"Certainement" n’a pas été mis au hasard, car je n’ai pas lu cette nouvelle, mais j’apprécie que Fitzegald ne soit pas un donneur de leçons.
Ce film n’est pas plus un drame qu’une comédie. L’un de ses charmes est d’échapper aux étiquettes, comme, pour prendre un vieil exemple, Marius, où l’on s’arrête de rire pour pleurer, et vice-versa. Ce que chacun en tire est affaire personnelle ; peut-être suis-je plus encline à goûter l’humour de certaines scènes que vous. Scott Fitzgerald est poétique, mais ce n’est pas un auteur "profond". Idem pour ce film. Pour ma part, j’y trouve mon compte.
@Sinbuck. C’est souvent vrai, quoique certains traitements (sur l’humeur, par exemple) puissent favoriser la réceptivité. Mais ils doivent être un coup de pouce, pas une camisole.
@timiota. Alors que des gens comme Glenn Gould, pour ne citer que lui, se sont pas mal sortis de ce problème d’Asperger ! Le dernier congrès d’Autisme France a donné à entendre des témoignages de réussites étonnantes.
Asperger ou surhandicapé, en France on fourre un peu tout ce monde ensemble, ce qui explique l’ a priori épouvanté des parents. On est un peu dans le cas des sourds-muets, mis "avec les fous" avant l’abbé de l’Epée.
Vous avez raison, il faut battre le tam tam. Et, comme le souci principal de l’époque est l’argent, démontrer que le système actuel ne fait que des perdants : l’Etat, qui paie plus cher ce qui est moins efficace ; les enfants touchés, qui perdent leur temps et resteront une charge ; leurs familles, obligées de les exiler dans des conditions pas toujours si bonnes qu’on le croit, et de voyager pour leur rendre visite ; les Belges, qui en auront un jour assez de passer après les Français...
Oui, l’injustice en touche d’autres. Mais dans le cas des autistes l’économie n’y trouve même pas son compte, puisque le système actuel est plus coûteux que ne le serait une école à la canadienne, avec éducation spécifique.
Les prix de journée en institution psycho-pédagogique sont faramineux, alors qu’une prise en charge avec éducateurs coûterait moins à la société. Quant aux adultes, où est l’intérêt de les envoyer en Belgique puisque c’est l’Etat français qui paie ? (et qui par ailleurs empêche de prospecter dans le département voisin du domicile).
Les handicaps dont vous parlez sont gérables, alors qu’un autiste livré à lui-même est perdu sans éducation. Il est dans le même cas que les sourds-muets, avant que le langage des signes ne soit inventé.
Je ne critique "le shéma classique" que dans la mesure où il est obligatoire. Moi aussi, j’ai plus que tout aimé pouponner. Mais ce ne doit pas être une obligation.
Et ce n’est pas à celles qui se disent féministes de forcer les femmes dans ce seul et unique sens !
Yohan, je répondais à Zalka et à pigripi. J’ai l’impression que la seule évocation du personnage Dati met les gens hors d’eux. Ils devraient lire l’article avant de porter un jugement sur son contenu.
Je ne réagis qu’à un aspect de ce commentaire, sans doute écrit hâtivement dans un besoin bien naturel de se défouler, fût-ce à tort.
Mon titre "accrocheur" va dans le sens de ce que vous dites au début, à savoir que ce ne sont pas "les" féministes, contrairement à ce qu’étale la presse unanime, mais "des" prétendues (les guillemets sont là pour dénoncer cette prétention) féministes qui pensent toutes les femmes bâties sur un même modèle susceptible de ne s’épanouir que dans la maternité. Les entendre après avoir lu Simone de Beauvoir et vu le travail accompli depuis me fait l’effet d’une insupportable régression.
Un certain Zalka prétend plus haut que je "nie" le problème soulevé, alors que je l’aborde par deux fois. Peut-être pourrait-on se lire avant de se faire des procès d’intention, et énoncer ses objections en gens civilisés ?
Saines réactions. Il faut pouvoir se loger dignement, quels que soient ses moyens.
Ca a été dit mille fois. Continuons de faire pression pour obtenir des logements bon marché, mais aussi, changeons d’attitude envers ceux qui ont perdu le leur. Ce qui frappe, quand on a affaire à ceux-là, qui ont obtenu des chalets, c’est leur fierté d’y être parvenus. Ils n’ont pas envie de faire pitié. C’est cet autre aspect de la pauvreté quon remarque en tombant parmi eux : ils ont envie, comme vous et moi, d’être perçus comme provisoirement dans la dèche ; comme celui dont c’est le tour d’être invité au café. Pas comme "un de ces pauvres pour qui l’Etat ne fait rien"...
Allez-y, avec une thermos et des petits gâteaux. Discutez le coup, sans apitoiement, en les tuyautant au besoin. Invitez-en à déjeuner. On ne peut pas tout attendre d’en haut.
@Assap. Je me suis mal fait comprendre. "Les" Belges dans leur ensemble ont à nous apprendre sur bien des plans : courtoisie, esprit d’entreprise, humour... Les parents qui ont affaire à eux en l’occurrence n’ont qu’à s’en féliciter. Mais pourquoi un pays n’engendrerait-il que des petits saints ? Pourquoi certains - rares à ma connaissance - ne profiteraient-ils pas, comme pourrait le faire n’importe qui n’importe où, de cette absurdité : un pays voisin qui vous refile une partie de sa population faute d’accepter de s’en occuper ? D’autant que l’Etat français (autre absurdité) est meilleur payeur que le belge. Certains centres sont entièrement consacrés aux jeunes Français, ce qui agace à juste titre les familles locales concernées, dont certaines restent sur le carreau faute de places restantes pour leurs rejetons.
Cela n’étant qu’un infime détail de mon billet, dont le propos est de rappeller à nos élites leurs reponsabilités.
1e ligne, veuillez lire : "Ce n’est pas qu’en France on affecte peu..." (Le qu’ ajouté avant on change le sens de la phrase. Merci.
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