Grippe VS Covid, qui est vraiment le plus mortel ?
Nous sommes en 2021 et on n’en a pas encore fini avec le coronavirus. La menace d’un nouveau confinement arrive. Tout le monde regarde vers l’Angleterre et leur nouveau variant. Ce qu’on va voir dans cette vidéo c’est si l’épidémie de COVID-19 est vraiment plus mortelle que la grippe de 2017 et de combien est l’écart. Je vous annonce tout de suite qu’en faisant tous les calculs j’ai complètement halluciné.
Dans la vidéo précédente, je vous avais montré où aller chercher les données des personnes décédées pour faire vous-même les calculs et arrêter de vous faire manipuler par des journalistes qui ne maîtrisent absolument pas les chiffres et ont juste pour but de faire le plus peur possible, parce que c’est vendeur. A l’aide de ces chiffres je vous avais montré que l’épidémie de coronavirus n’a que très légèrement augmenté la mortalité et seulement pour les plus âgés. Les moins de 65 ans ne sont pas du tout plus décédés en 2020 qu’en 2019 et les plus de 65 ans, un peu plus.
J’expliquais sur cette vidéo que les décès supplémentaires que l’on voit en 2020 viennent surtout de la pyramide des âges de la France. Les français vieillissent avec notamment les célèbres baby-boomers. Même si la plupart des personnes regardant ma vidéo ont eu des critiques positives, j’ai décider de regarder en détail ce que disaient les critiques. En l’occurrence, 2 internautes, au milieu de leurs insultes me reprochaient de mettre trop de poids au phénomène démographique. Ils disent que les 30 000 décès montrés comme liés à Covid-19 en mars-avril sont une preuve irréfutable que la Covid-19 est extrêmement dangereuse et mortelle. J’ai donc décidé de creuser la question et d’étudier en détail les chiffres de décès par âge. Pour ça, j’ai comparé l’épisode de grippe de 2017 à l’épisode de Covid-19.
Je vous avoue que je ne m’attendais absolument à ce que j’ai découvert. J’étais complètement scotché. En faisant cette comparaison vous allez voir qu’il ne faut plus dire que le covid-19 est un peu plus mortel qu’une grippe. La Covid-19 est en fait moins mortelle qu’une grippe. La seule raison pour laquelle nous avons eu une surmortalité plus forte en 2020 qu’en 2017, c’est uniquement que parce que les gens sont plus vieux.
Préparez-vous à tomber de votre chaise, on y va.
Lien vidéo : https://youtu.be/8pA9pfFUSIk
GRIPPE 2017 VS COVID 19
La première chose à faire, c’est d’arrêter de comparer des choux et des carottes. Un des graphiques les plus connus sur le coronavirus, c’est celui de l’Insee sur la page dédiée à l’épidémie de covid-19. Il présente le nombre de décès chaque jour de mars à novembre pour les années 2018 2019 et 2020.
Ce graphique, à mon sens fait de la politique au lieu de faire de la statistique. Si le graphique ne met pas janvier et février, c’est pour faire ressortir l’épidémie de coronavirus, et ça lui donne une importance qu’il n’a pas. De la même manière, il est assez discutable de s’arrêter à 2018 et 2019 car on sait qu’il s’agit de 2 années avec des épidémies de grippes plutôt modérées. Dans le graphique sur les synthèses pluriannuelles toujours de l’Insee, on peut trouver celui-ci qui met en perspective l’année 2020 avec plus d’années et on a tous les mois.
C’est bien mieux, car on peut voir notamment qu’en 2020, on n’a pas eu d’épidémie de grippe l’hiver. Donc en 2020, le pic de mortalité est décalé.
Ce n’est pas encore parfait car on a l’impression que l’épidémie de Covid-19 fait beaucoup de décès alors qu’elle est surtout décalée dans le temps. J’ai donc récupéré les données pour comparer les décès de l’épidémie de Covid-19 à ceux de la grippe de 2017 considérée comme assez méchante. Sur ce graphique, vous avez 65 jours d’épidémie de grippe 2017 et de Covid-19.
La courbe bleue va du 16 décembre 2016 au 18 février 2017. La courbe orange va du 1er mars 2020 au 4 mai 2020. Déjà avec cette courbe, on voit que la différence n’a pas l’air énorme. Le pic de la grippe 2017 est moins haut, mais comme elle a duré plus longtemps que la crise de la Covid-19, ça se compense. Finalement sur cette période de 65 jours, il y a eu 132 275 décès pendant la grippe 2017 et 134 025 décès pendant la Covid-19 en France métropolitaine. Cela fait donc une hausse des décès de 1,3 % pour la Covid-19 par rapport à la grippe 2017.
Là quand on fait de statistiques, on s’arrête 2 minutes et on se dit bon 1,3 %, ce n’est pas énorme, mais ça peut en effet être considéré comme significatif. Pour l’instant on ne s’affole pas. Mais j’ai décidé d’aller un peu plus loin en regardant en détail ce qu’était le visage de la France en 2017 et ce qu’il est en 2020. Et là j’ai un peu halluciné.
Pour savoir si on a vraiment plus de mort en 2020 qu’en 2017, il faut déjà regarder si on n’est pas juste plus nombreux, et si on est plus nombreux il faut savoir si on a plus de jeunes ou plus de vieux. Sur le site de l’Insee, on peut aller chercher les pyramides âges des années 2017 et 2020. On va pouvoir facilement vérifier ça.
Voici la pyramide des âges de France métropolitaine des années 2017 et 2020 avec les données de l’Insee. En bleu, le nombre d’homme pour chaque âge en 2017 et 2020 et en rouge, la même chose pour les femmes.
Par exemple, au 1er janvier 2017, il y avait en France 332 847 hommes de 70 ans. En 2020, 3 ans plus tard, ces hommes ont vieilli, certains sont décédés, d’autres sont partis à l’étranger, d’autres sont arrivés en France et l’Insee compte 312 823 hommes de 73 ans. Pour les femmes, même exercice nous avions 377 526 femmes de 70 ans au 1er janvier 2017 et 366 483 femmes de 73 ans en 2020.
Au total, en 2017 d’après l’Insee, il y avait 64 639 133 personnes au 1er janvier 2017 en France métropolitaine. 3 ans plus tard, au 1er janvier 2020 nous étions 64 897 954. Donc une augmentation de population de 258 821 personnes, soit de 0,4%. C’est moins que l’augmentation de 1,3 % des décès liés au Covid, à ce stade, on se dit qu’on a quand même 0,9 % des décès qu’on n’explique pas et qui sont peut-être dus à une plus grande mortalité du covid-19 par rapport à la grippe.
Donc, on va aller plus loin et on va regarder qui sont ces français en plus, la France a-t-elle plus de vieux, plus de jeunes ou les 2 ? Et quand on regarde ça, tout ce que vous avez pu lire de catastrophiste sur la pandémie s’effondre.
Regardez ce petit bourrelet que l’on retrouve sur nos 4 courbes. Ils correspondent à des générations que l’on a appelé les baby-boomers.
Ce sont les personnes nées entre 1946 et 1975 et qui ont donc entre 45 et 74 ans en 2020 et entre 43 et 71 ans en 2017. Ces générations sont beaucoup plus nombreuses que celles d’avant nées avant et pendant la deuxième guerre mondiale. Elles vieillissent et les plus âgés rentrent dans les âges où la mortalité augmente. Dans ma dernière vidéo, je vous ai montré qu’avant 65 ans, il ne se passe pas grand-chose en France en termes de mortalité. En revanche partir de 65 ans, la mortalité augmente au fur et à mesure que l’on vieillit et devient plus forte pendant les épidémies, tous les ans, aussi bien de grippe que de coronavirus.
En France, au 1er janvier 2017, nous avions 11 853 674 personnes de plus de 65 ans. Au 1er janvier 2020, nous avions 12 680 187 personnes de plus de 65 ans. Donc en 3 ans, la France a gagné 826 513 personnes de plus de 65 ans. C’est énorme ! Cela fait +7 % en 3 ans ! C’est juste dû au vieillissement des baby-boomers.
Donc, quand on dit que la France a gagné 250 000 personnes en 3 ans, en fait elle a gagné plus de 800 000 personnes de plus de 65 ans et perdu plus de 550 000 jeunes ! Tout cela parce que les baby-boomers vieillissent et que les français font de moins en moins d’enfants et les enfants qui naissent ne sont pas assez nombreux pour remplacer les anciens.
Donc, si on veut comparer les décès ente la grippe et la Covid-19, il faut vraiment regarder finement âge par âge les décès et la population, parce qu’entre 2017 et 2020, ça n’a juste rien à voir. Et c‘est là que j’ai trouvé un résultat auquel je ne m’attendais pas du tout.
Pour comparer, la grippe 2017 et l’épidémie de Covid-19, j’ai pris le nombre de décès en France métropolitaine âge par âge pendant les 65 jours de chaque épidémie. Ensuite j’ai divisé ce nombre par âge, par le nombre de personnes de cet âge en France métropolitaine. J’en déduis donc le taux de mortalité de chaque période épidémique pour chaque âge. Et là grosse surprise. Je vous jure que je pensai voir la courbe du covid-19 très légèrement au-dessus de la courbe de grippe 2017.
Sur ce graphique, on voit pour chaque âge, le taux de mortalité. Pas de surprise au début pour les jeunes, le taux de mortalité reste proche de 0 dans les 2 cas. En revanche regardez ce qui se passe au-dessus de 80 ans, la grippe 2017 a en fait été bien plus mortelle que l’épidémie de Covid-19. La grippe c’est bien plus dangereux pour les anciens que l’épidémie de Covid-19 ! Il n’y a juste pas photo !
La seule raison pour laquelle nous avons plus de décès pendant l’épidémie de Covid-19 que pendant la grippe 2017, c’est parce qu’en 2020, nous avons beaucoup plus de personnes de plus de 65 ans qu’en 2017.
Pour vraiment être sûr, on va même regarder plus finement. Je remarque que même si les courbes sont très proches, il y a quelques âges où le taux de mortalité de la Covid-19 dépasse de manière infinitésimale celle de la grippe 2017. Le pire cas est à 78 ans où l’on est passé de 0,51% de mortalité pendant la grippe 2017 à 0,58% de mortalité pendant la Covid-19.
Pour vérifier, qui est vraiment le plus mortel en tout, je prends les taux de mortalité de la grippe 2017 et je les applique à la population de 2020. Cela nous donne le nombre théorique de décès qu’il y aurait eu en 2020 si on avait eu la même grippe qu’en 2017. On continue de découvrir avec stupeur qu’à presque n’importe quel âge, la grippe 2017 aurait fait plus de mort que la Covid-19, si elle avait eu lieu sur la population française de 2020.
Finalement, la grippe version 2017 aurait fait 8 500 décès de plus que la Covid-19 si elle était survenue l’hiver dernier au lieu d’il y a 3 ans !
Donc l’épisode de Covid 2019 qui a généré la plus grande panique jamais enregistrée depuis 50 ans nous révèle juste que les français vieillissent et donc qu’ils meurent plus quand il y a une épidémie, même si celle-ci n’est pas si mortelle que ça. La psychose générale est installée juste parce qu’on a plus de vieux, et que les vieux finissent par décéder, en particulier pendant les épisodes épidémiques et c’est tout. Il ne s’est absolument rien passé d’exceptionnel en termes de mortalité pendant la crise de mars-avril.
Evidemment, malgré tous ces chiffres, je m’attends à recevoir encore quelques arguments massues pour dire que je refuse de voir l’hécatombe en cours.
1er argument : le confinement
Beaucoup m’ont dit qu’on ne pouvait pas comparer car on a eu un confinement en mars-avril et que ça a sûrement sauvé plein de vies. Déjà, il faut rappeler ce que c’était en mars-avril car il me semble que ces gens ont la mémoire courte. En mars-avril, il y a eu confinement oui, admettons que ça a sauvé des vies, même si on ne peut pas le prouver, mais il y avait encore une bonne partie de la population qui travaillait pour que tout le monde ait à manger, reçoive des colis etc. Pour tous ceux qui travaillaient il n’y avait pas de gel, ni masques. Notamment parce que le gouvernement avait brûlé les réserves de masques. Je rappelle qu’il n’y avait pas de tests non plus pour dépister les gens et que les hôpitaux disaient manquer aussi de respirateurs. Je rappelle aussi que le parcours de soin a été rompu, les gens ont arrêté de consulter pour les urgences cardiaques notamment parce qu’ils avaient trop peur d’aller à l’hôpital. Toutes ces informations sont dans les bulletins de santé publique France du mois de mai. Les médecins avaient pour consigne de dire à leurs patients de rester chez eux et de prendre nu doliprane. Autrement-dit, on n’a pas du tout soigné les gens précocement, les vrais premiers soins étaient administrés par l’hôpital quand le patient était déjà dans une merde noire.
Donc dire que le confinement a sauvé des vies quand on met en face toutes les décisions néfastes qui ont été prises, il faut vraiment avoir la foi. J’ai comme l’impression que le bilan des décisions prises est loin d’être positif. Donc si ce n’a pas été l’hécatombe, c’est que globalement ce virus, ce n’est pas Ebola.
Le seul argument qui pourrait défendre un peu le confinement ce serait de prouver que cela a empêché la diffusion du virus. Donc les décisions seraient néfastes pour ceux qui subissent le coronavirus mais empêcheraient les autres de l’attraper. La preuve que les défenseurs de cette thèse avancent, c’est le fait que le virus n’a pas fait d’hécatombe partout en France. Ce point-là est vrai, mais je vais vous montrer pas mal d’arguments qui mettent à plat cette thèse.
J’ai calculé la surmortalité pour chaque département en comparant la moyenne des décès pendant les périodes de Covid-19 et de grippe 2017 à des périodes proches avec moins de décès. Dans les 2 cas, j’ai pris autour de l’été suivant, c’est-à-dire les mois de juin, juillet et août. J’ai ensuite chargé ces données sur le site de l’Insee appelé statistiques locales. Dans le cas de la Covid-19, on voit bien en effet que la surmortalité (qui correspond aux départements en rouge) s’est limitée aux départements du Nord et de l’Est.
Dans le sud et l’ouest, il ne s’est pas passé grand-chose. On peut voir que la carte est assez jolie, toutes les couleurs sont bien rangées ensemble pour faire de belles zones. En effet, comme il y a maintenant plein de vieux partout en France, les statistiques sont stables, le décès d’une personne âgée quelque part ne va pas entraîner d’un coup une couleur rouge au milieu du jaune pâle.
On peut noter que toute la façade ouest et en particulier les Bretons sont bien tranquilles
Comparons maintenant avec la grippe 2017.
On voit assez nettement aussi l’est se détacher, la zone paraît juste un peu plus grande, mais le principe d’une zone de prédilection de virus n’a finalement pas l’air choquant. On voit des départements rouges au milieu des autres, mais je vous rappelle que nous sommes en 2017, les baby-boomers n’ont pas encore franchi les âges où la mortalité augmente, et donc dans les petits départements comme l’Orne, la Mayenne, la Corrèze, le Tarn-et-Garonne ou le Gers, quelques décès de plus ou de moins cela se voit très vite. Dans le Gers par exemple on est juste passé d’une moyenne de 5 décès par jour l’été à une moyenne de 8 par jour pendant la grippe. Pour faire simple, il a suffi qu’une personne le refile dans un EPAHD du Gers pour avoir cette surmortalité.
Pour la grippe aussi les bretons ont l’air bien tranquille.
2e argument : la 2e vague
Par ailleurs, à la Toussaint, il y a eu une autre épidémie. Les personnes qui défendent la thèse du gouvernement appelle cela une seconde vague. Je ne peux pas encore l’analyser car je n’ai pas les décès sur toute la période, mais l’Insee propose une carte de surmortalité par département.
Cette fois-ci ce n’est plus le nord-est, mais le sud-est qui est touché. C’est intéressant à noter car les instituts qui ont étudié le génome des différents coronavirus qui circulent, nous disent qu’il ne s’agit pas du même variant. Donc c’est une autre épidémie et elle touche des territoires un peu différents. Finalement les virus sont aussi sensibles à l’environnement et se développent plus ou moins facilement selon les moments de l’année et les endroits. Grosse découverte scientifique.
Bon ben les bretons sont encore passé au travers.
J’attends avec impatience les gestes barrières à la mode de Bretagne : on met le masque au-dessus de la tête (au moins comme ça on est protégé de la pluie), on se tient tous par les petits-doigts en sautant à cloche pied et on remplace le gel hydroalcoolique sur les mains par du cidre dans la bouche.
Par ailleurs, c’est intéressant de noter qu’une vague épidémique n’a aucun problème à survenir, même si tout le monde met du gel, porte un masque, a un couvre-feu et respecte la distanciation sociale. Alors là bravo pour l’efficacité de la protection.
Il semblerait d’ailleurs que des personnes infectées une première fois en mars, ont pu être réinfectées en octobre. Ainsi l’immunité ne fonctionne pas totalement. Cela semble donner un indice supplémentaire sur le fait qu’il s’agit d’un variant différent. D’ailleurs, les anglais annoncent en ce moment avoir aussi un autre variant.
D’ailleurs, théorie toute simple pour cette deuxième épidémie, on a toujours de plus en plus de vieux et fatalement à chaque nouvelle épidémie, on a plus de décès et c’est juste la démographie.
3e argument : sauver les pauvres
Un argument porté par une partie de la gauche c’est que ce sont les pauvres qui meurent de la Covid-19 et qu’il faut donc confiner pour les sauver. Regardons donc une carte de pauvreté en France sur le site de l’Insee.
On retrouve bien notre différence est-ouest pour la pauvreté des 60-74 ans en 2017. Je prends cette tranche d’âge car je rappelle que ce sont les baby-boomers qui sont responsable de la surmortalité Covid-19. Dons l’argument semble fonctionner. On a plus de surmortalité là où les baby-boomers sont plus pauvres.
D’ailleurs n’aurait-on pas percé à jour le secret des bretons ? N’ont-ils juste pas de pauvres ? Pour la grippe, on avait aussi constaté une différence est-ouest. Cette carte semble confirmer cela aussi. Donc ce que montrerait cette comparaison, c’est que l’épidémie de Covid-19 a engendré une surmortalité pour les personnes âgées et plus particulièrement pour les personnes pauvres, comme d’habitude finalement. Encore une fois, on a plus de décès, juste parce qu’ils sont plus nombreux. Les épidémies entraînent une surmortalité chaque année chez les plus âgés et surtout les plus pauvres. Cela ne montre pas du tout qu’il faut confiner, cela montre qu’il faut éradiquer la pauvreté, c’est une question de santé publique.
Par ailleurs, quand on réfléchit juste 2 minutes, est-ce qu’un vieux pauvre ça vit dans un grand loft au bord de la mer avec un jardin ou est-ce que ça vit plutôt dans un petit appartement sans un appart insalubre ? Est-ce qu’un vieux pauvre confiné ça peut aller faire on jogging tous les jours pour être en bonne santé ou est-ce que c’est condamné à rester psychoter devant sa télé toute la journée ? Alors je pèse mes mots pour ne choquer personnes, mais dire qu’on veut sauver les vieux pauvres en les confinant c’est juste complètement con.
4e argument : le nombre de places à l’hôpital
On m’a dit aussi qu’il fallait confiner car sinon on allait saturer l’hôpital car on n’a pas de places en réanimation. Là c’est facile à vérifier. Sur le site Géodes, vous pouvez aller consulter le nombre de personnes en réanimation en France depuis le 18 mars jusqu’à aujourd’hui.
Vous pouvez voir que le maximum de places prises en réanimation en France pendant l’épisode de mars a été de 7 019 le 8 avril. En France, la capacité en réanimation courante est de 4 000 places, ce qui suffit pour le quotidien, et l’hôpital a montré en période de crise qu’il est capable de passer à 10 000 places en se réorganisant. On est donc très loin d’avoir eu une situation de trop plein pour la réanimation.
Il y a eu des endroits tendus, et beaucoup d’endroit où certains services sont restés quasiment vide. C’est donc une extrêmement mauvaise gestion de l’hôpital publique, qui s’est produite. Les suivis médicaux ou les dépistages de cancers, n’auraient jamais dus se stopper de cette manière. Nous allons avoir des décès dans les années à venir de personnes que l’on n’a ni soigné ni dépisté correctement en 2020, alors qu’il y avait la place dans beaucoup d’endroits de France.
On a tout à fait le droit de dire qu’il n’est pas normal de ne pas avoir de place de secours dans les hôpitaux et que l’on ne devrait pas à avoir à déplacer les patients d’un hôpital à l’autre. Je suis entièrement d’accord avec ça. L’épidémie de coronavirus n’a absolument rien changé à ça, être sous tension tout le temps c’est comme ça que l’hôpital est géré depuis 30 ans. Toutes les réformes hospitalières ont eu pour but de rogner tous les excédents de façon à enlever tout ce qui n’était pas utilisé à 100 %. En 2017, les français ont élu Emmanuel Macron qui est le champion de cette façon de voir les choses je vous rappelle. Il a nommé Jean Castex premier ministre qui est celui qui a mis en place la tarification à l’acte. Ils ont continué à supprimer des lits d’hôpitaux sans vergogne depuis mars et tout le monde s’en fout !
Oui il n’y a pas assez de places à l’hôpital à mon goût en France et ça va empirer tout simplement parce que la population vieillit ! Je comprends qu’une partie des médecins aient cru que cette épidémie allait être l’opportunité pour renforcer enfin les moyens de l’hôpital public qui en a bien besoin. Je comprends qu’ils soient donc rentrés dans les discours les plus alarmistes. Mais il faut comprendre qu’avec les personnes que nous avons au pouvoir en France, cela ne marche pas. Ils ont une ligne directrice de casse du service public car c’est leur idéologie. Plus vous criez au loup et plus ils suppriment les libertés individuelles en imposant des règles qui n’ont montré aucune efficacité jusqu’ici. Jamais ils ne bougeront leur stratégie, donc arrêtez de crier au loup en faisant peur avec ces virus, oui nous manquons de place mais uniquement parce que la population vieillit. Nous n’aurons un changement de cap en France que lorsque nous nous serons débarrassés de cette idéologie.
Surtout les médecins, c’est à vous de prendre de la hauteur. J’aimerai que vous compreniez qu’il vous arrive exactement la même chose que ce qu’il est arrivé aux profs depuis 30 ans. Je l’explique dans cette vidéo (https://youtu.be/djIrBwDguko). Le gouvernement vous a privé de votre rôle de soigner vos patients pendant la crise de la Covid-19 en remplaçant votre diagnostic et vos prescriptions individualisées par des ordres basés sur des modèles statistiques et des décisions d’un groupe de personnes appelé Conseil scientifique. Au passage, ces personnes ont des intérêts financiers avec de grands groupes pharmaceutiques, qui devraient au moins vous rendre méfiant sur la neutralité de leur décision. Ce qui est sûr, c’est que les décideurs français pensent que vous ne servez à rien et qu’il n’y a pas d’intérêt à ce que vous voyez les patients en consultation et qu’un modèle mathématique ferait mieux que vous. L’avenir qu’ils imaginent, c’est de vous remplacer.
C’est exactement pareil pour les profs, la bande de ravagés à la tête de l’éducation nationale, qui s’appellent entre eux les cognitivistes, pensent qu’en étudiant le cerveau des gamins, on trouvera le cours idéal pour tout le monde et on pourra remplacer l’enseignant par un cours virtuel. Tous ces gens au gouvernement sont persuadés qu’il n’y a aucun intérêt à avoir des interactions entre les humains. Ils nient le fait qu’ente un patient et un médecin, la rencontre permet que de nombreuses informations passent d’une personne à l’autre, par la posture, le regard, le fait de connaître la personne et de savoir si elle est dure au mal ou plutôt douillettes etc. les interactions entre humains sont bien plus complexes que juste des mots dans des cases. Pour l’enseignement c’est pareil, l’enseignement c’est un échange et le professeur doit comprendre l’élève en face de lui pour lui transmette l’information. Les autistes qui nous dirigent nient complètement ces interactions humaines.
Chers médecins, je vous signale que comme les profs, vous expérimentez votre propre fin avec la consultation à distance, qui commence à supprimer les interactions, comme les cours à distance. L’étape suivante pour les profs, c’est de se faire remplacer par des gens qui seront là juste pour faire défiler les cours du ministère dans des classes bondées. Ce sera moins cher et on aura moins besoin d’avoir des personnes qui ont fait des études pour ça et on les embauchera n’importe comment. En fait, ça a déjà commencé et toutes les réformes vont dans ce sens. Pour les médecins, c’est pareil. Ce n’est pas si difficile de mettre en place des pré-diagnostics en fonction de critères remplis par le patient. Plus besoin de salles de consultation, d’ailleurs on a déjà commencé à les enlever et à habituer tout le monde à internet avec la téléconsultation. D’ailleurs la carte vitale permet d’accéder à toutes les informations médicales des patients, tout le temps. Choisir d’utiliser ces informations pour faire des modèles et essayer de soigner les gens avec, ce n’est pas un problème technique, uniquement une petite barrière politique.
5e argument : on attend le vaccin
Sur le vaccin, juste pour mémoire, je vous rappelle que j’ai fait la comparaison de la Covid-19 avec la grippe. Tous les hivers, on vaccine quasiment tous nos anciens et pourtant la grippe fait plus de morts. Je précise tout de suite que je ne suis pas un antivaccin, mes enfants en ont eu je crois 14 chacun. Je constate juste qu’il y a 2 types très différents de maladies qui ne se comportent pas pareil avec les vaccins.
Vous avez des maladies qui ont disparu ou ont été bien maîtrisées à la suite de vaccinations de masses. C’est le cas notamment de sept graves maladies humaines — la variole, la diphtérie, le tétanos, la fièvre jaune, la coqueluche, la poliomyélite et la rougeole. Ces maladies varient très peu et le vaccin qui vous protège contre leur signature fonctionne bien.
De l’autre côté, vous avez des maladies qui mutent tout le temps comme la grippe et donc le vaccin proposé chaque année n’empêche pas du tout de l’attraper. Si on vaccine presque tout nos vieux c’est uniquement perce qu’on pense que cela améliore un peu leurs défenses, mais on ne peut pas le prouver. On se dit juste que globalement ça n’a pas l’air de risquer grand-chose et que peut-être ça donne un bénéfice, donc le ratio bénéfice-risque nous semble pour l’instant positif et c’est tout. Vous avez d’ailleurs pu voir qu’on a des vraies surmortalités hivernales pendant certaines épidémies de grippe comme en 2017. Ça dépend juste des années et du variant qui circule, les épisodes de grippe espagnole et de grippe de Hong-Kong sont restés célèbres, elles auraient peut-être fait beaucoup plus de morts en 2020 que le coronavirus, on ne saura jamais.
Pour les coronavirus, c’est bien parti pour être la même chose que pour la grippe. Le vaccin améliorera peut-être les défenses immunitaires de ceux qui l’ont pris, mais il aura très peu de chance d’avoir un impact sur la surmortalité. Si c’est comme la grippe, ça dépendra du variant qui circule.
Bref, finalement j’ai découvert par hasard grâce aux personnes qui écrivent des grossièretés bien cachées derrières leur écran que cette épidémie n’était pas un peu plus mortelle qu’une grippe, mais franchement moins. Sans eux, je pense que je n’aurai jamais eu le courage de regarder. J’espère que cette vidéo vous permettra de sortir de la psychose ambiante et de vous aider à argumenter. Toute cette surmortalité montrée par les médias vient en fait du phénomène du vieillissement de la population mixé aux épisodes de maladies comme chaque année. On découvre juste que les vieux meurent de maladies et qu’ils sont de plus en plus nombreux. La bonne nouvelle c’est que tout cette psychose s’arrêtera quand on arrêtera d’avoir de plus en plus de vieux chaque année. Dès que les baby-boomers seront passés, la mortalité baissera enfin et la vie pourra reprendre son cours normal. La mauvaise nouvelle, c’est que ça arrivera dans 25 ans ! Je vous donne donc rendez-vous en 2046 pour la méga déconfinement party !
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