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Les commentaires de Pierre-Alexandre Xavier



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 4 avril 2012 09:13

    Article faux, modéré n’importe comment. La honte.

    Qu’un rédacteur déraille, cela se conçoit.
    Que des dizaines de commentateurs suivent c’est inquiétant.
    Mais que l’éditeur (directement concerné par le sujet) laisse passer, c’est franchement inadmissible.
    Prenez le soin de modérer, merde !
    Pour en savoir plus : 
    Vie-publique.fr http://bit.ly/HKtTwE


  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 17 octobre 2009 15:50

    Je plusse la remarque de Halman avec la mention rien à foutre d’une liseuse propriétaire sur laquelle Amazon peut effacer ce qu’il veut quand il veut et au mépris de mon achat... Avec le Kindle, je ne suis pas propriétaire des livres que j’ai achetés... Ce qui est sur mon PC/Mac est à moi !

    Je plusse également la remarque de Franck sur la compatibilité des formats qui reste le problème numéro 1 dans la perspective d’une commercialisation de masse. Et cette gueguerre des standards menée par les gros marchands de cartons informatiques est épuisante et stérile.

    Ceci étant dit, à mon tour, parce que votre traitement de l’ebook et des étapes « révolutionnaires » du web est parfaitement consternant.

    Si le web marchand constitue une étape majeure dans les articulations de l’histoire de l’Internet, eBay ou PriceMinister ne sont certainement pas des « moyens de faire ses courses »... Où sont les étapes de navigation, puis de messagerie, d’agrégation de contenus, de systèmes de recommandation, etc ? Même du point de vue du simple utilisateur votre séquence est bancale. J’en déduis que vous vendez quelque chose...

    En parlant de la révolution de la musique, je me demande aussi où est passé Apple dans votre papier ? Pas de mention de iTunes qui a fait plus pour la musique sur le Web que toutes les enseignes que vous citez. Et pas de trace de la future iPad qui arrive dès février et qui va sans nul doute écraser le Kindle d’Amazon ou son concurrent direct, la liseuse de Barnes & Noble.
    Le Kindle réserve de nombreuses surprises à ses acheteurs potentiels  : surcoût de téléchargement en WiFi, incompatibilités avec les bibliothèques libres existantes, concurrence avec les plate-formes françaises en cours de déploiement donc faiblesse des choix en matière de nouveautés, TVA à 19,6% entraînant un prix d’achat largement supérieur pour un même livre selon que vous achetez en France ou à l’Etranger...

    Donc, je vous conseille de vous y prendre autrement pour faire de la publicité déguisée pour votre version Beta de votre agrégateur de documents arrivant comme un cheveux dans la soupe dans votre papier, qui n’a rien d’un Youtube et encore moins de la prochaine réussite numérique de l’histoire du Web.
    Il aurait mieux valu faire un article très simple pour présenter votre soupe et à la faveur d’éléments solides et clairs, susciter du débat et des échanges fertiles. Il aurait mieux valu aussi que vous annonciez dès le début la couleur et pour qui vous bosser.

    Là, vous avez raté votre chance... dommage.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 14 octobre 2009 13:22

    Et pan, dans les dents. Merci.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 14 octobre 2009 13:20

    C’est toujours passionnant de voir combien les français sont des catholiques incorrigibles faisant preuve d’un impérialisme spirituel incontestable. Avec son côté jésuite, Lenoir nous emmène dans une conquête (ou plutôt une récupération) douce et consensuelle des traditions anciennes et des mouvements contemporains.

    Le christianisme, manquant de socle purement philosophique, s’était déjà emparé de la tradition Socratique au travers du néo-platonisme. Jouant sur la vague de la bienveillance comme qualité commune, le christianisme tente maintenant de récupérer le bouddhisme. C’est pathétique et surtout inutile. L’œuvre du Christ aurait tout à fait pu se passer de ce type de ratissages. Il ne manque pas de traditions mystiques, ni de penseurs d’une dimension réellement universelle. Mais les adeptes de l’ordre ecclésiastique et de la cathédrale n’aiment pas les libres penseurs. Il y eut même un temps, où l’Eglise les transformait en kebabs.

    Mais le pire dans cette histoire, c’est l’absence totale de l’Islam. Sans reprendre les arguments des uns ou des autres dans les commentaires, il est toujours curieux de voir comment un sociologue, doublé d’un spécialiste des religions et triplé d’un rédacteur en chef d’un journal qui se veut neutre, vient à exclure l’Islam du champs de l’universel. Il marche ainsi dans les pas de l’Eglise et des positions en surplomb de l’actuel Pape vis-à-vis de l’Islam.

    Les détracteurs de l’Islam sont nourris de la propagande anti-musulmane produite aussi bien par le catholicisme de bénitier que par les intégristes sectaires qui lisent la loi coranique comme une parole d’évangile. Aucun d’eux n’a de visibilité sur l’Islam. Mais cela n’empêche pas les imbéciles de donner leurs avis et d’oublier la contribution considérable de la tradition philosophique musulmane à la conservation et à l’étude des traditions philosophiques grecques et à la transmission (par les routes marchandes) des traditions bouddhiques vers l’Occident.

    Alors je rigole bien. Bouddhiste, je récuse la vision amorphe, inconsistante et sans intérêt de Lenoir sur le bouddhisme. Son parallèle entre le Christ, le Socrate de Platon (le seul que nous connaissions) et le Bouddha Shakyamuni est une fiction. Ces personnages sont des concepts et non des hommes, dont la réalité historique reste encore à prouver. Ce qui reste c’est la réalité et la dynamique contemporaine des croyants de toutes ces confessions. Et ça c’est totalement absent de ce genre d’ouvrages qui reste à un niveau de pure abstraction. Ce qui relègue ce bouquin au rang d’exercice intellectuel aussi stérile qu’inintéressant...



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 30 septembre 2009 11:31

    Pourquoi venir commenter un article que vous n’avez manifestement pas lu ou en diagonale ? Et si vous l’avez lu, je vous met au défi de trouver un tel présupposé. Et puis qui vous parle de feuilleter un ebook dans le métro ? Je ne parle pas une seule fois de liseuses électroniques dans ce papier...



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 10 septembre 2009 14:30

    Personne ne frappe sur le mauvais clou et pour ainsi dire, personne ne frappe sur aucun clou...

    La numérisation ne va pas s’arrêter. Même si la Communauté Européenne venait à faire volte-face et à s’opposer à la numérisation, cela n’arrêtera pas la numérisation. Google poursuivra sa course. Seuls les pays qui se seront opposés verront leur patrimoine prendre un retard considérable et continueront de courir devant la locomotive.
    Le problème que j’évoque est la lâcheté, disons le tout net, des groupes d’édition français et plus généralement occidentaux, face à l’hégémonie grandissante de Google sur le droit d’auteur. Car je soupçonne les grosses maisons d’espérer que Google torde le cou aux auteurs en créant une concurrence directe, sauvage et ouverte entre eux, tout en préservant les droits d’exploitation des éditeurs. Et c’est ce que Google propose de manière assez directe sans même mettre de formes. Mais le prix à payer est l’abandon des circuits classiques de distribution et de diffusion. Et ça les grosses boites d’édition ne sont pas prêtes à lâcher car elle constitue l’essentiel de leurs marges.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 10 septembre 2009 12:22

    Merci pour ces compléments utiles.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 10 septembre 2009 12:19

    Je suis tout à fait d’accord. On peut se demander pourquoi Google ne fait pas comme les boites de nuits et ne produit pas sa propre littérature. Mais la réponse est assez évidente.
    En revanche, je crois que l’extension du français dans le monde n’est en aucun cas dû à Google et que l’intégration des ouvrages de la BNF ou d’autres collections ne changera pas cela. Google fait essentiellement la promotion de la pensée et de la littérature anglo-saxonne. C’est le modèle économique qui veut ça.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 1er septembre 2009 14:59

    @Deneb
    Vous n’envisagez que le côté utilisateur. De l’autre côté, il y a l’auteur.
    Dans l’ordre :
    — Google n’a jamais dit qu’il mettait en ligne l’intégralité des ouvrages, bien au contraire. Relisez à ce propos son accord innovant avec les éditeurs.
    — Vous imaginez des sites miroirs mais cela n’a jamais été la politique de Google et ce serait contre-productif en termes de performances. Google n’a jamais eu intérêt à dupliquer ses services. C’est un concentrateur autant qu’un agrégateur.
    — La BNF est nulle pour le surfeur. Elle est à peine utile au chercheur. Je ne compare pas. Et oui, l’hyperchoix tue le choix autant qu’une position dominante conditionne l’ensemble du marché et des pratiques de ce marché. Et pour ce qui est de la pluralité, lorsque la Chine demande à Google (et aux autres) de censurer chez eux un certain nombre de fils d’actualités, de livres, de blogs, de sites... Google s’exécute.
    — La propriété intellectuelle est par essence immatérielle et elle a toujours eu un sens. Les éditeurs et les groupes médias l’exploitent depuis plus d’un siècle sans pour autant qu’ils aient à la produire matériellement. Mais au détriment de qui ? De celui ou celle qui la produit : l’auteur(e).



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 1er septembre 2009 13:09

    Le prix implicite est connu et évident.
    — Accepter les choix éditoriaux de Google, ses coupes, ses sélections.
    — Dépendre du moteur pour les recherches de textes en sachant que le système va privilégier les objets les plus demandés et les plus référencés car générant la meilleure visibilité et le meilleur taux de clic sur les adwords.
    — Accepter l’absence de pluralité, de diversité non par censure mais tout simplement par excès de choix dans un espace unique.
    Tout cela a un prix indirect sur la culture, sur l’éducation, sur l’indépendance d’esprit et de corps. Feindre de l’ignorer c’est participer à la mascarade.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 1er septembre 2009 09:57

    @deneb
    Ne vous emportez pas Deneb, je répondais à Gagamel, mais en l’absence de plus de deux niveaux dans les commentaires, c’est le votre qui s’est retrouvé en dernière position. Désolé. Mais pour vous répondre, je comprend parfaitement Internet et je met volontiers Google et Amazon dans le même sac.
    — Les deux s’enrichissent de la même manière : en tondant les utilisateurs sans leur donner la moindre contrepartie.
    — Les deux jouent sur des faiblesses juridiques du dispositif international sur la propriété intellectuelle.
    — Les deux opèrent la censure chaque fois que leurs intérêts commerciaux sont en jeux.
    Il y a plusieurs façons de « payer » et je ne suis pas certain de vouloir payer le prix exigé par Google en contrepartie de son moteur de recherche au demeurant excellent.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 31 août 2009 22:49

    Je vous suis sur la première, mais pas sur la seconde.
    Le père Murdoch veut le beurre et le cul de la crémière, c’est vrai.

    En revanche, lorsque le papier est arrivé, nombre de peuples ont résister en invoquant qu’il était bien fragile et volatile et éphémère comparé à la pierre, l’argile, la peau de bestiaux divers et variés et même au bois... Sic transit gloria mundi.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 31 août 2009 22:46

    Et vous n’avez jamais perdu de livre ?



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 31 août 2009 22:45

    Excusez-moi, mais vous pourriez lire l’article avant de vous prononcer.
    La différence se situe dans la capacité des géants en question à contrôler ce qui sort, ce qui est lisible, ce qui sera vendu... ou pas !



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 31 août 2009 22:43

    @Traroth
    Je comprend où vous voulez en venir mais vous mettez côte à côte des entités très différentes et totalement déséquilibrées en taille et en moyens.

    Gutenberg project offre péniblement 30 000 titres gratuits constitués sur les dix dernières années. Et Wikisource, le chiffre est dérisoire. En face, Sony est capable de présenter 100 000 titres sur-le-champs, prêts à télécharger. Google a largement dépassé ce seuil.
    Les institutions pédagogiques et gratuites seront noyées en quelques semaines.

    Pour ce qui est de la culture réservée à l’élite qui peut l’acheter, c’était vrai du temps du bouquin en papier. Maintenant, une simple connexion Internet à 15 euros par mois, soit le prix d’un bouquin sorti dans l’année, suffit pour aller se documenter sur les sites que vous mentionnez et bien d’autres, pour écouter les cours du Collège de France ou de l’Université de Nice, ou de Berkeley, pour écouter gratuitement de la musique classique ou moderne...

    Au contraire, je crois que la culture n’est plus réservée à une élite. Sauf si un gros opérateur vient avec ses gros sabots et vous impose de payer plus cher pour consulter son catalogue ou que tout simplement il décide tout seul d’éliminer une partie du catalogue mondial en question...

    Parano ? Pas si sûr, quand on voit la nouvelle loi Rockefeller-Snowe qui permettrait au Président des U.S. de couper purement et simplement les communications sur Internet (mondial) en cas d’urgence et de sécurité nationale...



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 29 août 2009 00:33

    Je ne parle pas de la licence globale telle qu’elle n’est appliquée nulle part. Car à ma connaissance, personne ne l’applique stricto sensus. Je la décrit comme elle est perçue par le monde de l’édition de livres. Et de ce point de vue, les opérateurs ne se contrefichent de rien, sinon Orange ne posséderais pas une douzaine de sociétés de production et des chaines de télé...

    Pour ce qui est de l’Open Source, c’est la même chose. Et nous sommes d’accord. Le point de vue des éditeurs et des auteurs sur l’Open Source relève un peu du fantasme. Car l’œuvre littéraire ne cadre pas avec ce type de mécanisme, sauf à fabriquer un nouveau type d’œuvre littéraire comme vous le faites remarquer.

    Nous parlons de la même chose, mais chacun d’un côté de la barrière, celle qui sépare le monde digital informatique et le reste de la planète...



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 26 août 2009 09:43

     @Marc Bruxman,
    Je rejoins l’avis de Deneb tout en rappelant que le livre papier à la demande va encore perdurer pendant plusieurs générations. Encore aujourd’hui, seulement 50% des ménages sont raccordés à Internet. Et dans le monde la part de la population mondiale connectée est proportionnellment faible.
    Il y a donc fort à parier que les livres ont encore là pour les cinquante prochaines années puis deviendront des objets de collection.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 26 août 2009 09:38

    Les bibliothèques n’ont pas de droits de reproduction à l’usage public. Elles n’ont de droits que celui du prêt et de la reproduction partielle, et c’est notamment sur ce dernier que Google s’appuie pour faire fonctionner son moteur de recherche bibliothécaire Goggle Books.
    Les enjeux pour les bibliothèques et pour Google Books sont les mêmes. Vous comprenez dès lors pourquoi tous les éditeurs s’opposent à attribuer des droits de reproduction complets aux bibliothèques. Ce serait la mort programmée et rapide de l’ensemble des réseaux de distribution, y compris les géants de l’OpenBokk Alliance.

    Quant au coût de la reproduction à la demande, le modèle existe déjà et sera certainement adapté au livre : c’est celui de la reprographie. Comme je l’ai écrit, les principaux acteurs de la reprographie numérique ont déjà mis au point plusieurs procédés analogues à EBM mais attendent de voir comment le secteur évolue avant de les mettre sur le marché et d’obliger une grande partie de leurs clients, prestataires d’impression, à moderniser leur outil de travail.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 14 août 2009 12:45

    Ordre moral, pas ordre moral... A poil, habillée... Sexe, désir, fantasme(s)... Ce qui est certain, c’est que l’on regarde surtout du côté des femmes et peu du côté des hommes. C’est finalement là que le bas blesse. On se pose trop de questions sur le retour à un ordre moral en imposant aux femmes telle ou telle convention. Aux hommes de les appliquer, bien sûr...
    Quand au nu intégral masculin, il reste encore un sujet à traiter sur Agoravox ou ailleurs... A moins que cela ne soit réservé qu’aux lecteurs de Têtu ?
    La société française n’est pas libre vis-à-vis du corps et elle est loin d’être la seule. Et il n’y a pas que notre président qui se ferait bien retoucher les flancs sur ses photos de vacances...



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 14 août 2009 12:31

    M. L’Enfoiré, vous oubliez d’inclure le prix de l’esthéticienne dans votre proposition de nu intégral. Avec ou sans maillot, le coût reste relativement élevé (et le prix du maillot pour le compte devient marginal)... Et je ne parle pas des crèmes et autres préparations qui ont précédé et poursuivit l’action... Habillé ou à poil, le prix reste le même.