C’est par Beethoven que j’en suis venu, assez tard, à la musique classique. un camarade de fac à qui j’avais dit que je n’écoutais pas de musique classique m’a apporté un jour un disque où il y avait sur une face la 4° et la 5° sur l’autre, dirigées par Hermann Scherchen (je m’en souviens comme si c’était hier) en me disant simplement « Tiens, tu écouteras ça ». « Je vais essayer, mais je ne promets rien » lui ai-je rétorqué.
Et c’est le 1° mouvement de la 4° qui a tout déclenché. Il commence lentement, mais ensuite il y a de tels élans, toujours sur le même thème d’ailleurs, que j’ai été emporté.
Beethoven m’a accompagné toute ma vie. L’élan vital qu’il ya dans sa musique m’a aidé à traverser toutes mes périodes de découragement et de lassitude.
« Allez ! Remue-toi, mollasson ! Ne te laisse pas aller ainsi ! » me criait-elle, comme dans ses dernières sonates pour piano où du plus profond désespoir il remonte à la lumière.
Une leçon de vie. Merci Beethoven.
D’ailleurs, si on me demandait quel est pour moi le plus grand homme de l’Allemagne, ce ne serait pas Goethe mais Beethoven.
Ce petit moment d’échanges me distrait de toutes les engueulades qu’on peut avoir sur ce site et me fait du bien. Merci pour cet article.