen.
Armées secrètes
Parallèlement à ces manœuvres guerrières de l’OTAN, la télévision publique française diffuse en février sur
Arte, puis en avril sur
France 5, deux documentaires sur les activités spécieuses de l’OTAN, à savoir la mise en place d’armées secrètes en Europe de l’Ouest entre 1950 et 1990 à l’insu des instances démocratiquement élues, ayant pour objet de superviser des structures dont l’une des vocations aura été d’organiser des attentats dans le cadre d’un terrorisme d’Etat aujourd’hui très documenté, pour une bonne part grâce aux travaux de l’historien suisse
Daniele Ganser. On notera par ailleurs la réalisation d’un
site interactif de qualité sur une conférence récente de Ganser concernant le 11-Septembre (en anglais).
Quel journal va enfin saisir l’immensité, la magnitude, l’ignominie des massacres en cours au Moyen-Orient depuis 10 ans, auxquelles notre république que je croyais attachée aux droits de l’homme, à la liberté, à l’égalité, à la laïcité, vient honteusement de s’associer en Libye… Corto
Avril 2011
Intouchables
A l’image de ces hommes et femmes exclus à vie du système des castes qui structure la société indienne, les pompiers et les secouristes qui ont participé en héros aux opérations ayant eu lieu sur le site de
Ground Zero, ont été, durant la dernière décennie, assidûment mis au banc de la société américaine dont ils sont devenus les intouchables. Ce phénomène d’une violence morale inouïe est à lui seul un révélateur de l’effondrement que le 11-Septembre a provoqué dans le système démocratique désormais compromis des Etats-Unis. Un système rongé par le déni et incapable d’admettre la réalité des anomalies qui criblent la façade conformiste de la version officielle des attentats de 2001.
Même si les autorités américaines s’obstinent à le nier, c’est désormais une vérité factuelle : les pompiers et secouristes du 11-Septembre sont
massivement atteints de cancers et de maladies respiratoires. Occupés à secourir les victimes des attentats dans les gravats du World Trade Center, les sauveteurs new-yorkais ont respiré des poussières toxiques. Aujourd’hui, ils
meurent en grand nombre, et les survivants sont abandonnés, faisant face à l’absence de reconnaissance des maladies qu’ils ont contractées et aux déconvenues administratives.
Affront ultime
L’administration des Etats-Unis a poussé l’humiliation jusqu’à confronter les noms des pompiers et des secouristes du 11-Septembre à ceux figurant sur la liste des
terroristes connus du FBI afin de vérifier qu’aucun d’entre eux ne se cachait parmi ces « héros » pour toucher les modestes indemnités de la couverture médicale que le Congrès a fini par accorder en 2010, après neuf ans de bataille judiciaire. Cependant, cette loi ne réserve une aide qu’aux malades souffrant de problèmes respiratoires, mais
ne s’applique pas aux secouristes atteints de cancer. Affront ultime, les secouristes ont été
écartés des cérémonies officielles du dixième anniversaire du 11-Septembre à Ground Zero sous prétexte qu’il n’y avait
« pas assez de place ».
Témoins privilégiés
Alors que l’entraide, le respect et la reconnaissance de leur sacrifice devraient logiquement prévaloir, comment expliquer l’abjecte mise à l’écart de ceux qui ont risqué ou sacrifié leur vie pour porter secours aux victimes du 11-Septembre ? Est-ce le déni ou la honte ? Est-ce la crainte de manifestations qui terniraient la séquence de communication entamée par Obama avec l’exécution médiatique de Ben Laden ? Ou serait-il tout simplement opportun que disparaissent dans l’indifférence ces témoins privilégiés du 11-Septembre ? En 2011,
ReOpen911 a mis en ligne la traduction très attendue des travaux de Graeme MacQueen portant sur les 503
témoignages officiels des pompiers et secouristes de New York que la Commission d’enquête sur le 11-Septembre avait en sa possession mais qu’elle n’a jamais évoqué dans son rapport :
118 témoins y décrivent des explosions.
Avec tous ces décès massifs de pompiers, il ne restera bientôt plus aucun témoin des explosions dans les tours. IKAR
« Le problème du 11-Septembre est que les États-Unis donnent tous les renseignements qui permettent de remettre en cause leur thèse, mais les gens font semblant de croire. Nous sommes dans un mécanisme pervers, dans lequel l’individu, pour ne pas affronter le Réel, fait semblant de croire l’invraisemblable. » J.C Paye, sociologue. Hijack
Science et Vie nous expliquera peut-être que le soufre contenu dans le gypse du placoplâtre a réagi avec l’ammoniac utilisé dans les WC ? Sachash
Mai 2011
Ben Laden zappé
Blitzkrieg médiatique
Il est intéressant de redécouvrir, huit mois après cet « événement », les nombreux commentaires spontanés déposés à l’époque sur le site à la suite des différentes publications de
ReOpen911 sur le sujet. Il est remarquable de constater la stupéfaction et l’indignation des internautes face à la Blitzkrieg médiatique qui a saturé tous les vecteurs d’informations, une guerre-éclair qui en peu de temps a bombardé le public de
nouvelles aussi invraisemblables que contradictoires, créant une sorte de chaos d’actualité face auquel la plupart des journalistes des grands médias se sont montrés plus démissionnaires que jamais, validant sans états d’âme le récit rocambolesque du gouvernement américain, tout en agitant
l’épouvantail du conspirationnisme.
Storytelling
Pour faire face à cette déferlante,
ReOpen911 diffuse dès juillet un documentaire d’investigation,
Ben Laden, storytelling et démocratie, qui explore, entre autres, la problématique des révélations relayées à chaud par les médias, révélations dont la source (CIA ou autres agences gouvernementales américaines) n’est jamais neutre et dont la plupart des journalistes ne vérifient pas - ou ne relativisent pas - l’authenticité.
"Ben Laden, storytelling et démocratie" by ReOpen911
Enfin,
le sondage HEC effectué pour ReOpen911 du 6 au 24 juin 2011, à peine plus d’un mois après la mort annoncée de Ben Laden, révèle que 60% des Français doutent des explications officielles données par les autorités américaines sur la disparition de l’ex-ennemi public n°1.
Je suis un simple citoyen qui s’est réveillé il y a environ trois ans maintenant sur les attentats du 11-Septembre et les guerres non légitimes qui s’en suivirent, grâce a la pertinence du travail du site ReOpen911 (avant en quelque sorte je ne cherchais pas à comprendre). Depuis, je tente, quand le sujet est abordé, d’expliquer mes doutes avec des arguments vérifiés […] Et voila que maintenant, avec la nouvelle abracadabrantesque de la mort d’Oussama Ben Laden (que je n’idéalise pas du tout), les médias sautent sur le scoop les yeux fermés et les « grands journalistes et spécialistes » nous disent déjà qu’il va falloir s’attendre à des théories du complot sur le net… mais si je comprends bien, on n'a plus le droit de réfléchir, de douter, c’est le règne de la pensée unique. Titimer
La « mort » de Ben Laden est l’exacte symétrie de sa rocambolesque « évasion » de Tora Bora en 2001, alors que toutes les troupes de l’empire, les satellites, les drones ratissaient la région. Invraisemblable. Femto
Seule explication à cette incroyable accumulation d’invraisemblances : comme vous le dites, « ils nous prennent pour des cons », mais c’est sans doute parce qu’ils se prennent eux, pour nos rois. Donc les rois des cons… Phrygane
Juin 2011
Torture Made in USA
Le documentaire-choc de la journaliste Marie-Monique Robin,
Torture Made in USA, diffusé en juin sur
Arte, se concentre sur l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire récente des Etats-Unis, et retrace les dérives totalitaires de l’administration Bush depuis les attentats du 11-Septembre et sa volonté politique manifeste de normaliser la pratique de la torture dans le cadre des actions militaires entreprises par les Etats-Unis. Le film montre comment l’administration américaine a pu institutionnaliser l’enlèvement, la détention et la torture d’individus à travers le monde dès lors que ceux-ci étaient désignés comme agents d’Al-Qaida.
Les Etats-Unis affectionnant de se positionner en modèle pour le reste du monde, il est légitime de considérer le 11-Septembre comme un tournant décisif de l’Histoire récente vers une
dévalorisation accrue du respect de la personne humaine dans le cadre des tensions et des conflits internationaux. En cela, la dénonciation des mensonges officiels sur les événements du 11-Septembre revêt une importance capitale pour endiguer les dérives guerrières, totalitaires et islamophobes dans lesquelles les gouvernements américains successifs ne cessent d’entrainer l’Europe et le reste du monde depuis 10 ans.
Une totale impunité
Aujourd’hui, Obama s’oppose à toute mise en cause des responsables qui l’ont précédé, et son administration fait clairement entrave aux procédures qui permettraient d’éventuelles poursuites contre
Donald Rumsfeld ou
George W. Bush, quelle que soit la somme des preuves accablantes d’actes de torture commis durant les mandats de ce dernier. Par ailleurs,
la CIA a délibérément détruit les vidéos de centaines d’heures d’interrogatoires qu’elle avait conduits sur les prétendus comploteurs en détention, dont Khaled Sheikh Mohammed, cerveau auto-proclamé des attentats, interrogatoires durant lesquels avaient été pratiqués des actes de torture à répétition. L’agence s’est ainsi débarrassée dans une totale impunité des « preuves » que la Commission d’enquête et de multiples tribunaux l’avaient sommée de produire. A ces révélations s’ajoutent également en 2011, celles
des prisons secrètes que la CIA avait installées en Europe, au mépris des droits humains et des lois européennes.
Quand j’entends que jamais un Etat ne pourrait avoir l’idée de conspirer contre son peuple […] tout cela me donne des arguments de plus, face a ce gros mensonge qu’est le 11-Septembre. gonzo
Ce que raconte ce film ressemble trait pour trait à ce qui a été pratiqué naguère par la France au temps de la guerre d’Algérie. C’est la preuve éclatante qu’une démocratie, hier la France, aujourd’hui les USA, peut tomber dans les méthodes qui sont celles des pires dictatures. Eksmaqina
Juillet 2011
La question du terrorisme d’Etat
Recul historique
Le 22 juillet a lieu l’attentat d’Oslo que
plusieurs médias internationaux s’empressent, à tort, d’attribuer à Al-Qaida. Ce double attentat, qui se révèle particulièrement complexe dans son déroulement et dont la version officielle est actuellement loin de répondre à toutes les questions qu'il soulève, sera finalement attribué à un seul et unique responsable, Anders Breivik, dont le profil et les influences méritent d’être explorés avec une certaine indépendance d’esprit et en tentant de s’affranchir des seules analyses délivrées par les grands médias.
En effet, le terrorisme moderne est communément présenté comme l’arme du fou contre la civilisation, des démunis contre les puissants, le levier politique et stratégique de groupuscules fanatisés attaquant avec lâcheté les grandes démocraties. Pourtant,
un simple recul historique nous apprend que le terrorisme se révèle fréquemment être d’une autre nature. Il s’agit bien souvent d’un terrorisme d’Etat qui est l’instrumentalisation par des factions secrètes au sein des gouvernements de régimes démocratiques ou autoritaires, de pratiques violentes et spectaculaires visant à influencer des opinions publiques ou des adversaires politiques en dehors du cadre et des contraintes constitutionnelles de l’Etat impliqué.
Une affaire d’Etat
Chronique du choc des civilisations
En octobre 2011, le géopoliticien français Aymeric Chauprade, directeur de la Chaire de Géopolitique du Collège interarmées de défense de 2002 à 2009, accorde aux caméras de
ReOpen911 une interview exclusive à l’occasion de la sortie d’une nouvelle édition de son atlas,
Chronique du choc des civilisations. Il nous livre son interprétation alternative du 11-Septembre. Selon lui, cet attentat serait probablement l’œuvre de l’Etat profond américain, et s’inscrirait dans une utilisation de longue date du terrorisme par des services de renseignement. Dans le terrorisme international tel qu’il le conçoit, des illuminés islamistes (ou autres) sont utilisés pour commettre des attentats par des services étatiques dont des agents infiltrent les cellules terroristes.
Interview exclusive du géopoliticien Aymeric Chauprade by ReOpen911
ONE
Cette collusion historique est au cœur de la « la guerre contre le terrorisme » analysée également par le documentaire
ONE, Enquête sur Al-Qaida. Le film, co-produit par
ReOpen911, explore le terrorisme international depuis la fin de la Guerre Froide, expliquant comment les guerres de Yougoslavie, du Caucase, celles en Asie centrale et en Afrique ont toutes un point commun : le contrôle des ressources énergétiques du globe et la présence récurrente d’Al-Qaida, la « nébuleuse utile » qui se voit attribuée presque automatiquement la responsabilité de la plupart des attaques terroristes qui, à partir du 11-Septembre, ont semé la panique un peu partout dans le monde.
Quelle que soit la version [officielle de l’attentat d’Oslo], nous savons désormais qu’elle est fausse, puisqu’elle doit obligatoirement coller aux stratégies politico-médiatiques actuelles. Un coup « Islam », un coup « Facho ». Les modérés sont des extrémistes raillés par les médias, les extrémistes sont des modérés ayant accès à tous les médias. Sébastien
Pourquoi le Karachigate ne perce pas plus dans les médias mainstream ? Un journaliste d’un quotidien national m’a répondu en juin dernier : « On a des consignes de la rédaction : pas de Karachi. » Zorg
Entretien intéressant et plein de bon sens [avec Aymeric Chauprade], un antidote parfait aux Jean Guisnel, Nicole Bacharan, Laurent Joffrin et compagnie. Buzz
Si j’étais la CIA, j’aurais inventé le terrorisme. C’est le seul moyen d’obliger des citoyens à désirer des entraves à leurs libertés. C’est le seul moyen d’obliger les États à de folles dépenses au profit du complexe militaro-industriel. C’est le seul moyen de coloniser des pays libres sans que le citoyen n’y trouve à redire.. C’est le seul moyen de faire pression sur des citoyens en les menaçant de révéler des détails sur leur vie privée obtenus par écoutes téléphoniques ou enregistrement vidéo. Bref, c’est le seul moyen d’instaurer une dictature. Mais comment cette agence n’y a-t-elle pas pensé ? Doctorix
Août 2011
Le choc des Smart Bombs
Le 5 août, l’agence de notation Standard and Poor’s abaisse la note de la dette américaine de AAA à AA+. Cette dégradation constitue une première historique depuis 70 ans, et va sonner le départ d’une incroyable psychose mondiale faisant valoir le pouvoir extravagant accordé à quelques agences de notations privées sur l’économie de nations entières dont il est légitime de se demander si elles bénéficient encore d’une quelconque souveraineté budgétaire, monétaire ou même politique.
La grande délinquance financière
Tout au long de l’année 2011, la crise financière n’aura cessé de s’étendre, gagnant plus particulièrement le continent européen. Les bulles spéculatives organisées par Wall Street, aspirant l’argent des Etats (et plus spécifiquement celui des contribuables partout à travers le monde) peuvent être envisagées comme des «
Smart Bombs ». Cet oxymore désigne l’équivalent financier des bombes réelles dirigées contre les pays se dressant sur la route de l’impérialisme anglo-saxon et plus encore des intérêts d’une
puissante oligarchie financière à laquelle semblent désormais subordonnées les décisions des dirigeants et de la communauté internationale.
Hélas, c’est bien réel comme histoire ! Hollywood c’est bien fini ! Retour vers le réel. H.
Septembre 2011
10 ans après : Le pouvoir des citoyens français
Grâce aux donations de ses membres et sympathisants,
ReOpen911 a commandé à un organisme indépendant, une enquête d’opinion afin de savoir quel regard les Français portent sur les événements du 11-Septembre. A l’occasion du dixième anniversaire des attentats de 2001,
l’association publie les résultats de ce sondage qui met crûment en lumière une incroyable distorsion : alors que l’immense majorité des médias francophones cautionne sans réserve la thèse officielle des attentats du 11-Septembre, seul un Français sur trois (31%) n'a aucune réserve sur cette thèse.
Déni de réalité
Voilà un état de fait formidablement choquant qui, au-delà de toute position individuelle sur la question même du 11-Septembre, doit amener chaque citoyen à s’interroger sur la raison d’être de ce déni de réalité de la part des médias de notre pays par rapport aux doutes clairement manifestés par une large majorité de la population française (58%).
Comment les journalistes dont le rôle fondamental au sein d’une démocratie moderne consiste à s’interroger sur la nature de la réalité qu’ils observent et à en relayer les faits pour une information juste des citoyens, peuvent-ils ainsi
trahir ces derniers en tournant le dos aux doutes qu’ils expriment et en omettant de leur rapporter convenablement la multitude des anomalies qui dévorent la version officielle du 11-Septembre ? Le sondage révèle que seuls 14% des Français savent que trois tours se sont totalement effondrées ce jour-là.
Exigence de vérité
Quelle que soit l’ardeur avec laquelle nous appelons de nos vœux à une nouvelle enquête indépendante aux Etats-Unis sur les attentats du 11-Septembre, notre pouvoir en tant que citoyens français pour influer sur une telle décision, est extrêmement ténu. Mais notre pouvoir en tant que citoyens pour exiger de nos médias qu’ils nous informent avec un minimum de rigueur et d’honnêteté est infiniment plus grand. Et il est assurément de notre devoir d’user de cette influence : pour notre démocratie, pour nos enfants et pour le regard qu’ils porteront plus tard sur l’exigence de vérité que notre génération aura su manifester à l’endroit d’une question si cruciale.
Je crois savoir que [cette enquête d’opinion] a été envoyée à 5000 journalistes, trois jours après la révélation de ce sondage c’est toujours l’omerta dans les médias nationaux. Hugo Chavez
Eh bien, Monsieur Val, nous sommes maintenant 58% de « sales cons ». Doctorix
Lu ce soir le hors-série de Libération consacré au 11-Septembre… Pas possible : rien sur les failles, les doutes, les interrogations… Rien de rien. Ai-je lu trop vite ? Ah si page 37 « la religion du complot » […] Tout est dit. Mais sur quelle planète vivent ces journalistes ? Hannah C
Charte de Munich (ou Déclaration des devoirs et des droits des journalistes) : Point n°6 : « Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ». Conclusion : c’est avéré, nous n’avons pas affaire à des journalistes. Larez
Remplacez le mot « démocratie » par « système »
En France, certains des soutiens les plus zélés de la version officielle sur le 11-Septembre se situent en fait au sein des médias dits de gauche. Laurent Joffrin en a offert un exemple retentissant avec un article enragé paru dans le
Nouvel Observateur pour le dixième anniversaire des attaques : «
Pourquoi les complotistes sont des ennemis de la démocratie », diatribe assimilant les contestataires de la version officielle à des négationnistes, que le directeur du journal se trouve en position de devoir
justifier deux jours plus tard face à son lectorat qui ne manque pas de faire valoir en masse son désaccord dans l’avalanche des commentaires qui - sur le site même du
Nouvel Obs - condamnent majoritairement les deux articles. De son côté,
ReOpen911 publiera, en guise de réponse, un article détaillant avec humour comment Laurent Joffrin, dans sa vision fantasmatique de l’émergence d’une nébuleuse de complotistes au service d’intérêts machiavéliques visant à renverser la démocratie, sombre lui-même dans le… conspirationnisme.
Les « apparatchiks » du mensonge officiel, qui hélas sont aussi souvent les principales plumes de nos médias grand public, se savent en danger devant la montée chaque jour plus évidente du mouvement pour la vérité, qui par sa crédibilité, sa pédagogie et même disons-le, son professionnalisme, les bat sur leur propre terrain, et qui parvient à ébranler puis convaincre une frange de plus en plus large de l’opinion. Zoorro
Les Néo-cons peuvent être contents, avec le 11-Septembre, ils ont tué aussi le journalisme ! Le journalisme n’est plus le 4e pouvoir, c’est la 4e tour. Ecroulée sur sa propre empreinte… Partie en fumée… Tom
Dans le papier de L. Joffrin, remplacez le mot « démocratie » par « système » et vous aurez une interprétation un peu plus juste de ses propos… Job
Octobre 2011
Epouvantails, autruches et perroquets
En octobre,
ReOpen911 relaie une
interview captivante du journaliste Olivier Taymans, le réalisateur du film événement
Epouvantails, autruches et perroquets – 10 ans de journalisme sur le 11-Septembre sorti à l’occasion des commémorations des 10 ans de la tragédie. Voilà le documentaire dont les citoyens avaient besoin afin que le cauchemar journalistique qui a formaté une décennie entière commence à être ébranlé. De la qualité des intervenants et des questions posées aux vertus de la narration pédagogique, ce film est un petit bijou d’intelligence tout autant qu’un acte historique de résistance, car c’est le premier documentaire qui répond avec autant de force et d’opiniâtreté à ce fait sans précédent qu’est le consensus de propagande diluée qui s’est abattu sur les « démocraties » occidentales après le 11-Septembre. Olivier Taymans a réalisé une œuvre salutaire :
Epouvantails, autruches et perroquets est un fabuleux outil d’information pour tous ceux qui veulent que la vérité s’échappe du drôle de zoo médiatique dans lequel elle croupit.
"Epouvantails, autruches et perroquets" by ReOpen911
Rhétorique de disqualification
Mathieu Kassovitz qui a contribué au
buzz pour le documentaire d’Olivier Taymans, se rend le 4 octobre au tribunal correctionnel de Paris, pour le procès que l’acteur et réalisateur a intenté deux ans plus tôt à plusieurs journalistes à la suite de commentaires infamants formulés à son sujet concernant la remise en cause des conclusions de l’enquête officielle sur les attentats de 2001 que Kassovitz avait exprimée publiquement en 2009 durant l’émission
Ce soir ou jamais. Ce procès offre l’occasion de mieux comprendre
les méthodes des inquisiteurs installés au sein des médias grand public. Ils pratiquent à l’envi la rhétorique de disqualification, un procédé qui consiste à utiliser des éléments de langage d’une force symbolique disproportionnée et sans rapport avec le problème visé, une manœuvre qui a pour objectif de réduire au silence la libre parole à propos du 11-Septembre et décourager à l’avance les sorties médiatiques d’autres personnalités sur le même sujet. Le procès aboutira à la
condamnation du blogueur du Journal du dimanche qui avait dépeint Mathieu Kassovitz en adepte de Goebbels, le propagandiste d’Hitler. C’est dans la même dynamique intellectuelle nauséabonde que
l’inénarrable Caroline Fourest avait choisi sur son blog de qualifier les membres et sympathisants de
ReOpen911 de
« révisionnistes du 11/09 ».
Théorie de la théorie
A ce sujet, Emrah Kaynak trace pertinemment les contours d’une
théorie de la « théorie du complot » qui vise à
« disqualifier la réflexion critique en l’assimilant à des délires paranoïaques. Celui qui fait état de suspicion envers les diverses versions officielles est aussitôt affublé du terme peu élogieux de conspirationniste. Les médias institutionnels se rangent de façon acritique du côté du pouvoir et tentent avec acharnement de rendre cohérent l’incohérent ». Plutôt que de se gargariser avec des constructions théoriques, les journalistes des médias institutionnels seraient bien inspirés de prendre connaissance, par exemple, de documents éloquents tels que
ARCHITECTES & INGENIEURS face au Mystère du WTC7, le nouveau documentaire implacable des
Architectes & Ingénieurs pour la Vérité sur le 11-Septembre, sorti pour commémorer les 10 ans des attentats, ou encore se plonger dans l'ouvrage très sérieux du journaliste français Mehdi Ba,
11 questions sur le 11 septembre. Paru en juillet 2011, il invite justement à réfléchir sur le traitement médiatique du 11-Septembre en France et sur le bien-fondé des remises en cause de la théorie officielle,
pour faire avancer le débat.
Sur la question des effondrements des Tours Jumelles, nous invitons ces journalistes à consulter
l'article point-clé « Les explications officielles de la chute des Tours Jumelles : fiction ou réalité ? » que ReOpen911 a publié en mars dernier. Avec un souci liminaire d'objectivité et dans le respect des règles fondamentales du journalisme (citation des sources, recoupement de l'information, recherche de la contradiction), cet article fait le point sur les controverses scientifiques entourant les chutes des Tours Jumelles, et montre par les faits que la théorie de l'effondrement naturel (par incendies) n'est à ce jour pas éprouvée, alors que celle de la "démolition contrôlée" est valide. Plus généralement, cette rubrique
« Points-clés du 11 Septembre » développée spécifiquement par ReOpen911 réunit 11 articles factuels qui s'appliquent à rapporter les principaux faits relatifs au 11-Septembre, à l'opposé, précisément, de toute spéculation théorique.
Bec et ongles
En décembre, le magazine
Le Point publie un dossier consacré aux
« obsédés du complot » et mentionne en couverture
« les négationnistes du 11 septembre 2001 ». A partir de cette nouvelle provocation, il est intéressant d’analyser les motivations et la logique des médias qui, en France, s’obstinent curieusement à défendre bec et ongles la version officielle du 11-Septembre délivrée par le gouvernement des États-Unis, en dépit de la somme des incohérences et inexactitudes qu’elle comporte.
Cette analyse révèle l’influence d’un courant atlantiste structuré auquel appartiennent de longue date de nombreux directeurs de presse de gauche comme de droite, et qui explique assez bien le formatage des contenus éditoriaux en France et leur alignement sur une pensée unique subordonnée aux intérêts de la finance mondiale et de l’oligarchie américaine.
Et pour résumer l’aberration de cette rhétorique,
ReOpen911 a réalisé l’adaptation française du formidable clip-vidéo du journaliste américain James Corbett :
Les attentat du 11-Septembre expliqués en 5 minutes, qui expose en quelques minutes et avec un humour imparable, les invraisemblances de la version officielle.
Le 11-Septembre expliqué en 5 minutes by ReOpen911
Le dixième anniversaire des attentats aura tout de même offert l’occasion d’observer en France de rares percées médiatiques de reportages ou d’interviews échappant au rouleau compresseur de la théorie officielle de la conspiration, en particulier sur
France 3, LCI et France Info : quelques failles dans l’omerta.
Remarquable ! Remerciements éternels à Olivier Taymans. […] Il y a bien un « mur médiatique » comme il y a un « mur du son » pour les aviateurs. H.
Le 11-Septembre est essentiel : il a permis aux gens de s’instruire, de dévorer internet, d’essayer de comprendre la géopolitique, de démasquer les mensonges des médias, d’acheter des livres, de visionner des documentaires plutôt que des films, d’être moins naïfs, de se poser des questions sur l’avenir de leurs enfants, de comprendre qui domine le monde enfin de voir la réalité de l’Histoire au jour le jour. Quel événement médiatique mondial pouvait réaliser une telle prise conscience ? j.kerviel
D’un côté on a des « truthers » qui incessamment (et très poliment) demandent simplement à ce que le débat (légitime) soit ouvert, et de l’autre on a des journalistes et politiques (très peu renseignés) qui leur tirent dessus à boulets rouges. Une chose est sûre : si c’était l’inverse, le mouvement des truthers serait vite décrédibilisé. Alors que la presse, elle, se porte très bien ! Odile
Novembre 2011
Les phares de la volonté citoyenne
Le sénateur américain Mike Gravel
Le 4 novembre,
ReOpen911 accueille à Paris Mike Gravel, ancien sénateur démocrate de l’Etat de l’Alaska, en tournée en Europe pour promouvoir son projet de Commission d’enquête citoyenne sur le 11-Septembre. La veille, Mike Gravel avait fait escale à Rome pour une conférence de presse commune avec le
haut magistrat italien Ferdinando Imposimato qui, de son côté, s’apprête à dénoncer George W. Bush pour crime devant la Cour pénale internationale de La Haye.
Le Sénateur Mike Gravel s’était fait connaître mondialement lors de la diffusion dans les années 70 des
Pentagon Papers, des documents secrets obtenus par l'analyste Daniel Ellsberg employé comme consultant par le Pentagone, dévoilant les mensonges et les manipulations des autorités américaines dans l’affaire du « Golfe du Tonkin » qui précipita les Etats-Unis dans le bourbier de la Guerre du Vietnam. Aujourd’hui, Mike Gravel entreprend de rassembler les énergies et de sensibiliser les esprits sur les possibilités juridiques qui s’offrent aux citoyens partisans d’une nouvelle enquête indépendante sur le 11-Septembre, sur le sol américain.
L’année 2011 marque de toute évidence un
tournant historique pour la justice sur les événements de 2001, comme en témoignent ces initiatives citoyennes en Italie et aux USA. Le « Mouvement international pour la Vérité sur le 11-Septembre » a désormais une chance unique de pouvoir
porter le 11-Septembre devant un jury populaire. Plusieurs hautes personnalités américaines s’associent au projet citoyen de Mike Gravel, dont l’ex-parlementaire et candidate aux présidentielles américaines de 2008 Cynthia McKinney et le Professeur et ancien diplomate canadien Peter Dale Scott. Le chemin est complexe et semé d’embuches, et fait
suite à des dizaines de tentatives citoyennes à ce jour infructueuses, mais l’enjeu est d’importance et le sénateur Gravel et l’équipe qui le soutient ont toute légitimité pour porter cette initiative historique.
Le juge Ferdinando Imposimato
Plus que jamais, la volonté internationale est là et elle se structure, comme le démontre
la démarche britannique de Reinvestigate911 en 2010 auprès du Parlement britannique, ou plus récemment
celle du juge italien Ferdinando Imposimato auprès de la Cour pénale internationale de La Haye, qui permettrait à ce haut-magistrat et ex-président de la commission antimafia de lancer un procès à charge contre les institutions qui ont contribué à la tragédie du 11-Septembre. L’objectif du haut magistrat italien qui ne sous-estime pas la difficulté d’une telle procédure est de faire comparaître les principaux dirigeants de l'admnistration Bush et
« certains hauts responsables de la CIA » devant la justice internationale.
Il est utile de rappeler par ailleurs que le
rapport de la Commission d'enquête sur le 11-Septembre publié en août 2004 constitue la pièce essentielle de ce qui est communément appelé la
« version officielle sur le 11-Septembre » et que cet ouvrage est censé
« fournir un récit définitif des faits et circonstances relatifs aux attaques terroristes ». Or, plus le temps passe et plus ce rapport est remis en cause par de hautes personnalités américaines ou internationales, voire par les auteurs du rapport eux-mêmes. Et dans une de ses analyses, toujours rigoureuses, le chercheur Kevin Ryan détaille le nombre incroyable de fois où apparaissent dans le rapport final de la Commission d'enquête les termes
« aucune preuve », mettant en lumière la nullité (au sens juridique du terme) de ce document qui a pourtant marqué l’arrêt définitif de toute exploration officielle de cette tragédie. Rappelons simplement que malgré près de 3000 morts comptabilisés, le 11-Septembre n’a jamais été suivi d’aucune enquête criminelle.
C’était passionnant d’écouter Mike Gravel, qui par ailleurs a aussi fait un carton à Occupy La Défense, où il a pu parler 1/4 d’heure et a été très chaudement applaudi. Yves Ducourneau
Plus de théorie du complot qui tienne, rien que la demande légitime du peuple à être entendu, à obtenir des réponses à des questions légitimes. STTC
Mais pourquoi à notre époque est-il nécessaire de MENDIER la vérité ? Brian
Décembre 2011
Irak : Une fin en trompe-l’œil
2011 a fait apparaître la volonté des dirigeants américains de mettre un terme à la dramaturgie du 11-Septembre. Outre le cap de la décennie et la sortie de scène du personnage de Ben Laden, l’administration Obama aura tiré parti de la fin programmée du retrait des troupes américaines de combat du territoire irakien. Une fin en trompe-l’œil, les Etats-Unis conservant en Irak 15 000 officiers et 5000 « contractors » employés dans la plus grande ambassade du monde. Et si
les ressources naturelles irakiennes sont désormais solidement verrouillées au profit des intérêts américains, le reste du pays est abandonné au chaos à la suite de sept années d’une guerre d’agression reconnue comme injuste et injustifiée, durant laquelle les Etats-Unis, au comble du cynisme, ont testé des
armes de destruction massive sur des populations civiles. Ce conflit a finalement produit des
centaines de milliers de victimes irakiennes desquelles la communauté internationale a pourtant détourné le regard, évitant en la circonstance de froisser la susceptibilité de Washington.
Les journaux appartiennent à ceux qui vendent les armes et qui font copains comme cochons avec les compagnies pétrolières. alexov
Hallucinant ! Ils envahissent l’Irak sous le prétexte mensonger que ce pays possède des armes de destruction massive et c’est eux qui se servent d’armes de destruction massive sur une population sans défense. kidkodak
Obama : Parce que l’ignorance, c’est la force
L’effondrement des libertés individuelles
Le 31 décembre 2011, Barack Obama clôt une année de présidence particulièrement sombre dans le domaine des droits humains, en signant la loi qui autorise la
détention militaire indéfinie et sans procès de tout citoyen aux Etats-Unis. Pourtant, en tant que Président,
Obama a le pouvoir constitutionnel d’opposer son véto à cette loi, mais il n’en fait pas usage. A l’inverse, il institutionnalise un système illégal né de la guerre contre le terrorisme, laquelle fut entamée après le 11-Septembre sous prétexte de préserver la Démocratie. Dix ans plus tard, les citoyens américains sans cesse nourris par un discours de peur délivré par le gouvernement et les grands médias assistent à l’effondrement de leurs libertés les plus fondamentales sans même réagir. Le Prix Nobel de la paix entre donc dans l’Histoire des Etats-Unis comme le Président qui aura permis une régression sans précédent des droits civils du peuple américain, en violation complète de
la Constitution des Etats-Unis qui n’aura jamais été tant malmenée que depuis l’arrivée d’Obama à la Maison Blanche.
« Tout à fait inadmissibles »
Car en 2011, Obama a déjà
reconduit pour quatre ans les lois PATRIOT ACT, un ensemble de mesures liberticides qui a vu le jour dans le but officiel, là encore, de combattre le terrorisme au lendemain du 11-Septembre. Le PATRIOT ACT avait alors été adopté au cours d’un vote au Sénat marqué par un incident singulier :
l’envoi de lettres empoisonnées à l’anthrax à
deux sénateurs qui s’y opposaient. Durant sa première campagne électorale, le candidat Obama avait qualifié ces dispositions de
« tout à fait inadmissibles », et affirmé :
« fini les écoutes illégales de citoyens américains et fini les lettres de sécurité nationale pour espionner des citoyens qui ne sont soupçonnés d’aucun crime ». Mais une fois élu, le Président Obama a choisi de maintenir le cap dans la trajectoire inscrite par George W. Bush, et finalement, sous son costume de démocrate,
peut-être Obama fait-il pire encore que ce dernier.
Le zèle d’un néo-conservateur
L’élection en novembre 2008 de Barack Obama a suscité beaucoup d’espoir, mais
son bilan est aujourd’hui terrifiant. Obama a fini de conduire l’Irak au chaos et renforcé les troupes en Afghanistan. Il a proposé au Congrès des budgets militaires records et approuvé un gigantesque contrat militaire avec l’Arabie Saoudite. Il est revenu sur sa décision de fermer Guantanamo, puis sur celle de faire juger
Khalid Sheikh Mohamed et ses compères devant une cour civile, anéantissant l’ultime espoir d’un procès du 11-Septembre. Obama n’a pas levé le petit doigt pour les sauveteurs intoxiqués et mourant de
Ground Zero, et son soutien sans réserve au traitement abject infligé au soldat américain
Bradley Maning (incarcéré pour avoir révélé des atrocités et des crimes de guerre et qui pourrait finir ses jours en prison) est tout simplement irrecevable. Sans oublier, bien entendu, la responsabilité de l’actuel Président américain dans la suppression médiatique d’Oussama Ben Laden, fantôme assassiné en fanfare alors qu’il avait tant à raconter… Barack Obama, candidat démocrate, apôtre de la transparence et Prix Nobel de la paix a non seulement trahi ses promesses avec le zèle d’un néo-conservateur, mais il l’a fait en souriant et en omettant avec habileté d’indiquer aux citoyens de son pays - et du monde - la nature de ses motivations.
« Parce que l’ignorance, c’est la force ».
Prix Nobel de la guerre. job
Ce qui est transparent (aujourd’hui) avec Obama, ce sont ses obscures intentions. Ce qui est opaque avec Obama, c’est jusqu’où il les mènera. Candide
Pourquoi il faut continuer : « Ce crime contre l’humanité, le 11-Septembre, comme d’autres, est un crime imprescriptible. Il peut être dénoncé à tout moment. » Red Cloud
Je suis journaliste. Tout ce que j’écris touche des millions de personnes !
J’ai une responsabilité envers ces personnes ! Il y a beaucoup trop d’injustices
tout autour de nous qui ne peuvent être ignorées plus longtemps !
(extrait de « Superman »)
2012
Dix devoirs et cinq droits
Y a-t-il des journalistes en 2012 ? Au regard de cette distorsion qui apparait entre les faits de l’actualité internationale, recensés au cours de l’année précédente, et le traitement journalistique qui leur a été réservé dans les grands médias français, cette question à priori saugrenue a toute raison d’être finalement posée. Et plus précisément, le traitement que ces médias accordent au sujet du 11-Septembre entre en contradiction si flagrante avec la totalité des principes de la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes, que sa lecture même semble irréelle.
Cette déclaration, appelée aussi Charte de Munich, parce qu’approuvée dans la ville allemande en 1971, définit des règles d’éthiques pour les journalistes. C’est la charte la plus récente. Elle est reconnue unanimement par toute la profession, en Europe et dans le Monde, et distingue dix devoirs et cinq droits fondamentaux.
Charte de Munich 1971
Déclaration des devoirs et des droits des journalistes
Préambule
Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. De ce droit du public à connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes.
La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics.
La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs formulée ici. Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Tel est l’objet de la Déclaration des droits qui suit.
Déclaration des devoirs
Les devoirs essentiels du journaliste dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements sont :
1. Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité.
2. Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique.
3. Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou dans le cas contraire les accompagner des réserves nécessaires ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et documents.
4. Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents.
5. S’obliger à respecter la vie privée des personnes.
6. Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte.
7. Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement.
8. S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et les accusations sans fondement, ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information.
9. Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs.
10. Refuser toute pression et n’accepter de directive rédactionnelle que des responsables de la rédaction. Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus. Reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n’accepte en matière d’honneur professionnel que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.
Déclaration des droits
1. Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par
exception et en vertu de motifs clairement exprimés.
2. Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de l’organe d’information auquel il collabore, telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement, de même que toute subordination qui ne serait
pas clairement impliquée par cette ligne générale.
3. Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou à sa conscience.
4. L’équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise. Elle doit être au moins consultée,
avant toute décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion des journalistes.
5. En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant la sécurité matérielle et morale de son travail ainsi qu’à une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien, et suffisante pour garantir son indépendance économique.
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Assurément, cette déclaration énumère l’ensemble des vœux que l’équipe de ReOpen911 formule pour cette nouvelle année 2012. La vérité n’ayant aucune crainte des questions, souhaitons que nous soyons de plus en plus nombreux à nous interroger et à questionner les faits et les médias qui ont le devoir d'en être le relai.
ReOpen911 a plus que jamais besoin de vous pour continuer de montrer que nous ne sommes pas dupes et que le mensonge ne peut en aucun cas servir de base à une société plus juste. Comme vous le savez, nos efforts reposent entièrement sur le bénévolat, aussi, aidez-nous par vos connaissances et vos compétences à diffuser la masse toujours plus stupéfiante d'informations factuelles, techniques et scientifiques qui reflètent la réalité de ces événements, au service de la vérité.
Qu'il s'agisse de parler sans tabou du 11-Septembre à votre entourage, d'écrire aux médias, de signer notre pétition, d'adhérer à notre association ou d'entreprendre toute autre initiative citoyenne, nous vous encourageons à vous informer et à agir, pour faire en sorte que 2012 soit finalement l'année du droit au doute et à la parole pour tous.
—La rédaction de ReOpen911—
Synthèse réalisée par Lalo Vespera, membre de l'association.