Discours bien connu.
Parlons de l’unité syndicale : depuis l’élection de Sarkozy, on a assisté à une unité des syndicats jamais vue. Ceux qui gueulent contre les syndicats désunis sont-ils venus en nombre dans les manifs alors que la régression sociale atteint des sommets ? C’est un peu comme les ceusses qui ne vont pas manifester sous prétexte qu’en semaine ils bossent et qu’ils peuvent pas se permettre de faire grève. lls viennent pas non plus aux manifs du samedi, la belle-doche peut-être.... ?
Dans le cas GM, la majorité des syndicats était volontaire pour échanger la sauvegarde provisoire (pourtant les exemples sont nombreux.....) des emplois contre une régression des acquis. Sur que le patronat se réjouit par avance d’un grand syndicat uni et surtout « négociant ».
Alors oui les syndicats ne sont pas parfaits, mais en attendant que les raleurs montent leur formidable syndicat, ils permettent quelques résistances de ci de là. Même si on ne parle pas souvent des mouvements sociaux à la téloche.....
Rappelons aussi qu’en France, l’adhésion à un syndicat est libre et qu’elle n’ouvre pas droit à des avantages matériels (mutuelle, indemnisation du chômage...)
Comparaison n’est pas raison, surtout quand on compare des choux et des carottes.
Pour info sur les problèmes du syndicalisme francais et européen, un peu plus loin que les habituels poncifs :
http://www.fenetreeurope.com/php/page.php?section=dossiers&id=0196