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Les commentaires de Joseph DELUZAIN



  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 4 mai 2009 19:08

    Je viens d’aller faire un tour sur votre site et j’y reviendrai prochainement pour le visiter plus longuement. J’ai peu de temps à consacrer à Agoravox mais j’aime bien y venir, on y découvre de très bons articles... mais ce sont les commentaires qui me rebutent. J’ai un souci avec ceux qui « interprètent » un texte et qui lui attribuent des déviances non voulues par l’auteur. Il est vrai que certains intervenants valent la lecture mais ils sont peu nombreux. Hélas. Cordialement. 



  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 4 mai 2009 18:51

    A la lecture des commentaires je m’aperçois que, tout comme vous, Stalker, je suis un « tordu » pratiquant et comprenant la « jolie branlette » dénoncée par l’un des intervenants. Désolé si je fais tâche parmi vos détracteurs mais j’ai apprécié l’article, je l’ai interprété comme il faut et je n’ai pas décroché avant la fin. Long ?... Non !... complet. Et clair. Je ne vais pas ici en faire le panégyrique, l’article se suffit à lui-même. Je vous trouve bien bon Stalker de répondre à certains commentaires, quand un terrain est stérile vous pouvez l’arroser abondamment, il ne donnera rien. 



  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 10 mars 2009 07:39

    RECTIFICATION : le commentaire précédent était destiné à ZEN
    Désolé, je suis mal réveillé.



  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 10 mars 2009 07:37

    A PARPAILLOT

    Tout nouveau sur ce support, je n’avais pas pris connaissance de votre article, je l’ai fait ce matin. Il n’est pas en opposition avec ce que je dis, je n’ai voulu que grossir le trait sur l’amalgame qui est fait autour de ces sociétés off shore. Que l’on discute de leurs raisons d’être est bien la preuve que des réformes fiscales plus équitables seraient le meilleur moyen de pallier aux transferts de sièges sociaux. 
    Et même dans un Etat le plus vertueux soit il, il existera toujours des sociétés délinquantes, mais celles-ci seront plus "visibles". Et pas la peine d’aller dans les paradis fiscaux pour en trouver, il y en a chez nous, des biens françaises, et pour lesquelles les pouvoirs publics ont accordé de larges "facilités". C’est contre ce type d’hypocrisie que je m’élève. Je veux bien que l’on jette l’opprobe sur telle compagnie mais avec des arguments réels et non pas au travers de ce que l’on a appris par les médias. Bien entendu le sujet des paradis fiscaux est vaste et vous avez bien compris que je ne traitais que d’un paramètre : l’amalgame. 



  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 10 mars 2009 07:18

    C’était la teneur de mon propos. J’ai voulu réagir suite à un énième article paru dans un hebdo sur ce sujet. Mais je vois que le sujet est une fois de plus détourné.
    Merci d’avoir compris le sens que je voulais donner à mon intervention, peut être n’ai-je pas été assez clair. 



  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 10 mars 2009 07:13
    À BOB et à certains autres … ce qui m’évitera de répondre à chaque commentaire.

    Avant de répondre à certains points plus en détails, je voudrais rappeler que j’avais pris soin de bien différencier les sociétés « boîtes aux lettres » des sociétés dûment immatriculées avec de réelles activités commerciales ou industrielles. Mon propos portait sur les entreprises qui font le choix de s’immatriculer off shore.
    Ceci dit, et je le rappelle ici avec insistance, ne pas faire d’amalgame sous le vocable « paradis fiscal », c’est là le but de cet article. Mélanger tout et son contraire serait un raccourci que nos médias utilisent trop souvent. Que l’on discute du pour ou contre des sociétés off shore et de leur raison d’existence, c’est un point intéressant qui dépasse largement le cadre d’un article, mais assimiler systématiquement toutes ces sociétés a des fraudeurs et à des criminels n’est pas l’exacte vérité.  
     
    L’ouverture d’un compte n’est pas la création d’une société off shore. Mais puisque vous parlez de ce sujet Bob, je vous confirme qu’il est aisé d’ouvrir un compte secret et nul n’est besoin d’aller chez nos voisins pour ce faire, les banquiers français vous le font en une heure.
     
    Je fais la différence entre l’argent sale dont la provenance est incertaine et l’argent provenant d’activités commerciales. Pourquoi une société qui a décidé d’établir son siège ailleurs que dans son pays serait-elle délinquante ? Les délocalisations de nos entrepreneurs vers des pays qui ne sont pas des paradis fiscaux mais avec des coûts moindres procèdent de la même démarche.
    Je pense que vous faites un amalgame avec dissimulation de revenus, ce qui n’est pas mon propos, je l’ai bien précisé dans l’article. Choisir une fiscalité plus douce n’est pas trafic.
     
    Justement vous revenez sur ce point avec ma « confusion » de fraude, évasion, dissimulation, discrétion, confidentialité. Il n’en est rien. Fraude, dissimulation, évasion sont des comportements délinquants, mais la discrétion et la confidentialité qu’un État ou un organisme vous garantit n’est pas illégale et encore moins délinquant. Accepteriez-vous que votre compte bancaire soit scruté par n’importe qui ? Une entreprise n’y tient pas et on la comprend. Elle déclare aux services concernés et cela suffit. Là encore, pas d’amalgame avec des états voyous ou des « boîtes aux lettres » qui, je l’ai précisé aussi, existent bel et bien. Je ne traite que des sociétés off shore, et off shore ne veut pas dire forcément délinquant. C’est hélas l’assimilation qui en est faite le plus souvent.
    Concernant les cas que vous citez (Eva Joly) soyez plus précis et expliquez pourquoi il y a des réticences certaines fois. Dossiers mal bouclés, preuves insuffisantes et … arrogance des fonctionnaires français donneurs de leçon à leurs homologues étrangers (c’est du vécu). Si certains dossiers avaient été présentés en respectant les règles de droit du pays ils n’auraient pas été déboutés. A l’opposé je peux vous dire que j’ai eu connaissance de cas de sociétés off shore qui ont été résiliées par les autorités du pays accueillant et dont les comptes ont été transmis aux pays d’origine. Mais ces cas ne sont jamais révélés au public.
    J’ai bien dit les comptes, car dans les « paradis fiscaux » dont je parle, il n’est facile d’ouvrir une compagnie que dans la limite des activités autorisées, et les comptes sont déposés chaque année pour obtenir l’exemption de taxe. La source des revenus doit être clairement précisée.
    Bien sûr que ces comptes et leur source sont confidentiels dès l’instant où ils ne proviennent pas d’activités douteuses. Encore une fois mon cher Bob – vous permettez que je vous appelle mon cher Bob – nous ne parlons pas de la même chose.
    Vous concluez en donnant un sens négatif à la formule de l’économiste que je cite, mais vous pouvez tout aussi bien lui donner un sens opposé : si un impôt est fraudé c’est qu’il y a une réelle injustice et il est nécessaire d’y apporter une solution. Mais je ne citais cette formule que pour éclairer les causes d’évasion fiscale. Certains ne veulent pas rester des moutons bêlants et gémissants, ils quittent le troupeau.
    Je le répète une dernière fois : je ne fais pas l’apologie de la fraude, de la dissimulation et autres joyeusetés, mais j’illustre le dicton qui dit : « c’est le plus gêné qui s’en va » … donc une entreprise qui se sent gênée dans son pays a tout a fait le droit de choisir des cieux plus cléments. Je ne vois pas pourquoi on lui jetterait des pierres. Et au nom de quoi irait-on lui demander des comptes puisqu’elle a choisi de s’exiler.
    Ceci dit Bob, vous avez soulevé des questions qui sont bien réelles et d’actualité et pris des positions morales. Sur les premières je vous suis mais je vous avoue que je me méfie de la morale, elle a fait bien des dégâts de par le monde. Que d’injustices au nom de la morale.
    Pour qu’un État demande à ses citoyens un comportement vertueux, peut être faudrait-il qu’il soit un exemple lui-même. 


  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 9 mars 2009 17:46

    Désolé pour les intervenants sur cet article, j’étais en train de répondre à BOB lorsque j’ai eu un problème avec mon ordi. Mon long commentaire qui lui était destiné a disparu. Pas le temps de le refaire.
    Je dois m’absenter mais demain matin je répondrai à tous. 
    JDZ 



  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 9 mars 2009 16:58

    à ELEUSIS 
    Je commence par vous car ma réponse sera courte.
    Les français sont comme tous les autres pays du monde - les plus vertueux soient-ils (euh... en paroles hein, pas en actes) - ils font ce qui est dans leur intérêt. Il y a loin du discours moralisateur aux prises de positions tranchées. Les effets de manche sont apaisants pour le peuple mais la réalité oblige à une autre attitude. 



  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 5 mars 2009 17:42

    L’article est très bon et il se suffisait à lui-même. Ce qui est étonnant ce sont les commentaires - pour ou contre - concernant ce type d’émission et les deux chroniqueurs. Il se refait ici ce qui se passe sur le plateau de Ruquier, ce que l’on reproche aux deux Erics. Ne peut on tout simplement pas regarder et ne retenir que les parties intéressantes ? Personne ne peut être d’accord à 100% avec ce qui se passe sur ce plateau mais il faut bien avouer que Zemmour est un homme cultivé et d’une vivacité d’esprit redoutable même s’il agace parfois, et que Nauleau joue bien son rôle de rentre dedans indélicat. Mettre un invité dans l’embarras nous montre les limites de ces personnes flattées dans le sens du poil ailleurs. Parfois cela dérape, alors faites comme moi, zappez. Mais ceux qui viennent dans cette émission ne peuvent pleurnicher ensuite s’ils se font démolir, ils n’ont qu’à être à la hauteur des deux zigottos. J’irais bien moi, non pas pour faire le buzz autour de mes livres, mais pour la joute, pour se mesurer aux bretteurs. C’est plus raisonnable ces jeux de cirque que d efaire le rodéao sur la route après tout, et ça donne les mêmes sensations. De toute façon la critique d’un livre est un exercice vain. Chacun perçoit un livre, un tableau, une sculpture, un panorama avec sa sensibilité. Tel bouquin sera jugé nul par un critique mais sera lu par le plus grand nombre et vice versa. Alors hein .... 



  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 5 mars 2009 17:11

    à MAHARADH
    Votre exemple est excessif, vous avez sans doute voulu dire que certains délits étaient punis plus sévèrement que d’autres. Dans mon commentaire j’ai surtout pointé l’incohérence du droit avec mon exemple du témoin à charge qui suffit à envoyer un homme en prison (même innocent) au pénal, et l’insuffisance d’un témoin à décharge dans un petit délit jugé au tribunal de proximité. Je voulais dire par ce paradoxe qu’un accusé de petits délits (radars routiers, voler des pommes à son voisin, donner un coup de pied à un chien) devra fournir plus qu’un seul témoin à décharge pour l’inocenter alors qu’au pénal un témoin à charge sera une preuve probante et suffisante pour envoyer l’accusé en prison. C’est tout le système que je stigmatise, pas seulement les juges. D’accord avec vous pour ne pas faire d’amalgame, mais il y a suffisamment de ratés dans la justice pour s’en inquiéter. De bons juges se prononcent avec impartialité mais il ne faut pas se servir d’eux pour faire l’amalgame inverse afin d’accréditer l’idée que la justice est bien faite. Quand aux avocats ... mais là, cela m’entraînerait top loin. 



  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 4 mars 2009 08:13

    "Ne me parlez pas de justice, parlez-moi de droit" est la formule consacrée des avocats. J’abonde dans ce sens car la justice telle que se l’imagine le citoyen n’existe pas, bien au contraire la vie nous enseigne qu’à chaque instant se commet une injustice, et pas forcément dans les tribunaux, et que sans le droit la loi de la nature reprendrait vigueur.
    Mais qu’advient-il lorsque le droit est bafoué par ceux-là mêmes qui sont chargés de l’appliquer ? Lorsque les textes sont tordus pour leur donner la forme qu’il convient au cas présenté ? Lorsque la forme est jugée et pas le fond ? 
    Généraliser en disant "tous pourris" comme certains veulent le croire est un raccourcis simpliste, mais dire que ces cas "pourris" ne sont que des cas rares est tout aussi hypocrite. En théorie le droit est fait pour envisager tous les cas de figure, en pratique il en est tout autre... et pourquoi me direz-vous ? Parce qu’il est appliqué par des hommes tout simplement. Des hommes faillibles, avec leurs défauts et qualités qui ne devraient pas entrer en ligne de compte dans un jugement. Ensuite il y a les dérives, mais c’est une toute autre affaire et contrairement à ce qu’affirme les hommes de loi, il y en a beaucoup, tous les jours.
    Prenons le droit : savez-vous qu’un seul témoignage à charge peut décider du sort d’un accusé au pénal (parfois même un innocent) mais que pour un délit mineur (infraction routière par exemple) pour lequel vous êtes innocent, il vous faudra plus qu’un témoin pour ne pas être condamné. Disproportionné non !?
    Savez-vous que l’assistance judiciaire a ses limites, qu’un justiciable qui en bénéficie ne pourra saisir la cour de cassation qu’au travers d’un avoué mais que le coût d’un avoué n’entre pas dans l’assistance ? Donc un innocent qui aura été mal jugé ne pourra aller au-delà de l’appel par faute de moyens.
    Savez-vous qu’un chef d’entreprise qui a déposé son bilan peut se déclarer en surendettement personnel (depuis août 2008) mais qu’il doit passer par un huissier pour requérir auprès du juge d’exécution, et que cet huissier lui demandera de passer par un avocat... Stupide n’est-ce pas, si l’on se déclare sans ressource, comment payer tous ces intermédiaires pour seulement déposer un dossier par ailleurs déjà établi. 
    Prenons les dérives : je ne vais pas ici reprendre les cas largement évoqués dans les médias, certains ont été retentissants, et ils ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Au quotidien ce sont des centaines de "petites" injustices qui sont commises dans les tribunaux de proximité où là sont jugés des affaires simples. Mais c’est encore le tribunal le plus humain à mon sens. Dans les affaires familiales c’est plus flagrant, ni justice, ni droit, ni humanité. Et que dire des tribunaux de commerce qui sont la caricature des dérives. Si le principe d’être jugé par ses pairs est en théorie une belle idée, en réalité ça ne fonctionne pas. Toujours à cause des hommes. Comment des parties prenantes peuvent-elles être juges ? Un président qui joue au golf avec tel banquier ou tel chef d’entreprise plaignant ou qui a des intérêts professionnels avec eux peut-il juger équitablement ? Un avocat qui fait partie du même club que l’adversaire de son client ou qui lui est dépendant pour une raison quelconque etc... la liste est longue. Comment n’a-t-on pas pensé à juger les affaires commerciales dans un autre district que celui de l’entreprise en cause ? Cela limiterait les dérives. Même si toutes les garanties sont prises, cela n’empêcherait pas totalement les dérives mais une entreprise en difficulté de Bretagne serait mieux jugée en Savoie et vice versa.
    Quelque soit la bonne volonté des hommes de lois, le système est perverti, comme dans d’autres secteurs d’activité où certains détiennent une parcelle de pouvoir sur les autres. C’est ainsi, c’est humain. C’est injuste. Dire que tous les avocats sont pourris ou intéressés est faux, mais ils sont victimes du système comme n’importe qui et les rares qui bravent la fatalité ne font pas de vieux os. Ils doivent s’accomoder avec les règles non écrites du système. Reconnaissons avec Castor que beaucoup de justiciables sont juste des pleurnichards qui se sont mis dans de mauvaises situations et attendent de leur avocat des miracles. 
    Comme pour les professionnels de la santé, les citoyens attendent trop des hommes de loi. Ce ne sont que des hommes comme tout le monde. Bien sûr, en tant que puriste je rêve d’une société idéale où les avocats sont de preux chevaliers, les juges impartiaux, les flics irréprochables, les docteurs compétents... mais tout cela est utopique.
    La justice restera hermétique aux profanes, laissons la aux spécialistes, il faut juste que ces spécialistes fassent le ménage dans leur profession. Et il faut juste que les justiciables fassent preuve de réalisme, qu’ils cessent de penser leur cas unique, qu’ils cessent de penser qu’un avocat, un juge ou un docteur est un dieu miséricordieux qui va régler leur problème d’un coup de baguette magique. Ce ne sont que des hommes imparfaits vous dis-je.