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Les commentaires de véronique



  • véronique 16 février 2021 23:48

    @pemile
    Je connais cette page et je la trouve très éclairante quand on fait défiler l’animation. Mais merci quand même.



  • véronique 16 février 2021 23:43

    @Ouam
    On ne peut pas tout avoir. La libre circulation c’est pour tout.

    Le mot épidémie désigne une maladie infectieuse touchant de nombreuses personnes en même temps et au même endroit. C’est un mot finalement plutôt banal. Il n’y a pas de raison de l’écarter, pas plus qu’on évite le mot tornade ou inondation. Ce qui fait peur c’est la manière dont on présente les choses. D’habitude on ne fait pas grand cas des épidémies de grippe, même quand elles sont plutôt importantes. Et pourtant le mot épidémie est utilisé.



  • véronique 16 février 2021 21:34

    @véronique
    J’ajoute que la référence à la grippe espagnole (400000 morts en France sur une population presque deux fois plus petite que maintenant), on peut la trouver par exemple sur le site de la fondation Jean Jaurès qui considère cette crise comme ce qui constitue sans doute la pire crise sanitaire depuis la grippe espagnole de 1918, dans une article de fin mars 2020.
    https://jean-jaures.org/nos-productions/l-epidemie-dans-l-epidemie-theses-complotistes-et-covid-19



  • véronique 16 février 2021 19:04

    @Jean
    Oui j’ai bien cité aussi les moyens humains et je sais bien qu’il faut du temps. 
    Et justement ce n’est pas la première fois que les hôpitaux ont du mal à suivre. 



  • véronique 16 février 2021 18:54

    @nono le simplet
    50 fois plus ? Ça me paraît énorme. 

    Il y a 40 ans ou plus, à âge égal, les gens étaient en moins bonne santé puisque leur taux de mortalité était plus élevé. Inversement aujourd’hui ils sont en meilleure santé. Ce qui tendrait à accentuer les effets négatifs d’une épidémie. La même épidémie 40 ans avant aurait peut-être fait plus de morts (à population équivalente).
    Mais ça ne change pas les résultats. On a bien une forte épidémie. Elle n’est pas particulièrement exceptionnelle. Elle fait beaucoup de morts parce qu’il y a beaucoup de victimes potentielles.

    Alors oui on peut considérer finalement que c’est quand même une épidémie relativement exceptionnelle en supposant que si on fouillait un peu plus encore dans les statistiques on pourrait le démontrer. Et on peut penser qu’à l’avenir, la santé des gens s’améliorera et qu’ils résisteront mieux aux épidémies. Mais ça fait beaucoup d’hypothèses, et dans deux ans ou trois, les choses n’auront pas changé à ce point. Alors définir une politique en faisant ce genre de pari et en partant de l’hypothèse que cette épidémie est très singulière, c’est juste un choix qui risque de coûter cher aux gens.



  • véronique 16 février 2021 18:18

    @Jean
    Oui je parle bien d’augmenter les moyens matériels et humains. Je sais bien qu’il faut du temps. Mais on n’est pas en train de découvrir notre pyramide des âges. Et nous ne sommes pas à notre première épidémie.



  • véronique 16 février 2021 17:58

    @nono le simplet
    J’ai beau relire votre message, je ne comprends pas ce que vous voulez dire. On peut comparer des groupes de personnes d’âge identique, où est le problème ?

    Bon, admettons qu’il y ait une part de vérité dans ce que vous dites.
    Il reste que, si on prend en compte la répartition de la population par âge, on peut voir que la hausse de mortalité de 2020 n’est pas une hausse exceptionnelle. Oui on meurt moins d’autres causes, mais sur 2 ou 3 ans, cette diminution est réduite.
    Ce qui est exceptionnel, c’est le nombre total de décès. C’est logique puisque la population a augmenté, et surtout la population des boomers. Et c’est uniquement pour ça que l’épidémie de covid, plutôt forte mais comparable à d’autres épidémies récentes, provoque un nombre important de décès.

    Je fais partie des boomers, assez jeune encore dans cette catégorie. Alors pour moi les années à venir vont être des années à plus forte préoccupation sanitaire. 
    Je regarde ce qui se passe actuellement. J’ai a priori toutes les raisons d’ être rassurée, notre gouvernement protège les personnes âgées, confinement, masques, vaccins pour les personnes âgées...
    Mais si en fait, en regardant les choses à la loupe, ce qui se passe actuellement, hausse en nombre absolu de décès et d’hospitalisations, n’est pas exceptionnel, si ça doit se reproduire et même s’amplifier tous les 2 ou 3 ou 4 ans, ce que suggère la prise en compte de la pyramide des âges, est-ce que j’ai vraiment de quoi être rassurée ?

    J’ai alors plutôt l’impression que l’objectif affiché par le gouvernement pour confiner les gens, à savoir limiter les contaminations pour ne pas surcharger les hôpitaux, est un objectif de long terme. Pas du tout exceptionnel. Car il serait facile au gouvernement de redéfinir une politique de santé en incluant une hausse des moyens hospitaliers humains et matériels. Ce qu’il ne fait pas alors qu’il sait forcément que nous aurons les mêmes problèmes, en pire, régulièrement dans les années à venir.

    Du coup je ne suis pas rassurée du tout. La prise en compte des vieux, ce n’est qu’une illusion. Rien de plus ne sera prévu pour eux. On imposera des périodes masquées, on leur filera des vaccins à moitié efficaces pour qu’ils se croient protégés, mais à chaque épidémie, un certain nombre, important, restera sur le carreau et ça donnera un beau discours pour dire aux plus jeunes qu’il faut faire des efforts. 

    Alors on peut toujours ergoter sur les chiffres, mais quand on se sort de la sidération provoquée par la peur, et qu’on raisonne normalement, on se rend compte que la pyramide des âges est en réalité un élément suffisant pour comprendre l’escroquerie. Faire passer une épidémie, certes forte, en événement aussi exceptionnel que la grippe espagnole pour dire que nous n’avons pas besoin d’augmenter nos moyens sanitaires (et pour camoufler au passage, leur insuffisance actuelle). Au risque de réduire, dans les années à venir, l’espérance de vie de manière sensible. 



  • véronique 15 février 2021 16:45

    On ne trouve pas beaucoup sur internet d’analyse de la mortalité de 2020 par rapport à la’répartition de la population par âge.

    J’ai quand même trouvé un article qui évoque l’effet de moisson.

    https://www.futura-sciences.com/sante/breves/coronavirus-coronavirus-explication-totalement-inattendue-forte-mortalite-italie-2350/



  • véronique 15 février 2021 16:41

    @Pierrot
    Je ne comprends pas en quoi ça contredit l’article. Quand il y a une épidémie, c’est normal que le taux de mortalité augmente.



  • véronique 15 février 2021 15:47

    @uzralk

    Je regarde cet échange et j’ai l’impression que dans le fond vous dites qu’il ne faut rien critiquer.
    Les exemples que vous donnez n’ont pas besoin d’inspirer la mauvaise foi pour y voir du racisme, ou de l’impérialisme etc.
    Alors oui il faut critiquer. C’est de cette façon qu’on peut avoir conscience de la réalité et ne pas se laisser avoir par des discours un peu faciles, du genre, il suffit de bien travailler à l’école pour réussir, ou bien, si telle personne est riche c’est qu’elle a travaillé dur pour y arriver, et ça n’enlève rien au plaisir qu’on peut avoir à regarder certains films. Au contraire, ça permet de trier dans les œuvres ce qui est vraiment intéressant.
    Prenez un film comme Autant en emporte le vent. Il ne faut pas dire que c’est l’apologie d’une société esclavagiste dans laquelle chacun est vu comme heureux d’être à la place qu’il est ? Bien sûr qu’on peut le dire. Et même on doit le dire. Parce que non, les esclaves n’étaient pas du tout heureux d’être esclaves, c’est juste un énorme mensonge, une société idéalisée. Cette société n’est donc pas une voie possible pour progresser, malgré les jolis paysages, les belles maisons, les crinolines et toute l’harmonie que tout ceci semble dégager. Critiquer permet de mettre en garde. Ce qui nous attire n’est pas toujours aussi sympathique qu’il y paraît et en général les apparences peuvent être trompeuses.



  • véronique 15 février 2021 09:42

    Bonjour,

    Je lis avec intérêt tous vos articles. Merci pour votre travail.

    Je m’interroge sur un point.

    Au vu de vos travaux, on ne peut pas penser que l’insee est passé à côté d’une possible surmortalité en 2020. Donc on ne peut pas non plus penser que le gouvernement n’est pas parfaitement au courant que les épidémies plus fortes que nous connaissons de temps en temps, conjuguées à la pyramide des âges, vont provoquer des besoins hospitaliers supplémentaires, sans pour autant imaginer un scénario exceptionnel.

    Si le gouvernement a les éléments en mains, et qu’il fait le contraire de ce qu’il faudrait, c’est très grave. À moins de démontrer que vos calculs sont faux (ce qui m’étonnerait beaucoup). C’est pourquoi ce que vous faites est essentiel. On peut faire prendre des vessies pour des lanternes tant qu’on reste dans les généralités du genre « la population vieillit », comme si c’était juste un détail par rapport à une épidémie présentée comme d’une exceptionnelle gravité. Mais quand on regarde vraiment dans les chiffres, on voit beaucoup mieux les choses. 



  • véronique 14 février 2021 20:19

    @titi
    Vous avez de la chance. Moi aussi j’habite un petit village. Et malgré l’augmentation du nombre de maisons et d’enfants, l’arrêt de car scolaire a été supprimé 2 fois. La première fois je me suis battue. Il a été rétabli. La 2ème fois j’ai renoncé.



  • véronique 2 novembre 2019 09:54

    @pemile
    Pour les insectes, je vous renvoie aux chiffres que vous trouverez sur le net. Je ne conteste pas la diminution des populations d’insectes. Je dis seulement que les causes sont multiples. Insecticides oui sans aucun doute, mais aussi trafic routier par exemple. Les pare-brise constellés de cadavre d’insectes et qui font partie du passé, ne sont pas seulement un signe de disparition d’insectes. Ils montrent une vraie hécatombe causée par le trafic routier (lu sur un article qu’un comptage avait été fait au début des années 90 : 80 à 160 cadavres d’insectes sur les pare-brise,
    par km parcouru).

    Concernant les pesticides, non la France n’est pas le pays qui en consomme le plus quand on ramène la quantité consommée au nombre d’hectares (la France est le pays qui a la plus grande SAU de l’UE, suivi de l’Espagne).

    La population est gagnante si elle peut se nourrir. C’est le premier objectif de l’agriculture : nourrir.
    Pour ce qui est des qualités nutritionnelles, il n’y a pas de différence avec l’agriculture biologique, et pour le gustatif, idem. L’aspect gustatif dépend surtout de la fraîcheur, des variétés utilisées.

    Le prix de vente est déterminé par la qualité. Certes. Mais si tout le monde fait la même chose, le prix baisse de toutes façons. 
    Le chiffre d’affaire est déterminé par le rendement aussi, y compris en agriculture bio. La quantité et le prix font le chiffre d’affaire (et les subventions). D’ailleurs s’agissant des pesticides le raisonnement est le même en agriculture bio puisque les pesticides sont aussi utilisés. Un agriculteur bio qui loupe un traitement risque de voir son rendement pénalisé, donc son chiffre d’affaires.



  • véronique 2 novembre 2019 09:40

    @eau-pression

    Je n’ai encore jamais vu, en zone agricole, une parcelle sur laquelle aucune végétation spontanée ne pousse en permanence. Vous parlez de zone industrielle polluée sans doute ? Sinon vous confirmez le discours catastrophiste ahurissant.



  • véronique 1er novembre 2019 15:27

    @eau-pression

    Je ne viens pas vendre mes salades déjà. Et qu’il existe ou non une industrie puissante, on a toujours cherché par divers moyens à réduire la pénibilité du travail agricole tout en améliorant les rendements pour nourrir une population en croissance. 
    Quant aux sols morts, vous ne devez pas souvent vous promener dans les campagnes. Vous parlez d’observation, oui je suis d’accord, observez.
    Ce discours catastrophiste est tout-à-fait ahurissant. 
    En France, les sols cultivés ne sont pas morts, sinon rien n’y pousserait, ce serait le désert. J’observe moi aussi, et j’observe qu’il y a encore des vers de terre même dans les parcelles non bio (c’est d’ailleurs surtout le travail du sol qui peut leur nuire le plus, et justement pour éviter de travailler le sol, on a besoin de certains produits).
    Les insectes, oui leur population a diminué, mais les causes ne sont pas uniquement liées aux pesticides.
    Des progrès sont réalisés, et ça c’est une bonne chose : réduction des quantités de produits et du nombre de traitements (notamment on ne traite plus systématiquement en préventif).
    De toutes façons, il n’y a jamais de solution parfaite en tous points. 
    Mais il est vrai en revanche que l’alimentation bio n’est pas meilleure pour la santé. Les résidus de pesticides sont tellement faibles qu’il n’y a pas de risque, en revanche quand des mycotoxines ou des toxines végétales sont présentes, une dose faible suffit à intoxiquer sérieusement.



  • véronique 1er novembre 2019 00:02

    @eau-pression

    Il y aurait beaucoup à dire sur la PAC. 
    Redonner de l’initiative, je ne pense pas que ce soit le problème. Le problème ce sont surtout les réglementations absurdes, complexes, changeantes, tâtillonnes (alors qu’on pourrait faire des choses simples). Et surtout le niveau des revenus agricoles. On ne peut pas prendre des initiatives lorsqu’il y a trop de risques. Actuellement par exemple, on sait très bien que la réduction des produits phyto, si elle est supérieure à 30%, compromet le revenu agricole. Pourtant le gouvernement a prévu de faire baisser l’utilisation des produits jusqu’à 50%. Il existe actuellement des contrats MAEC pour réduire ces produits. Avec deux niveaux : 25% et 50%. Très très peu prennent 50%. Logique. Le revenu est annuel. Une conduite culturale engage le revenu pour une année.
    Du reste je ne trouve pas que l’agriculture conventionnelle produise en France une nourriture malsaine. Le bio c’est sans doute pas mal pour les légumes, mais pour les céréales il y a des risques (mycotoxines, ou toxines végétales). Personnellement j’ai davantage confiance dans le conventionnel, surtout qu’en France les agriculteurs ne sur-dosent pas en principe (les produits phyto sont chers). Et j’espère que les cantines ne vont pas acheter que du bio. De toutes façons aucune étude n’a démontré que le bio était meilleur pour la santé.



  • véronique 31 octobre 2019 09:58

    @Le421
    Les drones ne sont utilisables que de façon expérimentale et sur des cultures très limitées (surtout les cultures en forte pente, comme des vignes), et pour des produits autorisés en agriculture biologique.

    Et je ne sais pas qui est recordman,, mais pas la France.
    J’ajoute que pour pouvoir apprécier les quantités de pesticides utilisés, il faut aussi tenir compte des productions et de la situation géographique.



  • véronique 30 octobre 2019 19:58

    @Fifi Brind_acier 

    Il faudrait, pour changer les traités, que les contradictions soient mises en lumière et qu’il y ait en plus une demande de changement. Ce serait au moins l’occasion de voir que l’UE n’est pas une coquille vide.

    Pour les subventions, il est certain que certains ne sont pas légitimes à les toucher. Mais il n’y a pas que cet aspect. 
    Par exemple les pays de l’est bénéficient des aides de la PAC aussi, c’est normal puisqu’ils font partie de l’UE, mais il y a une volonté de convergence du montant des aides, qui sont quasi équivalentes à celles des agriculteurs français ou allemands, alors que les conditions économiques ne sont pas les mêmes, et que les plus gros agriculteurs (je parle d’exploitation de plusieurs milliers d’hectares) sont souvent des personnes qui ne sont pas ressortissantes de ces pays (allemands, français, ou même des ressortissants de pays hors UE). 



  • véronique 30 octobre 2019 19:07

    @eau-pression
    Bon déjà il faudrait pouvoir vivre avec les céréales, et en ce moment c’est assez compromis. Les subventions sont insuffisantes (il faut savoir qu’elles ont diminué énormément alors que le prix des produits agricoles n’a que très peu augmenté et que le prix des intrants, notamment des engrais, a lui beaucoup augmenté).

    Celui qui fait un petit bénéfice sur 50 ha réussit à s’en sortir, puisqu’il fait un bénéfice sans subvention. Je ne vois pas où est le problème. En plus il peut aussi toucher des subventions, pourquoi les refuserait-il ? Je ne connais personne qui peut vivre sur 50 hectares en céréales ou polyculture-élevage avec un revenu correct et sans subvention cela dit. 



  • véronique 30 octobre 2019 19:01

    @sweach
    Oh non je ne joue pas sur la sémantique.
    Il est tout-à-fait possible de semer des semences fermières, beaucoup le font d’ailleurs, pour les céréales en particulier, et ça n’empêche absolument pas de toucher les droits à paiement de base et les paiements verts.
    Pour les produits, non ils ne vont pas avec les semences utilisées. Libre à chaque agriculteur de les utiliser ou pas. En principe ils le font pour une raison très simple, à savoir protéger la future récolte. Mais vu la conjoncture de ces dernières années, on ne peut pas dire qu’il y ait une augmentation des quantités de produits consommés (en plus en grandes cultures, les quantités utilisées à l’hectare sont relativement faibles).
    La PAC n’impose pas non plus à un agriculteur de s’équiper. Ce qui l’oblige à s’équiper, c’est qu’il est impossible de travailler sans tracteur et sans un minimum de matériels. Il existe des aides aux investissements, mais ce ne sont que des aides, elles ne couvrent pas toute la dépense, donc il n’y a aucune obligation de les demander.
    Il est totalement faux de croire que les aides ne tiennent pas compte de la richesse produite. Avant la réforme de 92, il n’y avait pas de subventions, le soutien se faisant par les prix. On a voulu mettre fin aux surproductions, et on a créé des aides à l’hectare. Mais les aides sont supérieures pour les surfaces qui ont de meilleurs rendements (grosso modo au nord de la Loire). De même pour les surfaces irriguées. Ce qui n’est pas très juste.
    Ce sont des aides à l’hectare, donc évidemment plus il y a d’hectares et plus il y a d’aides. Il existe un écrètement au-delà d’une certaine surface (les aides diminuent).
    Ce qui conditionne les aides, ce sont des obligations environnementales, ou des normes sur le bien-être animal.