@Fifi Brind_acier
Merci pour l’info.
@Alren
C’est votre droit de le croire, ce n’est pas la question qui a motivé mon intervention. La question, c’est pourquoi qualifiez-vous Asselineau de gourou (en reprenant à votre compte une campagne de dénigrement assez consternante au passage) ? Était-ce vraiment pertinent, nécessaire, justifié ? Le fait d’aimer Mélenchon implique-t-il nécessairement de détester Asselineau ? Mélenchon est-il un ange et Asselineau un diable ? Autrement dit, êtes-vous sûr de ne pas faire preuve d’idéologie, ou au mieux de subjectivité ?
Je précise que je ne fais partie d’aucun camp, et que dimanche je ne voterai pas.
Quant au programme de Mélenchon, pour tout vous dire je suis assez en phase avec celui-ci. Le problème, c’est que je n’ai aucune confiance en Mélenchon. Ce n’est pas Mélenchon en particulier, je n’ai aucune confiance en les politiques professionnels, surtout ceux qui grenouillent dans les allées du pouvoir depuis des décennies. Et de plus, comme les Grecs l’avaient compris il y a plus de 2000 ans, il ne faut surtout pas donner le pouvoir à ceux qui veulent le pouvoir. CQFD...
Bref, je ne crois pas au désintéressement de JLM, je ne crois pas non plus qu’il respectera ses promesses, et je pense comme beaucoup qu’il nous fera une Tsipras s’il est élu. De plus, sur l’Europe, force est de constater qu’il est beaucoup moins clair qu’Asselineau (mais il y a d’autres choses que je n’aime pas non plus chez Asselineau, rassurez-vous). Je suis bien placé d’ailleurs pour savoir que chez les supporters de Mélenchon, il y a beaucoup de pro-européens, qui rêvent d’une Europe fédérale. JLM est d’obédience internationaliste à la base.
Je précise que je ne demande qu’à me tromper. Si JML est élu et qu’il respecte ses promesses, qu’il met en place une Constituante désintéressée (c’est-à-dire non composée d’élus), qu’il change l’UE ou qu’il en sort la France, etc. etc., je serai le premier à venir ici-même faire amende honorable. Mais voyez-vous, en disant ça je ne prends pas un gros risque...
@Leonard
« Ce n’est pas au peuple de craindre son gouvernement mais au gouvernement de craindre son peuple. »
En théorie oui. Mais en pratique, force est de constater que ce n’est pas du tout ce qui se passe, et ce pour une raison simple : le texte qui régit les règles du pouvoir et qui est censé organiser les limites dudit pouvoir par la mise en place de contre-pouvoirs (la Constitution) a toujours été écrit et amendé par ceux-là même qui devraient craindre ce texte, à savoir les politiques professionnels (en général sous l’influence des puissances d’argent). Le conflit d’intérêt saute aux yeux tant il est évident...
@Shawford
Merci, j’apprécie vos posts aussi.
« Par contre dire que l’attitude des insoumis relève du niveau bac à sable est un mauvais procès d’intention »
Il y a incompréhension, ou je me suis mal exprimé : cette critique ne s’applique pas aux insoumis en général, mais à quelques uns en particulier (et à Alren en l’occurrence). Et il n’y a évidemment pas que chez les supporter de Mélenchon évidemment ; on retrouve le même phénomène chez des supporter de tous les candidats. C’est consubstantiel à la compétition électorale à mon avis, bien que ça n’exonère pas les gens qui se comportent de façon manichéenne de leur propre responsabilité.
Sinon je suis d’accord avec vous sur le dilemme face auquel se trouvent les adhérents de Mélenchon. Cela dit pour ma part, si je suis sceptique quant à la confiance que je peux apporter à quelqu’un, je ne lui signe pas un chèque en blanc en votant pour lui, mais chacun agit en son âme et conscience.
Le plus important à mes yeux, c’est comme vous le dites la prise de conscience au niveau collectif de la nécessité pour le peuple de se gouverner lui-même. Toute la question réside donc dans la masse critique : quelle est la proportion de gens qui ne croient plus aux lubies du gouvernement représentatif, et plus globalement qui ne veulent plus de ce système au sens large (l’économie de marché, l’UE, les élections, etc.) ? Quel est l’ordre de grandeur : 10% ? 50% ? Plus ?
Je ne saurais le dire, mais je sais que parmi eux il y en a un certain nombre qui sont aspiré par divers candidats, dont Mélenchon, Le Pen et Asselineau (au lieu de s’abstenir ou de voter blanc). C’est du « vote utile ». C’est dommage, parce que cela participe à perpétuer le système qu’ils dénoncent par ailleurs.
Bref, l’élection présidentielle n’a jamais été aussi ouverte dans l’histoire de la Ve République que cette fois-ci, ce qui montre bien quelque part que cette fameuse prise de conscience est en train d’avoir lieu. Maintenant, je ne crois pas que l’élection (celle-là ou une autre) puisse changer quoi que ce soit au niveau fondamental. Tout le monde est excité en ce moment, mais le soufflé retombera très vite après le 2e tour, et on sera reparti pour les mêmes turpitudes qu’avant. Encore une fois, si l’élection servait à quelque chose, ça se saurait...
@Fifi Brind_acier
« 2 ans c’est un maximum »
Je peux me tromper, mais il me semblait au contraire que c’était un minimum...
@Alren
« Asselineau le gourou »
Vu de l’extérieur, c’est assez comique : vous regardez Mélenchon avec des lunettes roses, et les autres avec des lunettes noires. Mélenchon : le beau, le bien. Asselineau : le moche, le mal. Blanc/Noir. C’est binaire, manichéen, et tellement typique du mécanisme électoral qui transforme les supporters des candidats en adorateurs abandonnant toute objectivité, et qui divise des gens pourtant pas si éloignés que ça les uns des autres à l’origine.
Les véritables mutations d’une société viennent du peuple, c’est-à-dire de la masse. Ce sont les masses qui façonnent les société dans lesquelles elles vivent ; c’est pourquoi il est si important pour les puissants de les contrôler, de les influencer, de les canaliser. Tant que la masse se comportera de manière infantile, elle continuera à sa faire berner par les puissants qui, eux, sont tout sauf infantiles et bêtes, et qui ont parfaitement bien cerné les véritables enjeux. Les peuples ont les gouvernants qu’ils méritent.
Bref, c’est du niveau bac à sable tout ça.
@Leonard
"Ce n’est pas en changeant le système que l’on rendra les hommes meilleurs, mais c’est aux hommes d’être meilleur dans le système..."
Ou alors il faut bâtir un système basé sur la méfiance vis-à-vis des pouvoirs... tout le contraire des élections quoi, qui sont basées sur la confiance. Les dirigeants ne respectent pas les règles parce qu’ils ont les moyens de le faire, c’est tout bête. Si le peuple pouvait les révoquer par exemple, ce serait déjà plus compliqué pour eux de tricher et de trahir les promesses pour lesquelles ils sont élus.
@alinea
« Franc, honnête et juste »... Qu’est-ce qu’on rigole ici ! Tous ces gens qui croient avec ferveur à leur candidat, à ses qualités, sa sagesse, sa grandeur d’âme. Que c’est beau, j’en ai les larmes aux yeux...
Je me demande juste en quoi il est plus crédible de croire en des politiques professionnels qui veulent le pouvoir que de croire aux anges, mais il semble que nous soyons encore minoritaires à nous poser ce genre de question.
Après plus de 200 ans d’expérience des élections, pas difficile de faire une prédiction : quel que soit le candidat élu, ses électeurs seront cocus, et ils n’auront plus que leurs yeux pour pleurer. Et plus l’espoir placé dans le candidat aura été grand (comme c’est le cas des pro-Mélenchons), plus la déception sera grande évidemment. Mais comme d’habitude, il sera trop tard...
Comme l’a dit un de nos grands philosophes, si les élections servaient à quelque chose, ça fait longtemps qu’elles auraient été interdites. Mais les gens continuent à voter comme si leur vie en dépendait...
Conformément à sa culture héritée des grands idéaux communistes, Jean-Luc Mélenchon est internationaliste. C’est la raison principale pour laquelle quitter l’UE est une hérésie pour lui. Je connais bien un adepte de FI, et il milite pour une Europe fédérale, c’est dire...
JLM n’est pas un nouveau venu sur la scène politique ; cela fait 40 ans qu’il est dans le circuit. En 40 ans, combien de fois l’a-t-on entendu dire qu’il fallait quitter l’Europe ? Pas une seule. Il était membre du PS, et au PS tout comme à l’UMP, on est européiste. JLM a quand-même voté oui à Maastricht, il ne faudrait pas l’oublier.
Bref, le moins que l’on puisse dire, c’est que sur l’UE sa position est floue, et encore, c’est la version la plus gentille/naïve. Et quand c’est flou, il y a un loup comme disait l’autre.
Et ce n’est pas le seul point où JML est flou. Comme l’a très bien dit un intervenant, JLM essaye de brasser large, jusqu’aux « chouardistes », autrement dit les gentils virus, les adeptes de la démocratie directe. Pour eux, le point le plus important est avant tout de réécrire la Constitution par une Assemblée Constituante tirée au sort. Que leur répond JLM ? Qu’il va faire une constituante composée à 50% de gens élus, et à 50% de gens tirés au sort.
Encore une fois c’est flou, c’est fade. Parce que l’intérêt du tirage au sort s’effondre s’il n’est pas total. Bref, c’est un autre exemple illustrant que la « flouitude » est une spécialité maison chez JLM. A croire qu’il veut entuber ses électeurs, mais je dois être médisant... Il faut dire que cela ressemble tant et tant à tous ces politiques qui depuis 40 ans ont fait des promesses qu’ils n’ont jamais eu l’intention de tenir, qu’il est légitime d’être un peu méfiant, surtout vis-à-vis d’un homme qui est dans le sérail politique depuis... 40 ans justement, et qui a été biberonné à l’école socialiste, champions toutes catégories des manœuvres politiciennes.
Il est d’autre part non pas légitime, mais indispensable, de se méfier d’un homme briguant la magistrature suprême, donc d’un homme qui veut le pouvoir (faut-il le rappeler), et qui est par ailleurs Franc-Maçon, qui a déjà fait preuve de népotisme en faisant embaucher sa fille au Conseil général de l’Essonne, et qui assume son admiration pour un marchand d’armes nommé Dassault.
@Fergus
« Certes ! Mais une subjectivité partagée par les éditorialistes et par les personnes sondées à l’issue du débat ! »
Les éditorialistes n’ont que leur avis à vendre, mais toute le monde a un avis. J’ai un avis, ma voisine a un avis, et la belle-sœur de la concièrge du cousin de ma tante en a un aussi. Et je ne parle même pas de leur partialité de caste, de leur autocensure du fait qu’ils savent quelle est la main qui les nourrit, etc. etc. Bref, je me contrefous de l’avis des éditorialistes.
Quant au sondage auquel vous faites référence, a-t-il donné 100% d’avis selon lesquels Mélenchon aurait été le meilleur ? Non ? Alors il n’est pas incontestable qu’il ait été le meilleur. Les mots ont un sens.
@Fergus
« Mélenchon a incontestablement été le meilleur, comme il l’avait déjà été lors du débat de TF1. »
Votre enthousiasme fait plaisir à voir, tout comme votre tendresse à l’égard de Mélenchon. C’est sûr, ça nous change de votre dédain mâtiné de condescendance vis-à-vis d’Asselineau, ou de votre détestation affichée de Fillon et Le Pen. J’espère cependant que vous êtes conscient que votre « incontestablement » est bien plus l’expression de votre subjectivité, qu’un constat objectif. C’est pour ça que je vous taquine de temps en temps : vous faites du militantisme déguisé sous forme d’analyse neutre et objective.
@Yanleroc
C’est le propre des vieux d’être conservateurs : chez papy et mamie, c’est mieux d’éviter les sujets politiques et de parler patchwork. Fergus est pro-européen ; c’est pourquoi il ne supporte pas le candidat du Frexit.
@Fergus
"Qui a dit le contraire ? Pas moi ! Mais tous n’appartiennent évidemment pas à l’UPR.«
Je n’en attendais pas moins de vous : vous faites une objection sur quelque chose auquel j’ai déjà répondu, vous n’écoutez pas ce que disent vos contradicteurs. J’avais en effet précisé exprès pour m’éviter ce genre de redite que parmi tous les anti-européens, beaucoup étaient aspiré par Mélenchon, Le Pen et consorts. Sauf que Le Pen, Mélenchon et les autres ne sont pas crédibles une seconde en la matière, puisqu’ils ne proposent pas de sortir de l’Europe. Ils trompent clairement leurs électeurs sur ce sujet, et cela donnera un truc à la Tsipras s’ils sont élus, à savoir une trahison pure et simple sur ce sujet. Ne vous en déplaise, le seul à dire clairement et sans ambiguïté qu’il faut sortir de l’UE, c’est Asselineau.
»Faux sur toute la ligne !«
D’une part, vous n’êtes pas le professeur ici ; vos appréciations n’engagent que vous. D’autre part, parmi ceux qui écrivent sur ce site, vous êtes parmi les plus conformistes et conservateurs, toujours à expliquer aux autres pourquoi c’est bien comme ça et pourquoi ça ne peut pas être autrement. Assumez.
»Je suis pour une Union Européenne, mais pas pour celle-là"
Oui oui, on connaît ça par cœur, cela fait 20 ans que des gens comme vous chantent la même chanson ; mais comme l’Europe ne peut pas être changée à cause de l’unanimité que lesdits changements requièrent, c’est complètement bidon. Toute l’histoire récente le prouve, et je me demande en quoi il est plus crédible de croire à ça que de croire au Père-Noël.
@Gilbert Spagnolo dit P@py
"Peut on mener de front tous ces domaines, en ralentir un permet il à un autre d’accélérer ? Ma préférence irait plutôt vers les recherches à caractères médicales.«
La réponse est simple : non. Ce n’est pas parce que l’on cherche moins dans un sens que l’on cherche plus dans l’autre, surtout dans des domaines aussi éloignés que le médical d’un côté et le spatial de l’autre.
D’autre part, c’est d’abord et avant tout la recherche fondamentale qui permet, bien des années plus tard, de déduire des applications concrètes. Autrement dit, c’est la recherche purement désintéressée, qui n’a d’autre but que la volonté de comprendre le monde dans lequel nous vivons, qui seule fait vraiment avancer le schmilblick. La science appliquée ne fait qu’utiliser les résultats de la science fondamentale. Quand Planck, Heisenberg, Schrödinger, Bohr etc. ont mis au point la théorie quantique, leur seule motivation était la curiosité, la volonté de comprendre le comportement de la matière au niveau fondamental. Ils ne cherchaient pas à trouver un truc permettant de fabriquer des IRM, et c’est pourtant grâce à eux que les IRM existent aujourd’hui et profitent à la recherche médicale. Les applications pratiques ne sont que les conséquences des découvertes fondamentales.
Ce qui m’amène au 3e point : les découvertes en physique ont toujours des retombées sur les autres domaines de la science, notamment sur les sciences de la vie, puisqu’elles permettent d’inventer des appareils et des techniques permettant une exploration toujours plus poussée des mécanismes du vivant. L’IRM est un très bon exemple. A ce titre, il serait stupide de négliger les sciences de la matière au profit des sciences de la vie dans le but de »guérir les maladies« . Et justement, la recherche au niveau spatial inclut des recherches très poussées au niveau médical justement, qui profiteront à toute la population dans quelques années ou décennies. Savez-vous le nombre d’applications de la vie courante que l’on doit à la recherche spatiale de l’époque d’Apollo ? Rien que le revêtement Tefal qui recouvre votre poêle par exemple, provient de là.
Enfin, si l’on veut être moins malade, en-dehors de la recherche il y a un autre moyen beaucoup plus simple : arrêter la production de millions de produits chimiques qui se retrouvent partout dans notre environnement, à commencer par ce que l’on trouve dans nos assiettes. Mais cela nous fait retomber sur les problèmes inhérents à l’économie de marché.
»Enfin les voyages extra terrestres quid du temps de voyage, des moyens de survie respiration/nourriture. Pour moi , ce n’est qu’un bon sujet pour la littérature de science-fiction, est certains en sont friands !"
La science d’aujourd’hui est toujours la science-fiction d’hier. Il y a moins de 2 siècles, cela paraissait de la science-fiction de pouvoir aller sur la Lune, de se parler instantanément à plusieurs milliers de km de distance, de faire le voyage Paris-New York en moins de 6h, etc. etc. D’ailleurs ce sont en général ceux qui renvoie à la science-fiction qui sont ceux qui précisément ne lisent jamais de science-fiction.
@Fergus
"Voilà qui est clair, non ?"
C’est très clair... et très condescendant. Ce qui est récurrent chez vous soit dit en passant.
Je ne suis pas pro-Asselineau (je ne vote pas de toute façon), mais la part de la population qui rejette en bloc l’UE est loin d’être marginale. A mon humble avis les marginaux sont plutôt (et de plus en plus avec le temps qui passe) à chercher du côté de ceux qui, comme vous, cherchent coûte que coûte à réhabiliter ce système pourtant déjà en état de mort clinique, que ce soit au niveau de l’UE, de l’économie de marché, du système représentatif, ou de ses outils divers et variés comme les sondages dont il est question dans le présent article.
Certes, une bonne partie de cette population rejetant l’UE est aspirée par Mélenchon, Le Pen ou autres Dupont Aignant, mais force est de constater que pour ce qui est de sortir de l’UE, Asselineau est le seul à être crédible en ce sens qu’il est le seul à annoncer clairement la couleur.
@Ar zen
« C’est comme ça Fergus ! Vous visez très mal ! »
Bonjour Ar Zen, je crois que si Fergus expliquait clairement qu’il ne veut pas qu’Asselineau soit élu, au moins ce serait clair... On peut tout à fait ne pas aimer Asselineau, mais autant le dire franchement au lieu d’insinuer et de tourner autour du pot.
@Mohammed MADJOUR
Bonjour,
Avant tout, je vous informe que votre manie d’écrire vos messages en gras est désagréable pour les lecteurs. On a l’impression que vous criez tout le temps. C’est visiblement fait pour que vos messages ne passent pas inaperçus, ce qui en dit long au niveau de cet orgueil que vous fustigez par ailleurs.
Sinon, comme disait un physicien Russe, la terre est le berceau de l’humanité, mais nous n’avons pas vocation à rester dans notre berceau toute notre vie. Bien évidemment que l’exploration spatiale est un programme scientifique. « La recherche scientifique est, en premier lieu, l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques. » (Wikipédia)
Alors certes, je peux comprendre que le tourisme spatial fasse penser à de l’orgueil étant donné son prix, mais cet argent va permettre d’accélérer sans commune mesure la recherche et l’innovation dans le domaine spatial. C’est le but clairement affiché d’entreprises comme Space X, qui veut terraformer Mars à moyen terme.
Toutes les nouvelles technologies sont ainsi : à leur naissance, elles sont très chères, donc réservées aux très riches. Ainsi en fût-il de l’ordinateur, de l’avion, de la voiture, etc etc. Et le résultat, c’est qu’à présent ces technologies se sont démocratisées, et que vous pouvez acheter un ordinateur pour poster vos messages en gras. Demain, si l’exploration spatiale se poursuit, le tourisme spatial deviendra aussi banal qu’un voyage en avion.
Et encore, l’objectif final va bien plus loin que ça. Le but ultime est d’aller à la rencontre d’autres formes de vie intelligentes, ce qui marquerait l’une des plus grandes bifurcations de l’histoire de l’humanité.
Voilà donc pour la raison d’être de ce voyage qui vous défrise tant. Quant au fond de l’article, vous ne répondez pas à l’objection principale qui a motivé ma première intervention : la fin dans le monde n’a rien à avoir avec la conquête spatiale, mais est bien plutôt due à l’économie de marché. Pourquoi focaliser sur la conquête spatiale ? Sans même parler du rapport avec la faim dans le monde, il y a des domaines de la recherche qui sont bien plus contestables au niveau éthique, comme par exemple les délires transhumanistes de Google... Finalement, où est le problème avec l’exploration spatiale ?
@Gilbert Spagnolo dit P@py
Extrait du Sutra du cœur : la forme est le vide, le vide est la forme.
Je trouve ça très con comme article... Quelle est la corrélation entre la faim dans le monde et la conquête spatiale ? Faut-il arrêter tous les programmes scientifiques tant qu’il y aura des humains qui mourront de faim ?
Et pourquoi ne pas arrêter d’aller en vacances aussi ? C’est vrai, une semaine au camping ou à l’hôtel coûte cher, et avec cet argent on pourrait payer des repas aux pauvres. En poussant la logique de ce raisonnement au bout, il faudrait tout simplement tout arrêter : plus de loisirs, plus de vacances, plus de sport, plus rien, et tout le monde s’occupe de donner à manger aux gens qui meurent de faim. Mais l’auteur de l’article est pourtant le premier à s’être payé un ordinateur pour écrire ses fadaises sur Agroravox, avec le prix duquel il aurait pu payer plusieurs milliers de « repas de survie » aux petits somaliens. Faites ce que je dis, pas ce que je fais, éternelle ritournelle...
Comme il dit lui-même qu’il n’a « aucune culture scientifique », on peut comprendre qu’il ne comprenne pas l’intérêt de la conquête spatiale, et plus globalement de la recherche scientifique. Mais au lieu de s’en prendre à la science, il aurait au moins pu essayer de s’en prendre aux véritables causes de la faim dans le monde, au premier rang desquelles on trouve l’économie de marché.
@baldis30
« je ne peux abonder dans votre sens sur l’absence de contre pouvoirs ! »
La bonne blague !...
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