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Les commentaires de Volontaires



  • Volontaires 30 septembre 2009 18:06

    Cher Bulgroz,

    C’est un problème de taxes locales. EDF prend comme référence des taxes locales de 12%, or mon calculateur prend comme référence des taxes de 8%, cas plus fréquent (on peut cependant changer ce paramètre).

    Si vous mettez un taux de taxe de 12% dans mon calculateur, vous trouverez :
    - pour du 9 kVA base 2500 kWh : 377,97 €TTC (soit 6 c€ d’écart par rapport à EDF) ;
    - pour du 12 kVA base 2500 kWh : 449,38 (soit 6 c€ d’écart par rapport à EDF).

    Les chiffres sont donc totalement cohérents (l’écart de 6 c€ s’expliquant par des effets d’arrondi).



  • Volontaires 29 septembre 2009 13:39

    Mon article est peut-être un peu court. Mais il l’est beacoup moins que l’argument que nous assène M. Allègre. Comme vous le dites très bien, son argument n’est pas des plus pertinents scientifiquement. C’est tout le problème car il parle au grand public avec son aura de scientifique, non comme un simple conseiller en communication.



  • Volontaires 20 septembre 2009 11:27

    Vaste débat que celui du coût du nucléaire. L’hydraulique ne représente que 15% de la production en France contre 80% pour le nucléaire. Le bas coût de l’hydraulique ne peut donc expliquer à lui seul le fait que les prix (réglementés) en France soient si bas par rapport aux autres pays. Reste à savoir si tous les coûts du nucléaire sont bien pris en compte, ce qui est un autre débat.



  • Volontaires 17 septembre 2009 23:31

    Cher jojoduchato, agent de RTE,

    Dans ce que vous dites il y a des choses publiques (le mauvais fonctionnement du CA d’EDFI qui a pris certaines décisions sans aval du CA d’EDF, notamment lors des aventures italiennes ; c’est moins le cas pour British Energy d’après ce que je sais) et des choses qui ne sont pas connues publiquement. Je serais intéressé que vous communiquiez les éléments syndicaux, ça m’aiderait à faire un article.

    Bien cordialement,

    [email protected]



  • Volontaires 14 septembre 2009 09:15

    Pour ce qui est de la différence entre capitaux propres et fonds propres, la formulation d’ERDF est certes ambigüe, je vous renvoie donc à ce document non contestable (le plan comptable général) :
    http://www.minefe.gouv.fr/directions_services/CNCompta/pcg/pcg_maj0712.pdf

    Vous verrez, en page 106, que l’on parle dans le comptes de capitaux (Classe 1) qui sont décomposés comme : « Capitaux propres, autres fonds propres, emprunts et dettes assimilées ». Je n’oserais trop insister sur le fait que l’on parle d’autres fonds propres pour indiquer qu’il y a des fonds propres qui ne sont pas des capitaux propres.

    Mais vous aller sans doute m’apprendre à lire autre chose.



  • Volontaires 14 septembre 2009 08:54

    La différence ici est que l’argent n’a pas été distribué aux actionnaires, mais aux intermédiaires financiers, c’est pourquoi les comptables (et pas moi) parlent de pertes. Contrairement à ce que vous laissez entendre, ils ne parleraient pas de perte s’il s’agissait d’une distribution aux actionnaires (d’ailleurs la distribution de dividende n’apparaît pas dans ce décompte que je mentionne mais dans le décompte de la page 8/51).

    Encore une fois, EDF a fait une couverture sur le coût de son achat (sécurisé à 15 G€) mais pas sur la valeur de ce qui était acheté (qui a baissé avec la livre). C’est ce qui explique fondamentalement la perte. Mais vous continuez visiblement à penser qu’il était bon d’opérer ainsi... et que c’était une « assurance ». 

    End of story.



  • Volontaires 11 septembre 2009 22:11

    Cher xa,

    je vous félicite pour votre constance dans la réplique. Nous sommes donc in fine d’accord entre nous et d’accord avec les comptables : il y a un perte de 700 millions d’euros enregistrée en capitaux propres (c’est ce qui est écrit explicitement en page 5/51 et confirmé en 8/51).

    NB : en normes françaises, il y a bien une différence entre capitaux propres (qui représentent peu ou prou la contrepartie du droit des actionnaires) et les fonds propres qui représentent l’ensemble des fonds ayant un caractère permanent. Regardez la comptabilité d’ERDF (lien ci-dessous, page 5 du document imprimé et 7 du pdf), vous verrez que le sous-total « capitaux propres » est différent du total « fonds propres ». La différence, importante, provient du « compte spécifique des concession ». Sujet fort intéressant au demeurant.

    Sans rancune pour votre accès de colère tapuscrite, et en espérant que vous ne me considérez plus comme un idiot smiley

    Volontaires.

    http://www.erdfdistribution.fr/fichiers/fckeditor/File/ERDF/2009/rapport_da ctivite08/ERDF_RA_FINANCIER_2008.pdf



  • Volontaires 11 septembre 2009 09:10

    C’est drôle votre anathème (qui est d’ailleurs très peu argumentée).
    Je vous rappelle la distinction entre gaspi et économe ne vient pas de moi mais de l’Ademe. Dites tout de suite qu’ils sont indignes et incompétents.
    Et puis, la physique est ce qu’elle est et vous ne changerez rien au fait qu’il faut environ 3kWh d’énergie primaire pour faire 1 kWh électrique livré, ni au fait que pendant l’hiver (et même une bonne partie de l’été) ce sont les centrales charbon et fioul qui sont appelées (plus que) « marginalement ». Mais sans doute trouverez vous quelque part un économiste servile pour soutenir le contraire...
    Ceci dit, le chauffage électrique, pour une maison bien isolée, ce n’est pas non plus une catastrophe (je n’ai jamais dit que les clients « chauffage électrique » étaient des gaspilleurs, j’ai d’ailleurs vécu dans une maison chauffée à l’électricité). Une pompe à chaleur est évidemment l’idéal si on se cantonne aux options électriques.



  • Volontaires 10 septembre 2009 22:48

    Merci de ce mot. Il y a encore beaucoup à dire sur ces sujets, en effet.



  • Volontaires 10 septembre 2009 20:26

    Croyez-moi, je ne suis pas de mauvaise foi. J’ai en tête de faire un article sur cette question, quand le temps m’en sera donné. Au plaisir de vous relire.



  • Volontaires 10 septembre 2009 13:09

    Le problème de Voltalis c’est qu’ils ne réduisent pas la consommation, ils la déplacent. Les usages qu’ils visent sont en effet des usages qui se reportent : machines à laver, chauffage, ballon d’eau chaude... Ils ne permettent donc pas de réaliser de vraies économies d’énergie même si le système a un réel intérêt en terme de gestion de la pointe en puissance.
    Ne soyons donc pas trop naïf à leur sujet.



  • Volontaires 10 septembre 2009 13:06

    Vous évoquez beaucoup de sujets forts intéressants mais qui mériteraient chacun un billet à part entière.

    Brièvement, j’étudie l’impact des hausses des facture EDF sur deux types de clients définis comme « économe » et « gaspi » par l’Ademe et la FNH. C’est tout, c’est modeste, mais c’est factuel.

    Quant au fait qu’il serait vertueux de consommer beaucoup plus d’énergie, je vous laisse juge...

    Je vous indique juste que pour le moment, la production « marginale » (celle qui est donc impactée par les choix de consommation individuels des consommateurs) est très largement faite à partir de charbon et de fioul. La durée de marginalité « nucléaire ou hydraulique » est très réduite et concentrée en dehors de la période de chauffage. C’est même sur cet argument qu’EDF « justifie » que les prix sont plus élevés en France qu’en Allemagne (qui produit très majoritairement à partir de charbon et de lignite).

    De plus, la fabrication d’1 kWh électrique nécessite envion 3 kWh d’énergie primaire (charbon ou fioul ou gaz) du fait du facteur de conversion (le fameux cycle de Carnot) et des pertes de réseau (par effet Joule).
    Donc, il vaut mieux bruler 1 kWh de gaz pour se chauffer avec une chaudière domestique que de bruler 3 kWh de charbon (d’ailleurs plus émissif en CO2 que le gaz) dans une centrale électrique pour produire 1 kWh électrique.



  • Volontaires 10 septembre 2009 06:37

    Ce sont les comptables qui font une « confusion notable » alors. C’est eux, dans le document officiel présenté par EDF, parlent de « gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».



  • Volontaires 10 septembre 2009 06:33

    Au bout du bout, nous sommes donc d’accord : EDF a payé 15Mds€, ce qui en valait in fine 13 et des brouettes du seul fait de la chute de la livre (je passe un instant sur le fait que la valeur en livre soit par ailleurs surestimée).
    EDF a « sécurisé » le montant du paiement à faire à 15Mds€, mais n’a pas sécurisé la « valeur » de ce qu’il achetait (et en particulier la valeur future des cash flows générés par BE). C’est tout le problème.
    EDF peut évidemment « espérer » que la Livre remonte, mais, contrairement à ce que vous semblez croire, je ne suis pas devin en la matière. Au total, EDF a bel et bien mal sécurisé son achat.



  • Volontaires 9 septembre 2009 11:24

    Au fond, vous dites que les comptables qui indiquent une perte en capital de 700 millions mélangent les choux et les carottes. Vous avez raison seul contre tous, en quelque sorte.

    Au plaisir de vous relire. Et évitez les insultes la prochaine fois. Cordialement.



  • Volontaires 9 septembre 2009 11:02

    Une « prime d’assurance » serait passée en charge (en Opex) et serait donc passée en résultat. Non en pertes en capital.
    Il me semble que vous confondez une couverture ou hedge avec une assurance. Ce n’est pas la même chose. Et d’ailleurs une prime d’assurance de 700 M€ pour l’achat d’une entreprise qui -prétendument- vaut 15 milliards serait énorme.
    Et arrêtez de m’insulter, ça ne sert à rien.



  • Volontaires 9 septembre 2009 10:18

    Ecrire en capital correspond à une insulte.

    Pour la définition du hedge, je vous renvoie à cela :
    An investment made in order to reduce the risk of adverse price movements in a security, by taking an offsetting position in a related security, such as an option or a short sale.
    http://www.investorwords.com/2293/hedge.html

    Je pense que vous savez ce que veut dire « off-setting » ?



  • Volontaires 9 septembre 2009 09:12

    La comptabilité parle de « gains ou pertes » (et en l’occurence la valeur est négative, c’est donc une perte) mais pour vous ça ne correspond à aucune réalité, ce n’est que de « la comptabilité ». Ben, dites-donc, j’espère que vous ne gérez pas d’entreprise...

    S’il s’agit d’une « couverture », il devrait y avoir un gain en face : où est-il ? Je n’ai pas lu votre réponse.

    Le plus prudent est d’acheter au taux de y ce qui sera valorisé dans les comptes au taux y. C’est tout ce que je dis. Et éventuellement de hedger les cash flows futurs de l’activité à la date de l’acquisition.

    Voilà, je crois que tout est dit. Pour le reste on tourne en rond. Au plaisir de vous voir défendre EDF à l’occasion d’un de mes autres articles.



  • Volontaires 8 septembre 2009 21:37

    Si c’était vraiment une « couverture », on aurait du voir apparaître dans les comptes un gain en face de la perte de couverture. Ce n’est pas le cas. Pourquoi ?

    La réponse en substance est simple :
    EDF s’est engagé à acheter BE à 12 Mds£ en septembre 2008 (je crois que c’est la date, mais cette question n’a que peu d’importance ici) ;
    Elle a « hedgé » son risque de change en achetant de la Livre sur les marchés à terme à un taux de x ;
    Elle a réalisé l’opération en Janvier 2009, alors que le taux de la Livre était de y.
    Elle a perdu du fait de la baisse de la Livre soit 12Mds*(x-y), c’est ce montant qui apparaît sur les « pertes de couverture ».

    Mais normalement, elle aurait du gagner en contrepartie, du fait qu’elle achète BE moins cher que prévu initialement.

    Le problème est que BE est moins cher parce que BE vaut moins cher. La valeur de BE dans les comptes est valorisée au taux de change y, non au taux de change x.
    Au total, elle a acheté au taux x, ce qui est valorisé dans ses comptes au taux y. Elle a donc une perte, il n’y a pas eu de couverture.
    Le plus prudent aurait été de ne pas faire de « couverture » (le mot ne doit pas vous tromper), elle aurait alors acheté BE au taux y, qui aurait été valorisé dans ses comptes au taux y.

    C’est pourquoi EDF enregistre cette opération comme des « pertes comptabilisées directement dans les fonds propres ». C’est EDF qui utilise le mot « pertes », pas moi.

    Quant aux 2,2 milliards dont vous me parlez, elles ne concernent pas mon sujet : l’achat de British Energy. Vous êtes donc toujours hors sujet.



  • Volontaires 8 septembre 2009 12:53

    Je ne milite pas pour la LBO, mais je dis simplement que le coût moyen du capital n’est pas le coût de la dette. C’est tellement vrai que le coût moyen du capital pris en compte par le CRE pour fixer le tarif d’utilisation du réseau n’est pas égal (et est même sensiblement supérieur) au coût de la dette, et qu’EDF, comme RTE, comme ERDF, comme tous les régulateurs au monde, comme tous les analystes financiers, sont d’accord sur ce point.

    La couverture est une assurance, la question est de savoir si elle était nécessaire (sachant que le fait qu’EDF possédait déjà EDF Energy en Grande Bretagne, donnait une forme d’assurance naturelle puisqu’EDF Energy gagnait en valeur si la Livre montait).

    Voilà, je constate que vous êtes d’accord au fond pour dire que ces 700 millions ont bien été perdus en cash.

    Quant à la rentabilité à long terme de BE, c’est une autre histoire. Ce n’est pas le sujet que je traite ici. Mais, d’expérience, quand on dit que l’achat est « stratégique », ça veut dire qu’il détruit de la valeur.

    PS : pour arbitrer entre achat / location on ne doit pas comparer les loyers aux mensualités mais (en simplifiant) les loyers aux intérêts de la dette. Et il y a 1000 et unes raisons, par toujours très rationnelles, de préférer acheter que louer. Pour ce qui est des entreprises, on s’attend à des calculs rationnels, pas des choix affectifs.