Effectivement !
Quelle que soit ma sympathie bien réelle pour la Russie, mon admiration, me semble-t-il, pour sa politique étrangère et sa diplomatie, sa culture propre, l’indépendance d’un Poutine par rapport aux puissances extérieures et même intérieures, mon souhait aussi que l’OTAN perde en Ukraine comme elle a perdu en Afghanistan et en Syrie (grâce à la Russie), il ne m’échappe pas pour autant que certains aspects de la Russie sont arriérés et problématiques. Qu’un Khadirov apparaisse, évidemment très opportunément, aujourd’hui comme un héros national me fait plutôt grincer...Pour ne citer qu’un exemple actuel de cette arriération.
Et je ne parle pas ici de wookisme et autres fariboles occidentales qui me tapent sur le système, non, simplement d’un retard dans certaines formes de respect de la différence, d’une émancipation du plus grand nombre face au conformisme souvent imposé par la religion et le pouvoir en général. Il a fallu à l’Ouest des siècles pour y parvenir. Ce n’est pas pour rien que la France conserve à l’Est encore à ce jour une aura splendide ! Elle incarne la liberté d’esprit, la libération des carcans des dominations idéologiques et les soumissions qu’elles imposent au plus grand nombre.
Poutine lui même, il y a un certain temps espérait encore voir la Russie rejoindre « la civilisation », c’est à dire ce qu’il considérait être un certain développement de l’Ouest que la Russie peinait à atteindre (on trouve la vidéo si on la cherche ).
D’ailleurs cela ne concerne pas à proprement parler la Russie. Il suffit, comme moi, de vivre à la campagne, que je chéris par ailleurs, pour constater à quel point les esprits peuvent y être encore englués dans les limbes de sacrisites, puant l’encens même chez ceux qui professent cracher à la figure du pope ou du curé, et qui mettent, bien moins que moi, leurs pieds à l’église. Je n’y ai jamais entendu plus décomplexés les discours évidemment homophobes, mais aussi plus généralement xénophobes, antisémites, islamophobes, anti-écologie etc. , avec hormis beaucoup d’espoirs que cela ne soit principalement que superficiel, c’est à à dire un mode de communication volontaire grossier, assumé comme une forme virile de masculinité, plus qu’une pensée réellement structurée. Lorsque ouvertement j’ai fait part de mes propres convictions, publiquement, à la taverne par exemple, finalement j’ai vu qu’elles y trouvaient, très facilement, leur place, et que dans l’intimité ensuite, certains sont venus me dire qu’ils étaient bien d’accord avec moi. Plus donc qu’une caractéristique à proprement parler « russe », il s’agit plutôt de la réalité de ceux qui vivent à l’écart des grands mouvements de circulation des idées, hormis certains grands mouvements historiques, certaines périodes exceptionnelles, comme la révolution de 1917 qui permis durant quelques années à la Russie d’être à la pointe de la libération des moeurs comme de l’émancipation du plus grand nombre à cette époque. On y faisait sans problème du nudisme dans les parcs de Moscou et l’amour libre état promu partout, avant la répression stalinienne qui y remis « de l’ordre ». Du reste, la vie sexuelle à l’époque soviétique ne s’embarrassait que rarement de fidélité... si l’on en croit les témoignages des Russes qui la connurent.
"Sans réduction de la consommation globale, il n’y a aucune solution aux problèmes d’approvisionnement énergétique et à la raréfaction de beaucoup de matières premières. Deux possibilités se présentent : l’imposition d’une sobriété heureuse à tous ou augmenter considérablement le nombre de pauvres en confortant les riches dans leurs privilèges.«
C’est exactement cela. La seconde proposition a cours à peu près partout, et de tous temps. Sans révolution, à commencer des mentalités, nous y retournerons !
Du temps de la jeunesse de mes grands-parents, ce n’est donc pas très loin de nous, la société était encore largement duale. Tout bourgeois un peu nanti avait du personnel à demeure et il vivait pour le reste à peu près comme nous. Evidemment proportionnellement, ils étaient infiniment moins nombreux qu’aujourd’hui. Les Années Folles, et la Belle Epoque... ce n’était pas pour tout le monde... Le petit bourgeois marchait souvent plutôt que prendre le tram »pour faire des économies".
A défaut de machines et de pléthore d’énergie, il y avait des bras et des jambes pour servir et se libérer l’esprit des tâches ingrates...
Comment une société peut-elle fonctionner autrement, avec beaucoup moins d’énergie à disposition ? C’est ce qu’il reste à inventer... Et pour cela il faut encore le vouloir !
Je ne vois pour l’instant pas grand chose poindre à l’horizon sur ce thème. Des expériences éparses plutôt, pleines de bonnes volontés, idéalistes, un certain nombre fort intéressantes d’ailleurs, et aussi souvent naïves, voir contradictoires, paradoxales, sinon irréalistes...
Bref, le chantier est énorme. A défaut, accrochons nous, ça va tanguer, et beaucoup des petits privilégiés d’aujourd’hui, dont je suis, passeront par dessus bord.
Merci pour ce reportage et ces photographies !
Pour ceux qui ne peuvent voyager si loin, il y a l’autre extrémité de cet immense morceau Euro-Asiatique de paysages et de cultures communes...et qui entre même en Union Européenne ...
Je vis une partie de l’année à la frontière Biélorusse, en Pologne. Eglises orthodoxes en bois colorées, aux bulbes dorés ou peints, Isbas en bois, mais aussi les paysages, les petits chevaux, également les bisons sauvages, les élans ... sont très proches de ce que vous montrez. Question température par contre, avec le réchauffement climatique, les pointes de froid n’atteignent plus que -30°C.
Un lien au hasard sur les paysages, la nature, l’architecture en Podlasie
Merci pour l’article ! Fin, subtil, rejoint tout à fait mon point de vue.
De mon côté, comme je n’ai pas de bagnole, que je n’en veux surtout pas, et que j’ai les moyens, largement, de m’en passer, je vais accrocher un gilet jaune au porte baguage de mon vélo et en faire dépasser un de ma poche quand je marche !
Quel étrange article.
Si je suis propriétaire d’une plantation de cannes à sucre et que j’augmente les rendements de ma production, peu de chance que mes esclaves en profitent directement. Éventuellement je referai les toitures de leurs cases pour qu’ils meurent un peu moins de maladies… Si du moins cette action me rapporte plus que le placement de ma plus-value dans la sphère financière.
Pour le reste, s’ils ne se révoltent pas, leurs conditions de vie ne changeront pas non plus, pas plus que les rapports de productions, de redistribution et de partage de la richesse. Les conditions pour la production de biens en quantités suffisantes pour tous, l’enrichissement plus global de la société, ne sont donc pas réunies, et la majorité reste soumise et misérable.
L’auteur semble oublier, c’est un comble, l’histoire et l’évolution des rapports sociaux, essentielles dans la compréhension de l’économie, mais aussi le rapport entre l’économie réelle et l’économie financière, qui absorbe aujourd’hui, très largement, l’essentiel des plus-values. L’économie financière c’est, selon les analyses, entre dix fois et près de cent fois l’économie réelle productrice de richesses concrètes, dont le simple citoyen pourrait profiter … concrètement.
Cet article serait-il une farce, une provocation à un minimum de réflexion… ?
Parmi mes plaisirs à New-York et dans la campagne aux alentours, la vitesse des véhicules ne comptait pas pour rien. Moins de bruits, moins de stress, tout paraît plus calme et détendu par rapport à notre environnement européen, aux abords et sur les routes. Les villes n’en paraissent que plus conviviales. En bref, je n’y avais pas pensé avant de me rendre compte que cette vitesse un cran en dessous c’était très agréable.
@doctorix
Bonjour Doctorix,
Merci pour votre compliment et permettez moi de poursuivre avec vous un instant mes bavardages
Effectivement ces manières de pseudo analyses et de communications de l’Occident guerrier atteignent des sommets de tartufferie. La bête est elle acculée, ou suffisamment sûre d’elle même pour se croire tout permis ?
A moins qu’il faille voir là une façon de faire monter la pression psychologique chez ses ennemis ?
Il leur faut une belle dose de maîtrise sur eux même à ceux là pour ne pas répondre à la violence et au mensonge d’une manière qui les accuserait aux yeux d’un public non averti. Je n’aurais personnellement, à mon grand tort, probablement pas cette faculté, tant la déformation de la réalité à laquelle nous assistons est révoltante.
A ce propos je trouve la maîtrise du langage, de la communication d’un Lavrov, d’un Poutine, de la diplomatie russe de manière générale, ou même d’un Bachar el Assad, quoi que l’on en pense par ailleurs, remarquables en comparaison de nos politiques étrangères absolument catastrophiques tant en action qu’en communication.
Allez, je me risque,
par esprit de jeu, puisque tel était le thème de certains échanges,
à me laisser aller à ma petite parano personnelle.
Comme je vis une partie de l’année dans un pays slave, ou je rencontre tant des Polonais que des Biélorusses, des Ukrainiens et des Russes, je sais à quel point l’Occident fascine et tout particulièrement la France et la francophonie sont aimés, littéralement à vous serez dans les bras de tous ces gens là qui ont toujours plein de choses fort aimables à déverser sur vous à propos de vos origines.
Comme par ailleurs, comme on dit, « il faut être deux pour danser le tango », je me dis qu’il est assez difficile de faire un ennemi de quelqu’un qui vous aime tant.
Alors, cette manière de communiquer et d’agir scandaleuses, grossièrement scandaleuses, ahurissantes de bêtises, et révoltantes en termes de justice, n’est ce pas une manière, voulue, de « nous » faire détester de ceux là même qui ne nous cachent toujours pas leur admiration, ceux là qui nous aiment encore malgré tout ce que nous leur faisons ou ne leur faisons pas ?
Il est bien connu qu’échauffer les esprits est primordial et historiquement prouvé lorsque l’on songe à des conflagrations généralisées. L’Occident dans ses velléités fait en tout cas tout ce qu’il peut pour se faire détester des Russes, des Syriens etc., et qui sait le fait il non pas seulement par représailles, tel qu’annoncé, mais véritablement et principalement par calcul. Non pas seulement pour se défier des politiques qui lui résistent d’un Poutine ou d’un Bachar El Assad, mais afin que que les Russes, les Syriens, les Iraniens etc. finissent malgré eux, malgré des siècles d’admiration, de sympathie, et même d’amour, par nous détester... Cela en arrangerait en tout cas plus d’un.
Fin de ma parenthèse paranoïaque.
Quoi qu’il en soit, des articles comme le vôtre sont essentiels afin de lutter contre des ruptures desquelles on ne se relève qu’en fort mauvais état…. Quand on se relève…
Concernant la possibilité que les médias conventionnels communiquent ce genre d’informations, je ne sais pas ? La situation semble un peu plus ouverte et diversifiée dans le monde anglo-saxon.
Je suis entouré d’un certain nombre de journalistes conventionnels. J’ai subjectivement l’impression que les choses commencent tout de même à bouger de ce côté là, mais de là à foutre en l’air radicalement la « fabrique du consentement » … je me montrerais plus prudent. Les humains sont ce qu’ils sont...
Encore que les
sommets de duplicités et de mensonges, d’incohérences logiques, que
nous atteignons en ce moment, deviennent tels qu’il doit tout de même
devenir fort difficile pour beaucoup de journalistes, prolétaires
des médias de masses, de continuer à faire semblant qu’ils ne voient pas et ne
comprennent pas…Cela devient une injure flagrante à l’intelligence et à leurs capacités de réflexion...
Alors qui sait ces sommets - parce qu’il devient tout de même difficile de monter plus haut- peuvent ils permettre d’envisager un début de révolte de ceux qui sont sommés de radoter (« du blabla » de la bouche même d’une présentatrice connue de la RTBf, que je connais personnellement et qui m’avoue ne pas pouvoir écouter les informations du genre de celles qu’elle a été sommée de radoter durant des années tant cela manque de sérieux, d’analyse et de travail) sur les ondes et dans la presse.
Au plaisir.
@Christian Labrune
Bonjour Monsieur Labrune,
Contrairement à d’autres ici, j’apprécie ceux qui aiment et prennent la peine de se lire et relire. Vos réponses, agréables à lire m’apprennent en outre quelques bonnes petites choses bien utiles.
Ceci dit, j’ai peine
à croire qu’échappe à la finesse de votre esprit que donner des
définitions de la paranoïa suffise pour en accuser les autres.
On est toujours à
un moment ou à un autre le parano de quelqu’un ou de quelque chose.
Finalement, « qui
se sent morveux se mouche », et pour toute intéressantes
et plaisantes que soient vos interventions, elles ne nous font pas
avancer d’un pouce dans le débat qui nous concerne ici.
Qui sont ici les paranos ?
Somme toute ce que nous recherchons tous, c’est l’épreuve des faits.
Pourquoi donc alors se défile sur commande à La Haye une bonne part du camp Occidental au moment où la Russie et la Syrie prétendent en mettre sur la table ? Cela n’a évidemment pas de sens, ne fût-ce qu’en terme de crédibilité pour leurs opinions publiques.
Lorsque l’on enquête, on écoute tout le monde, on analyse, on déduit… et on tente de conclure. On ne choisit pas à l’avance qui est le faux témoins ou non.
Refuser d’entendre des prétendus témoins, refuser d’occuper cette place privilégiées d’écoute et d’observation mise à leur (« à notre », puisqu’ils sont en quelque sorte nos représentants) disposition, n’est ce pas fondamentalement se décrédibiliser ?
A ce poste là
d’observateur de dix sept témoins, nul doute que si ces témoins
étaient faux cela transparaîtrait d’une façon ou d’une autre :
de la confusion, des regards, des malaises etc.
Refuser de percevoir
directement la prétendue manipulation de la Russie-Syrie, c’est se
mettre hors jeux, nous mettre d’ailleurs nous aussi, simples
citoyens, hors jeux.
Pour finir, cela fait un bon petit bout de temps que l’Occident peine à convaincre. Il ne faut pas se rendre sur Agoravox pour s’en rendre compte.
Nous laisser entendre que cela tiendrait seulement à la performance des réseaux de désinformations russes me fait bien rire.
L’Occident, dix fois plus riches (et j’en passe), dix fois plus peuplé, inventeur des techniques de communications et de réseaux contemporains... incapable de se défendre… face à une Russie considérée comme arriérée, inculte, incapable, sous développée tant au niveau économique qu’en terme de développement d’une société civile (ce qu’elle reconnaît d’ailleurs modestement elle même), cet Occident donc ne serait pas en mesure de communiquer aussi efficacement la vérité des faits que la Russie ses mensonges… ?
Ces questions posées reposons nous vos questions de la parano….
Je ne comprends pas
cette formule : " sauf que le projet de sauvetage est bien
économique et agronomique avant d’être écologique", formule que l’on
retrouve sur le site de l’auteur rédigée de façon encore plus
radicale : "L’intérêt est certes agronomique et
écologique, mais avant tout ÉCONOMIQUE par la valeur ajoutée par
le transit intestinal des vers de terre. En effet, selon une
information rapportée par le CNRS, leur travail rapporterait un
milliard d’euros à un pays comme l’Irlande" .
Personnellement j’ai plutôt l’impression que l’enjeu est fondamentalement écologique, agronomique, déterminant pour la survie de l’humanité. Ce n’est que subsidiairement qu’il serait en plus économiquement profitable. Ceci dit il pourrait être encore plus profitable économiquement pour nos technocrates au pouvoir s’il était possible de créer des vers de terre transgéniques brevetés, résistants aux pesticides.
Est-ce pour flatter la conscience de ces technocrates que l’auteur inverse ainsi le sens des valeurs ?
@xana
Pardonnez ma naïveté, mais en ce qui me concerne, mis à part ce point de détail sans importance, je suis en parfait accord avec votre analyse ! Hormis peut être le ’hélas’ pour l’avenir. Je le suppute aussi, mais je ne suis pas devin.
@Croa
Bonjour Croa,
Le mécénat public et d’entreprises privées est très important, et même indispensable, en matière artistique. Aujourd’hui encore. En Belgique pour ne donner qu’un exemple que je connais par mon propre métier, des fonds sont automatiquement créés lors de la construction ou rénovation par exemple de logements sociaux, fonds alloués à des œuvres d’art. Des budgets d’achats d’œuvres d’art contemporain sont évidemment prévus non seulement pour les musées, mais également pour les bâtiments et lieux publics. A côté de ce mécénat direct, il y a évidemment aussi toutes les structures artistiques subsidiées, qui sont partout, quasiment jusque dans les moindres villages (Opéras, ballets, festivals, académies, concerts, spectacles, œuvres d’arts pour les bâtiments ou lieux publics, paysagiste, urbaniste, architectes, architectes de jardin, d’intérieur, designers etc.) . Quand aux droits d’auteur, j’ai déjà répondu ailleurs, c’est une chimère, à moins d’être archi célèbre. La simple célébrité ne suffit déjà plus. Si dans mon entourage on parle d’éventuels droits d’auteur (en réalité on en parle à peu près jamais), c’est pour en rire ; c’est comme de parler des intérêts de votre compte d’épargne, ça rapporte, c’est sûr, et ça vous permet même d’en vivre .... si vous possédez des millions.
Heureusement que la création artistique ne se limite pas aux quelques créateurs qui collectionnent les millions, nos sociétés seraient bien ternes et l’art réservé alors uniquement aux couches les plus privilégiées des hyper riches.
L’art et la création artistique sont au contraire heureusement partout autour de nous et le résultat le plus souvent du travail de gens simples et modestes dont le labeur n’est pas toujours facile à défendre, loin s’en faut. Notamment parce que il est difficile d’admettre qu’avant de mettre en forme de la matière et de vendre son kilo de ferraille, il faut que quelqu’un ait réfléchi à la façon dont on allait le mettre en forme, et que cette métamorphose là est au départ un processus immatériel difficile à évaluer autant qu’il est indispensable. Le créatif est toujours en situation périlleuse de voir son travail accaparé par celui qui possède le moyen de produire ou simplement d’acheter sa pensée. L’architecte est parfois pour son client de peu de poids dés que l’entrepreneur débarque avec ses équipes et bulldozers, même si sans architecte il n’y a tout simplement ni projet, ni budget, ni chantier possible. La condition même de possibilité de l’existence d’une oeuvre, quelle qu’elle soit, ... c’est le processus créatif. Vous pouvez remplacer ’architecte’ par tous les métiers créatifs que vous voulez (à la nuance, de taille, que les architectes sont une profession organisée), la problématique reste identique : la difficulté de percevoir et d’accorder une valeur à un processus indispensable, qui requiert des gens pour qu’il existe, mais dont on suspecte régulièrement qu’il ne serait pas vraiment un véritable travail. Le créatif a donc une tendance à être injustement sanctionné socialement de par son statut paradoxal de travailleur, pour partie, de l’immatériel. Il suffit de lire les commentaires à cet article pour s’en rendre compte. Jamais vous ne liriez de tels commentaires à propos d’un terrassier ... et c’est tant mieux pour les terrassiers !
@Monolecte
Merci à vous d’avoir soulevé cette problématique commune dont on parle peu et qui est souvent très mal comprise. Ce qu’un certain nombre de commentaires révèle d’ailleurs très bien.
Le créatif indépendant à intérêt en tout cas à bénéficier d’une bonne résistance physique et mentale.
Son statut très paradoxal crée autour de lui auras ou phantasmes mal placés qui ne correspondent la plupart du temps à aucunes réalités concrètes, et le desservent bien souvent. Ce n’est pas nouveau. On le perçoit bien ici encore dans certains commentaires méprisants. Il est important donc de communiquer.
Bonne continuation à vous.
@oncle archibald Bonjour,
Oui effectivement, c’est exactement ce que j’explique. En plus de faire son travail il faut souvent ferrailler pour récupérer son argent, ce qui est harassant. La vie du créatif indépendant est par nature aussi celui d’un soldat. Sinon, il est balayé. Prendre contact avec un avocat, le rémunérer, préparer les dossiers à lui transmettre, relire et analyser ses rapports pour être certain qu’il a bien compris la problématique, tout cela par écrit évidemment, les mois, voir les années de procédures (ce qui est la norme), les coûts que cela entraîne, tant financièrement qu’en temps et espace mental, inquiétudes etc. font que ce n’est que dans les cas les plus graves que l’on se résout à ce type d’action, du moins lorsque l’on est un simple indépendant. C’est évidemment la porte ouverte à tous les abus. C’est pourquoi je pense que les créatifs devraient s’associer afin que la facturation et les poursuites éventuelles soient réalisées par une coopérative dédiée, spécialisée. Certains pays, comme l’Italie, font cela de manière courante. Il faudrait le mettre en place en France et en Belgique.
@Wildbill Bonjour Wildbill,
Ne fantasmez pas
trop sur le mot « artiste ». Rien ne sert de se monter la
tête comme vous le faites. C’est comme pour ’Dieu’, dites ’principe
transcendant’ Pour ’artiste’ pensez ’créatif indépendant’. Il
sont partout : du dessin des paysages (paysagistes) à celui de
vos routes, rues et quartiers (urbanistes), ponts, maisons et immeubles
(architectes) , bagnoles et objets de consommation courantes
(designers), coupes de vos vêtements, dessins de vos papiers peints
et tissus, illustrations des livres de vos enfants, musiciens,
peintres, sculpteurs, danseurs, acteurs, circassiens etc. Pour ma
part j’y rajoute, tous les créatifs qui n’appartiennent pas
directement au monde des arts traditionnels. Pour moi quelqu’un qui
crée avec passion et indépendance une production de légumes de
qualité, un mécanisme intelligent, c’est un artiste, comme un
producteur de vin ou un restaurateur qui travaille la saveur de ses
plats…
Ce dont l’article parle, ce n’est pas une plainte concernant le statut de l’artiste en tant que tel, comme semble le percevoir bon nombre de commentateurs, ce qui serait sans grand intérêt, mais la façon dont son travail, ce statut particulier, sont considérés dés lors qu’il s’agit de le rémunérer ; du marchandage, souvent affectif en plus, auquel il est régulièrement soumis alors que l’on réclame pourtant son intervention ou sa production. A mes clients je dis qu’ils ne sont ni obligés de me choisir ni de travailler avec moi, qu’ils peuvent aller voir ailleurs… mais que s’il décident malgré tout de travailler avec moi ils doivent respecter les accords convenus. Ce n’est pas moi qui vais les chercher, mais eux qui viennent me demander de travailler pour eux. Si personne ne vient me chercher je ne vais pas me plaindre, je ne peux m’en prendre qu’à moi même.
Il est bien évident que lorsqu’une entreprise de travaux publics débarque sur un chantier avec ses bulldozers, personne ne conteste qu’il y a là travail… Par contre, lorsque l’on considère les plans et plus encore les esquisses, les idées qui sont à l’origine de ces travaux, il en va tout autrement. Il n’est pas du tout évident de défendre la création d’idées, de concepts, de formes, de dessins, de sons etc. C’est à la base, principalement immatériel. Ca n’existe pas et une personne ’l’artiste’ la fait apparaître. Ce processus là est régulièrement déconsidéré, et régulièrement perçu par un certain public comme suspect, voir carrément comme un non travail. Bien souvent ce public mal informé pense que cela peut se faire le matin entre le premier café et la tartine grillée.. et que pour cela ça ne vaudrait pas grand-chose de plus que quelques miettes… Pas grand-chose de plus en tout cas que quelques minutes de réflexions. Un peu comme si vous payiez votre médecin uniquement les deux minutes au cours desquelles il pose son diagnostique ou rédige son ordonnance. La différence avec le médecin, que l’on accepte de payer sans trop rechigner, c’est que c’est principalement une assurance collective qui le rémunère, alors que pour un créatif indépendant, il est clair que vous payez entièrement de votre poche non seulement les deux minutes de génie (pour les génies) ou les nuits blanches des créatifs plus communs, mais également l’entièreté de leurs subsistances, comme pour n’importe quel autre travailleur. Sinon, l’existence même de personnes dont le rôle est de réfléchir, de créer serait tout simplement impossible. Lorsqu’un créatif est rémunéré c’est sa subsistance qui est en jeu. Lorsque l’on tente de retenir une partie de sa rémunération d’une façon ou d’une autre en profitant de la fragilité de son statut, du regard que la société pose sur lui, c’est une façon de lui dire qu’il ne mérite pas de vivre de son travail… ce qui est d’une grande violence. Violence pourtant commune que dénonce, justement, Monolecte.
@Croa
Heu... Pardonnez moi, vous en connaissez beaucoup ? Tout ceux que je connais souhaitent avant tout être payé pour leur travail. Mis à part les situations les plus exceptionnelles, les droits, lorsqu’ils existent, ne rapportent quasiment rien... Lorsque vous publiez, par exemple, un guide bien foutu, original etc.. sur les quartiers de New-York (j’en sais quelque chose pcq ma soeur en a publié un récemment et elle m’a parlé des conditions financières prévues au contrat), vous le faites pour le plaisir, mais certainement pas pour gagner quelque chose. Ce que ça vous rapporte vous dédommage tout au plus de votre voyage et de vos frais. Aux artistes plasticiens de mon entourage on propose régulièrement des expositions comme des opportunités pour présenter leur travail : c’est en réalité surtout souvent une vitrine avantageuse pour les villes ou régions qui profitent parfois, sans aucun dédommagement, gratuitement de leur travail créatif sans mettre en oeuvre en contre partie un véritable travail de promotion, comme le fait une galerie. J’ai parfois l’impression qu’on les prend vraiment pour des idiots corvéables à merci pour améliorer le décor à l’oeil. Il faut vraiment être très courageux pour se plier à ces conditions de vie somme toute assez humiliantes. Mais comme le décrit l’article ci dessus, on considère que l’artiste travaille par vocation et passion, ce qui est vrai, sinon ce serait impossible de résister. N’étant pas, comme beaucoup, esclave plus ou moins consentant d’un métier qu’il déteste, il peut bien payer ce privilège de sa personne. Sa liberté ne doit être que d’esprit. Plus que cela, ce serait insupportable.
Il y a aussi toutes sortes de fantasmes qui traînent à propos des revenus des indépendants de ces secteurs (du genre de celui que vous émettez et qui ne correspond pas à la réalité de la toute grande majorité, même de personnes déjà assez connues) ... ce qui n’aide pas et vient souvent en renfort des chantages auxquels nous sommes soumis... La réalité de tout cela est simple, nous ne sommes pas défendus par une structure commune et devons résister chacun seul à la dure loi des rapports de force, là où par exemple un fonctionnaire a derrière lui une structure énorme, la police, l’armée s’il le faut, pour aller quérir l’argent des impôts là où il se trouve. Ma famille d’employés, de militaires, de fonctionnaires est évidemment ébahie des anecdotes que je lui raconte : elle n’a jamais eu à se soucier d’être payée pour son travail, cela va de soi... Pas pour nous. Simplement récupérer son argent est un travail en plus du travail proprement dit, et c’est harassant.
@Fergus Bien sûr que l’on se met d’accord sur un prix en fonction de la mission demandée. Ce n’est pas de cela dont je parle, mais bien d’un chantage sur le prix qui a été convenu contractuellement, chantage qui apparaît souvent dés que le chantier s’achève évidemment. C’est un classique. Nous étions prévenus déjà lors de notre formation de ce trait de caractère assez commun chez certains clients.
J’ai même des collègues et amis proches qui, tout jeunes, en ont vécu la caricature chez un important avocat de Bruxelles, qui en fin de chantier leur a dit qu’ il ne paierait évidemment pas la dernière facture, parce que c’était la coutume et qu’il y avait vraiment peu de risques que mes collègues se défendent pour la somme en jeu... S’ils s’y risquaient, menaçait il, il avait toutes les ficelles pour se défendre à leurs dépends... C’est un cas extrême et particulièrement grossier, mais les anecdotes de ce type, plus communes, dans lesquelles des clients avec lesquels vous avez tissé des liens pendant de nombreux mois, vous emberlificotent, sont légions...
@Alren
Je ne vois pas l’os dont vous parlez. De la même façon que vous pouvez choisir votre boulangerie ou votre garagiste, vous pouvez choisir votre atelier, l’artiste qui travaillera pour vous. Vous ne marchandez pas votre pain ou le prix de votre bagnole chez le garagiste une fois le prix fixé. Or effectivement les travaux de type créatifs (je suis architecte) sont régulièrement sujet à du chantage, souvent de type affectif alors que la mission est achevée. Sans compter que je sers souvent de banque à mes clients qui ont les raisons les plus invraisemblables - la liste est sans limites et s’allonge chaque année - pour me payer avec retard, des mois et parfois même des années plus tard (parce que, comme ils me disent régulièrement, après une longue collaboration je suis bien le premier à connaître leurs difficultés...) ... sans intérêt évidemment... Comme se fâcher ne mène à rien et que le recours à la justice coûte souvent plus que les sommes à récupérer, on prend son mal en patience, avec un sourire... crispé... en empruntant et en payant les intérêts des sommes dont nous avons besoin pour vivre. Certains clients que je croise en ville finissent parfois par changer de trottoir en baissant la tête, croyant que je ne les remarque pas... D’autres se confondent en excuses en m’assurant qu’ils ne m’oublient pas.... Et il y a pire... ceux qui finissent par justifier qu’ils ne vous paieront pas parce que les mois et les années passant, un argument sérieux leur apparaît pour vous trouver des poux sur la tête...
L’indépendant créatif est souvent démuni pour se défendre. Pourtant tous mes clients signent un contrat clair. Nous devrions nous organiser, faire facturer et poursuivre par une coopérative indépendante et spécialisée qui nous déchargeraient de ce rôle de police.
Ce que j’en déduits, c’est que si certains puissants nous plument, ce n’est pas parce qu’ils sont puissants, mais parce qu’ils sont des hommes et tirent profit de toute faiblesse Je n’ai pas constaté de corrélation entre le degré de fortune, les convictions politiques, le caractère de sympathie, l’âge etc... et le respect de certains principes de droiture et d’honnêteté, qui demeurent des caractéristiques personnelles. Ce serait facile sinon...
Superbe travail d’analyse. Merci ! Le constat n’est pas seulement navrant, il est affolant ! Il faut dénoncer et dénoncer sans relâche la construction et l’entretient de cette réalité virtuelle délétère, et pour cela une analyse telle que celle que vous avez réalisée méticuleusement en trois articles est indispensable. Encore merci donc pour ce travail plus qu’utile !
Merci pour ce résumé musical instructif et fort agréable !
Puis-je vous demander d’en dire un peu plus sur cette formule de Vladimir Poutine que vous transmettez : « Je vois un monde avec la Russie, ou le monde n’existera pas ! »
Faut il l’entendre dans le sens que les Russes se verraient bien
comme les seuls habitants de la planètes dans les temps à venir… ?
Cela ne plaiderait pas en leur faveur. Ou peut-être faut il le comprendre comme une volonté de vivre en ignorant les autres... ? Ce qui serait fort dommage et aussi fort dommageable... Même si cela est possible pour eux sur leur quasi continent.
Ceci posé, je suis également très agacé, hormis quelques exceptions (cf deux bons reportages sur Vladimir Poutine, sur A2 et Arte), par l’attitude générale des médias conventionnels vis à vis de la Russie. Des médias, et par voie de conséquence de la majorité, mais pas de tous, mes contemporains. J’en suis agacé, peiné, fâché, inquiet...
Ceci dit, quel que soit mon intérêt pour la Russie, l’estime que je peux avoir souvent pour sa diplomatie et sa politique étrangère, sa résilience, sa volonté d’indépendance, sa résistance à des puissances coalisées contre elle, mais aussi pour la capacité de Vladimir Poutine d’incarner les attentes de tout un peuple et de ne pas se payer de mots mais de se montrer d’une grande cohérence, je reste prudent lorsqu’il s’agit de faire l’apologie de la Russie, d’en faire un modèle exemplaire de société.
J’ai sans aucun doute de l’estime, de l’intérêt et de la sympathie pour la Russie et le peuple Russe, sa culture, sa musique, etc. mais justement pour cela, parce que j’en lis presque chaque jour la presse, publiée en Français, en écoute les émissions qu’elle émet en France et en Belgique, je reste stupéfait de l’absence quasi totale dans ses communications de la culture (sorti du cadre des danses folkloriques, de ses palais baroques et des église orthodoxes), de la société civile, de la création artistique et scientifique etc. Nul doute que tout cela existe en Russie. J’ai rencontré à Bruxelles dans un cinéma art et essais des Russes de Moscou qui animaient un cinéma de ce type là, mais ce n’est pas ce que la Russie communique principalement d’elle même. Elle préfère souvent rouler des mécaniques, se vanter de ses armements plus performants que ceux de l’Ouest (et je m’en réjouis personnellement et l’en félicite si tel est le cas), critiquer la décadence des autres (mais ne pas pouvoir se critiquer soi même c’est déjà une forme de décadence selon moi) , promouvoir les mouvements politiques les plus réactionnaires sans beaucoup de discernement, s’amuser à jeter de l’huile sur le feux (et effectivement cela me fait souvent rire, mais ça ne mène pas très loin), relayer des informations très raz des pâquerettes etc. Je trouve la pensée qui anime ces médias, en général d’une grande pauvreté, et donc très attendue et avec le temps, sans réelle surprise. Cela m’attriste parce que j’ai de l’estime pour ce pays, qui se met de cette façon bien mal en valeur. La seule exception est pour une partie de Radio Sputnik, principalement grâce aux émissions de Jacques Sapir, mais dans lesquelles il est question souvent plus de la France que de la Russie.
Tout ce que je dénonce là ne me dérange pas personnellement. De toute façon je continuerai à suivre ces médias parce qu’ils me donnent le point de vue d’en face, et en plus d’un pays qui spontanément m’est plutôt attachant. Ce n’est donc pas ce caractère extrêmement frustre de ces médias qui me fera mépriser ce pays et encore moins sa population. Ca m’intéresse même, mais disons, que cela est très loin de me convaincre.
Les musées, les théâtres, les galeries d’art, les salles de concert, cela pullule à l’Ouest, même au fond de certaines campagnes. La production littéraire, musicale, cinématographique de qualité sont tout simplement impossibles à suivre, même sur un petit territoire donné. La qualité, la grande qualité même des créations se trouve partout. C’est vrai pour les arts mais c’est vrai aussi pour les développements scientifiques, techniques et industriels. Le dynamisme de nos villes et aussi des campagnes est souvent stupéfiant. Or je sais que la Russie souffre de ce manque de dynamisme. Un dynamisme existe en Russie, bien entendu, mais, proportionnellement en bien moins grande quantité, hormis autour de pôle exceptionnels… Je lisais un article de Christophe TRONTIN déns le Gand Soir (ici : https://www.legrandsoir.info/ce-que-les-candidats-nous-revelent-de-la-societe-russe.html ) qui semble nous dire par l’intermédiaire d’une opposante que la concentration en musées, expositions, théatres etc. est dix fois supérieur en Europe de l’Ouest. J’ai lu aussi d’autres articles sur cette difficulté à la créativité en tous les domaines, économiques, scientifiques etc. sur l’ensemble du territoire Russe. La population en général ne serait pas prête à cela, mais plutôt attirée par un repli frileux autour d’un état fort et protecteur. Je ne sais si ce chiffre de « dix fois » inférieur, est exact, crédible ou non, et en fait cela ne veut pas forcément dire quelque chose de très précis au niveau de la culture que les gens vivent. Une culture populaire peut subsister et être très forte. Ceci dit lorsque je capte les chaînes Russes à la télévision, qu’est ce que j’y vois principalement sinon des shows rutilants et clinquants à l’américaine, qui nous paraissent à nous, dégénérés de l’Ouest, d’une vulgarité inouïe. La culture américaine, ses valeurs, ses clichés semblent animer l’imaginaire russe. Et cela me désole. Nous sommes nous à l’ouest, vaccinés face à ces chimères, du moins une certaine classe moyenne qui s’en moque, mais apparemment les Russes pas encore. Quand aux (riches) Russes de Bruxelles, c’est souvent une population très mal éduquée et arrogante qui ne rêve que luxe en touts genres (Grosses limousines blanches, silhouettes longilignes peroxydées ou noir de jais, complets vestons brillants aux jambes et épaules écartée etc.) méprisants souvent avec les commerçants et les locaux. Ce comportement est peut être plus l’apanage général de l’excès de richesse que de la mentalité russe, mais disons que celle ci n’y déroge pas. Une fois encore, dommage.
J’ai aussi rencontré un couple de simples jeunes russes de Moscou, absolument délicieux.
Enfin, tout cela pour dire que l’image que la Russie donne d’elle
même à l’étranger au travers de ses propres médias en fait, à
tort ou à raison, un pays rude, mal dégrossi, plutôt arriéré et
mal éduqué, au goût prononcé pour ce que le capitalisme produit
de pire : les paillettes et le luxe, les armes et la forces
brute. Ce que je trouve surprenant c’est qu’elle est la première à
en être responsable puisque c’est comme cela qu’elle se présente principalement. Tous
ces épithètes peu flatteurs que je donne ci dessus, peuvent
s’appliquer autant aux USA, à la Belgique ou à la France pour
certains de leurs aspects et de leurs populations, sauf que ces pays
communiquent d’eux même aussi toutes sortes d’autres valeurs beaucoup
plus favorables et enrichissantes. Ce qui ne m’empêche pas d’être lucide sur les monstruosités que l’Occident commet hors de ses frontières.
Ce que j’attends donc des médias Russes, c’est qu’ils apprennent à nous communiquer du meilleur d’eux même. Probablement que mes contemporains auront alors plus de facilité à les respecter et se laisseront-ils moins influencer par les mantras des médias dominants .
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