Cela s’appelle le suffrage universel... Si vous n’aimez pas, proposez autre chose... Plus sérieusement, l’empressement dont vous parlez est toujours le même autour du nouveau prince. On court après les places et les récompenses...
je sais que c’est un peu facile comme réponse, mais je ne résiste pas... Sarko représente les vrais gens puisque ils l’ont élu...
Donc vous êtes d’accord avec moi, Sarko en est bien l’instigateur. Ce qui en effet, ne fait pas de Morin autre chose qu’un... (comment disait-on déjà pendant la IV ème République ?) Un godillot. Et certainement pas un stratège, sinon pour garder son siège.
Celui qui a quand même ouvert la porte c’est Borloo sur TF1 samedi soir, qui a dit que la mesure est à l’étude. Et il s’est fait piégé par Fabius, qui en vieux routier de la politique a senti l’ouverture et s’y est engouffré. Le paradoxe est donc que c’est peut-être ce contre-feu allumé par Fabius qui va sauver quelques-uns de ses ennemis intimes au PS pour le second tour...D.A.
Vous faites des hypothèses comme nous tous et c’est normal. La différence est que vous tenez pour acquis que Bayrou fera au moins 20%... Or je vous rappelle que son électorat potentiel est très volatile puisque plus de la moitié des sondés se déclarant aujourd’hui pour Bayrou disent qu’ils peuvent encore changer d’avis. Ensuite, le PS et l’UMP font des appels de plus en plus pressants et relayés par les medias au vote utile... Comme Hollande encore récemment. Si Bayrou n’arrive pas à se maintenir, pire s’il baisse et revient à un étiage plus plausible autour de 13/ 14%, votre raisonnement s’écroule tout seul. De plus, l’UMP et le PS iront aux législatives en ordre de bataille avec des moyens que l’UDF n’aura pas de toute façon, meme dans l’hypothèse où Bayrou est élu. Modifier en profondeur le paysage politique français demeure beaucoup plus difficile qu’on ne le croit... Je pense moi qu’il ne tiendra pas la distance comme vous pourrez le lire sur mon blog aujourd’hui.
La vraie question concernant Bayrou, qui continue de monter dans les sondages (mais ce ne sont que des sondages), est de savoir s’il tiendra le choc des quarante jours restant. Car son électorat est, pour l’instant, le plus friable. Et Le Pen étant toujours sous-évalué, devrait finir plus haut que 12 ou 14 %.
Il est intéressant de voir le positionnement de DSK, obligé de « coller » à Ségo pour préserver son influence dans le parti et le lui rafler à elle à et à Hollande si elle perd. Maintenant, je maintiens que si Bayrou est élu, DSK pourrait très bien se lancer dans l’aventure d’un parti centriste, parti qu’il critique aujourd’hui en disant que c’est la porte ouverte aux extrêmes. Ce que je ne crois pas, car l’UMP et le PS sont quand même loin d’être moribonds, même en cas de victoire de Bayrou.
Monsieur, une fois encore l’outrance et l’analyse spécieuse sont de votre coté.Vous avez le droit de défendre un point de vue. Moi aussi. M’attaquer sur le style est une pratique imbécile bien que très facile et très répandue. Quand à vos longs arguments, copié-collé d’un de vos articles, je vous y répondrai directement par mail pour éviter d’encombrer ce site... Mais pour l’essentiel, vous défendez bien une conception conservatrice (!) de l’art, et de l’art d’Etat en effet, vous refusez l’ouverture au monde, sauf si cette ouverture est contresignée par quinze experts, et vous refusez qu’une logique marchande puisse accompagner une logique muséale. Encore une fois c’est votre droit, mais beaucoup d’amateurs d’art pensent différemment. Ce n’est donc pas nécessaire de leur jeter l’anathème. Mais j’ai lu sur votre site, souvent excellent dans les critiques d’art, que vous attaquiez également le Monde et bien d’autres journalistes ou experts, coupables de ne pas avoir le m^^eme avis que vous... Vous ^^etes manifestement le seul à détenir la vérité, heureux homme...
Vous passionnez ce débat à outrance... On ne « vend » pas le patrimoine... On le loue, nuance. Et ce n’est pas parce qu’un ancien conservateur nous dit que les réserves des musées sont vides (« de pièces intéressantes » dit Gaborit, quels sont les critères de cet intéret ?) qu’il faut absolument le croire. Il s’agit d’un affrontement politique autour de la culture, c’est stupide. Et visitez donc les réserves du Louvre, vous verrez si elles sont vides d’oeuvres intéressantes...
Mais la France ne vend pas son patrimoine ! Au pire elle loue des oeuvres, dont certaines ne voient jamais le jour dans les musées nationaux. Et la France n’est pas la seule à le faire pardon. Les collections anglaises du British Museum, ou américaines, sortent également contre rétribution de leurs musées nationaux.
C’est votre commentaire qui est outrancier... Et si vous avez des arguments concrets liés à votre « connaissance » du dossier, énoncez-les plutot que de brandir l’anathème.
Vous savez bien que la gauche bien-pensante a toujours eu besoin de soutenir la gauche révolutionnaire, et ce, même dans ses pires débordements. Ce n’est pas une question de justice, mais de pure politique. On donne des gages à l’extrême gauche parce qu’on a peur, qu’on est fasciné, par leur engagement. Et comme jusqu’à aujourd’hui, l’intellectuel était forcément de gauche...
Vous exagérez ! Il existe des journalistes contents de faire leur métier et toutes les rédactions ne fonctionnent pas comme vous le dites, heureusement... Mais il est vrai que des dérives multiples donnent de plus en plus souvent cette image négative à notre profession. Il y a donc du boulot pour corriger ces errements et cette mauvaise image.
Le plus important et que finalement presque personne ne relève aujourd’hui, c’est que Ségo a fait preuve de compassion, d’écoute, mais pardon ce n’est pas le boulot de président de la République, en tout cas pas en France. Le premier ministre, le gouvernement doit écouter les Français et ensuite prendre des mesures politiques. Le (la) président de la république doit donner les grands axes politiques, le développement, la place dans le monde et dans l’Europe, développer un projet pour entraîner le pays derrière lui. Qu’elle pose la main sur l’épaule d’un handicapé très bien... Cela restera sans doute comme l’image la plus forte de cette émission pour le reste creuse et sans aucun débat malheureusement. Les débats, on les attend toujours.
Le livre sort le 18 février.
Là nous sommes d’accord... Les statisticiens rigolent beaucoup en général devant les méthodes et l’étroitesse des échantillons de sondés... Mais ce qui compte c’est la tendance. Même si il faut en attendre d’autres, normalement après le discours de Villepinte, elle aurait dû entamer une remontée.
Et non ! décidément...Il s’agit bien d’un sondage post-meeting de dimanche... Renseignez-vous au lieu de pratiquer l’anathème...
Commencez par vous renseigner... Il a été cité ce matin par Europe 1 et France Info et dans le Figaro...
Comme toujours avec les articles politiques, surtout en pleine campagne électorale, les passions se déchaînent, ce qui est bien normal. C’est même assez sain... Cela prouve que pour la première fois depuis longtemps la campagne passionne le public. Je suis journaliste et je rapporte d’abord des faits, même si bien sûr, j’ai un point de vue. Mais je ne suis encarté nulle part et tout sauf militant. Pour les sympathisants de Ségo que ce papier a dérangé je les renvoie au premier sondage qui vient de sortir et qui semble, je dis bien « semble », montrer qu’elle n’a pas convaincu beaucoup hors la salle de Villepinte. Et je reste toujours prêt à discuter de mes arguments, bien sûr. http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png
je pense qu’on touche là les limites de la politique actuelle, faite certes par des hommes ou des femmes nouveaux, mais avec les recettes partisanes classiques. Mais il est impossible en France d’être élu à la présidentielle hors un parti de gouvernement. Ségo a dû en passer par là. Sur la participation citoyenne, je suis plus dubitatif et je pense comme vous l’esquissez, que les propositions de la base n’ont pas été si pertinentes... les gens réclament toujours la même chose, l’amélioration du pouvoir d’achat, la fin du chômage, de meilleures retraites. Mais sont moins concernés par la construction européenne, la place de la France dans cette nouvelle Europe, qui détermine notre avenir à tous. Ce n’est pas au peuple de gouverner, c’est aux politiques. Il faut moderniser, réformer la politique, pas forcément s’en passer.
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