Ta lettre est excellente. Sarkozy bafoue la laïcité chaque jour un peu (aujourd’hui même nous apprenons la nomination d’un religieux catholique au conseil national du sida, voir http://www.fairelejour.org/breve.php3?id_breve=1560). Il faut réagir avant que des siècles de lutte contre la mainmise de l’Église catholique sur la vie politique et éducative de notre pays sont effacés par un nouveau Napoléon qui a bien compris quel intérêt il avait à faire des Français des croyants plutôt que des connaissants, des espérants plutôt que des agissants.
Comme beaucoup d’entre nous, vous avez appris que les majuscules ne prenaient pas d’accent. C’est faux : la règle officielle est de mettre tous les accents ; on ne fait que tolérer leur omission.
Vous dites « La création passe à la fois par la finesse de la culture savante et par la transgression ». C’est vrai, mais pour transgresser une langue dans un but artistique, il faut d’abord connaître les règles que l’on transgresse. Je peux vous assurer que mes élèves transgressent tous les jours le français, et ce ne sont pas forcément des artistes !
Merci pour le signalement de cette faute de frappe. Je n’ai jamais dit que j’étais infaillible. Quand je parle des journalistes, je m’étonne toujours de voir autant de fautes (et pas de frappe !) dans les dépêches d’agences (reprises ailleurs), ou dans des articles de fond publiés dans différents journaux, alors que ces articles ont normalement été vus, revus et corrigés. Et dis-moi, Georges, ne dit-on pas « je reproduis » plutôt que « je reproduit » ?
Sur mon vieil iBook G3, un alt+ç suffit à faire ce Ç tant désiré...
Je pense que vous avez lu trop vite mon texte, car je dis : On écrit « Y a t’il » ou « Va t’il », ne comprenant plus que ce « t’ », qui signifie « tu » ou « toi » (par exemple dans l’expression familière « T’as de beaux yeux » ou dans « Je t’aime ») n’a pas sa place dans cette tournure.
Vous dites : « Et les lois européennes, permettront alors la reconstitution des anciennes nations et provinces, que nos ancêtres ont connu (sic) avant la constitution des état-nations (re-sic) après l’expérimentation du totalitarisme par la révolution française... »
Je vois que votre rêve est de revenir à une Europe morcelée, avec de petits souverains tout-puissants localement et se faisant la guerre pour des questions d’identité, d’approvisionnement en richesses, d’accès à la mer, ou pour agrandir le territoire. Vous nous proposez de revenir à une époque qui finira immanquablement par celle d’aujourd’hui ! Et pour ce qui est du totalitarisme, je vous rappelle que les indépendantistes bretons furent de fervents soutiens au nazisme. Le drapeau breton est lui-même une création de fascistes locaux. Alors, pas de leçons, merci !
Bravo pour cet article. Je l’ai mis en ligne sur http://www.fairelejour.org
Tout à fait d’accord avec toi. L’expression « forces vives » est formidable de mépris pour tous ceux qui ne sont que fonctionnaires (serviteurs de l’État !), retraités ou sans emploi, bref, des humains inutiles aux crochets des bons citoyens qui se lèvent tôt.
Merci pour vos encouragements. Je vous invite à aller voir le site de l’association Faire Le Jour dont je suis le président (http://www.fairelejour.org) et mon blog de candidat (http://www.stephanearlen.fr).
Comme vous le dites, l’article que vous commentez a été publié sur son blog, c’est-à-dire sur des pages écrites vite pour une grande réactivité à l’actualité, et non pas dans un livre qui permet plus de réflexion et de recul. Vos reproches me semblent donc infondés.
Bien sûr que je paye plusieurs milliers d’euros d’impôts ! Mais cela ne m’empêche pas de penser un peu à autre chose que mon nombril.
De toute façon, comme beaucoup d’autres rédacteurs de commentaires, vous ne comprenez pas le français, alors... Quand je dis « réhabiliter l’impôt », pourquoi cela signifie-t-il pour votre esprit libéral « augmenter l’impôt » ?
Je connais de bons livres d’économie. Je vous en cite un, au hasard : « Antimanuel d’économie (T2) », de Bernard Maris.
Pour Jaï : La libre concurrence profite surtout à ceux qui croient qu’elle existe. En réalité, non seulement les prix des services publics privatisés augmentent beaucoup, mais on sait pourquoi : au lieu d’avoir des monopoles d’État, on finit par avoir, après quantité de rachats, des monopoles privés, ou bien des ententes entre acteurs du privé. Vous ne lisez jamais les journaux, Jaï ?
Pour la droite, il n’y a pas de prolétaires, il n’y a que des fainéants. Des fainéants que l’on contrôle avec un salaire de misères, la charité, la religion et la police.
Et après on va dire que les gens de gauche sont des rêveurs ! Croyez-vous vraiment que si les commerçants ne reversaient pas les cotisations à l’État ils augmenteraient les salaires ? Croyez-vous vraiment, alors que l’Histoire nous démontre le contraire, que quand on baisse la TVA les prix baissent exactement dans les mêmes proportions ? Que vous êtes naïf ! (Ou commerçant...)
Je vous cite : « Le plus urgent, ce n’est certainement pas de « réhabiliter l’impôt ». C’est plutôt de réhabiliter la dépense libre et privée ! ». J’imagine que pour vous, il s’agit plutôt de réhabiliter l’accumulation de pognon dans un « marché libre et non fausé », non ?
Pourquoi « curieusement » ? Malheureusement, tous les candidats, quelle que soit l’élection, ont besoin d’argent pour financer la campagne. Les douze candidats actuels ont droit à 16M€ de dépenses pour le 1er tour et 25M€ au 2nd. Je ne pense pas que ce soit raisonnable... Avec mes idées de gauche républicaine, et vu la quantité de messages postés ici dans le seul but de sortir le refrain simpliste habituel « On paye trop d’impôts, il y a trop de fonctionnaires, on en a marre des communistes », je sais que je vais avoir besoin d’argent pour faire connaître mon programme. Il n’y a donc rien de très « curieux ».
Merci pour cette bonne rigolade que vous offrez aux lecteurs.
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