La publication ou non ne dépend en rien des votes
Les votes sont là pour offrir une illusion (et je trouve que c’est aussi bien comme ça)
Seul le Webmestre décide de la publication
Il décide d’un article uniquement en fonction de son estimation des affulences extra AVox qu’il induira. Le WM a besoin d’affluence, de visiteurs, de clics
Il choisit donc selon divers critères
L’actualité brûlante d’une part et l’occurence de mots rares d’autre part
Pour schématiser, il s’efforce de faire en sorte qu’à chaque mot que le monde pose sur Google, AVox ressorte en premier
En complément, il peut aussi considérer les sujets qui interpellent ses annonceurs du jour
Ensuite, il favorise les rédacteurs qui génèrent habituellement une bonne masse de clics
Tout ça pour les rentrées publicitaires
Il n’y a pas d’autres mystères que ça et c’est logique
Quand on observe un segment qui monte de 20°, il est possible de démontrer intuitivement que l’angle d’inclinaison augmente mais de moins en moins vite quand il s’allonge, même infiniment. On peut donc poser le principe d’asymptote. (Sans aboutir forcément et immédiatement au principe de la //. Il faut y réfléchir un peu plus pour constater qu’on peut considérer la // de manière forfaitaire. Toujours intuitivement)
Il est donc possible de manière intuitive et en vue directe sur l’objet, sans revenir à une formule, de renoncer à l’imaginer finissant dans notre dos
Concernant donc un seul observateur de taille donnée, le principe d’asymptote // peut être résolu sans grand équipage. On peut en convaincre un gosse de dix ans
Mais ça devient prise de tête quand on considére soit que la hauteur d’yeux est variable, soit qu’on se déplace, soit qu’il y a plein d’observateurs ainsi que je l’ai exposé plus haut.
Dans les petites distances, quand mille personnes désignent un objet, leurs regards sont convergeants et aboutissent à un seul endroit de l’espace
Mais quand les distances sont infinies, ils pointent en // , il n’y a plus de convergence, ils indiquent partout
****Si le segment devient une droite, L devient infini et l’angle est la limite pour L = infini de arctg H/L, donc 0° et vous voyez à nouveau l’extrémité de la droite dans un plan parfaitement horizontal par rapport à vos yeux...****
Voilà comment les maths peuvent nous aider à concevoir les limites, les asymptotes
C’est solide, irréfragable
Ce passage par le principe d’une règle constante (arctg H/L), nous fixe les idées et le regard.
C’est parfait Alain
Mais il me semble étrange que ce résultat (// à l’infini ) ne soit pas intuitif
D’autre part et surtout :
Il me semble étrange que cette position (au bout de la // passant par mon regard), soit valable pour moi
Pour un autre
Pour n’importe qui placé n’importe où
Chacun disant qu’elle est au bout de la // passant par son regard,
Il y aurait alors entre tous les observateurs d’une même droite un accord sur la direction (//) mais pas sur l’endroit final
Et si la distance d’un des observateurs est infinie ./. à cette même droite que tout le monde observe, il perd la notion de //, il peut désigner n’importe quel endroit
Une droite placée à distance infinie de moi ne peut plus avoir de direction ./. à moi (mais je conserve le contrôle du plan commun à elle et moi)
Deux points prélevés sur cette droite placée à distance infinie de moi sont à distance finie entre eux mais à distance indéterminée de moi ; je ne peux les orienter ; je ne connais plus l’orientation de la droite (sauf si je revendique de tenir sa perpendiculaire mais je tiens alors un axiome, du vent car je ne puis le prouver qu’elle est encore perpendiculaire, je ne puis rien mesurer)
Est-elle encore une droite alors que je ne sais plus rien d’elle (sinon le plan qui nous est commun) tant elle est loin ?
Si je suis dans le plan interne d’un triangle fini, je contrôle tout. Mais s’il passe infini, je ne suis sûr que d’une seule chose c’est que je suis dans son plan (ce qui n’est pas si mal)
Quand j’étais gamin, derrière la voiture, qui passait sur la nationale Nord Sud du Vietnam, je regardais les alignements des hévéas des plantations et ça m’interpellait
Toutes les droites // aboutissent partout dans un demi espace hémisphérique en tous cas ; ça tout le monde en conviendra
Or chaque observateur pointe un seul endroit où il les voit converger. Alors chaque observateur, en pointant un endroit, pointe un partout.
Si en pointant un point où convergent toutes les droites // je désigne déjà un partout, qu’est-ce que je pointe du doigt quand je le pointe ailleurs ?
Où que je pointe, je pointe donc un partout
(au moins d’un demi-espace, sinon plus, faut y réfléchir en procédant d’autres figures)
Un demi-espace est une partouze.
Puisque chaque endroit que je pointe est un partout, chaque droite finit partout (à ce stade de l’enquête, au moins dans un demi-espace)
Je n’ai aucune envie de tomber dans du Zénon d’Elée, ça ne m’amuse pas du tout de partir en live et je préferais largement qu’on me sorte de mes perditions. Je m’efforce d’éviter les sophismes mais là je suis perdu
(Je me sens seul surtout)
Je devine que si l’on pose d’emblée un repère orthonormé, on peut s’éviter les égarements mais je trouve suspect qu’il faille passer par là
Il me semble que le seul raisonnement intuitif devrait nous suffire
Reste alors à se demander si le concept d’infini est intuitif ou inculqué.
Il est peut-être absurde ou impossible ou égarant de jouer avec le concept de droites infinies tout en refusant de considérer un repère pour ne plus penser qu’à travers lui
Je pose peut-être le problème de la sémantique.
Si ça se trouve, c’est le sème « partout » qui fout le boxon dans mon raisonnement.
Merci Alain
J’ai déjà mille fois essayé de l’en sortir selon votre proposition mais je reste coincé
Puisque vous parlez de triangles
Pensez-vous qu’un triangle de côtés infinis ?
La question est bien complète
Elle fait peut-être penser à « Quel est le bruit d’une main qui applaudit » mais elle me semble plus sérieuse parce que je ne change aucun des arguments principaux d’un raisonnement sur un triangle fini. J’ajoute seulement que ses longueurs sont infinies
Je m’efforce de voir ce triangle infini à partir de « triangle très grand » afin de ne pas perdre les pédales
Je lui voir alors toujours trois angles bien définis
Disons que quand je poursuis du regard chaque sommet au fur et à mesure de l’agrandissement, ça va, je reste dans la vision convenue
Mais dès que je prends du recul pour embrasser du regard ce triangle infini, je bogue et je ne suis plus du tout sûr de ses angles
Je parviens à avoir la vision raisonnable apprise à l’école mais si je musèle mon nomos scolaire, ma vision des figures infinies devient incertaine car non asymtotique
Nomos fragile ? Problèmle psy ?
Est-il vrai, démontrable, qu’un bout de droite ne finit pas partout ?
Arrrh, Robert !
Vous faisiez partie de ceux sur qui je comptais pour me déboucler
Pour vous, est-il archi clair que la droite qui monte de 20° ne monte pas indéfiniment au regard (Car elle monte réellement indéfiniment). Que le regard sur elle est asymptotique ?
Bernard a tiré leçon des Bogdanov
Il les a vus discuter et même à deux se renvoyant la balle, ils ont été déglingués
Bernard préfère les imiter sur un autre espace, nettement moins prestigieux mais moins emmerdant où il n’est pas nécessaire de faire front. Où l’on peut faire la belle drapée de sa vertu
L’espace d’AVox qui lui permet de ne pas voir les contradicteurs lui est idéal
Il n’est pas le seul à avoir pigé cet avantage
AVox est le masturbatoire idéal des neoBogdanov de tous domaines.
L’endroit n’est pas prestigieux mais il est très accessible aux plus enfumés pas casse-couilles
On peut y larguer tous les jours une immense merde sans avoir à la traiter, les autres s’en chargent
SVP, forts en géométrie
Je souhaite qu’on m’aide à dénouer quelque chose dans mon cortex
Un long segment de droite passe sous mes pieds, file devant moi en montant de 20° au-dessus de l’horizon
Je vois son extrêmité avant là-bas, devant moi, dans le bas ciel
Ce n’est maintenant plus un segment mais une droite qui est au même endroit
« Maintenant je vois son extrêmité avant à peu près au même endroit mais un peu plus haut »
Je trouve cette assertion vaseuse
Cette assertion a quelque chose de l’asymptote
Mais pourquoi ?
Pourquoi cette droite ne monterait pas indéfiniment devant mes yeux, sans principe asymptotique, pourquoi ne finirait-elle pas au-dessus de ma tête, voire dans mon dos, voire, en boucle ?
Quelle est la relation asymptotique entre l’oeil et une droite ou un plan ?
Quelle est la position géométrique absolue d’un homme ./. à une droite
Pourquoi deux droites //, une à ma G, une à ma D, se rejoignent-elles là-bas, loin devant moi mais sans se croiser ensuite ?
La question ne serait pas tant qu’elles se croisent ensuite ou pas mais plutôt, en vertu de quoi nous sommes-nous permis de dire où se situait le bout d’une droite
Etant clairement entendu que le concept actuel nous permet de nous en sortir aussi bien que le concept de terre plate permettait de s’en sortir
Il me semble tout à fait possible de démontrer de manière formelle et intellectuelle, à un enfant de 8 ans, que la droite inclinée qui passe sous mes pieds et qui monte de 20° au-dessus de l’horizontale, finit dans un secteur que je peux désigner asymptotiquement, pas très éloigné de ce qu’il serait si c’était un segment de droite de 10 km
J’affirmerais cela sans vergogne à n’importe qui mais au fond de moi, je doute
Serait-ce que notre regard est asymptotique ?
Serait-ce qu’une droite est une asymptote, mais de quoi ?
Ou alors autre chose :
L’esprit peut se représenter une droite de trois manières :
Soit sans yeux, auquel cas ça ressemble vraiment à un immense segment (ce qui est notre représentation apprise à l’école)
Soit avec des vrais yeux et ça semble coller avec la première représentation (mais sans preuve)
Soit avec yeux mentaux en ne procédant que du concept d’infini en toujours plus, et là, ya moyen de se la représenter en anneau, de voir deux // être deux immenses anneaux croisés
Connaissez-vous une formulation implacable prouvant que d’aller vers la D de l’univers ne revient pas au même que d’aller vers la G ?
Ou que s’éloigner infiniment c’est vraiment s’éloigner ?
****Dieu procède la nature transcendante du Bien absolu et donc ne peut faire aucun mal et donc n’est pas l’auteur direct d’aucune guerre****
Au plus près du raisonnement et des faits tangibles :
Un tel dieu est inaccessible au mal, ignore le mal, et ne peut donc avoir idée de pondre des lois contre le mal
Un tel dieu peut inspirer des hommes mais il est d’un autre monde et ne peut rien comprendre du nôtre
Quant à fabriquer le monde soit à partir de matière existante soit en créant la matière, alors qu’il n’est pas matière, c’est inconcevable.
Un tel dieu peut exister depuis la matière en ce qu’elle a de spirituel puisque l’homme matière a une spiritualité
Un tel dieu peut coexister avec la matière mais ne peut la précéder
Il n’y a pas d’âme sans matière mais de nos poussières après notre mort, il reste de l’âme décomposée, éclatée, et ces miettes sont plus à même de rejoindre la masse âmique générale
Défendre la thèse d’une masse âmique globale liée à la masse matérielle globale est facile
C’est cette thèse qu’il faut défendre si l’on tient à l’existence d’un dieu
Cette Âme globale provenant infiniment plus de l’eau, des cailloux, des étoiles, des moutons et des lombrics que des humains, ce dieu Âme-globale ne tient de la pensée humaine que pour infinie fraction.
Ce dieu Âme-globale étant indifférent aux formes que prend la matière, il n’a rien à cirer de nos décapitations, de nos camps de concentration et de nos puits de pétrole.
Ce dieu Âme-globale n’a rien d’un dieu tel que dessiné par Abraham mais est très proche des dieux de ceux qui croient en un esprit des arbres + un esprit des rivières + un esprit des poissons...
Si même on n’admettait de l’âme qu’à partir des virus, si on n’en accordait pas aux cailloux, si on la rapportait à la masse de matière biologique, cette Âme globale aurait plus une mentalité de lombric que de singe
Mais si l’on réduit l’âme au seul biologique, la nôtre disparaît à notre mort
Pour rester optimiste, continualiste, il vaut donc mieux accorder une âme même aux cailloux et nous contenter d’une Âme globale à esprit nettement caillouteux.
Sur ce papier de Bernard la discussion s’est finalement divisée en deux branches. Une qui parle directement de son sujet, et une autre qui parle de l’allégorie de la caverne que je dénonce.
Comme ce démontage de la caverne est inédit je n’ai pas développé suffisamment ses arguments ni posé ses meilleures formulations
Pour l’instant, la dernière formulation que je propose c’est :
Il est normal de douter et cela s’apprend tout seul par l’expérience.
Cette formation du doute par l’expérience de la vie suffit amplement à chacun pour vivre correctement, quitte à subir régulièrement de nouvelles arnaques
Cette connaissance naturelle du doute se construit parallèlement à la connaissance naturelle de la confiance
Il est tout à fait normal que chacun de nous dise ses confiances et ses doutes
Il est tout à fait normal qu’un prof nous dise que confiance et doute existent
Mais tout parent, prof, gourou, curé, savant, astrologue doit dire que ce que nous avons comme confiance et comme doute qui résulte de notre expérience de vie est SUFFISANT
Ce qui est malsain c’est quand on commence à dire à quelqu’un qu’il est trop ou pas assez confiant ou méfiant
Ce qui est malsain c’est de se permettre de détacher la confiance ou la méfiance de l’expérience d’un individu et de lui dire qu’elles devraient se rattacher à sa propre expérience de maître, de gourou, de psy, de chais pas quoi
A la rigueur, si le maître est lui-même contrôlé de très près par la masse, ça peut s’admettre.
Mais si personne ne contrôle ce que fait ce maître, il n’a pas le droit de dire à des gens que leur dose de confiance/méfiance n’est pas adaptée à leur vie
Un maître non hyper contrôlé par la masse a le droit de dire aux gens
« Vous doutez/croyez déjà, c’est normal, continuez comme d’habitude. C’est quelque chose qui peut évoluer dans un sens ou dans l’autre au fil de la vie »
Il n’a pas le droit de dire
« Vous ne doutez/croyez trop/pas assez »
Car cette assertion est un virus qui, une fois dans la tête des gens, leur fait douter/croire absolument de tout, et forcément d’eux-mêmes à partir de la crainte, de la peur.
Les gens n’ont plus peur pour rester en vie ; ils restent en vie pour avoir peur
Les mots-croisés, je ne les pratique pas
Votre question me fait découvrir que je n’aime qu’une seule activité purement cérébrale : la conversation, même silencieuse, la plus étrange possible.
Dans mon enfance, j’étais fasciné par la rencontre, de temps en temps, entre mes oncles Viets, textiles, et les montagnards Moïs, nus. Deux mondes différents se tolérant en voisins depuis des siècles.
Du coup, la conversation musicale de Rencontre du IIIème type me fait pleurer
Dito pour O’Toole et Sharif sous David Lean
Minuit à Paris, Le pianiste, offrent également de ces rencontres étranges
J’ajoute : Au sens Feng Shui, une maison ne doit pas être tube ABC. Il peut y avoir un jardin à l’arrière mais clos
Eh beh, vous travaillez un beau sujet
Mes compliments !
Je vous livre quelques remarques en vrac autour de pharmakon, verbe, écrit, grotte, boyau, tube, cul-de-sac. Ces bricoles pourraient vous servir
Un philosophe iranien m’a expliqué que les Iraniens faisaient toujours des discours en ABA alors que nous les faisons plutôt en ABC
Chez eux il y a de l’ouroboros, de l’anneau, de la boucle, du cul-de-sac
Chez nous il y a du tube, de la ligne, de l’ouverture, du cheminement sans fin
Un discours oral en ABC est difficile à suivre à l’oral (quand on arrive à C on a oublié A). Il est plus hypnotique. Mais à l’écrit, on peut revenir à A sans peine
Un discours en ABA n’est pas très utile à l’écrit mais très valable à l’oral. Il n’est pas hypnotique et nous ramène au point de départ, à la maison d’où nous avons accepté de sortir en sachant d’avance le programme de la promenade
Une grotte naturelle est bien plus souvent bouchée (en ABA), que débouchante, (en ABC)
Une grotte en ABC serait alors Whaoooooh !
La scène du mec allongé ithyphallique de Lascaux se trouve dans l’endroit le plus sombre et profond.
Depuis 1900, les Français voient ce qu’ils mettent dans leur bouche mais pas ce qui en sort. D’autres peuples traitent énormément le caca, en tous cas des bestioles ( le meilleur café vient de graines récupérées dans des crottes d’éléphant), pas nous
J’estime que si dans la cigarette il y a une part de suce, il y a aussi une part de flamme et quand on ajoute la main en par-vent, ça fait feu de grotte
La cigarette pourrait être un pharmakon qu’on sacrifie à notre place avec un rituel de partage par sa fumée inhalée
Le fait de péripatéticer nous ramène au point de départ et incite peut-être automatiquement au discours ABA (A Sparte, le soir, les gens déambulent en aller-retour sur la place de la mairie)
L’ouroboros ABA n’a pas été conçu pour les chiens
Les figures en noeuds et entrelacs non plus
Avec des baguettes, tout aliment est conçu par deux pôles, qu’on ne blesse pas. Dito quand il est saisi entre les doigts. Avec une fourchette on n’en perçoit qu’un pôle, qu’on perce. Nos tables occidentales sont pleines d’armes
Le miroir offre la vision A/A’ et était rare
Autrefois les gens ne se voyaient qu’en ABA, à travers d’autres
(Il a probablement été un des premiers éléments poussant les Hommes à considérer la manière scientifique et a impacté notre manière de nous concevoir, d’un point de vue individuel)
Avant le miroir on n’est nommé que par les autres, après le miroir chacun peut se nommer
S’embrasser par la bouche, pour former long tube, est probablement la forme d’union la plus intellectuelle. Parler en serait un avatar ou argument
Il me semble possible que l’homme ait longtemps hésité à sculpter un être cher en burinant et tailladant un bout de bois. A priori, il aurait préféré modeler quelque argile. Il faut dépasser une certaine superstition pour sculpter un être cher
***** Qu’est-ce que vous entendez exactement par ce verbe falsifier ? Sauf erreur, Popper lui-même recommandait d’utiliser en français, le verbe réfuter, ou même, révoquer, ce qui, vous en conviendrez si le français est votre langue maternelle, est beaucoup plus compréhensible.
Par ailleurs, il ne parlait pas de réfutabilité des connaissances, mais de réfutabilité des théories, ce qui change bien des choses, non ? Ce qui différencie une théorie d’une croyance (ou un dogme) c’est que la première prête le flanc à la réfutation, pas la seconde.
D’une certaine façon, ce qui fait la force d’une théorie, c’est précisément cette ’revendication’, pour employer un concept utilisé dans le domaine des brevet ; ce risque pris par le théoricien de voir sa théorie invalidée par les faits, l’expérience ou la raison.
Je crois (!) que si les mots ont un sens, que nous devons faire une différence entre croire et savoir. Et par conséquent, contrairement à ce qu’a dit Loup Rebel plus haut, je ne crois pas que croire savoir c’est la même chose que savoir. ****
C’est pertinent et utile
Il est possible de changer les termes de
*****Ce qui différencie une théorie d’une croyance (ou un dogme) c’est que la première prête le flanc à la réfutation, pas la seconde.*****
tel celui de « prête le flanc », tel celui de « réfutation » mais l’esprit selon lequel il y a à faire disctinction, est posé et c’est cela qui compte
Pour ma part, j’enfoncerais le clou -depuis mon expérience idiote avec ma vieille amie où j’avais cru indispensable de la déménager de ses croyances- en disant que les théories sont d’essence à discuter (elle sont incidentes et provocatrices) alors que les croyances discrètes, non tapageuses, qui ne dévorent l’espace d’aucun tiers, sont à respecter par le silence
Une croyance tapageuse, qui veut convertir massivement donc par le biais d’une théorie massique ou numérique, une croyance qui ne se suffit pas de la situation sociale telle qu’elle est, qui veut changer le contexte global, une croyance fondée sur son universalisme, restant à dénoncer
Afin de démontrer qu’une croyance doit être discrète, privée, personnelle pour être intellectuellement respectée, il me semble qu’il faille passer par la démonstration qu’il est impossible de schématiser les relations tant chacune est spéciale et hyper complexe
Une relation, même entre Paul et sa purée de pommes-de-terre, est incomparable, non réductible à un schéma universel
Une relation est aussi singulière qu’une personne
Cette démonstration (à faire) se heurte à la problématique judiciaire qui préfère largement nous simplifier à un schéma. La bataille à mener est donc énorme et semble si épuisante que nul n’est tenté de la mener
Il est si facile d’insulter une personne (une relation) en la réduisant à un ou trois mots du genre « tête de con » que personne n’a envie de prouver la singularité de chaque relation
La singularité des personnes, nous en convenons un peu. Mais dès que nous nous croyons obligés de les juger, nous passons par le biais de quelque relation qu’elles entretiennent avec quelque objet pour les simplifier
L’individu étant simplifiable, réduisable, schématisable, par le biais de ses relations, on n’a pas trop envie de se priver de cette facilité
Ça coûte déjà cher de se faire analyser ses ADN à fond, au point de distinguer entre des jumeaux homozygotes
Ça coûterait infiniment plus cher d’analyser objectivement les relations d’une personne. Cette énormité de la tâche nous décourage de l’entreprendre.
Les lois, qui ne visent que nos relations, nous simplifient outrageusement
(Outchhhh j’ai fortement dérivé là !)
Voilà, ça c’est du sensible !
(si je ne lis pas ce qui relève de la connaissance scolaire)
Bravo Rosemar
Je vous aime
(Je ne vous prends pas pour quelqu’un cherchant à devenir gourou, les conditions ne s’y prêtent pas)
Vous avez raison
Maintenant que le virus Platon-caverne est en nous tous, plutôt que baisser les bras de désespoir comme je le fais, il serait plus utile et peut-être efficace d’en reparler mais en visitant cette allégorie à fond.
Et à fond sur deux plans :
Le plan originel (de l’époque de Pythagore puis Platon)
Le plan actuel (ses effets dévastateurs sur nous parce qu’il nous a été présenté de manière gourou : Je vais vous éclairer, vous sauver)
[Il y a peut-être des gens qui ont déjà entrepris ce travail mais je n’en sais rien.]
Ici, il y a eu pendant un moment Sandrine Lagorce (d’un niveau trop élevé pour AVox) qui nous parlait des choses de l’art, des choses sensibles aux sens physiques
Elle savait nous montrer une couleur à travers bien plus que ses yeux en deux mots, carrément à travers cent lignes d’histoire personnelle
Elle n’avait, à mon sens, que le seul tort de ne pas admettre qu’elle dansait devant nous, qu’elle se montrait, qu’elle ne parlait au fond que d’elle. Alors que je crois cela non seulement normal mais même incontournable
Bizarre que les Français aient du mal à admettre qu’ils ne parlent au fond que d’eux
En ce qui vous concerne j’ai deux manières de vous consoler de mes critiques d’hier et je vais vous les offrir toutes deux
La première en me disant d’accord pour vérifier ceci :
**** Je ne fais pas du tout passer la connaissance avant les sens easy : relisez mes articles sur les fleurs : la plupart des sens sont représentés : sensation visuelle, olfactive, tactile...****
Mettez-moi ici les C/C des § (de vos autres papiers) qui vous semblent pouvoir soutenir cette assertion et je les lirai
La seconde en vous disant que des gens qui disent des idées originales (bonnes ou pas n’est pas la question), sont rarissimes
Coluche en pondait plein. Le concept de faire les noeud avec le linge pour avoir le plaisir de les défaire après....c’est cela une idée neuve, elle surprend et chatouille).
Sandrine Lagorce étant très douée aussi mais plus au niveau de la cuisine des sens physiques (peu de concepts nouveaux purement intellectuels). Elle produisait des nouveautés sensuelles comme pourrait le faire, bien plus simplement, celui qui proposerait un sandwich cornichon-Nutella-Viandox)
Sur ce site, il y a des rédacteurs que je ne lis plus : ceux qui produisent tous les jours.
Pondre tous les jours, pour une poule, ça va mais quand t’as vu un oeuf, tu les as tous vus
Pour un être humain, c’est chier
Morice, Cabanel, je n’ai jamais vu l’once d’une idée nouvelle chez eux. Je n’ai pas besoin d’eux pour réaliser leur assemblages d’info. Je sais assembler tout seul et je n’ai pas besoin de plus d’infos qu’il m’en faut
Dugué, je lis un papier sur cinq et toujours en diagonale. C’est bourré de concepts nouveaux qu’il a glanés mais il les présente dans un assemblage personnel délirant. Je ne peux rien cristalliser dessus (peut-être que d’autres le peuvent)
Je lis les papiers de ceux qui lisent et commentent ceux des autres, j’aime d’emblée ceux qui s’interconnectent aux autres en live.
Ce qui ferait peu de monde, s’il n’y avait les mille commentateurs qui ne font que ça de s’interconnecter.
Ceux qui s’enferment dans leur tour d’ivoire ne m’intéressent pas du tout sur le plan humain. Je préfère largement boire un coup avec le plus niais des commentateurs qu’avec un rédacteur qui ne fréquente que son chiotte et ne jure que sur son rouleau de PQ
Je préfère la compagnie bien plus visiteuse donc transmetteuse de présence humaine, de chaleur, de Shawford, Alinéa, Foufouille, Luc Laurent, Owen, Colignon, JL, Râleuse, Vipère, Fatale, Herbe, Mortelune, Aldous, Loatse, Alberto, Clostra, Frida, Selena, Ffi, Belloy,....à celle égocentrique de Morice, Chalot, Robert Gil, Cabanel, Nabum, Dugué et celui qui névrose sur le Mont Beuvray
Bonjour Luc Laurent
**** Et on est pas vraiment dans le respect l’autre en attaquant ses croyances bille en tête, même si c’est pour son bien. ****
C’est central
Reste à considérer ce qu’est une discussion
Surtout ici, sur la Toile
Il est possible de considérer qu’en tous cas sur le Web, ceux qui bavardent de leurs croyances, proposent un tournoi, qu’ils cherchent à tester leur foi
Si c’est bien le cas, alors feu vert pour les flingages de croyances sur fora
Résumons une règle :
Ne jamais déranger, ni physiquement ni intellectuellement quiconque est retiré
La véritable histoire de la caverne ; comment Platon l’a racontée ; les annexes qu’il aurait ajoutées ; à qui il a raconté ça ; comment ont réagi les gens ; en quel contexte politique ça s’était passé ; cherchait-il à flinguer implicitement Pythagore qui bossait dans une grotte, qui avait inventé et vendu cette allégorie... tout cela, nous n’en savons rien et c’est sans effet sur nous
Ce qui fait effet sur nous c’est le concept (avec l’imagerie) tel que notre prof nous l’enseigne et dans notre contexte.
Or notre prof nous l’enseigne toujours en position de gourou.
Jamais notre prof ne nous enseigne à nous méfier de lui.
Jamais il ne démonte la mécanique même de cette allégorie.
Il montre ce qu’il faut en retenir en tant que disciple. Il ne nous montre pas le procédé manipulatoire de Platon, le virus sophistique de toute allégorie. La démagogie, le poison, de toute allégorie.
Car les esprits cristallisent facilement sur des schémas
Il n’y a pas plus schématique de nos relations sociales que cette allégorie hyper réductrice
donc débilisante
La manière qu’ont eue ceux qui nous ont enseigné la caverne est très comparable à une manière de rite initiatique
Un prof qui démarre sa relation avec ses élèves en les initiant de cette allégorie, les aliène à lui
Par la suite, apprenant des détails sur l’origine de cette allégorie, on peut modifier son intégration, mais de peu car sur le coup on la reçoit sans aucun rejet. On se réjouit d’avoir découvert ça et on rentre de l’école très content de sa journée
Notre réception première est toujours très bonne. Nous en sortons toujours fiers
Le virus du doute de soi + le réflexe d’imiter Platon en gavant de doute ceux qui croient, s’installe d’autant plus profondément en nous
Nous croyons non seulement en notre gourou-prof qui nous a initié mais nous croyons vertueux le principe de l’allégorie et, plus grave encore, de la schématisation
Ce que nos profs auraient dû nous enseigner c’est qu’il est absurde, manipulatoire, sophiste, de schématiser une relation
Une relation est irréductible, impossible à simplifier
LL & Owen
Je vous regarde converser et je trouve ça beau
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération